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Phillip Danault : la pression d’un trop gros contrat

Pourquoi Phillip Danault est-il sur le marché? Est-ce simplement pour jauger sa valeur? Parce qu’il y a trop de centres et que Max Domi n’a pas exactement une grosse valeur marchande? Parce qu’il veut quitter? Parce que des équipes appellent en s’informant de sa disponibilité?

Un mélange de tout ça?

Difficile à dire.

On sait que Phillip Danault ne veut pas devenir un joueur de bottom-6 après avoir été un centre de première ligne depuis deux ans. Il a déjà déclaré vouloir plus de temps en avantage numérique et n’a jamais eu peur d’avoir des responsabilités.

Et quand le Canadien n’avait pas vraiment d’autres options, il a eu ce qu’il voulait. Mais à un an de l’autonomie et avec les deux kids qui lui ont volé sa place, il est clair que cela crée de l’incertitude quant à sa production, son niveau de satisfaction et, ultimement, son nouveau contrat.

Parce que c’est surtout ça. Depuis la signature de son dernier contrat, Phillip Danault a progressé comme pas un. Et avec raison, il veut que ça paraisse au niveau des responsabilités sur la glace, mais aussi sur son chèque de paie.

Mais comme le Canadien n’a pas envie de payer un troisième centre comme le serait un gars du top-6, cela crée des frictions.

Allons encore plus loin. Le Canadien croit-il que Danault mérite le montant (plus de cinq millions de dollars comme plancher) qu’il exige? Je ne demande pas s’ils peuvent le payer, mais bien s’il le mérite.

Puisque nous ne sommes pas dans la tête de Marc Bergevin, on ne sait pas.

Cependant, selon Elliotte Friedman, qui a sorti hier soir les infos quant à la présence de son nom sur le marché des transactions, il y aurait autre chose : le Canadien a peur que Phillip Danault ne puisse pas gérer la pression d’un trop gros contrat.

Il n’est pas assuré que Phil Danault ne réponde pas aux attentes s’il devait signer une belle prolongation de contrat dans la métropole. Loin de là, même.

Parce que comme le souligne Dany Dubé, les demandes salariales y sont pour quelque chose non pas pour les gars dans la chambre, mais pour sa place sur le payroll.

Parce qu’avant de parler d’argent, personne ne pensait à sortir Danault de l’organisation.

Mais peut-être que ses revendications salariales sont trop élevées pour la place où on le voit dans l’équipe. Alors, à ce moment, il y a une dualité entre ce que lui pense de lui et ce que les autres pensent de lui.

Une chose est sûre, est-ce que Phillip Danault joue dans mon équipe? La réponse est oui – Dany Dubé

Cependant, il est clair que si Danault devait signer un gros contrat et ne pas obtenir le temps de jeu et/ou les performances qui viennent de pair avec les chiffres sur son contrat, il pourrait trouver le temps long.

Dans ce cas-ci, un bon comparatif serait Patrice Brisebois, qui a appris à ses dépens que les partisans trouvaient qu’il gagnait trop à leur goût. Le Québécois a connu une fin de carrière difficile en raison des nombreuses huées du Centre Bell.

Mais un autre exemple est Tomas Plekanec. Le joueur de centre, qui était excellent défensivement et qui pouvait apporter sa pierre à l’édifice de l’attaque du Canadien, a un profil qui peut ressembler à Phillip Danault à certains égards.

Et comme l’histoire nous l’a enseigné, ce n’est pas son jeu qui créait de la grogne chez les partisans, mais son salaire. Sa moyenne de six millions de dollars par campagne, bien des gens l’ont encore sur le coeur.

Et comme Danault est un gars d’ici en plus, faut-il s’étonner des craintes du DG?

Oui, le dossier est complexe. La déclaration de Phillip Danault suite aux séries ressemble de plus en plus à la pointe de l’iceberg.

Les chances de le voir quitter sont-elles plus grandes qu’elles ne l’étaient? Difficile à dire.

En rafale

– Et de un pour les Chiefs hier soir.

– Le gars est trop fort et il n’a que 10 matchs d’expérience dans la MLB.

