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Repêchage LNH : L’intrigant Quinn Hughes

Pour le Canadien, tout est à peu près possible au prochain repêchage et, évidemment, toutes les idées ont déjà été lancées ou presque :

Échanger le 3e choix contre un joueur établi (centre ou défenseur)
Joindre Pacioretty à ce 3e choix et faire une méga transaction
Conserver le 3e choix et échanger Pacioretty
Descendre de quelques rangs pour mettre la main sur un des centres Kotkaniemi ou Veleno et autre choix de première ronde

Tout cela n’est pas impossible et il faudra certainement garder un oeil sur les Rangers qui ont trois choix de premier tour.

Mais si on regarde le passé, les équipes qui repêchent dans les trois premières conservent plus souvent qu’autrement leur choix.

Il s’agit alors de ne pas se tromper.

Ainsi, les Blue Jackets ne regrettent sans doute pas la sélection de Pierre-Luc Dubois en 2016. Mais les Oilers se mordent encore les doigt d’avoir suivi le courant en jetant leur dévolu sur Puljujarvi un rang plus tard au lieu de se tourner vers Sergachev ou McCavoy, par exemple…

Penser valeur et penser futur de la LNH
C’est pourquoi le talent du joueur ET les besoins de l’équipe doivent être pris en considération lors du repêchage

Mais si on combine ses deux éléments on arrive à quoi?

Peut-être à quelque chose qui ressemble à la valeur du joueur.

Sa valeur d’usage pour l’équipe qui le sélectionne, mais aussi, plus généralement sa valeur dans la LNH.

La valeur, on le sait, est déterminé par l’offre et la demande.

Or, si on regarde les tendances des dernières années, mise à part les joueurs de centre élite, les pions les plus en demande, et donc, qui valent le plus cher sur le marché des transactions, sont les jeunes défenseurs mobiles, capables de contrôler le jeu. Leur utilité est grandissante pour n’importe quel club souhaitant être compétitif.

Regardez les défensives mobiles des équipes du dernier carré d’as en séries : Vegas, Washington, Winnipeg, Tampa Bay.

Et Nashville n’était pas trop loin…

La relance rapide de l’attaque et le contrôle de la rondelle, voilà ce qu’est la LNH aujourd’hui et ce qu’elle sera demain.

Les jeunes défenseurs mobiles et talentueux valent chers et la tendance ne se renversera pas de sitôt.

Pour mettre la main sur le jeune Seth Jones, les Blue Jackets ont dû céder un très bon premier centre, Ryan Johansen.

Pour soutirer le relativement jeune et immensément populaire P.K. Subban aux Canadiens, les Preds se sont départi de leur grand leader (quoi qu’on en pense), Shea Weber.

Pour acquérir le pourtant relativement modeste Adam Larsson, les Oilers se sont départi de nul autre que Taylor Hall, un ancien 1st overall, devenu depuis un, sinon le meilleur ailier gauche de la LNH.

Pour acquérir la 9e sélection du repêchage de 2016, un certain Mikhail Sergachev, le Lightning a laissé aller la troisième sélection de l’incroyable repêchage de 2013, Jonathan Drouin.

Accompagné de quelques choix de première ronde, c’est toujours bien Samuel Girard (un choix de 2e ronde en 2016) qui a jusqu’ici été le « gros joueur » obtenu par l’Avalanche dans la méga-transaction de Matt Duchene/Kyle Turris, deux centres top 6, d’anciens très hauts choix au repêchage dans leur prime.

Les Flames ont dû céder un choix de première (15e au total en 2015, avec lequel ils auraient pu repêcher Matthew Barzal ou Kyle Connor!) et deux choix de deuxième ronde aux Bruins pour mettre la main sur Dougie Hamilton.

On s’amuse, n’est-ce pas?

Continuons notre réflexion et spéculons un peu.

Que faudrait-il sacrifier aujourd’hui pour obtenir des jeunes défenseurs talentueux qui commencent à peine à éclore? Pour Morgan Rielly? Pour Charlie McCavoy?

Réponse : Rien en-deçà d’une offre impossible à refuser, comme dans la quasi-totalité des exemples répertoriés. Autrement dit, pour en obtenir un, il faut sacrifier un bras ou une jambe à quelque part.

Le CH aura l’occasion d’en cueillir un « gratos » au 3e rang, gaucher de surcroît.

