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Au moins trois joueurs seront rappelés avant Michael McCarron

Michael McCarron a été repêché en première ronde en 2013, plus précisément au 25e échelon. Il évoluait alors aux États-Unis.

Le CH l’a convaincu de venir jouer dans la OHL, avant de le faire sauter chez les pros à l’automne 2016.

Les attentes envers Big Mac ont toujours été contestées. Certains y voient depuis toujours un sauveur et enfin un premier centre, alors que d’autres clament haut et fort qu’il sera un flop depuis sa sélection!

McCarron a été retranché (par le Canadien) le 8 novembre dernier. Après huit parties en haut et aucun point…

Et après le rappel de Byron Froese!

Michael McCarron a été retranché le 8 novembre dernier… Et on ne l’a pas revu depuis au Centre Bell! Le jour de cette rétrogradation, Renaud Lavoie et Dany Dubé avaient laissé sous-entendre qu’on avait peut-être vu McCarron pour une dernière fois à Montréal…

Deux mois plus tard, McCarron n’a toujours pas reçu d’appel d‘en haut. Il a récolté 11 points en 24 matchs avec le Rocket… Dont seulement un lors de ses 10 dernières rencontres. Son dernier but remonte au 17 décembre dernier!

En carrière, il a obtenu 7 points en 59 matchs dans le show… Et 72 en 120 matchs dans la AHL. Est-ce suffisant pour un choix de première ronde sélectionné avant Marko Dano, Shea Theodore, Ryan Hartman, Artturi Lehkonen, Nicolas Petan, Pavel Buchnevich, Jake Guentzel, Anthony Duclair, Sven Andrighetto, Oliver Bjorkstrand, Will Butcher et j’en passe. NON!

À 6’6, McCarron n’est pas très rapide/explosif. Il n’utilise pas son physique, n’est pas du type guerrier et il n’est pas le plus intelligent sur la patinoire.

Aura-t-il droit à une autre chance à Montréal un jour? Ça ne semble pas être pour bientôt…

Le Canadien a préféré réclamer Logan Shaw au ballottage hier plutôt que rappeler McCarron.

Et Raphaël Doucet, analyste aux rencontres du Rocket, affirme que Chris Terry, Adam Cracknell et Nikita Scherbak recevront un appel (d‘en haut) avant McCarron.

https://twitter.com/raphdoucet/status/953628557791592448

Même avec Andrew Shaw et Phillip Danault sur la touche – deux joueurs de centre – le nom de Michael McCarron n’est pas sur le dessus de la pile.

Malheureusement, ça sent la fin pour McCarron dans l’organisation du Canadien. Reste à savoir si ce sera aussi la fin de son aventure dans la LNH…

 

(Crédit: Capture/YouTube)

En rafale

Big Mac a beau être sur le point de perdre sa place dans l’organisation du Canadien, on lui souhaite de ne pas perdre sa blonde parfaite.

– Lorsque l’on vous parle de la nervosité de Claude Julien.

– Est-ce que les joueurs de l’ATP sont sous-payés? Martin Leclerc a décortiqué la question.

– Les deux faces de la Corée réunies pour la cérémonie d’ouverture.

– Il me semble que ça fait bizarre lire ce genre de truc, non?

– Trois ans?

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Deux « insiders » catégoriques au sujet de John Tavares

On a vu hier soir pourquoi un gars comme Mathew Barzal John Tavares est sur le radar de Marc Bergevin et de Geoff Molson. On a vu ce qu’il peut faire sur la patinoire et comment il peut changer à lui seul le cours d’un match.

Le Canadien a dominé 56 – 24 au chapitre des tirs au but… Mais il a tout de même perdu son match par la marque de 5 à 4 (en prolongation). John Tavares a marqué deux buts, dont celui de la victoire…

Il a aussi été l’attaquant le plus utilisé par Doug Weight au cours de la rencontre.

Geoff Molson a déjà nommé précisément John Tavares lors de l’un de ses points de presse.

Depuis, de nombreux partisans y rêvent (comme ils rêvaient à Steven Stamkos et à je ne sais plus trop qui dans le passé).

