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C’était le plan parfait pour les Capitals de Washington

Le 22 juin dernier, afin de faire de la place pour prolonger l’accord de John Carlson, les Capitals ont transféré le gardien Philipp Grubauer et le vétéran Brooks Orpik à l’Avalanche du Colorado. De cette façon, Brian MacLellan a pu offrir un pacte sans trop de soucis à Carlson (64 millions de dollars et huit ans). Orpik, un rouage important au niveau du leadership a donc été sacrifié, à mon grand désarroi. Orpik, c’est un guerrier, un champion, un grand frère et le bras droit parfait pour Alex Ovechkin. Bref, quelle perte!

Une perte de quelques semaines seulement puisque monsieur Orpik vient tout juste d’accepter un contrat d’un an et un million de dollars (plus bonis) avec les Capitals de Washington. MacLellan a agi avec intelligence, en envoyant Orpik, qui a été racheté par l’Avalanche et NON les Caps, ce qui lui a permis de le ramener à Washington.

Puisque Joe Sakic n’a pas été en mesure de transiger le vétéran défenseur, le 23 juin dernier, il a racheté la dernière année de son contrat (il restait une saison à 5.5 millions de dollars). Aussitôt, MacLellan ne s’est pas caché en indiquant son désir d’offrir un nouveau contrat à Brooks Orpik. C’est aujourd’hui, un mois plus tard, que les deux clans se sont serré la pince. Quelle nouvelle pour les Capitals, qui seront certes heureux de revoir Orpik dans le vestiaire en septembre prochain.

Lors de la campagne 2017-18, l’homme de 37 ans a mené les Capitals avec 168 tirs bloqués et il a distribué 218 mises en échec, bon pour le second rang de l’équipe derrière un certain Tom Wilson. Il n’a peut-être plus l’étoffe de jadis, mais sur la glace et hors de celle-ci, il joue un grand rôle, selon le DG du club.

En rafale

– Vraiment nice les cartes de hockey à l’ancienne avec des joueurs d’aujourd’hui.

– À quel problème, héhé?

– Tucker Poolman et Marko Dano se sont entendus avec les Jets de Winnipeg!

– Qui pourrait danser avec l’Impact de Montréal?

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Le jeu NHL19 sera encore plus excitant grâce à P.K. Subban

P.K. Subban demeure un homme polarisant, que ce soit positif ou négatif. Il fait jaser de lui aux quatre coins de la planète LNH. On le voit partout sur les réseaux, sur les magasines et il est impliqué partout à travers des causes caritatives. Même lorsqu’il est question des jeux vidéo NHL, Subban est un sujet populaire…

Le 76 sera la vedette de la couverture du jeu NHL19, mais ça n’est pas que ça… ça va encore plus loin puisque le gameplay et les graphismes seront inspirés de lui. Les créateurs de ce jeu ont expliqué comment le jeu de P.K. Subban a changé les choses. Son style de robustesse et son jeu défensif ont changé la « structure » du jeu. Avec ce type de charge, les amateurs de hockey seront, en quelque sorte, dans la peau de P.K. Subban lorsqu’il sort un adversaire du jeu.

Quand tu prends un athlète comme P.K. Subban, avoir un rayonnement aussi grand que lui, c’est une grande inspiration pour l’équipe. – Ben Ross (producteur de EA Sports)

Voici ce que le roi Subban a déclaré au sujet des mises en échec percutantes :

Quatre-vingts pour cent d’une mise en échec est le timing. Comprendre si un joueur vous voit arriver, s’il sait d’où vous venez, comment positionner votre corps pour faire un contrôle avec celui-ci, il y a tellement de choses qui entrent en jeu.

Au final, cette édition 2019 sera encore plus excitante grâce à P.K. Subban.

En rafale

– Selon Tom Lapointe, l’avenir du 91.9 Sports sera décidé le 15 août. Par contre, la saison 2018-19 va commencer… Mais finira-t-elle?