Son nom : Quinn Hughes.

Quoi penser du cas de ce jeune américain?

Malgré son modeste gabarit (5’10, 170 lbs), le plafond de Quinn Hughes est à mon sens semblable à celui de Morgan Rielly. Un peu moins costaud que Rielly en 2012, mais encore plus mobile, plus créatif, meilleur sens du jeu et meilleure vision, meilleur défensivement aussi.

Il me fait penser à un jeune Brian Leetch ou encore à un Duncan Keith plus aventureux.

Tout ce talent, juste là, prêt à être cueilli.

Où seraient les Oilers s’ils avaient repêché Rielly, Lindholm, Dumba ou Trouba à la place de Yakupov en 2012?

Ils n’auraient peut-être pas échangé Hall pour Larsson et n’auraient sans doute pas raté les séries lors de cinq des six saisons suivantes?

Est-il prêt? Non? Pas grave!
À défaut de s’être vu confier un important temps de jeu et de grandes responsabilités, Hughes m’a semblé être le plus talentueux défenseur des États-Unis lors du dernier Championnat du monde, et cette équipe comptait tout de même sur les services de Charlie McCavoy, Will Butcher et Alec Martinez, pas exactement des chaudrons?

Il faut donc mettre en perspectives ses deux petites passes et sa fiche honorable de +4,  en 10 matchs à ce championnat. Ses « petites minutes » étaient choisies. On aurait aimé que les coachs le fasse davantage jouer. Il le méritait.

Mais dans l’ensemble il a très, très bien paru, jouant avec confiance et faisant preuve de créativité et d’audace en possession du disque, autant à cinq contre cinq qu’en supériorité numérique.

À mon sens, ses performances lors de ce tournoi ont enlevé tous les doutes à son sujet : Quinn Hughes jouera très bientôt dans la LNH (disons, la saison 2019-2020 si on veut lui laisser le temps de rajouter un peu de muscle) et il sera un défenseur de premier plan.

« Mais Svechnikov ou Zadina seront assurément prêts, eux! »

À moins d’une petite envie nationaliste tchèque pour joindre Zadina à Necas, les Canes devraient normalement choisir Svechnikov au deuxième rang. Plus jeune, plus gros, globalement meilleur que Zadina.

Cela dit, si jamais Svechnikov était disponible au 3e rang, j’avoue que le choix entre lui et Hughes serait des plus déchirants et les téléphones risqueraient de sonner pas mal à la table du Canadien?

Mais bon, faisons comme si tout se déroulait normalement?

De son côté, Zadina aura probablement une brillante carrière dans la LNH. J’adore Zadina. Il a été mon coup des coeur du Championnat junior des moins de 20 ans, l’hiver dernier. Lever le nez sur lui comporterait une part de risque.

Mais même s’ils devient l’attaquant, le buteur, qu’on entrevoit en lui, un ailier pouvant produire entre 60 et 80 points, aura-t-il le même impact sur un club de hockey qu’un défenseur mobile, potentiellement élite, capable de jouer 25 minutes par match?

Le CH n’est pas à une année près de la Coupe Stanley, il est à quelques joueurs d’impact près. Ça et un petit changement d’attitude shooté à la Golden Knights?

Quoi qu’en dise la valeur de la marque « Canadien », une autre année sans participer aux séries, voilà ce qu’a probablement le plus besoin le CH au plan hockey.

Un an, le temps pour Quinn Hughes de jouer avec son démentiel jeune frère Jack au Michigan et, par la même occasion, ça donnerait une meilleure chance au Tricolore de repêcher ce même Jack (qui joue au centre) au premier rang en 2019!

Bref, avec un peu de patience, Hughes pourraient grandement faciliter la vie et la fin de carrière de Shea Weber… et faire mieux paraître l’échange de Bergevin.

Hughes pourrait simplifier le jeu des attaquants du CH en leur refilant la rondelle au bon moment au bon endroit plus aisément que n’importe quel arrière de l’organisation.

Bref, avec Quinn Hughes, le Tricolore aurait la rondelle plus souvent et ses nombreux bons ailiers seraient mieux alimentés, leur talent serait davantage maximisé.