– Les Rangers sont au premier rang de la LNH (selon Corey Pronman) au niveau des jeunes joueurs… et ils ont le premier choix au prochain encan.

– Excellente nouvelle.

– Il y a 19 ans déjà…

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Carey Price est déjà entré en contact avec Jake Allen

L’arrivée de Jake Allen à Montréal a fait couler beaucoup d’encre. Après tout, c’est normal : rarement le Canadien a-t-il eu autant de stabilité devant le filet au cours des dernières années.

Jake Allen amène cet aspect de stabilité, celui qui fait la recette du succès des bonnes équipes en 2020. Il est donc normal qu’il ait eu de l’attention.

Et ça, Jake Allen le sait et il en est heureux. Il aime le nouveau défi qui s’offre à lui.

C’est ce qu’il a affirmé en marge de son passage au micro du podcast We Went Blues.

L’ancien du Junior de Montréal, qui a grandi dans les Maritimes (où le Canadien est roi), se dit très heureux et a des frissons à l’idée de porter le chandail de la Flanelle.

Je crois qu’il était temps de commencer un nouveau chapitre, d’ouvrir de nouvelles portes et d’obtenir l’opportunité de jouer pour une des six équipes originales. – Jake Allen

Et comme tout gars qui change d’équipe, il y a du stress qui vient avec ça. Surtout en temps de pandémie.

Mais heureusement, certains joueurs de l’équipe l’ont contacté afin de lui offrir leur aide. On parle notamment de Carey Price et de Shea Weber, les deux leaders de l’équipe.

Carey et Shea Weber, ainsi que plusieurs autres joueurs m’ont contacté pour m’accueillir. C’est évidemment beaucoup de mouvements de changer d’équipe en pleine pandémie et ils m’ont offert leur aide si j’avais besoin de quoi que ce soit. – Jake Allen

Évidemment, il souhaitait rester à Saint-Louis. Tant qu’à être adjoint ailleurs, aussi bien l’être dans une équipe qui pourra gagner la Coupe Stanley chaque année.

Mais il pourra vraiment profiter de son nouveau départ afin de reconstruire sa valeur. Gagnant-gagnant, donc.

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Phillip Danault pourrait quitter Montréal avant Max Domi

Depuis que Phillip Danault a effectué sa sortie dans les médias en lien avec son utilisation en séries, son futur à Montréal est remis en doute. Après tout, si Danault devait quitter Montréal dans un an à titre d’agent libre, le Canadien ne serait pas plus avancé.

Mais puisqu’on ne sait pas comment la saison va se dérouler, il est impossible de prédire la suite des choses. Après tout, si Jesperi Kotkaniemi et/ou Nick Suzuki s’effondrent, Danault pourrait avoir droit à des minutes de qualité.

Mais sinon? La troisième ligne l’attend.

Dans cette optique-là, le seul aspect qui est contrôlé par Marc Bergevin, c’est son sort durant l’entre-saison. Et puisqu’il est difficile de croire que les deux parties s’entendront sous peu sur les termes d’un contrat qui gardera Danault en ville à long terme, on peut croire que le DG du Canadien jauge présentement la valeur de son joueur de centre, qui demande trop d’argent au goût du Canadien.

Pour l’échanger? Pas forcément. Mais en tant que DG travaillant, il veut se tenir au courant de ce qu’il vaut.

Présentement, Elliotte Friedman affirme que Marc Bergevin regarde sur le marché afin de voir la valeur de ses deux gars. On le savait pour ce qui est de Max Domi, mais c’est assez nouveau pour ce qui est de Phillip Danault.

Et l’analyste va même plus loin en affirmant que Max Domi pourrait rester si jamais Danault quittait la Flanelle.

À première vue, ça semble assez illogique. Pourquoi aller échanger un gars du Québec qui roule bien et qui est un potentiel gagnant de trophée Selke au profit d’un gars qui est clairement sur son départ?

Mais dans les faits, on sait que Marc Bergevin n’aime pas perdre une transaction. Et en envoyant Max Domi ailleurs sous peu, comme l’a dit Pierre LeBrun, le DG du CH n’aurait pas forcément son prix.

