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Le Canadien continue de s’enfoncer

On pensait hier matin que le Canadien avait atteint le fond du baril… Qu’il allait rebondir en Arizona (et que ses odds de repêcher Rasmus Dahlin allaient donc chuter un peu).

Force est d’admettre que le CH n’avait pas encore atteint le fond du baril. Le club a perdu un 2e match en autant de soirs, cette fois face à la pire équipe de la ligue (les Coyotes). Seul le CH a été battu deux fois par les ‘Yotes cette saison…

La médiocrité se poursuit donc chez le Tricolore. #Pathétique

L’équipe montre désormais une fiche de 22-28-7, soit six matchs sous la barre des .500. Il s’agit du pire résultat à ce chapitre depuis six ans… Et de l’un des pires depuis le début des années 2000. Dieu sait qu’il y en a eu de mauvaises saisons depuis 18 ans…

L’actuelle séquence sur la route du Canadien est l’une des pires de son histoire. Ai-je besoin de vous rappeler la longueur de l‘histoire du Canadien?

Max Pacioretty est plus invisible que jamais. Dieu sait qu’il a déjà été invisible…

Carey Price est mou… Et il est la risée du compte Twitter des Coyotes!

Claude Julien continue de coacher pour protéger ses vétérans…

Sauf que les excuses faciles ne sont plus possibles. Non, le Canadien n’a pas qu’un problème de finition!

Et non, il ne s’est pas seulement buté à un gardien en pleine possession de ses moyens. #MoreThanThat

Le désintérêt et l’écoeurement des partisans sont loin d’être chose du passé. Disons que je ne voudrais pas être un vendeur de tickets chez le Canadien présentement… #Renouvellement?

Je serais curieux de savoir combien de gens ont regardé les deux derniers matchs (disputés à une heure tardive au Québec) au complet.

La défensive n’est pas meilleure que l’an dernier. Carey Price ne vaut pas 10 millions $. La solution n’est pas dans le vestiaire.

Et il y en a qui ont abandonné. Cessez de nous prendre pour des caves SVP.

Claude Julien devrait avoir une petite discussion avec Jeff Petry (nous dire tout simplement la vérité).

On respecte le fait que Claude Julien gère ça à l’interne… Mais on aimerait être tenu au courant de cette gestion-là par la suite. On le mérite.

Scratcher Deslauriers pour habiller Jacob de la Rose doit être expliqué. Et pas juste par « on veut évaluer tout le monde« .

Si tu n’as pas encore évalué correctement le jeu et le potentiel de Jacob de la Rose, c’est que tu n’es pas bon, point.

Qu’est-ce que Logan Shaw apporte au Canadien? Maudite bonne question…

J’ai hâte de voir ce que Marc Bergevin décidera de faire avec Phillip Danault. Le #24 de l’équipe sera-t-il en uniforme demain à Vegas? Si oui, un joueur devra visiblement être soumis au ballottage aujourd’hui (ou échangé demain). À suivre…

À noter que les joueurs du CH sont arrivés à Vegas vers 23h00 hier soir. Ils ont congé aujourd’hui. Qui sait? Peut-être adopteront-ils la philosophie des Canucks? #Bières

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Le Canadien accumule les statistiques prouvant sa médiocrité

Il y a l’expression frôler la médiocrité… Mais l’organisation du Canadien a fini de frôler l’insignifiance et l’échec. Elle s’y baigne littéralement cette saison.

Le CH a été blanchi pour la 8e fois cette saison hier, au Colorado. Tout ça en 56 matchs seulement! L’équipe montréalaise n’a pas été aussi pathétique à ce chapitre depuis les années ’30.

Le Canadien a inscrit un but ou moins (zéro) durant 20 de ses 56 matchs depuis le début du calendrier. Ça aussi, c’est médiocre as f**k.

Les Habs ont subi une 9e défaite à leurs 10 dernières sorties sur la route. Durant ces 10 matchs-là, ils ont marqué plus d’un but qu’à deux petites reprises. Et ils ont été blanchis 3 fois lors de leurs 7 derniers matchs loin du Centre Bell…

Même les joueurs de l’Avalanche se sont moqués des Montréalais hier soir…

Pourtant, le meilleur joueur des Avs n’était même pas en uniforme. Nathan MacKinnon (et ses 61 points en 49 rencontres) était sur la touche. À noter que MacKinnon a près de deux fois plus de points que n’importe quel joueur du CH depuis le début de la saison (malgré plusieurs matchs ratés).