Ce qu’ils ont pu souffrir avec Alzner à 21 minutes par match, les pauvres…

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Les Penguins risquent de coiffer le Canadien dans la « course » à Max Domi

Les mois de juin et de juillet représentent un terrain fertile aux rumeurs dans la LNH. C’est durant ces mois-là que les DG bâtissent leur équipe en vue de la prochaine saison. On est le 30 mai… Et ça commence déjà!

Elliotte Friedman a rapporté dans son plus récent Podcast que Max Domi est l’un des noms qu’il entend le plus lorsqu’il est question de disponibilité et de rumeurs de transaction.

Friedman aurait récemment entendu que les Penguins avaient de l’intérêt envers Domi. Le chroniqueur de Sportsnet a aussi confié penser que le Canadien a eu (ou a encore) de l’intérêt envers Domi.

Domi a 23 ans, il mesure 5’10 et il pèse 195 livres. Il est le fils de l’ancien goon Tie Domi.

Il a été repêché en 1ere ronde (12e au total) par les Coyotes en 2013. Il est allé brûler la OHL avant de disputer les trois dernières campagnes dans la LNH. La saison dernière, il a récolté 45 points en 82 rencontres. Cependant, sa moyenne de points par match a chuté à chacune de ses saisons chez les pros.

On pourrait se porter à la défense de Domi en disant qu’il ne joue pas avec de très bons coéquipiers en Arizona (avec Zac Rinaldo notamment)… Mais est-ce que ce serait vraiment mieux à Montréal?

Et… Pourquoi ne pas voir ça à l’inverse? Domi a droit à du temps de jeu de qualité étant donné la faiblesse générale de l’alignement de son équipe…

Domi est un ailier gauche aussi capable d’évoluer au centre. Bref, il est comme Jonathan Drouin… #EstCeUnBesoinPourLeCH?

Son contrat viendra à échéance dans quelques semaines et il signera soit un contrat pont, soit un contrat à long terme. Il n’aura pas droit à l’arbitrage.

Mais les Coyotes souhaitent procéder à des changements et Max Domi pourrait écoper.

Les Penguins souhaitent aussi changer quelques trucs dans leur alignement et ils aimeraient beaucoup obtenir les services de Domi. Mario Lemieux et Tie Domi sont aussi de bons amis.

Est-ce que Kessel ou Brassard pourrait se retrouver en Arizona? Tout le monde peut être échangé à Pittsburgh, sauf peut-être Crosby, Malkin et Murray (selon Friedman).

Pour l’instant, il faut surtout se demander si la valeur de Domi aux yeux des Coyotes est la même que celle aux yeux des autres équipes. Domi vaut clairement plus que les points qu’il a enregistrés la saison dernière… Et John Chayka le sait!

Et il faut se demander si les Coyotes souhaitent encore dépenser de gros sous au lieu de véritablement reconstruire de l’intérieur.

(Crédit: YouTube/Capture d’écran)

En rafale

– Doit-on s’attendre à un combat Reaves vs Wilson ce soir? [H&L]

– Ça coûte cher en ta* un billet en finale de la Coupe Stanley!

– Le président des opérations basketball des 76ers aurait utilisé de faux comptes Twitter pour critiquer son équipe. Wow!

– L’Impact nous promet le début d’une nouvelle aventure?

– Bienvenue Cincinnati!

– Félicitations pour tout Marianne!

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Trop dur avec lui-même, Brendan Gallagher ?

Brendan Gallagher, celui que plusieurs considèrent comme le vrai capitaine du Canadien, a toujours hurlé qu’il ne modifierait pas son style de jeu. Malgré les blessures sérieuses, les ecchymoses, les meurtrissures et la souffrance, il se met toujours le pif là où ça fait mal. Que ce soit en bas de territoire ou à quelques millimètres du gardien, il est dans le trafic. C’est d’ailleurs cette énergie qui lui a permis d’inscrire un impressionnant total de 31 buts, un sommet en carrière.

Par contre, pour Gally, ce n’est jamais suffisant. Il est un jeune très dur sur son corps, mais également très sévère envers lui-même. Le petit guerrier, il est humble, il dit les bonnes choses aux médias. Jamais il ne se cache de quoi que ce soit. En voici une autre preuve :

J’ai encore l’impression qu’il y a de la place pour m’améliorer. Je ne sais pas à quel point j’ai modifié mon style, j’essaye de rester le même joueur. J’ai essayé d’apprendre et de m’améliorer. Je me suis entouré de bonnes personnes et de très bonnes têtes de hockey. J’ai été en mesure de continuer à pratiquer le style qui me permet d’avoir du succès, mais en plus, de grandir en tant que joueur. Je me considère encore assez jeune et il y a encore beaucoup de place à l’amélioration.