Mais avec Danault? Assurément. Une équipe paiera le prix.

Et avec un trou au centre de la troisième ligne, Max Domi pourrait potentiellement y trouver son compte.

Le grand problème de ce scénario, c’est que Max Domi est RFA présentement. Avec son nouvel agent, il ne semble pas évident que Domi et Bergevin trouveront un terrain d’entente à court terme afin de débuter le prochain camp de bonne manière.

Il y a beaucoup d’incertitude présentement. Reste à voir ce que le DG du Canadien aura sur sa table dans les prochaines semaines.

En rafale

– OEL attire l’attention aussi.

– Vraiment?

– À suivre.

– Rien de moins.

– Le voilà de retour en Amérique.

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Un espoir de la LHJMQ effectue son coming out

Au cours des dernières semaines, Marie-Claude Savard a traité du sujet de l’homosexualité dans le monde du sport via son émission « Intouchables ». Sa conclusion? Elle ne sait pas si un joueur jouera un jour ouvertement dans la LNH en étant homosexuel.

Évidemment, sur la place publique, personne (ou presque) n’oserait critiquer ou dire quoi que ce soit de déplacé. Cependant, dans le privé, il est clair qu’un joueur ouvertement homosexuel pourrait subir un traitement différent de ce qui est espéré.

Mais tout cela n’a pas empêché Yanic Duplessis, un espoir des Voltigeurs de Drummondville, d’effectuer son coming out.

Il l’a fait il y a deux jours avec un article signé de la plume du journaliste Craig Eagles.

S’il a effectué son coming out maintenant, c’est parce qu’il se sent assez bien dans sa peau pour le faire présentement et parce qu’il souhaite inspirer des gens à le faire comme lui s’ils en ont envie. Et surtout, il l’a fait comme il aurait été inspiré s’il avait eu des modèles du genre ne grandissant.

J’essaye de faire un changement, je veux que les mentalités changent, que le monde du sport change, partout. – Yanic Duplessis

Le natif de Saint-Antoine, au Nouveau-Brunswick, a été repêché par les Voltigeurs de Drummondville en neuvième ronde lors de l’encan de 2019. Il n’a pas fait sa place avec l’équipe et il ne faut pas s’attendre à le voir avec l’équipe cette saison, lui qui espère pouvoir jouer dans le Junior-A cette saison.

C’est ce qui est rapporté par Radio-Canada.

Son homosexualité l’a beaucoup affecté quand il jouait. Il ne voulait pas prendre sa douche avec ses coéquipiers pour ne pas que les gars se fassent des idées, il ne voulait éviter de se fondre à la masse en n’ayant pas d’histoires à raconter par rapport aux filles, etc.

Il faut lui lever notre chapeau dans tout ce processus. Ce n’est pas tout le monde qui a le courage de ses convictions et avec l’attention médiatique autour de lui depuis quelques jours, il doit en avoir plein les bras pour simplement être lui-même.

Espérons qu’il puisse bel et bien inspirer d’autres joueurs à faire de même s’ils en ressentent le besoin.

En rafale

– La COVID-19 coûte cher.

– Justin Smoak signera à San Francisco.

– Bien fait.

– Avec raison.

– Quand même!

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Laurent Duvernay-Tardif suivra des cours de l’Université Harvard

Au cours des derniers mois, Laurent Duvernay-Tardif a fait parler de lui pour les bonnes raisons. Ce n’était pas un grand changement pour celui qui étudie en médecine, qui joue dans la NFL (et qui est l’un des meilleurs à sa position) et qui a commenté les Olympiques ; après tout, il est déjà légendaire.

Mais dans les derniers mois, il a gagné une bague du Super Bowl et s’est impliqué dans un CHSLD afin d’aider à combattre la pandémie. C’est ce qui lui a fait réaliser que de jouer la saison 2020 de la NFL était moins important que d’aider son prochain et c’est la raison pour laquelle il s’est retiré de la saison.