– Une petite interruption au Tour de France.

– Voici l’une des 1000 raisons « du pourquoi » j’aime autant le baseball.

– Quand les résultats changent la donne.

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Joel Armia espère « juste » apporter de l’aide

Parfois, je ne sais pas comment boire les paroles d’un athlète. Quel message peut-il bien livrer lorsque les paroles sont nébuleuses ? En voici le parfait exemple, qui implique un nouveau joueur du Canadien de Montréal.

J’espère que je peux apporter de l’aide… C’est le genre de discours qui peut titiller un entraîneur ou un directeur général qui vient de faire ton acquisition. Évidemment, Joel Armia désire donner tout ce qu’il a dans le slip-coquille, mais l’important pour lui est de gagner des matchs. Ça, c’est un discours intéressant. Là où ça me chatouille, c’est le « j’espère » que je peux apporter de l’aide. Un athlète fier doit être confiant en ses moyens et dire qu’il est prêt à aider l’équipe. Qu’il va l’aider!

Chez le Canadien, il retrouvera deux joueurs finlandais, Antti Niemi et Artturi Lehkonen, en plus d’un ancien collègue, Nicolas Deslauriers, où il a joué à Rochester. Donc, ce ne sera pas pleinement inconnu pour lui… En souhaitant que la progression qu’il a connue chez les Jets se poursuivre avec le Canadien. Afin de continuer son ascension, le jeune Finlandais a un programme de « patin » qu’il respecte afin d’améliorer sa vitesse et sa fluidité.

Toujours pendant son été, il a joué une joute caritative contre Jesperi Kotkaniemi et il a eu la chance de jaser un tantinet avec le jeunot, qui vient de fêter ses 18 ans. Selon Armia, Kotkaniemi est une excellente personne et un bon joueur de hockey. T’sais, juger le talent d’un joueur lors de ce type de match n’est pas nécessairement le meilleur moment pour le faire.

Tout compte fait, Armia a mentionné de belles choses lors de son face à face avec les médias, mais si j’étais lui, je démontrerais plus de confiance que « j’espère que je peux apporter de l’aide »!

En rafale

– Voici les informations que détient mon collègue Max Truman au sujet du 91.9 Sports.

Ça ne vous rappelle pas un certain texte publié justement ICI?

– Les Ducks d’Anaheim croient que Patrick Eaves jouera la saison entière en 2018-19.

– Quand une tuile sur la tête vient stopper abruptement le rêve d’un athlète.

– C’est incroyable de voir la vitesse des balles de Noah Syndergaard.

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Bryce Harper dénigre un brin les Capitals de Washington

La semaine dernière, la MLB présentait son concours de coups de circuit annuel. Un rendez-vous que les amateurs de baseball ne ratent pas puisque c’est un moment historique. Chaque été, un nouveau record s’inscrit dans le livre historique du baseball majeur. Cela dit, cette année, ce chapitre se déroulait du côté de Washington. Une ville qui a vu ses Capitals ramener la Coupe Stanley. Ces partisans-là ont également eu la chance de contempler Bryce Harper à cette épreuve de longue balle… qu’il a d’ailleurs remportée (un brin dans la controverse). Peu importe, il a raflé le trophée!

Puisqu’il est question de Harper, des Nats et des Caps, sachez que le numéro 34 à la chevelure imposante a affirmé qu’un titre de la Série mondiale serait environ 10 fois meilleur que la victoire d’Alex Ovechkin et sa bande. Avec une victoire à ce concours individuel, Harper a goûté à l’euphorie des partisans de Washington. Aussitôt, il a compris l’atmosphère d’une foule en liesse devant une grosse victoire comme celle-là.

À la suite des bombes qu’il a claquées au Nationals Park pour remporter ce valeureux concours, Ti-Bryce a jacassé avec Karl Ravech (ESPN) et c’est à ce moment qu’il a assuré que le résultat des célébrations des Nationals, advenant une série mondiale, serait 10 fois meilleur que celles offertes par les Caps.