Ces déclarations résument exactement l’être humain qu’est Brendan Gallagher. Un travailleur acharné, qui est toujours en mode apprentissage et qui s’entoure de bonne personne afin d’apporter des améliorations dans son jeu. Ce n’est pas donné à tous les athlètes d’agir ainsi et d’avoir cette attitude tant recherchée par Marc Bergevin.

Les joueurs comme Paul Byron ou Jonathan Drouin aiment jouer avec Gallagher parce qu’il est « facile » à comprendre. En plus de ça, il domine dans pratiquement toutes les catégories des statistiques avancées. Il permet aux gars qui jouent avec lui de performer davantage. Au fait, qui ne veut pas jouer avec Brendan Gallagher? Personne!

Lui, après la saison, il ne pensait pas à ses statistiques personnelles, mais à la fiche médiocre de l’équipe. Il était gêné pour les partisans, je vous le rappelle.

Des Gally, on en voudrait 23 à Montréal!

En rafale

– Si vous êtes passionnés par le baseball et le MLB, je vous suggère de nous suivre, PassionMLB, à partir d’ICI. Merci de nous encourager en « aimant » la page Facebook.

– Un petit résumé de la campagne d’Éric Gélinas.

– Mike Van Ryn est de retour au sein des Blues de Saint-Louis.

– Le grand frère des Caps exécute un boulot colossal.

– Il a l’air d’un enfant…

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CH : Une surprise avec le 3e choix?

Marc Bergevin ne s’entretient pas très souvent avec les médias. Lorsqu’il le fait, il y a donc matière à décortiquer pas mal tout ce qu’il confie… Surtout quand nous ne sommes qu’à 3 semaines du repêchage amateur et à un mois de l’ouverture du marché des joueurs autonomes.

Mike Zeisberger du NHL.com a eu l’occasion de jaser quelque peu avec le DG du Canadien à Buffalo, dans le cadre du Combine. Il a pu soutirer pour nous quelques informations intéressantes.

1. Le Canadien n’a pas l’intention d’échanger son third pick overall. Cette sélection fera du CH une meilleure équipe à long terme, selon Bergevin. Le CH est récompensé pour avoir connu une saison aussi atroce et souffrante, il doit en profiter!

2. Marc Bergevin n’est pas prêt à lancer la serviette avec l’expérience Jonathan Drouin au centre (qu’il ne qualifie pas d’échec). Même si Dominique Ducharme, le nouvel adjoint de Claude Julien, est convaincu que Drouin est un ailier et non un centre. Ça, ça doit nous préparer au fait (probable) que le CH ne parviendra pas à obtenir un joueur de centre d’impact cet été…

Au moins, Bergevin sait qu’à moyen terme, il devra trouver un moyen de colmater les brèches au centre.

3. Le CH aime bien regarder de près les joueurs qui n’ont que 17 ans le jour du draft. Ces joueurs-là ont un potentiel de développement encore plus grand et ce qui compte, c’est à quoi ressembleront ces gars-là dans 2, 3 ou même 5 ans (et non aujourd’hui).  Je dis ça de même… Mais Kotkaniemi n’a que 17 ans. Et j’ai bien l’impression que le CH voudra prendre un risque en 1ere ronde!

4. Le DG du Canadien a réitéré l’importance de la vitesse dans la LNH d’aujourd’hui. Il va devoir nous expliquer pourquoi il a offert des contrats à Streit et à Alzner l’été dernier… Et pourquoi il a été chercher Ott, King et compagnie il y a un an!

5. Bergevin dit toujours croire en son noyau.

En rafale

– Vegas a changé le monde du hockey à tout jamais!

– Guy Lafleur tente de comprendre l’atroce saison du Canadien…

– Il a aussi répondu à plusieurs questions, dont une sur ses gains totaux alors qu’il était joueur.