L’expression rêver n’a jamais tué personne est vraie (à moins que l’on rêve littéralement au volant de sa voiture, mais bon). Mais selon Mike Bossy, qui a d’excellentes antennes à Long Island/Brooklyn, tout ça ne demeurera que du rêve. Il n’y aurait aucune chance de voir John Tavares enfiler l’uniforme bleu blanc rouge.

Avait-on vraiment besoin d’une certification confirmation de Mike Bossy à cet effet? La pression… Le cirque actuel à Montréal… Les impôts… Le climat… Je veux dire, qui y croit vraiment à la venue de Tavares?

Ce n’est pas parce que ton agent (Pat Brisson) est ami avec le DG d’une équipe (Marc Bergevin) que tu vas nécessairement porter son chandail…

Avant de dire que Mike Bossy n’a aucune source et qu’il dit un peu n’importe quoi, respirez deux secondes. Le Boss a passé toute sa carrière professionnelle avec les Islanders. Il connaît encore beaucoup de gens là-bas. En août dernier, il avait les mêmes infos que nous concernant Galchenyuk et les Isles

De plus, Bossy avait été le premier à rapporter le refus de signer un contrat de 8 ans / 84 millions $ de Tavares (avec les Islanders) l’été dernier…

À noter que Renaud Lavoie va dans le même sens que Bossy au sujet du futur de Tavares.

Bref, les chances de voir John Tavares aboutir à Montréal sont plus petites que celles de voir le CH participer au bal printanier. Et celles-ci sont de seulement 2,5 %.

En rafale

– Zdeno Chara a demandé à son coéquipier Patrice Bergeron de lui refiler le numéro de Phillip Danault. [HF]

– José Théodore donne le Hart et le Vézina à Andrei Vasilevskiy. Nikita Kucherov se doit également d’être de la discussion pour le trophée Hart.

– Un choix de sixième ronde du Canadien en 2014?

– Finalement, ça pogne le hockey du côté de Vegas!

– Wow. Il devient le seul à avoir appartenu à toutes les équipes de la LCF.

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Canadien 2017-18 : Autopsie d’un retentissant échec

C’est connu. On procède à l’autopsie d’une personne après son décès.

Mais quand un patient en phase terminale a fumé toute sa vie et qu’il est atteint d’un cancer des poumons ou qu’il souffre d’emphysème, on a une maudite bonne idée de ce qui va le tuer…

Et de ce qu’il aurait pu éviter pour ne pas en arriver là…

C’est pourquoi je me permets, en ce 15 janvier 2018, de faire l’autopsie de l’atroce saison qu’est en train de nous faire vivre l’organisation du Canadien de Montréal.

Le Canadien (18-20-5) est aujourd’hui à 8 points d’une place en séries… Et à deux positions seulement de la dernière place dans l’Est. Les chances de voir les Habs en playoffs sont d’à peine 3,1 % ce matin. C’est une chance sur 33 ça…

Pourquoi en sommes-nous rendus là à trois mois de la fin du calendrier régulier?

Qu’est-ce qui a mal viré (ou qui a mal été fait) au cours des dernières semaines chez le CH?

1. Demander à tes meilleurs partisans (abonnés de saison) de payer un extra d’environ 200 $ pour avoir leur billet en carton (et non en version électronique) était de la pure folie… Un exemple du manque de coopération/communication entre les différents départements chez le Canadien. On en parlera au HEC dans 10 ans… Et pas dans la colonne des bons coups à répéter. Si le marketing avait discuté avec les ventes AVANT, ça ne se serait jamais passé comme ça…

Récompenser après-coup tes abonnés de saison qui dépensent plusieurs milliers de dollars avec une petite carte cadeau pour ton resto-pub (1909 Taverne Moderne) ne viendra pas tout effacer…

Même si tu ajoutes 125 $ à la boutique du Tricolore…

2. Le Club 1909 a changé de vocation. D’abord lancé dans le but de fidéliser la clientèle la plus intense en lui offrant des cadeaux en échange de leur fidélité, le Club est devenu un nouveau produit en soi… Une nouvelle façon de faire de l’argent. Il est devenu extrêmement difficile d’obtenir des récompenses sans au préalable s’abonner à un forfait payant. Même en rabais, ces forfaits vont à l’encontre de la stratégie première du programme…

Le Canadien a mis trop d’emphase sur l’immobilier et les produits/services dérivés au cours des derniers mois… Oubliant qu’à la base, le but recherché (et la clé du succès) est la victoire sur la patinoire.