Pacioretty n’a que 33 points en 56 matchs, lui… #1erPointeur

Certains adeptes des stats avancées diront que tout ne va pas si mal… Que les joueurs du CH ont tout de même dirigé 44 tirs vers le gardien de l’Avalanche hier soir…

Ce à quoi je répondrai de regarder le classement général (le CH est à 12 points d’une place en séries), plutôt que la colonne du Corsi individuel des joueurs de l’équipe. #LimiteDesStatsAvancées

Ou encore… Je pourrais leur dire de discuter avec le gestionnaire du compte Twitter des Habs. Lui, il a le don de diminuer l’ampleur d’une catastrophe.

Claude Julien est pas pire aussi dans l’art de se voiler la face et d’embellir la réalité. Selon le coach, l’attaque va bien… Elle manque juste de finition!

Seul point positif dans la défaite (d’hier) : Antti Niemi n’a pas été mauvais. Peut-être parviendra-t-on à l’échanger d’ici 11 jours finalement (et à donner une chance à Charlie Lindgren)?

Les joueurs ont quitté Denver vers 2h00 AM (Heure de Montréal) la nuit dernière. Ils sont arrivés en Arizona un peu après 3h30 AM (Heure de Montréal). Ils se frotteront ce soir (à 21h00 Heure de Montréal) au pire club de la LNH, soit les Coyotes.

Vous prendrez pour qui devant votre téléviseur? Les Coyotes? #Allin4Dahlin

À noter qu’il n’y aura pas d’entraînement matinal aujourd’hui.

On surveillera de près la situation de Jakub Jerabek, qui pourrait effectuer un retour dans l’alignement, de même que celle de Phillip Danault, qui se rapproche d’un retour au jeu. Ça risque par contre de devoir attendre encore pour Danault…

Ce soir, il sera intéressant d’observer le jeu de Max Domi, un gars qui pourrait peut-être aboutir à Montréal prochainement.

De même que les commentaires d’après-match de Claude Julien si le CH l’échappe encore. #Tanné

Ah oui… C’est Carey Price qui devrait défendre la cage du Tricolore.

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Rasmus Dahlin laissé de côté

Le tournoi olympique masculin (hockey) est entamé… Et le Canada a remporté son premier match (par la marque de 5 à 1) ce matin. Disons que ma lumière de buts Budweiser a sonné pas mal ce matin…

Ben Scrivens a fait le boulot devant son filet…

Rene Bourque et Wojtek Wolski (qui s’était fracturé le cou il y a moins de deux ans) ont chacun inscrit deux buts…

Et Derek Roy a obtenu trois mentions d’aide.

Les Suisses n’ont jamais été dans le coup.

Ailleurs, la Finlande a vaincu l’Allemagne, les Tchèques ont eu raison des Coréens, les Slovaques ont vaincu les Russes athlètes de la Russie, les Slovènes ont battu les Américains…

Et la Suède a blanchi la Norvège (4 à 0).

Par contre, une surprise nous attendait avant ce premier match de la Suède : Rasmus Dahlin a été laissé de côté. #HealthyScratch

Rikard Gronborg a expliqué sa décision ainsi :

« Nous avons huit défenseurs et nous ne pouvons en habiller que sept. Dahlin est extrêmement talentueux, mais il n’a que 17 ans. »

Je veux bien croire que Dahlin n’a que 17 ans, mais on lui a entre autres préféré Mikaël Wikstrand, Patrik Hersley, Simon Bertilsson et Jonas Ahnelov, des défenseurs qu’il affronte à chaque semaine dans la SHL (ou qui évoluent dans la KHL). Pas Erik Karlsson là…

Mais bon… La décision n’a pas coûté le match aux entraîneurs suédois. #UneChance

Par contre, Erik Karlsson a mentionné que Dahlin était meilleur que lui au même âge et qu’il aurait possiblement fait Team Sweden même si les joueurs de la LNH avaient participé au tournoi olympique.