– On en parlait il y a une dizaine de jours. La relation entre Phil Kessel et Mike Sullivan pourrait envoyer l’attaquant sous d’autres cieux…

Ahahah! #Garde

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Ilya Kovalchuk remplace son agent

Peut-on avancer l’heure jusqu’à 20h00 ce soir? Maudit que j’ai hâte au 2e match de la série finale opposant les Capitals aux Golden Knights…

Malheureusement, la réponse est non.

Ceci dit, plusieurs partisans du Canadien aimeraient pouvoir avancer leur calendrier jusqu’au 22 juin (repêchage amateur) ou encore jusqu’au 1er juillet (ouverture du marché des joueurs autonomes). Ça s’en vient…

Outre John Tavares, l’un des joueurs autonomes les plus intéressants se nomme Ilya Kovalchuk.

Après avoir pris sa retraite de la LNH en 2013, Kovalchuk a disputé les cinq dernières campagnes en Russie. Il a récolté 141 points en 113 matchs lors des deux dernières saisons régulières. Oui, il vient d’avoir 35 ans… Mais je suis pas mal certain que 28 ou 29 équipes sur 31 diraient oui à un ailier gauche aussi productif.

Il y a un mois de demi, une info en provenance de la Russie suggérait que Kovalchuk s’était déjà entendu avec les Rangers. On parlait d’un contrat de 2 ou 3 ans à un salaire annuel d’environ 6 millions $…

Rappelons que Kovalchuk est en mesure de discuter avec toutes les équipes de la LNH, de s’entendre sur les termes de son prochain contrat… Mais qu’il ne pourra signer un bout de papier que le 1er juillet.

Lorsqu’il a décidé de retourner en Russie, Kovalchuk avait alors craché sur plus de 67 millions $.

Il y a eu du nouveau hier soir dans la saga Kovalchuk. L’attaquant russe a embauché l’agence CAA Hockey (détenue par Pat Brisson) afin de le représenter en Amérique du Nord. Il a au préalable coupé les points avec Jay Grossman et son agence, Puck Agency. Tout ça à un mois de l’ouverture du marché des joueurs autonomes…

C’est JP Barry qui négocie déjà directement pour Kovalchuk.

Il ne serait pas surprenant de voir Kovalchuk signer un contrat incluant quelques bonis à la performance. #35AnsEtPlus

Est-ce que l’arrivée de Lou Lamoriello avec les Islanders changera la donne dans ce dossier. Lamoriello était le DG des Devils à l’époque où Kovalchuk y a joué…

Rappelons que selon les rumeurs, l’épouse de Kovalchuk aimerait bien déménager dans la région de New York ou encore près de Los Angeles.

Et… Si jamais les Rangers sont vraiment ceux pour qui Ilya Kovalchuk évoluera, il faudra m’expliquer leur plan de reconstruction SVP.

Quoique le changement d’agent suggère que l’entente rapportée il y a près de deux mois entre les Rangers et Kovalchuk ne tient plus. À suivre, comme dirait l’autre.

En rafale

– Les Capitals ont tenté de conserver les services de Nate Schmidt, mais George McPhee et les Golden Knights ont dit non. [HFans]

Marc Bergevin avait aussi tenté de réacquérir Alexei Emelin, sans succès…

– Sérieux, la LNH?

– Guy Lafleur est-il parvenu à redonner espoir aux partisans des Nordiques? Je crois que les propos de Jeremy Jacobs résonnent (malheureusement) davantage que ceux de Guy Lafleur…

– Pourquoi interviewer Rasmus Dahlin si tu ne travailles pas pour les Sabres? #Combine

– Reste à retrouver le meilleur gardien de but partant maintenant…

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Ryan Nugent-Hopkins : trop frileux pour le Canadien?

On le sait, les spéculations tournent sans arrêt au sujet du « peut-être » futur centre du Canadien. John Tavares ne se joindra fort probablement pas à cette Sainte-Flanelle. Ça prend une option B afin de combler cette lacune trop flagrante. Paul Stastny peut cadrer parfaitement, mais son âge semble en déranger quelques-uns. Les autres options logiques pour le Canadien sans pivot de premier plan demeurent donc Ryan Nugent-Hopkins, Ryan O’Reilly et Elias Lindholm.