3. Le Centre Bell affiche salle comble depuis le début de la saison… Mais dans les faits, les sièges ne sont pas tous occupés. Vraiment pas!

Les sièges inutilisés, ce n’est pas bon pour l’image de l’organisation… Et le fait que l’on tente de nous faire croire qu’ils sont occupés non plus!

Encore pire! On apprend aujourd’hui que certains soirs, le CH a haussé le prix de ses billets de 64 % (en raison de sa stratégie de dynamic pricing). Tout ça durant l’une des pires saisons depuis 10 ans!

L’art de prendre son partisan pour un…

4. Le désintérêt pour la Pratique Provigo d’hier est un indice du désintérêt global populaire. Il n’y a pas si longtemps, ces entraînements affichaient salle comble. Je ne sais même pas s’il y a avait 10 000 vraies personnes dans le Centre Bell hier…

5. Parlant de désintérêt, Influence Communication a noté une baisse de 19 % dans la couverture médiatique attribuée au Canadien (chez les médias québécois). C’est énorme, perdre 19 % de quelque chose…

6. Quand un fan va installer des sacs bruns sur la tête des statues devant le Centre Bell, c’est qu’on a atteint un autre niveau de frustration/déception/colère.

7. Et quand un partisan assis derrière le banc du Canadien (en Floride) se confectionne trois t-shirts afin de passer un message à Geoff Molson, c’est que ça commence à être lourd…

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Un t-shirt par période! Ce fan avait un message à faire passer!

Posted by DansLesCoulisses.com on Saturday, 30 December 2017

8. Marc Bergevin a déçu plusieurs partisans en échangeant P.K. Subban, mais la façon dont il a laissé partir Andrei Markov et Alexander Radulov n’a pas encore été digérée par de nombreux fans. Parler avec arrogance de la non-loyauté des athlètes… Leur lancer un ultimatum sur la place publique (en pleines négos)… Ne pas les remplacer (Hemsky et Alzner ne peuvent pas être considérés comme de réels remplaçants) et entamer la saison avec 8 millions $ de lousse sous le plafond salarial… Ça a été quelque chose! Sans parler de la fois où on a tenté de nous convaincre que la défensive était meilleure que celle de l’an dernier. Marc a joué avec le feu… Et il s’est brûlé! Son PLAN n’était clairement pas aussi bon qu’il le croyait…

9. L’échange Sergachev – Drouin ne paraît pas bien jusqu’ici. Drouin n’a que cinq buts (20 points) et il est utilisé à une (importante) position qui n’est pas la sienne. Marc Bergevin convient qu’il n’est pas un centre… Mais Claude Julien continue de l’utiliser au centre. Pendant ce temps, Galchenyuk n’a pas droit à une seule chance au centre, lui…

Je suis un peu perdu moi là, et vous?

10. Carey Price a connu un début de saison ATROCE. Il s’est blessé… Il a fait l’objet de quelques rumeurs sur sa vie personnelle… Il s’est mis à en vouloir aux partisans… Le Canadien a caché de l’info concernant sa blessure… Et on s’est encore une fois éloigné de son fan base. À quand de nouvelles stratégies au département des communications? Des stratégies mieux adaptées à la réalité 2018? La tour d’ivoire n’existe pas/plus…

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Le Canadien a (encore) augmenté le prix de ses billets

La direction augmente ses prix alors que l’intérêt général envers le Canadien est en baisse. Qu’on ne vienne pas dire le contraire. 20% de moins d’espace dans les médias… Plusieurs sièges sont inutilisés soir après soir lors des joutes au Centre Bell, malgré les salles combles annoncées. Ajoutons à cela que pas mal moins d’adeptes qu’habituellement se sont présentés pour la pratique ouverte d’hier, au Centre Bell.