C’est donc dans ce climat qu’on pouvait se demander ce qu’il avait bien à annoncer en marge de la conférence de presse qu’il tiendra cet après-midi. Va-t-il annoncer sa retraite? Non puisque, tel que rapporté dans un texte de La Presse (Miguel Bujold), le principal intéressé a l’intention de revenir au jeu en 2021 dans l’uniforme des Chiefs.

Est-ce que ce sera pour parler de son parcours universitaire? Possiblement. Après tout, comme il l’a lui-même annoncé à l’aide d’un texte sur le site Sports Illustrated, LDT retournera sur les bancs d’école. En fait, il est devenu un étudiant de l’Université Harvard.

Rien de moins.

Le Québécois suivra des cours – à distance – de Harvard sur les sujets suivants : la santé et le comportement social de la population, la nutrition au niveau de la population mondiale ainsi que les statistiques biologiques et épidémiologiques.

Cela lui permettra de mieux comprendre le COVID-19 et de mieux se préparer à combattre la COVID-19. Parce que oui, il va concilier études et le travail en retournant au front dans un CHSLD.

Chapeau, doc.

Il continue de repousser les limites et d’inspirer les gens autour de lui.

Prolongation

Le voici avec sa bague du Super Bowl. Rien n’est impossible avec lui.

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Des milliers de personnes assistent à des matchs de la KHL

La KHL a amorcé son calendrier tel que prévu le 2 septembre dernier. Depuis, 31 matchs ont été complétés. Un seul a été annulé en raison du Jokerit de Helsinki qui a décidé de ne pas se rendre en Biélorussie pour jouer son match face au Dinamo de Minsk. Le Jokerit a perdu par forfait.

L’équipe finlandaise a depuis disputé son match à Riga (Lettonie) et se prépare actuellement à jouer chez elle, en Finlande.

Disons que la KHL ne fait vraiment pas les choses de la même façon que la LNH qui elle, songe à repousser et raccourcir son calendrier régulier pour la saison 2020-21.

Hier soir, l’Avtomobilist d’Ekaterinburg recevait la visite du Kunlun RS, la seule équipe chinoise de la KHL. Ils ont remporté leur match par la marque de 7 à 0 (au grand désarroi du coach adverse Alex Kovalev) et ce, devant 1640 spectateurs. Disons que la distanciation sociale n’était pas exigée (ou n’a pas été respectée, mais j’en doute) dans l’aréna. Certains portent des masques, d’autres non.

Le CSKA a attiré 2374 personnes lors de son premier match de la saison.

Le Traktor de Chelyabinsk? 3020.

Et ils ne sont pas les seuls à dépasser le seuil du 1000 personnes!

Pendant ce temps, au Québec, on oblige l’Impact à se limiter à 250 spectateurs (à grande distance les un des autres) même s’ils portent le masque et que le match est disputé à l’extérieur.

Non, les choses ne se passent pas du tout de la même façon aux quatre coins du globe. La Russie a déjà commencé à vacciner des dizaines de milliers de ses citoyens… avec un vaccin qui n’a même pas passé à travers toutes les phases requises complètes.

Qui a raison? Qui agit le mieux? Je n’ai pas cette réponse. Mais je sais une chose : il y a plus qu’une variable à analyser lorsqu’on tente de déterminer quelle est la meilleure solution à prendre pour vaincre la pandémie. Seulement regarder la colonne des morts des cas de COVID-19 n’est pas suffisant.

Cependant, il faut aussi se montrer prudent et TRÈS sécuritaire puisque la finalité pour certains, c’est la mort. N’y aurait-il pas un moyen d’accueillir plus de partisans dans nos stades et nos arénas tout en maximisant la sécurité de chacun? Je sais, le sport professionnel n’est pas essentiel, mais la vie devra reprendre un jour ou l’autre.

Pas facile d’être un dirigeant politique présentement, peu importe où tu te trouves.

Ah oui… la KHL prévoit se rendre à Jerusalem pour y disputer un match le 10 décembre prochain.

À entendre certaines personnes parler au Québec, on se prépare davantage à se reconfiner qu’autre chose, nous.

En rafale

– Prolongation de contrat avec le Rocket pour Kevin Lynch.

– Félicitations à Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse!