Rien contre les Caps, mais je pense que si nous ramenions un titre dans cette ville, ce serait incroyablement énorme et environ dix fois meilleur. Parce que je veux dire, gagner la coupe Stanley c’est quelque chose d’incroyable. Tout le monde le voit quand on regarde un match éliminatoire de hockey!

L’argument est simple, pour Harper, le baseball est fort probablement un sport plus populaire que le hockey et les fanatiques seraient donc plus nombreux dans les rues à festoyer une Série mondiale des Nationals de Washington. Par contre, Harper peut-il en vouloir aux Caps d’avoir vaincu l’équipe de sa ville natale, Vegas, lors de cette finale à sens unique? Peut-être!

Mine de rien, les Caps ont attiré 50 000 partisans au National Mall pour le défilé des champions. Ça demeure un chiffre monstrueux, donc c’est difficile de croire que les Nationals pourraient attirer davantage, surtout qu’ils sont dans la ville depuis peu (versus les Caps). Bref, au final, les Nats n’ont toujours pas gagné ce type d’honneur, donc aucune comparaison ne peut être dressée pour l’instant.

En rafale

– Une 20e saison pour Dirk Nowitzki à Dallas. On peut dire que la loyauté existe chez les Mavericks.

– John Tavares semble être un gars très heureux depuis qu’il a signé un accord avec les Leafs.

– Curtis Granderson sera-t-il le prochain des Blue Jays à quitter la Ville-Reine?

– Une excellente nouvelle pour William Carrier, qui vient de signer un contrat de deux ans avec Vegas.

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Comment sauver les Sénateurs d’Ottawa?

Sauver une franchise de la médiocrité n’est jamais chose facile. Parfois, le marché fait défaut et il est primordial de passer à autre chose. Parfois, remettre l’équipe sur pied est nécessaire et la qualité du club déteint sur les revenus et l’intérêt des partisans.

Sauf qu’à Ottawa, la situation est assez particulière. Il semblerait que c’est le propriétaire lui-même, celui qui contrôle absolument tout, qui est le problème principal.

La relation entre les partisans et l’équipe s’est détériorée.

Les controverses éclatent partout.

Et l’historique d’échanges de Pierre Dorion est déjà catastrophique. Depuis avril 2016, il multiplie les transactions douteuses.

Offrir une extension à un bilan négatif démontre à quel point quelque chose cloche, à Ottawa

Selon plusieurs…

1. Il a surpayé pour faire l’acquisition de Derick Brassard, perdant Mika Zibanejad ainsi qu’un choix de deuxième tour aux mains des Rangers.

2. Il a commis l’une des pires bourdes des dernières années en échangeant Jonathan Dahlen en retour du vétéran Alex Burrows…

3. Il s’est fait avoir dans la transaction de Matt Duchene, alors que les Sénateurs devront offrir leur choix de premier tour en 2018 à l’Avalanche, peu importe la position de ce dernier, après avoir déjà donné tant.

4. Avant de se faire jouer un tour en échangeant Mike Hoffman aux Sharks, qui l’ont par la suite envoyé dans sa propre division. Et Mikkel Boedker, sans blague?

Les seules transactions acceptables ont, au final, été celles qui n’avaient pas beaucoup d’impact. Le troc qui a envoyé Brassard aux Penguins a été le seul bon coup d’envergure complété par le directeur général des Sénateurs.

Et pourtant, on lui donne un vote de confiance de TROIS ANS.

Guy Boucher demeure en poste même si les joueurs ne peuvent pas le sentir et que son système de jeu ne fonctionne pas… Et il semblerait que les Sénateurs ont déjà perdu Erik Karlsson, mentalement.

Les joueurs ne veulent plus venir jouer à Ottawa. 