Si j’étais dans les belles chaussures cirées de monsieur Marc Bergevin, mon choix s’arrêterait sans aucun doute sur O’Reilly. Sans être un joueur robuste et qui s’implique en fond de territoire, il a du caractère et demeure un excellent leader au sein d’un vestiaire. Le gars est dédié à son sport, selon les propos que j’ai recueillis d’André Tourigny. Un centre qui cumule une soixantaine de points par campagne, qui excelle aux cercles des mises en jeu, qui peut jouer à toutes les sauces et qui peut prendre beaucoup de minutes de jeu lors d’une rencontre. N’est-ce pas parfait?

Quoique RNH demeure une option très séduisante, lui qui n’a que 25 ans. Il a le potentiel de récolter entre 60 et 65 points par campagne, ce qui demeure à la hauteur du genre de centre que recherche le Canadien de Montréal depuis une décennie. Certains le qualifient de frileux… comme l’est Jonathan Drouin. Pardon?

Frileux comme le petit Drouin. Ben voyons donc! Même s’il n’a pas connu une saison à la hauteur des promesses, Drouin n’est pas frileux pour autant. Le Québécois est un fier compétiteur et il n’a jamais eu peur du trafic. Un qualificatif que je demeure incapable de lui coller… tout comme Dominique Ducharme, qui a toujours défendu son ancien/nouveau poulain.

Pour ce qui est d’Elias Lindholm, il a encore beaucoup à démontrer qu’il a l’étoffe d’un centre de premier niveau. Il a du potentiel, mais le Canadien a besoin de plus que ça pour remplir le poste de centre numéro un.

Bref, laissons Marc Bergevin faire ses devoirs avant de se mettre à le critiquer à nouveau.

En rafale

– Pas inquiet que ce sera ce qui arrivera.

– N’oubliez pas que Shea Theodore a joué dans la Ligue américaine en début de saison.

– Excellent texte!

– Le point n’est vraiment pas mauvais.

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Le Canadien doit sortir Max Pacioretty de cette chaleur

Si votre mémoire ne fait pas défaut, le départ de Jason Spezza doit encore se retrouver dans vos souvenirs. Avant de quitter Ottawa, où il a joué pendant 11 ans, pour s’en aller vers Dallas, sa fin de parcours ressemblait au dossier Max Pacioretty.

Pendant que deux formations se bagarrent pour le trophée ultime, Marc Bergevin, lui, est en train d’enlever et replacer des pions plus « forts » sur son échiquier. Des mouvements comme Dominique Ducharme ou Joël Bouchard ont séduit la plupart des amateurs bleu-blanc-rouge. La prolongation d’Antti Niemi a également plu à quelques personnes, mais bon, il n’en demeure pas moins que le produit sur la glace n’a pas encore été amélioré.

Le repêchage s’en vient, le Canadien a entre les mains le troisième choix au total, la période accordée pour embaucher des agents libres arrive également rapidement. Le GM et son groupe se doivent d’avoir un plan clair et précis, on le sait tous. Pis, je le répète pour une xième fois : Marc Bergevin a les mains liées et il doit faire un coup d’éclat pour tenter de replacer le navire (pris sur un rocher). Il devra prendre des décisions importantes, qui pourraient en faire sourciller quelques-uns… Comme de passer son capitaine, Max Pacioretty, dans une transaction.

C’est à ce moment que monsieur Alain Sanscartier débarque. L’homme qui suit les Sénateurs d’Ottawa croit que, tout comme Jason Spezza à l’époque, il est temps pour le 67 d’aller voir ailleurs. Pour Sanscartier, la meilleure solution pour la carrière du capitaine serait une séparation à l’amiable. Il deviendra un agent libre à la suite de la campagne 2018-19, donc Bergevin et lui sont peut-être mieux de s’entendre au sujet de son futur. Et celui-ci passe peut-être par une transaction.

Pour ce choix de 1re ronde, 22e au total lors de la séance de sélection de 2007, sortir de ce milieu, le fait de se libérer du regard des autres, de cette chaleur au quotidien, et de croiser un autre environnement que celui de Montréal sera ultra bénéfique dans la recherche d’un plaisir perdu en cours de route. Un plaisir qui ne pourra être retrouvé malgré cette pause de plusieurs mois d’inactivité, là où l’expression se retrouver dans un « no man’s land » semble de plus en plus coller à la peau de celui-ci. – Sanscartier

Le libérer de cette chaleur, Sanscartier n’a pas tort…

En rafale

– Pour ceux qui doutent de son aspect « guerrier ».

– Excellent texte à parcourir.

– Incroyable!