Sans omettre que le Canadien connaît une saison moche, ce qui refroidit encore plus la passion des clients de cette équipe trois couleurs.

Pourquoi je parle ENCORE de ça ce matin? Parce que le Canadien a augmenté le prix de certains billets.

Comment cette grande organisation peut-elle oser hausser les prix certains soirs? Des billets à la baisse de 30%, mais surtout, certains en hausse de 64% lors de quelques rencontres populaires contre les Bruins, les Rangers ou P.K. Subban. Ça, on surnomme cela une tarification dynamique afin de s’ajuster à l’offre et la demande en jouant avec les prix. Il n’y a que le Canadien qui utilise ce stratagème à Montréal.

Une stratégie qui peut payer certes, elle est d’ailleurs très courante au sein de la MLB, mais si les équipes ambitionnent, le client peut rapidement se tanner. Avec les conditions actuelles du Canadien, ce que j’expliquais en introduction, ce n’est pas le moment opportun pour utiliser cette manoeuvre à outrance.

Philip Merrigan, un spécialiste dans l’économie du sport l’a d’ailleurs souligné :

«Pour une organisation, il n’y a pas juste la demande, il y a aussi la perception et l’idée d’équité. Il faut faire attention que ces stratégies ne vous retombent pas dans le visage, surtout dans les périodes où l’image de l’équipe est plus fragile.»

Donc, tout comme Max Truman et plusieurs autres adeptes, le Dynamic Pricing me chatouille un tantinet. Bref, je ne vous cacherai pas qu’il y a certains rabais également… mais moins éloquent que les grosses augmentations.

En rafale

– Loin d’un retour. Chez le CH, on ne l’attend pas avant au moins le mois de février.

– Le hockey suédois devrait servir d’exemple.

– Ayoye. On croirait un scénario de film.

– Vraiment cool comme reportage au sujet de Tim Bozon et de l’obstacle qui s’est dressé devant lui.

– En bon Québécois : il ne sera pas échangé (selon moi)!

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Un sentiment d’urgence inexistant

Les Comets de l’Utica n’ont fait qu’une bouchée des hommes de Sylvain Lefebvre. Un gain de 5-1, où les 5655 adeptes présents à la Place Bell cette soirée-là ont été grandement dépités du spectacle offert. Tout comme le pilote de l’équipe, Sylvain Lefebvre, qui n’a pas mâché ses mots à la suite du duel opposant les deux clans mercredi soir dernier.

Lefebvre fumait. Et cette fumée devient de plus en plus puissante. Les cheminées chauffent… comme on dit. Son groupe est très inconstant depuis le lancement de cette campagne et il peine à collectionner les gains de façon constante. Cette équipe peut compétitionner et le lendemain s’effondrer lors d’un duel « important ». Ça titille certes l’entraîneur, qui aimerait que les choses changent.

À la suite d’une réunion d’équipe, celle-ci ne parvient tout de même pas à débarquer des montagnes russes. Les performances inconstances se répètent et on revient au même maudit discours. Lefebvre est rendu à se demander ce que ça prend de « plus ». Ouf? Il a aussi parlé du sentiment d’urgence inexistant chez son groupe de joueurs. Des propos lourds, qui me font penser au Canadien.

Ce qui met encore plus en rogne le coach, ce sont les joueurs qui ne saisissent pas l’opportunité qui leur est offerte. Combien de fois avez-vous entendu un membre de l’organisation du Canadien mentionner ce manque de motivation de certains jeunes poulains? Michael McCarron est l’un des premiers qui nous apparaissent en tête. C’est un discours que mes oreilles chastes entendent beaucoup trop souvent.

Les problèmes sont-ils sur la patinoire? ou derrière le siège du conducteur?

Le Rocket aura la chance de renouer avec la victoire ce soir, alors que le Wolf Pack est en ville?