– Un support bien spécial pour les Hurricanes.

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Une saison 2020-21 retardée et écourtée dans la LNH?

Marc Bergevin sera menotté si le prochain repêchage a lieu avant les séries.

On a appris hier que le repêchage amateur de la LNH avait été devancé au 6 et 7 octobre, la première ronde étant prévue le 6 et les six autres, le 7.

On nous a aussi confirmé que le marché des joueurs autonomes allait s’ouvrir le 9 octobre. C’est dans moins d’un mois tout ça. #IsItOctoberYet?

Malheureusement, ces deux bonnes nouvelles-là sont venues avec une rumeur beaucoup moins encourageante. Les camps d’entraînement prévus pour le 17 novembre et le lancement de la saison régulière (qui devait avoir lieu le 1er décembre selon les dernières infos disponibles) pourraient bien être reportés.

C’est du moins ce qu’a indiqué Frank Seravalli sur les ondes de TSN 1260 hier.

La LNH souhaiterait retarder le début de la prochaine campagne pour ne pas avoir à jouer d’autres matchs devant des gradins vides. Elle espère qu’un vaccin aura été découvert, produit et donné à une bonne partie de la population ou que la pandémie aura évolué et qu’elle permettra aux équipes d’accueillir quelques milliers de spectateurs dans leur amphithéâtre respectif. Difficile d’engranger de bons revenus dans partisans dans les estrades!

Dure réalité pour les joueurs qui n’ont pas disputé un seul match depuis le mois de mars! Plusieurs joueurs de soutien et quelques espoirs ont récemment été prêtés à des équipes européennes… mais les gros noms n’ont toujours pas été liés à ces équipes. Le seront-ils bientôt? Restera-t-il de la place pour eux dans ces équipes?

Revenons à la LNH.

Est-ce que le Canada et les États-Unis sortiront de cette pandémie en même temps? J’en doute. Les États-Unis ont été beaucoup plus touchés que le Canada et ils pourraient donc théoriquement atteindre l’immunité collective avant leurs voisins du Nord. De plus, ils sont beaucoup plus agressifs (que nous) dans leur quête d’un vaccin. Or, la frontière entre les deux pays pourrait demeurer fermée aux déplacements non-essentiels encore longtemps.

C’est pourquoi la LNH songe depuis quelque temps à créer une division 100 % canadienne. Aucun plan ne peut tenir si les gens qui entrent au pays doivent s’isoler durant 14 jours. Parlez-en à l’Impact, qui serait sur le point d’annoncer qu’il jouera bientôt ses matchs à New York…

Si le LNH abandonne bel et bien l’idée de lancer sa prochaine saison en décembre, reviendra-t-elle à son plan de la lancer avec la Classique Hivernale le 1er janvier? Ça se peut… quoi que selon Seravalli, il serait plutôt question d’entamer la campagne à la mi-janvier ou même en février. Maudit que novembre serait encore plus long que d’habitude cette année…

Dans un tel contexte, il est normal de penser que la saison régulière ne comptera que 60 ou 70 matchs, et non 80.

Greg Wyshynski du site ESPN a discuté avec un dirigeant de la LNH qui lui a confié s’attendre à une saison de 60 à 65 matchs qui débutera en janvier. Un autre lui a mentionné qu’à 70 matchs par équipe, la LNH fait beaucoup plus d’argent qu’à 65. Il s’attend donc à voir au moins 70 matchs sur le calendrier régulier de son équipe.

Pour l’instant, il ne serait pas question de bulles et il y aurait vraiment de l’espoir quant à la présence de plusieurs partisans dans les arénas à partir du printemps prochain. Plusieurs scénarios (25 %, 50 %, 75 % et 100 %) sont présentement à l’étude, mais le dernier mot viendra de la Santé publique. Celle de chaque province/état/pays…

À noter que Gary Bettman continue d’espérer pouvoir disputer 82 matchs, d’allonger la saison de quelques semaines… et de revenir à la normale en 2021-22, lui.

Non, la saison 2020-21 ne sera pas normale elle-non plus. Mais il y a matière à espérer que ce soit la dernière comme ça.