Il s’agit d’une catastrophe sur absolument tous les plans. Direction, opérations hockey, groupe d’entraîneurs, patinoire, hors glace… et tout ça crée automatiquement un problème dans les estrades.

Ajoutez à ça le problème majeur concernant un aréna situé beaucoup trop loin du centre-ville.

Catastrophe.

Comment sauver la situation?

C’est très, très simple à expliquer, mais pas autant pour ce qui est de concrétiser le tout.

L’organisation est en feu, et afin d’éteindre l’incendie avant qu’il ne se propage, il faut s’attaquer à la base de celui-ci, celui qui détermine le sort du reste. Lorsqu’un immeuble prend feu, on s’attaque à la base afin que le reste ne s’effondre pas.

C’est pourquoi une compagnie ou un particulier doit déposer une offre à Eugene Melnyk pour sa franchise. Une offre qu’il ne peut tout simplement pas refuser. 

On me dit à l’oreille que ce serait dans les plans…

La seule façon viable de sauver cette franchise est de tasser le pion qui cause problème : Melnyk. Ceux qui l’entourent tomberont avec lui.

L’imminente perte de Karlsson prouve également à quel point la situation est hors de contrôle.

Restructurer la franchise serait alors essentiel. Partout. Nouveau propriétaire, nouveau président, nouveau DG, nouveau coach… Et éventuellement, un nouvel aréna. C’est à quel point la situation est grave. On voit rarement ça, une franchise qui doit être reconstruite de A à Z.

Et non, un déménagement ne serait pas non plus viable à moins qu’on ne change de propriétaire. Et tant qu’à changer de propriétaire, il serait préférable de sauver le marché d’Ottawa avant quoi que ce soit. 

Le marché mérite son équipe, mais il faudra qu’un millionnaire en prenne conscience et qu’il soit prêt à tout pour sauver la franchise.

Avant qu’il ne soit trop tard. Je crois sincèrement que c’est la seule porte de sortie.

En Rafale

– Manziel ne devrait pas jouer contre les Eskimos.

– Les temps changent.

– Controverse chez les Allemands.

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Un ancien invité au camp d’entraînement du CH?

Dans le passé – non lointain – le Canadien a offert un essai à Tomas Fleischmann, qui a finalement paraphé un pacte d’un an et 750 000 dollars avec le Canadien. Au final, après quelques beaux flashs, surtout lors des matchs préparatoires et en début de saison, il a récolté 20 points (dont 10 buts) en 57 rencontres. Il a fini par s’éteindre à Chicago, où il a été échangé à la date limite de 2016, avec Dale Weise, en retour de Phillip Danault et d’un choix de 2e ronde en 2018. Ensuite, on ne l’a plus jamais revu au sein de la Ligue nationale de hockey.

Cette année, le Canadien pourrait-il répéter ce genre de scénario en invitant un joueur qui pourrait lui aussi surprendre et parapher un pacte avec le Canadien de Montréal? C’est plausible puisque 11 joueurs sont toujours sans emploi pour devenir le Fleischmann 2.0. Peut-être que Marc Bergevin pourrait se tourner vers l’un d’eux, s’il est toujours disponible lors de l’ouverture des camps d’entraînement : Lee Stempniak, Drew Stafford, Jason Chimera, Jannik Hansen, Joel Ward, Mike Cammalleri, Brian Gionta, Scott Hartnell, Paul Martin, Dan Hamhuis ou Brooks Orpik.

Ils sont tous de joueurs vieillissants qui ont grandement ralenti avec le retour d’âge. Pour la plupart de ceux-ci, la pente descendante fut très abrupte. Cependant, une invitation à participer à un camp ne coûte rien. C’est comme rêver à un gros agent libre, ça coûte zéro. Il n’y a peut-être pas de John Tavares parmi ces vieux-là, mais il y a une tonne d’expérience. Mike Cammalleri et Brian Gionta pourraient-ils être invités par Bergevin, question de venir terminer la peinture amorcer à Montréal? Ce serait TRÈS surprenant qu’un tel scénario se produise.