Brian Hayes (TSN 690) a même été jusqu’à dire qu’il aura autant d’impact que Connor McDavid et Auston Matthews dans la LNH.

Whatever.

Depuis le match d’hier soir, je commence à vraiment penser que Dahlin pourrait aboutir à Montréal l’été prochain. Et ça, ce serait VRAIMENT positif pour les partisans du Canadien.

On l’aurait enfin notre gaucher pour jouer aux côtés de Shea Weber… Et notre défensive serait (vraiment) améliorée cette fois, Marc!

Le Canadien a 0,3 % de chances de participer aux séries ce matin… Et 8,5 % de chances de remporter la loterie et de repêcher Rasmus Dahlin.

Puisque je suis un gars de mathématiques, je vais me permettre de croire à Dahlin jusqu’à la mi-avril…

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Ce sera tout ou rien chez le Canadien

Sur les ondes du TSN690, Bob McKenzie a mentionné que tout était possible ou rien ne l’était chez le Canadien.

Je le répète : c’est fort plausible que l’organisation opte pour le statu quo. Certains insiders, dont Pierre LeBrun, croient qu’Alex Galchenyuk n’est plus dans la vitrine. Concernant Andrew Shaw, Bergevin ne souhaiterait pas le troquer. Dans le cas du capitaine, le DG demande la lune, donc ça l’éloigne d’une transaction.

Toutefois, d’un autre côté, le discours peut être un brin variable. McKenzie a souligné que nous devons agir avec prudence avec les rumeurs que nous entendons ici et là. Pour sa part, il croit que Marc Bergevin est ouvert à pas mal tout. McKenzie parle même d’une certaine ouverture pour transiger Alex Galchenyuk. Alors que pour LeBrun, il semble fermé à plusieurs scénarios.

Au sujet d’Andrew Shaw, le discours de McKenzie est similaire à celui de LeBrun. Il ne le magasine pas, mais il sera tout ouïe si jamais une offre séduisante était déposée.

Toujours dans la même vague, Michel Godbout s’est permis d’analyser certains trucs via un billet sur le TVA Sports. Le capitaine fait partie des « qui pour quoi » et Shea Weber des « qui pour qui ».

En retour de Max Pacioretty, le Canadien pourrait obtenir, dans le meilleur des scénarios, un choix de premier tour, un choix de deuxième ronde et un espoir intéressant. L’immédiat est donc moins important, dans une possible transaction impliquant Pacioretty. À l’inverse, si Weber est sacrifié, le type de transaction idéal serait d’obtenir un Mitch Marner en retour.

Plusieurs spéculations tournent à ce sujet, mais rien ne devrait se concrétiser. C’est tout de même irréaliste. Toutefois, ça démontre que le « qui pour quoi » est plus plausible que le « qui pour qui »? Déjà que Marc Bergevin a échoué dans l’un de ses « qui pour qui » (Weber pour Subban).

Voilà une tonne de vagues, qui ne pourraient certes ne même pas atteindre la rive d’ici le 26 février.

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Éric Bélanger n’est pas un fan de Dion Phaneuf

On a eu droit à une première transaction d’envergure dans la LNH.

Une transaction qui même après une (bonne) nuit de sommeil n’a pas encore été digérée complètement par mon organisme/cerveau.

Dion Phaneuf et Nate Thompson vs Marian Gaborik et Nick Shore. Un mauvais contrat vs un autre mauvais contrat…

Les Kings n’auront qu’à payer 75 % du salaire de Phaneuf (car les Sénateurs ont accepté d’éponger 25 % du contrat restant de ce dernier).

Phaneuf a été retiré de la rencontre hier… Mais pas Gaborik et Shore. Pourquoi?

On a là un indice du pourquoi de cette transaction. Les Kings se battent pour une place en séries (ils sont 9e dans l’Ouest) alors que les Sens ont tout simplement abandonné.

Bref, les Kings espèrent vraiment former une meilleure équipe avec Dion Phaneuf. Du moins, ils croient certes avoir plus de chances de rattraper les Flames, les Sharks et le Wild avec Phaneuf qu’avec Gaborik.