En rafale

– La série finale de l’Ouest se veut un duel entre Radulov et Pacioretty, deux anciens du Canadien.

– Non, Antoine Roussel n’aime pas Ryan Reaves… qu’il qualifie de mauvais gagnant qui devient silencieux lorsque son équipe perd.

– Eddie Lack est dur envers le DG de son ancienne équipe.

– Changement de stratégie pour The Athletic, qui fera un peu plus comme ses compétiteurs (tout en continuant de facturer ses lecteurs).

– L’Impact disputera un match ultra important ce soir au Stade Saputo.

– Samuel Piette se plaît dans son nouveau rôle plus haut sur le terrain.

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Mark Giordano envisagé par Marc Bergevin?

Depuis le départ d’Andrei Markov, en 2017. le Canadien se cherche un défenseur gaucher de premier plan.

Bon, même un peu avant, puisque Markov était sur le déclin, mais il donnait tout de même de bonnes minutes à l’équipe.

Bref, Marc Bergevin a eu la main chanceuse l’été dernier, mettant la main sur Ben Chiarot, qui a très bien fait et qui a surpris aux côtés de Shea Weber. En fait, comme mon collègue Charles-Alexis Brisebois vous en avait parlé il y a quelques semaines, Chiarot était silencieusement le défenseur le plus efficace du Canadien durant les dernières séries éliminatoires.

Sauf que Chiarot, malgré toutes ses belles performances, n’est pas le défenseur gaucher d’élite que le Canadien recherche pour jouer le plus grand nombre de minutes de ce côté.

C’est donc pour cette raison que le nom de Torey Krug circule abondamment dans les rumeurs, car il répondrait à plusieurs critères en plus d’avoir une chimie avec Jeff Petry. Ça permettrait donc à Weber de jouer aux côtés de Chiarot sur une deuxième paire qui figurerait parmi les meilleures de la ligue.

Le problème, c’est que le CH n’est pas la seule équipe qui a besoin de Krug, et qu’il pourra donc choisir son équipe.

C’est donc pour cette raison que Louis Jean, de TVA Sports, a donné une alternative à Bergevin, transiger pour Mark Giordano, des Flames de Calgary.

Si le directeur général du Canadien veut mettre la main sur le défenseur des Flames, une chose importante devra arriver : Giordano devra placer le nom du Canadien dans une liste d’équipes auxquelles il accepterait d’être échangé (il possède une clause de non-échange qui lui permet de nommer 19 franchises dans lesquelles il accepterait de s’aligner).

En plus, le capitaine des Flames est encore grassement payé pendant deux ans, alors qu’il touchera un peu moins de sept millions de dollars pour chacune des deux prochaines saisons.

On sait que le cap salarial sera serré en 2021-22, est-ce que Giordano pourrait compliquer la tâche de Bergevin encore plus?

Personnellement, je doute qu’on verra Giordano dans l’uniforme bleu-blanc-rouge en raison de son salaire trop élevé, mais s’il accepte de restructurer son contrat, il serait évidemment une très bonne solution comme défenseur gaucher d’élite.

Seriez-vous intéressés par le défenseur des Flames?

En rafale

– Intéressant.

– Les Broncos retiennent leur souffle.

– Excellent texte de Michel Lamarche.

– Lance Stroll aurait pu faire encore mieux. [Radio-Canada Sports]

– On ne risque pas de voir LaMelo aux Timberwolves..

– Les Browns prolongent le contrat de leur porteur de ballon.

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Kris Letang s’attend à être échangé

Lorsque les Penguins se sont vu montrer la porte de la bulle torontoise par le Canadien le mois dernier, le DG de l’équipe a confié qu’il y aurait du changement la saison prochaine.

Depuis, deux entraîneurs adjoints ont quitté et deux autres sont arrivés…

Kasperi Kapanen a été acquis via transaction, lui qui avait été repêché, puis échangé par les Penguins… #Kessel

Et ce n’est qu’une question de temps avant qu’un gardien de but (Matt Murray?) soit transigé.

Mais bon, ce n’est pas tout.