Si le Canadien veut de la vitesse et du « grit », il doit se tourner vers Jason Chimera, qui patine encore à la vitesse du vent. Brooks Orpik pourrait-il venir jouer un rôle de mentor pendant l’absence de Shea Weber ? Il n’est certes pas Weber, mais il demeure un leader d’exception.

Qui souhaitez-vous que le CH invite parmi les 11 joueurs nommés plus haut?

En rafale

– Si vous en avez envie, vous pouvez suivre Tomas Plekanec sur Instagram.

– Derek Grant a paraphé un pacte d’un an avec les Penguins de Pittsburgh.

– Les Golden Knights et l’armée se sont entendus pour le partage du nom « Golden Knights ».

– Je crois que ça fait son affaire!

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Tyler Seguin attiré par le Canadien?

On associe toujours les gros noms au Canadien de Montréal parce que ça demeure un souhait ou rêve… mais au fond de nous, on sait bien que c’est illogique. On sait que les gros joueurs comme Steven Stamkos ou John Tavares n’ont même pas pensé une seconde au Canadien de Montréal. Par contre, été après été, on croise les doigts en se disant que cette fois-ci, c’est la bonne. En juillet 2019, Tyler Seguin deviendra agent libre sans compensation. Ce sera encore une fois la « bonne ».

Avec encore une fois tout près de 8 millions de dollars restant sous le plafond salarial, ça permet à certains rêves de se développer. Mais n’oubliez pas une chose, on a rêvé dans le vide toute la saison 2017-18 en se disant : « On a du cash pour attirer LE gros joueur le 1er juillet! »

Rien de tout ça n’est venu… Le centre que le Canadien a fini par mettre sous contrat son nomme Tomas Plekanec. Un gars qui a passé quelques semaines à Toronto pour ensuite revenir dans SA ville d’adoption. Pas de John Tavares, pas de Paul Stastny. Donc, pourquoi soudainement un joueur du calibre de Tyler Seguin voudrait-il franchir les portes du vestiaire du Canadien ? Un vestiaire pas mal moins populaire que jadis.

Seguin, c’est tout un cheval… et il n’a que 26 ans. L’an passé, il a récolté 78 points, dont 40 buts. En carrière, son compteur indique 505 points en 590 rencontres. Disons que ses statistiques sont très reluisantes pour un gars qu’on a sorti de Boston à l’époque de Claude Julien. La relation était-elle au beau fixe? Je n’en suis pas persuadé. Puis, même si The Hockey News indique ceci ; «Seulement six joueurs dans la LNH ont marqué plus de points que Seguin depuis 2013-14. En fait, à cette époque, Seguin a récolté 0,99 point par match, contre 0,98 pour Tavares. Cela signifie-t-il qu’il obtiendra plus d’argent que Tavares? Probablement pas. Est-ce que ça veut dire qu’il va le demander? Pourquoi! », ça ne change rien. Le Canadien est incapable d’attirer des joueurs de cette trempe pour plein de raisons.

À moins que Jordie Benn s’implique dans le dossier, lui qui est un excellent ami de Seguin. Mais bon, je n’y crois pas puisque Benn sera lui aussi agent libre en juillet prochain… et il ne devrait pas prolonger son séjour à Montréal.

En rafale

– Chris Chelios souhaitait être plus près de sa famille.

– Réussira-t-il réellement à s’imposer?

– Un contrat de trois ans pour Adam Lowry.

– Ouff…..

– Une excellente nouvelle pour Génie!

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Près d’une dizaine d’emplois disponibles chez les Canadiens

Le Canadien de Montréal est en petite reconstruction, même si l’exécutif n’est pas capable de l’admettre ouvertement. On le sait, il le sait, nous le savons. Enfin bref, on dirait bien que le ménage a également été fait dans les bureaux du Canadien de Montréal. Ce n’est pas seulement le coaching staff et certains membres de la direction qui ont quitté pour être remplacé par quelque chose de plus dynamique.