En rafale

– Darren Dreger croit également que le poste de Marc Bergevin n’est pas en danger à court terme [TSN]

– Avouez que celle-ci est vraiment hilarante.

– L’organisation des Devils du New Jersey est réellement en amour avec Nico Hischier.

– Un casier à côté de Jonathan Toews, c’est une situation tout simplement parfaite!

– Le petit Linus retourne au sein de la Ligue américaine.

– Ça n’a aucun sens ce qui se passe chez l’Impact. C’est pire que chez le Canadien, non?

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Artturi Lehkonen risque de connaitre une 2e moitié de saison du tonnerre

C’est drôle, nous autres, fichue gang des médias, avons tendance à sortir le fouet plus facilement lorsque la victime se nomme Max Pacioretty, Jonathan Drouin ou Alex Galchenyuk! Pourtant, ces trois mousquetaires ne sont qu’une bribe de la misère offensive qui secoue le Canadien cette année…

À la suite d’une campagne ponctuée d’une récolte de 18 buts et d’impressionnantes séries éliminatoires, on était en droit de s’attendre à de grandes choses de la part d’Artturi Lehkonen. Cependant, le Finlandais n’obtient visiblement pas les résultats escomptés, ayant cumulé que 2 buts et 4 passes en 26 parties.

Malgré cela, Lehkonen bénéficie clairement d’un traitement de faveur de la part de Claude Julien! Utilisé en moyenne 15:57 minutes par partie, l’ailier obtient régulièrement le privilège d’évoluer en compagnie d’Alex Galchenyuk et de Jonathan Drouin. Cinquième attaquant effectuant le plus de rotations par match, on peut comprendre que sa présence défensive est nécessaire à la survie de ce trio…

Son utilisation en avantage numérique s’explique toutefois plus difficilement. En passant 64:16 minutes sur la patinoire lorsque le Canadien possède un homme en plus, Lehkonen n’est pas parvenu à amasser un point et n’a totalisé que 4 tirs.

Non seulement le jeune homme se retrouve dans les bonnes grâces de Claude Julien, il fait également partie des points positifs de l’équipe aux yeux de Marc Bergevin! Dans son bilan de mi-saison, le DG a parlé des beaux flashs qu’offrait Lehkonen par les temps qui courent.

Parfois, il est difficile de comprendre son apport à l’équipe en observant les parties…

Mais, statistiquement parlant, lorsque la puck roulera de son bord, il parviendra à marquer beaucoup de buts!

Pardonnez-moi cet horrible cliché qui reflète malheureusement trop bien cette réalité.

Depuis le lancement des hostilités, Lehkonen se retrouve dans le top 10 de la Ligue en ce qui concerne les opportunités de marquer, puis dans le top 5 lorsque ces opportunités sont considérées dangereuses!

Cette année, le 62 n’a fait mouche que sur 3,3% de ses tirs, alors que son pourcentage de tirs attendu est de 14%! On est donc en droit de s’attendre à une hausse du taux de réussite de sa part.

Même si ses talents de passeurs ne passeront jamais à l’histoire, sa vitesse, son tir et sa conscience défensive seront toujours bienvenus à Montréal. Son impact dans l’alignement se sent : chaque fois qu’il est greffé à une nouvelle unité, les chiffres en possession de rondelle de ses coéquipiers grimpent en flèche!

Reste à voir si un manque de chance peut réellement justifier ses déboires offensifs. Évoluer hors l’aile pourrait-il nuire à sa production?

Le Canadien doit prier pour que ce ne soit pas le cas. Disposant de Max Pacioretty, Alex Galchenyuk, Charles Hudon, Jonathan Drouin qui sont des ailiers gauches naturels, il risque de ne pas y avoir beaucoup d’espace au sein du top 9 pour Artturi Lehkonen, de ce coté?

En Rafale

– Ayoye!

– À son image, Petry n’a pas été régulier cette année.

– Quel manque de profesionnalisme dans ce dossier!

– Logique! Les Leafs ont été pourris toutes ces années avant d’obtenir Matthews, et devraient s’en départir aujourd’hui! #Not

– Quelle histoire!