– Est-ce de la bouillie pour les chats, ou c’est réel?

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Tom Wilson n’est pas un poison pour autant

Je suis un grand partisan de Tom Wilson.

Je n’endosse pas tous les gestes qu’il commet, mais parfois, on s’affole davantage parce que le gars a le nom Wilson brodé dans le dos.

Il a évité une suspension lors de la série contre les Penguins… et il en a reçu une à la suite de son coup sur Zach Aston-Reese. Une sanction de trois joutes. Au préalable, si nous reculons au début de la saison régulière, il a raté les quatre premières rencontres de l’équipe afin de purger une suspension pour avoir donné de la bande lors des joutes préparatoires.

Cette fois-ci, Wilson est revenu à la charge avec ce coup sur Jonathan Marchessault.

Au final, le comité de discipline de la Ligue nationale n’a octroyé aucune sanction à Tom Wilson et ça s’explique ainsi.

Suis-je d’accord? Peu importe. Mon point est que Wilson n’est pas un cancer pour ses coéquipiers puisqu’il est très apprécié dans le vestiaire des siens. Je vous rappelle qu’Alex Ovechkin souhaite absolument jouer avec lui.

Mais comme la plupart, François Gagnon croyait fermement que le matamore des Caps méritait une suspension.

Vrai… je ne dis pas le contraire!

Tout ça pour dire que Wilson sera en uniforme lors du prochain match et qu’il pourrait devenir la cible de certains… ou semer la terreur.

En rafale

– Si Flower est content, tout le monde l’est.

– Joël Bouchard a visité son nouveau domicile.

– Voici les « fils » disponibles lors du prochain encan de la Ligue nationale.

– Pas folle, cette pensée!

– Quoi? Il n’a pas aimé son passage au sein de l’organisation?

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10 raisons de congédier Rémi Garde

Tony Marinaro n’a jamais eu peur des mots. Et des mots, il en a sorti ce week-end.

Premièrement, Tony croit que s’il avait été le gardien de Liverpool, le pointage aurait été de 1 à 1 après 90 minutes, et non de 3 à 1 pour le Real…

Quelques minutes plus tard, il confiait qu’il ferait assurément un meilleur travail (et qu’il obtiendrait de meilleurs résultats) que Rémi Garde à la tête de l’Impact.

Hier soir, lors de son passage aux Columnists, l’animateur du TSN 690 est allé encore plus loin. Il ne réclame rien de moins que le congédiement (déjà) de Rémi Garde. Vous pouvez l’entendre ici :

(function(d, s, id) { var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0]; if (d.getElementById(id)) return; js = d.createElement(s); js.id = id; js.src = ‘https://connect.facebook.net/en_US/sdk.js#xfbml=1&version=v3.0’; fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));

Les Columnists 32 – 29 mai 2018

Les Columnists cette semaine: est-ce que David Lemieux doit poursuivre sa carrière à 160 ou 168 livres? Selon vous ?Baseball à Montréal: est-ce que ça prend obligatoirement un toit rétractable?Rémi Garde doit être congédié selon Tony Marinaro: êtes-vous d’accord?Prédictions pour la finale de la Coupe Stanley, les Alouettes, Lebron James et plus ! Merci de partager et de commenter!

Posted by Punching Grace on Monday, May 28, 2018

Les arguments de Tony Marinaro?

1. Rémi Garde n’assume pas ses responsabilités. Il a called out ses joueurs sur le banc et en réserve le 1er mai. Il a called out toute son équipe le 26 mai. Tout ça sans jamais prendre sa part de responsabilité (publiquement) et sans jamais admettre ses erreurs.

2. L’Impact n’a pas marqué un seul but lors de ses quatre derniers matchs et Rémi Garde n’a récolté que 9 points en 13 rencontres, soit le plus bas total de points pour un entraîneur de l’Impact lors de ses 13 premiers matchs. Même Frank Klopas avait fait mieux…

3. Le coaching de Rémi Garde en cours de match est terrible. Il a laissé Vargas sur le banc lors de tout le match de samedi dernier, alors qu’il avait besoin d’offensive. Il n’a même pas utilisé son 3e changement. Il a remplacé Silva par Krolicki alors que l’équipe tirait de l’arrière 1 à 0 et il a sorti Mancosu pour faire de la place à Jackson au lieu de sortir un joueur plus défensif et d’ouvrir le jeu. Il ne fait que des changements poste par poste, sans jamais ajuster son système et son animation.