L’organisation des Canadiens de Montréal désire pourvoir les postes suivants : Coordonateur(trice) des communications pour la Fondation des Canadiens pour l’enfance, Intégrateur (campagnes courriels), chargé de projets aux affaires gouvernementales (Équipe Spectra), Motion Designer, Coordonateur média numérique, agents aux communications et réseaux sociaux (evenko), direction/exploitation de commerce de détail, Caméraman/monteur, directeur pour la production des matchs. Incroyable, n’est-ce pas? Pour consulter toutes ces offres d’emploi, elles sont disponibles juste ICI.

On parle ici de départs ou tout simplement des ajouts de job. Effectivement, on peut penser que ç’a un lien avec la nouvelle offre d’expérience client promise pas monsieur Molson au printemps dernier. Sinon, on a congédié des gens de l’ancien modèle… Bref, on veut se renouveler chez les Canadiens de Montréal.

Cela dit, mis à part cette quantité innombrable de postes à combler, il ne faut pas oublier que le poste de centre numéro un est toujours vacant, qu’il n’y a pas de premier défenseur gaucher et que le côté droit de la brigade est affecté puisque Shea Weber ne sera pas disponible avant le mois de décembre. Évidemment, c’est une petite farce facile à envoyer à nos amis du Canadien de Montréal.

Bref, bonne chance dans vos recherches, je le dis avec sincérité.

En rafale

– La période d’arbitrage s’ouvre demain. Devin Shore (Stars), Phillip Danault (Canadien) et Chris Tierney (Sharks) avaient des séances de prévues le 20 juillet, mais ils ont signé un accord avant. Jacob Trouba, lui, se présentera comme prévu demain devant l’arbitre. [NHL]

– Une belle affiche des Sharks de San Jose, qui met en vedette Brent Burns.

– Inhumain!

– Ça prend du talent pour faire ça!

– Jimmy Briand s’en vient vraiment à Montréal!

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Les solutions pour que les « analytics » cohabitent avec les hommes de hockey

Elles ne s’appellent pas les statistiques séduisantes pour le plaisir de la chose. Certaines personnes expliquent ce phénomène de la même façon qu’une relation de couple.

Au départ, tu découvres ton prétendant, tu l’étudies et tu apprends à connaître ses petits secrets. Par contre, c’est encore plus difficile d’apprivoiser ces statistiques avancées qu’un homme ou une femme. Lorsqu’un individu est débarqué avec ça, il est passé pour un extraterrestre et ceux qui lui sont fidèles encore aujourd’hui peuvent aussi passer pour des hurluberlus. Pourtant, si elles sont utilisées de la bonne manière, elles sont réellement utiles. La guerre entre les anti-stats-sexy et les apôtres de celles-ci a créé une tonne de bagarres sur les réseaux sociaux et via une multitude de textes. Sachez une chose : les deux peuvent cohabiter.

Les gars de statistiques non conventionnelles étaient zieutés de travers par les gars de hockey (les vieux de la vieille). On ne voulait pas se marier à eux, mais le temps a fait son oeuvre et aujourd’hui, les gars de hockey acceptent de plus en plus les gars de stats séduisantes. Justin Bourne a d’ailleurs décortiqué où en était cette relation et de quelle façon les équipes travaillaient avec les deux parties sans faire trop de brouhaha. N’oubliez pas que le premier facteur qui a dérangé les hommes de hockey demeure le fait que les stateux sont moins âgés qu’eux.

Il faut être délicat avec monsieur Quenneville.