Quant aux Sens, ils voulaient visiblement (vraiment) se débarrasser du lourd contrat de Dion Phaneuf… Qui rappelons-le, avait refusé de lever sa clause de non-échange pour se joindre aux Golden Knights en juillet dernier.

Et Pierre Dorion ne semble pas trop inquiet concernant la santé/fragilité de Marian Gaborik. Au pire, son salaire sera payé par les assurances…

Il y a aussi l’aspect monétaire à considérer.

Les Kings devront dealer avec 75 % du cap hit de Phaneuf, soit 5,25 millions $, durant les trois prochaines saisons. Ils devront aussi comptabiliser le cap hit de Nate Thompson (1,65 million $) la saison prochaine.

Les Sens, quant à eux, continueront de comptabiliser Dion Phaneuf à 1,7 million $, en plus de compter le cap hit de Gaborik (4,875 millions $ durant trois ans). Nick Shore sera admissible à l’autonomie complète l’été prochain.

Calculez ça comme vous voulez, mais cette transaction coûtera plus cher comptablement parlant aux Sens.

Mais en argent réel, ils ne payeront Gaborik que 4,575, 3,175 et 3,075 millions $ par saison.

Whatever. Au final, ça revient à ma prémisse de départ : Les Kings croient former une meilleure équipe avec Phaneuf… Et ça a coûté cher aux Sens pour dire adieu à Phaneuf!

Vous savez, Éric Bélanger avait de très bons mauvais mots à l’endroit de Phaneuf. Selon lui, Phaneuf est l’un des joueurs les plus surestimés de toute la LNH.

Bélanger, qui a souvent eu à affronter Dion Phaneuf durant sa carrière, ne mâche pas ses mots!

Au moins, Marc Bergevin n’a pas fait un Pierre Gauthier de lui-même en faisant l’acquisition de Kaberle Phaneuf pour tenter de sauver sa peau!

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St-Valentin : les (tristes) noces de Claude Julien et du CH

C’est la St-Valentin aujourd’hui! Et jusqu’à ma mort, j’aurai une pensée pour Michel Therrien et Claude Julien le 14 février.

Et la plupart des médias (sportifs) au Québec pensent comme moi…

Claude Julien entame aujourd’hui sa 2e année à la barre du CH.

79 matchs plus tard, force est de constater qu’il n’a pas été LA solution tant attendue pour relancer l’équipe de Michel Therrien…

Au cours des 365 derniers jours, le CH est la 22e meilleure équipe de la LNH (ou la 10e pire, c’est selon). 38-33-8…

Max Pacioretty n’a inscrit que 23 buts en 76 rencontres…

Alex Galchenyuk produit moins…

Artturi Lehkonen n’est plus l’ombre de lui-même…

Les unités spéciales n’ont pas reçu le boost espéré…

La défensive améliorée de Marc Bergevin fonctionne à plein régime Carey Price est en voie de connaître la pire saison de sa carrière…

Au moins, certains jeunes ont step up récemment. Mais le bon jeu de Mete, Hudon et Scherbak n’est pas suffisant pour qualifier la première année de Claude Julien (part. 2) de succès!

Pendant ce temps, à Boston, on se félicite (vraiment) d’avoir montré la porte à Claude Julien et d’avoir promu Bruce Cassidy.

Hâte de voir si les choses vont se replacer pour Claude Julien au cours des prochains mois. Pour ce faire, il aura besoin de l’aide de Marc Bergevin son DG (peu importe l’identité de celui-ci).

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Alex Galchenyuk ne serait plus disponible

Selon toute vraisemblance, Alex Galchenyuk ne serait plus dans la vitrine montréalaise. Son nom circule depuis plus d’un an dans les rumeurs de transaction, mais plus le temps passe, moins son nom y apparaît.

Pierre LeBrun a d’ailleurs précisé que des noms comme Mike Hoffman et Patrick Maroon se retrouvaient « partout », mais pas celui du numéro 27 de la Flanelle.