Selon Rob Rossi, qui couvre les activités des Penguins pour TheAthletic, Kris Letang pourrait être le prochain à quitter Pittsburgh.

Letang, 33 ans, a été repêché par les Pens en 2005 (3e ronde). Il a joué toute sa carrière à Pittsburgh et il a toujours eu l’intention de disputer les deux dernières années de son contrat avec les Penguins (cap hit de 7,25 millions $). En fait, il aimerait bien terminer sa carrière avec les Pens. Rappelons qu’il possède une clause de non-échange et une autre de non-mouvement.

Jim Rutherford a beau avoir récemment indiqué à Letang qu’il n’allait pas être échangé, le principal intéressé a le feeling inverse.

Dans les jours qui ont suivi l’élimination des Penguins face au Tricolore, Kris Letang a confié à plusieurs coéquipiers qu’il s’attendait à être échangé avant le début de la prochaine campagne (ou durant la prochaine saison) même si son souhait – et il en a fait part à la direction de l’équipe – était encore de terminer sa carrière à Pittsburgh.

Contrairement à Evgeni Malkin qui parvient à faire abstraction de toutes les rumeurs et possibilités à son endroit, Letang a toujours eu peur d’être échangé, lui… et sa crainte est beaucoup plus élevée cette année.

Des sources ont confié à Rossi que le DG des Penguins ne magasinaient pas son défenseur québécois, mais qu’il était tout de même en mode vérifier sa valeur sur le marché.

Petite différence, mais bon… vous comprendrez que Kris Letang est à la croisée des chemins à Pittsburgh.

Est-ce que Marc Bergevin devrait s’informer du prix à payer pour mettre la main sur Kris Letang? Je ne pense pas. Le CH a déjà deux bons défenseurs droitiers en Petry et Weber et plusieurs autres postes doivent être renforcés avant celui-ci.

Les Penguins sont en mode gagner maintenant depuis plusieurs années. Par contre, leurs joueurs vieillissent et leur banque d’espoirs est (très) mince.

Il sera intéressant de voir combien de temps Jim Rutherford pourra-t-il continuer de ne pas viser le moyen et le long terme avec cette équipe. Parce que s’il le fait trop longtemps encore, les prochaines années seront (très) difficile à Pittsburgh.

Si échanger Letang peut rapporter de bons actifs à l’organisation, Jim Rutherford devra sérieusement évaluer cette possibilité. Par contre, le fait d’avoir sacrifié un choix de première ronde pour ramener Kasperi Kapanen en ville me laisse croire que JR n’est pas encore rendu à construire l’avenir de la concession…

Échanger Letang, un gars apprécié et important, enverrait tout un message dans le vestiaire et chez les partisans.

On dirait qu’on va continuer d’y aller all-in pour encore deux ans, soit jusqu’à la fin des contrats de Crosby, Malkin et Letang. Après ça, ce sera probablement TRÈS difficile d’être un partisan des Penguins…

Kris Letang vient de compléter une saison de 44 points en 61 matchs. Il a encore du bon hockey à donner.

En rafale

– Un autre joueur des Oilers prêté à une équipe européenne.

– Jérémy Roy pourrait être une bonne option pour le Rocket.

– La défense de l’Impact est excellente depuis quelques matchs. Est-ce qu’elle va tenir demain soir face à Toronto FC?

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Ryan Poehling risque d’être transformé en ailier

2020 aura été une année difficile pour pas mal de monde.

Inscrivez le nom de Ryan Poehling dans le groupe pas mal de monde.

Après avoir été splendide lors des Mondiaux Junior en 2019, Poehling est allé terminer son parcours universitaire, puis il a disputé son premier match dans la LNH. Qui ne se souvient pas de son tour du chapeau et de son but en fusillade face aux Maple Leafs?

Malheureusement, les années se suivent, mais elle ne se ressemblent pas pour le premier choix du Tricolore.