Le Corsi est donc livré par des jeunes qui n’ont pas joué la game, donc si le jeune homme aux stats suggère d’utiliser Nick Paul parce que son Corsi est élevé, ça chatouille pas mal l’homme d’expérience. Le boulot du spécialiste est donc de transmettre son information de façon « digeste ». C’est la façon de présenter les chiffres. Bourne cite en exemple Joel Quenneville :

Si vous vous retrouvez dans le bureau de Joel Quenneville trois minutes avant une réunion d’équipes spéciales avec un tableau complexe sur les départs de la zone défensive, vous ne reviendrez peut-être plus dans son bureau. Si vous avez une réunion organisée, ou même juste un peu de temps à la fin de la journée pour offrir des observations digestes, ça va aller un peu mieux.

Il faut savoir comment agir avec ces dinosaures, qui, un jour ou l’autre, devront laisser leur place à une jeunesse dégourdie. L’homme des statistiques avancées travaille de concert avec le directeur général et le comité exécutif. Il s’occupe de décortiquer leurs propres joueurs, les joueurs adverses et les espoirs. Il jacasse même avec le gars des vidéos. Ces gars-là sont toujours dans l’action à analyser toutes les facettes, ils deviennent donc indispensables pour une franchise.

Au final, les chiffres ne sont pas la solution, mais un partage du « hockey » et des chiffres peut bien cohabiter ensemble si c’est fait de la bonne façon. Puis, pour que ça se réalise, ça prend de la communication entre les deux clans et que les deux soient ouverts.

En rafale

– Un chiffre très élevé au niveau de la KHL.

– Un an pour Teemu Pulkkinen avec le Dinamo.

– Comment les gardiens réagiront-ils avec cette nouvelle pièce d’équipement sur le dos?

– Une bonne nouvelle pour le Pro-Am Gagné-Bergeron.

– L’Impact… contre d’anciens joueurs de l’Impact?

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La mollesse d’une équipe ne fait pas jaser positivement

Est-ce que les Blues de St.Louis sont rendus mous comme une guenille? En regardant cette vidéo, on peut facilement juger que le capitaine de ceux-ci, Alex Pietrangelo, n’avait nullement envie de se défendre pendant que Jamie Benn prenait sa pause sur lui.

Dans un billet du site The Athletic, on se questionne justement sur le toughness des Blues, qui semble jouer de plus en plus contre eux lors des dernières années. On n’a pas gagné avec du papier sablé, on a décidé de se tourner vers des joueurs moins rudes… Lors de cette escarmouche contre Jamie Benn et les Stars de Dallas, il n’y a que Brayden Schenn qui a fait face à la musique, ce qui est anormal.

Évidemment, ce duel entre les deux clans a été remporté par les Stars, sur un but gagnant de nul autre que Jamie Benn.

Mike Yeo veut que son équipe ait une attitude de meute de loups et de se défendre l’un et l’autre, mais son patron a quand même bougé (ou non renouvelé) des pièces comme David Backes, Troy Brouwer, Steve Ott ou Ryan Reaves lors des dernières années. Yeo ne veut pas que son groupe se promène avec une réputation de peureux. Pourtant, ça circule de plus en plus à travers le circuit. On cherche la vitesse, même si toutes les équipes de l’Ouest, ou presque, prônent sur la robustesse. Les Blues ont opté pour du « talent »… Ce qui n’a peut-être pas été le bon chemin à emprunter.

Par contre, je dois apporter un bémol concernant l’article pondu par The Athletic : les Blues ont distribué pas moins de 1893 mises en échec en 2017-18, bons pour le 9e rang du circuit à ce niveau. Une équipe peut être robuste et distribuer des mises en échec certes, mais elle peut tout de même être peureuse et fuir le terrain lorsque ça commence à chauffer. Bref, l’ajout de Pat Maroon devrait redorer un brin cette facette terne du vestiaire.

En rafale

– Une autre équipe de la LNH renoue avec un club de la ECHL.

– Dans la catégorie des grosses nouvelles.

– Ce type de propos n’a aucunement sa place dans notre société.