« Nous n’entendons tout simplement pas Galchenyuk. » – LeBrun

L’insider ne veut pas dire que Chucky ne sera pas inclus dans une transaction, il dit tout simplement qu’il n’entend pas son nom autant que durant la saison morte l’été dernier. Le rapport des scouts à son égard est unanime : Galchenyuk peut créer des « WOW » par son dynamisme. Toutefois, parfois, il crée l’effet inverse puisqu’il peut devenir soudainement invisible.

Des équipes voient donc le bon côté de Galchenyuk, alors que d’autres voient le visage plus sombre de celui-ci. Ces clubs-là sont donc pas mal moins enclins à payer la réelle valeur d’Alex Galchenyuk. Peu importe. Si j’étais Marc Bergevin, je conserverais ses services afin de construire avec celui-ci parmi le noyau des jeunes joueurs. L’important pour Galchenyuk, c’est d’installer une constance dans son jeu.

Puisqu’il est question de Galchenyuk, de la St-Valentin et du premier anniversaire de Claude Julien, soulignons que l’Américain s’est grandement amélioré depuis l’arrivée du pilote. Julien ne s’en cache pas, la progression de Galchenyuk le rend heureux. Il patine mieux, il a confiance avec la rondelle, mais son jeu défensif a encore quelques failles. Son différentiel indique moins-27 au moment de composer ce texte.

Au final, la prestance actuelle d’Alex Galchenyuk augmente certes sa valeur sur le marché, mais en même temps, l’avenir du Canadien avec lui au sein du groupe est soudainement plus séduisant.

En rafale

– Les matchs préliminaires du tournoi de hockey masculin sont amorcés.

– Doug Weight est rendu qu’il « blâme » les fans pour leur manque d’énergie.

– Ça, ce sont des vents violents. Hier, le vent semblait souffler sur toute la planète terre.

– Pour 25% des répondants, leur histoire d’amour est terminée avec le Canadien.

– Johnny Gaudreau n’a vraiment pas envie de lâcher l’accélérateur.

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Le Canadien ne doit pas répéter 2009

Me yeux se sont arrêtés quelques secondes sur le titre de ce billet : Marc Bergevin réalisera-t-il plus de deux transactions?

Dans un premier temps, il n’a pas le choix de réaliser quelques coups fumants qui pourront peut-être donner un brin d’espoir aux partisans pour le futur. En second lieu, cette quote m’a ramené à un tweet d’hier. Un gazouillis offert par le Snake.

En 2009, l’organisation du Tricolore avait la chance de vendre des agents libres. Cette saison, celle de 2008-09, Saku Koivu, Alex Kovalev, Alex Tanguay et Mike Komisarek écoulaient tous leur dernière année de contrat avec le club, mais Bob Gainey, le directeur général de l’époque a décidé de ne pas secouer son groupe. Le Canadien a participé aux séries, après une campagne de 93 points (8e de la Conférence), où il a fait les séries par la peau des fesses.

Cette année-là, Gainey avait la chance de vendre… il a opté pour ne pas le faire. Le Canadien a été éliminé dès le premier tour, mais surtout, les quatre joueurs ont quitté en retour de rien lors de la période d’autonomie. Au final, Gainey a pris une décision douteuse et il a perdu ces joueurs-là en retour de rien. Nada. C’est donc là que les Gionta et Cammelleri sont arrivés au sein de l’équipe.

Tout ça m’amène à dire ceci : avec la saison moche du Canadien de Montréal, Marc Bergevin ne peut pas répéter cette erreur de Bob Gainey, qui aurait pu avoir de bons choix et/ou de jeunes intéressants en retour de ses (rentals) poulains. Il ne l’a pas fait. Aujourd’hui, on s’aperçoit que ça rattrape et qu’on est de retour, 10 ans plus tard, à la même case.

Bergevin doit absolument vendre. Quand c’est le temps de vendre, on doit passer à GO. La qualité de ses UFA est moindre qu’à l’époque de Gainey, mais c’est le moment de relancer la reconstruction. Le seul UFA de « qualité » qui doit partir demeure Tomas Plekanec. Il doit sortir de Montréal. Ensuite, le GM doit réaliser quelques transactions pour remodeler sa fondation.