En 2019-20, Poehling a récolté 13 points en 36 matchs à Laval (après avoir subi une commotion cérébrale lors du camp d’entraînement du CH) et il n’a obtenu que 2 points en 27 matchs avec le Canadien. Pas l’année qu’il espérait, disons…

Et ça ne s’est pas arrangé en séries. Poehling, qui ne s’est pas entraîné durant le confinement, est le seul attaquant du Tricolore à ne pas avoir disputé une seule rencontre dans la bulle torontoise. Il a depuis retiré toute mention le liant au Canadien de ses comptes sur les réseaux sociaux.

C’est probablement pourquoi Marc-Antoine Godin – qui a livré une séance de questions/réponses hier sur le site de TheAthletic – croit que Poehling sera désormais transformé en ailier.

Le CH a déjà beaucoup de joueurs de centre aspirant à un poste sur le top neuf (Suzuki, Danault, Kotkaniemi et Domi) et Jake Evans semble être celui qui jouera sur la quatre en 2020-21. Lui, il a volé le poste de Ryan Poehling en travaillant très fort et en démontrant une éthique de travail irréprochable durant la dernière année.

La meilleure chance de percer le top neuf pour Poehling est de jouer à l’aile selon Godin, qui croit que le CH le convertira en ailier régulier dès le prochain camp d’entraînement.

Godin ne croit pas qu’il faut abandonner trop vite avec Poehling (même si McCarron, Scherbak, Tinordi, Beaulieu, Juulsen et Leblanc n’ont pas su se développer tel qu’espéré).

Dire qu’une rumeur liait Ryan O’Reilly et Ryan Poehling l’un à l’autre il y a deux ans…

Ryan Poehling devra donc tenter de faire partie des six meilleurs ailiers de l’équipe en novembre/décembre s’il souhaite entamer la saison sur le top neuf du CH (et non du Rocket).

Par contre, il aura Jonathan Drouin, Tomas Tatar, Brendan Gallagher, Paul Byron, Artturi Lehkonen et Joel Arima à tasser. Et possiblement Max Domi (ou le joueur obtenu en retour de ses services).

Et ça, c’est si Max Bergevin n’est pas très actif durant les prochaines semaines.

Vous aurez compris que je ne suis pas aussi optimiste que Godin quant au futur de Ryan Poehling. Le kid devra me prouver qu’il est prêt à tout pour jouer dans la LNH avant que je recommence à croire en lui.

Voici les autres points dignes de mention abordés par Marc-Antoine Godin hier midi :

– Plusieurs joueurs de la LNH croient que la COVID-19 n’est que de passage et que la normale reviendra bientôt. Bref, plusieurs joueurs sont optimistes et aborderont les prochains mois comme ils abordaient les dernières saisons.

– C’est la perte de Marco Scandella qui a fait le plus mal au CH durant les dernières séries. La troisième paire (Ouellet – Mete) aurait pu être bien meilleure. Kovalchuk, Cousins et Thompson ont moins manquer à l’équipe selon Godin.

– Une rumeur Max Domi vs Sam Reinhart a intrigué Godin. Cependant, cette rumeur n’en est pas vraiment une. Elle provient d’une suggestion de Craig Rivet à la radio de Buffalo et elle a été reprise dans quelques discussions sur le Web depuis.

– Godin croit aux chances de voir le CH en séries le printemps (ou l’été) prochain.

– Le joueur le plus susceptible d’être échangé à court terme chez le CH est Victor Mete.

– Brett Kulak est comme une boîte à surprise selon Godin. Tu ne sais pas à quoi t’attendre avec lui. Des fois, il est excellent mais d’autres fois, il n’est pas de niveau. Impossible donc de se fier sur lui pour stabiliser le top quatre la saison prochaine. #Inconstant

En rafale

– Sergei Bobrovsky n’a aucune animosité envers son nouveau DG même si les deux hommes proviennent des Blue Jackets.

– Un autre joueur prêté à une équipe européenne. Les gros noms n’ont toujours pas été prêtés par contre.

– Quelle passe de Nikita Kucherov!

– Tomas Plekanec poursuivra sa carrière à Kladno (deuxième division tchèque). Il retrouvera donc à nouveau son bon ami Jaromir Jagr. Rappelons que Plekanec avait confié il y a quelques semaines vouloir demeurer près de sa mère malade.

– Quelle équipe le mettra sous contrat?