4. Oui, l’Impact a des trous dans l’alignement, mais reste que Rémi Garde pourrait mieux coacher son effectif. Et ça n’a rien à voir avec la langue française…

5. Rémi Garde et son équipe gèrent mal l’intensité en entraînement et les périodes de récupération. Résultats : Il y a beaucoup de blessures qui surviennent.

6. L’Impact occupe le dernier rang de la MLS dans au moins quatre catégories, dont les points par match, les buts pour et les buts contre.

7. Rémi Garde est à la recherche d’un Dieu au lieu de développer le collectif.

8. Il n’a pas développé de réelle identité à cette équipe.

9. Il a approuvé la signature de Vargas et Silva.

10. Il ne soutire pas le maximum de ses joueurs.

Tony n’hésite pas non plus à ridiculiser ceux et celles qui souhaitent conserver Rémi Garde. Voici les raisons qu’il a trouvées suggérant de conserver les services de Garde…

Bien que je ne sois pas d’accord avec Marinaro et que je sois de ceux et celles qui souhaitent garder Garde, je dois admettre que son argumentaire se défend bien.

Garde et tous ses joueurs doivent se mettre à en offrir davantage sur la pelouse. Et ça DOIT commencer ce week-end face à Houston (au Stade Saputo).

À moins qu’il ait déjà perdu son vestiaire? #Rizi #AncienJoueurDeLImpact

Ah oui… Marinaro a aussi rejeté sur revers de la main tous les gens qui critiquent les médias pour les mauvaises performances des équipes montréalaises. Là-dessus, je suis totalement d’accord avec lui. Ce n’est pas la faute des médias, quoique peuvent en penser certains die-hard fans.

(

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LNH : Seattle devra attendre

C’est une tradition. Gary Bettman et Bill Daly ont rencontré les journalistes quelques heures avant le premier match de la série finale hier à Vegas. Ils ont été mitraillés de questions (de qualité)… Mais ils sont parvenus à ne pas se mettre le pied dans la bouche. Jamais.

1. Contrairement à ce qui avait été rapporté la semaine dernière, Gary Bettman a confié qu’il n’y aurait pas de vote concernant une éventuelle expansion à Seattle lors de la prochaine rencontre des Gouverneurs (en juin). Ça devra attendre à cet automne/hiver

Le plan demeure toujours d’avoir une 32e équipe à Seattle à temps pour la saison 2020-21.

2. Les règles du prochain repêchage d’expansion (Seattle) devraient être les mêmes qu’en juin dernier avec Vegas. Est-ce que ça permettra encore une fois à une équipe d’expansion d’accéder illico presto à la finale de la Coupe Stanley?

3. Gary Bettman a confié que les doutes (sur la viabilité) du marché de Québec pour une équipe de la LNH émis récemment par Jeremy Jacobs reflètent l’opinion de ce dernier, et non de la LNH. Bref, Bettman refuse d’aller aussi loin que le propriétaire des Bruins… Mais je n’y vois pas du nécessairement quelque chose d’assez fort pour raviver l’espoir à court terme à Québec.

Excellente question de Marc de Foy ici…

4. Bettman a indiqué que les Sénateurs n’étaient pas à vendre (n’en déplaise à Daniel Alfredsson).

5. Le commissaire de la LNH n’a pas encore confirmé le montant exact du prochain plafond salarial. On sait qu’il sera entre 78 et 82 millions, soit une hausse d’entre trois et sept millions $.

6. Les gardiens de but devront porter un nouveau plastron plus ajusté et moins gros la saison prochaine. Ça pourrait nuire à certains gardiens de but qui exagéraient

Rappelons que les gardiens de la LNH portent déjà depuis une saison de nouvelles culottes plus minces/étroites. Ils devraient déjà avoir leur nouveau plastron depuis octobre dernier, mais des retards de fabrication auront retardé son implantation d’un an.

Ah oui… Gary Bettman a refusé de répondre aux questions portant sur les commotions cérébrales. #Délicat #Poursuites

Les séries 2018 ne sont pas encore terminées que l’on parle déjà de la prochaine campagne. Espérons qu’elle sera moins pénible pour Carey Price, le Canadien et ses partisans!

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