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Un espoir du CH remporte un gros tournoi

L’équipe universitaire de Cayden Primeau, un espoir du Canadien de Montréal, a remporté le cinquième Beanpot de son histoire, mais son premier en 30 ans. Une première depuis 30 ans, oui, donc cette émotion palpable peut bien traverser nos écrans.

Un gain de 5-2 du Northeastern contre Boston University. Puis, c’est ainsi que les Huskies sont devenus la meilleure équipe collégiale de la grande région de Boston. Au fait, le Beanpot est devenu un événement social de la saison d’hiver de Boston, où tout a commencé en 1952. Les deux premiers lundis soirs de février (à Boston) sont réservés pour le Beanpot, un tournoi de hockey annuel qui se déroule au Boston College, à l’Université de Boston, à Harvard et au Northeastern. C’est big. Et beaucoup de recruteurs s’y retrouvent afin d’analyser tout le talent qui s’y retrouve.

Pour ceux qui l’ignoraient, le fils de la légende de la LNH, Teemu Selanne, est l’un des joueurs qui ont remporté les honneurs de ce tournoi. Eetu Selanne est un attaquant « petit format » et il arbore le numéro 13, évidemment. Donc, c’est la raison pour laquelle le vieux Teemu se retrouvait sur place à contempler cette rencontre historique.

Revenons un instant à un autre fils d’un ancien NHLer (celui de Keith Primeau). Avec le troisième plus haut pourcentage d’efficacité de l’histoire du tournoi, Primeau s’est mérité le trophée The Eberley Award, remis au gardien avec le pourcentage le plus élevé. Disons que le choix de 7e ronde du Canadien est en train de devenir un espoir TRÈS séduisant.

Pour sa part, Nolan Stevens a inscrit le but le plus spectaculaire du tournoi, lui. Il a été sélectionné au 5e tour par les Blues en 2016. Cette saison-ci, il a inscrit un impressionnant total de 20 buts en 30 matchs.

Bref, Primeau pourrait-il surpasser Charlie Lindgren et Michael McNiven… et talonner Carey Price dans quatre ans? On jase là. Facile d’admettre qu’il y a beaucoup plus de profondeur devant le filet qu’à l’attaque ou à la défense. Ça donne des munitions à Marc Bergevin.

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Une insulte raciste contre P.K. Subban?

Je sais, je m’en excuse. Désolé, ce texte parlera encore du #76 des Predators. Mais au moins, vous y apprendrez/lirez du nouveau (contrairement à d’autres textes)…

La tempête P.K. Subban est passée sur Montréal le weekend dernier et vous souhaitez maintenant tourner la page.

En fait, elle était tournée… Jusqu’à ce que le lise ceci.

Samedi soir, après la rencontre entre le Canadien et les Predators, Brendan Gallagher a semblé en avoir plein le c*l de P.K. Subban. On le sentait durant la partie… Mais ça a littéralement transpiré dans le vestiaire après le match.

Colten Teubert, un défenseur ayant joué pour les Oilers en 2011-12, a cité le tweet de Brendan Gallagher en y ajoutant son soutien en commentaire :

Vous ne voyez rien de raciste là-dedans?

Sachez que Monday est un terme anglais considéré comme étant une insulte raciste. En juillet 2012, un joueur des Red Sox de Boston (Carl Crawford) s’est fait traiter de Monday par un policier… Et celui-ci a été congédié par la suite.

À la base, c’était une insulte secrète que certains Blancs utilisaient entre eux pour insulter des Noirs… Une façon d’utiliser l’horrible N-Word sans l’utiliser. Tout le monde déteste les lundis.

Pour en apprendre plus sur cette insulte (et avant de me lancer des roches), lisez CECI.

Sur le Urban Dictionnary et sur le Racial Slur Database, le terme Monday est retenu et expliqué.

Colten Teubert s’est empressé le lendemain de nier le tout et de traiter un peu tout le monde de stupides.

À noter que Teubert et Gallagher n’ont jamais porté le même uniforme. Ils se sont affrontés dans la WHL, la AHL et la LNH.

Puisqu’il est question de P.K. (indirectement), Michael Farber nous a révélé hier de nouveaux détails sur son départ de Montréal.

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