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Selon Bob McKenzie, Marc Bergevin va finir la saison

J’espère que vous n’êtes pas surpris après la lecture de mon titre. Le directeur général du Canadien de Montréal sera réévalué à la suite de cette campagne de misère. Une saison où certains partisans ont abandonné leur formation fétiche…

Cela dit, c’est plutôt rare qu’un propriétaire ou un groupe de proprios renvoie son GM pendant que la saison roule.

Dans le cas de l’homme qui tient les guides des opérations hockey chez le Canadien, ça se passe durant l’été puisqu’il y a plus de candidats accessibles. Le gros du boulot d’un DG se fait à la date butoir, en juin (repêchage) et en juillet (ouverture de la période d’autonomie).

Julien Brisebois demeure le nom le plus populaire lorsqu’il est question du renvoi de Bergevin, et avec raison. Steve Yzerman et lui ont amené le Lightning à un niveau inespéré.

Son siège est peut-être bouillant, selon les rumeurs.

Cependant, à ce moment précis de la saison, il n’est pas aussi chaud que l’on peut le croire. Bob McKenzie nous rappelle d’ailleurs à quel point Bergevin a le soutien de son patron, Geoff Molson. Molson a toujours couvert son directeur général, même lors des moments ardus, comme celui de février dernier ou le passage à vide actuel.

Lors de son embauche, on pouvait voir les yeux scintillants de Molson tellement il était fier de mettre le grappin sur un « leader » de cette trempe. Il lui a également fait signer une prolongation de cinq ans, en novembre 2015…

Honnêtement, malgré l’évidence du surplace de son organisation, Molson ne semble pas avoir changé de discours au sujet de SON homme.

Monsieur Molson a-t-il pris la peine de parcourir la dernière rubrique de Bertrand Raymond au sujet du boulot réalisé par Marc Bergevin? Si ce n’est pas le cas, ça vaut vraiment le détour…

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Les fesses de Bergevin seraient celles qui chauffent le plus

Le «hot seat», ou encore le siège chaud pour les amoureux du français, même si l’expression perd tout son sens et charme, est un concept bien connu au sein d’équipes, franchises, entreprises. On en parle lorsqu’un membre ne fait pas son travail comme il le devrait et que son poste est par conséquent en danger.

Au hockey, on utilise cette expression à profusion à propos des directeurs généraux et entraîneurs-chef du circuit. Ce qui est assez contradictoire, c’est que le terme est employé, très souvent, après une grosse saison de l’homme en question. Preuve que beaucoup de choses peuvent être changées et qu’il est dur de baser quelqu’un sur une seule saison de hockey.

Lors de sa plus récente tribune, Greg Wyshynski, un des seuls analystes hockey ayant émané des récentes coupures du réseau ESPN, a fait le lien entre les succès inconstants des directeurs gérants, si l’on juge ceux-ci sur une saison : 

«Par exemple, Ray Shero a été couronné DG de l’année en 2013 et a été renvoyé en mai 2014. En une saison, un directeur général peut s’assoir sur un trône entouré de plusieurs accomplissements, mais après quelques mauvais échanges et de la malchance sur la patinoire et ce même homme se retrouvera sur le ‘hot seat’.»

Ray Shero a présentement du succès au New Jersey… mais tout ça pourrait changer du jour au lendemain. C’est comme ça que ça fonctionne, dans la Ligue Nationale.

Peu importe. Il a décidé de pointer les sept DG qui sont le plus en danger, à la mi-saison.

Et devinez qui trône au sommet des trônes de feu?

Notre cher Marc Bergevin.

Wyshynski qualifie l’équipe qu’il a bâtie de déception, en raison des multiples transactions controversées qu’il a conclues, et poursuit en mentionnant qu’il mérite plus que n’importe qui sur son palmarès d’être renvoyé.

Et la gravité?

Concernant la température finale entendue de son siège, l’analyste effectue un lien avec la surface du soleil…

«Êtes-vous déjà allés sur la surface du Soleil? Imaginez ça, mais en plus chaud.»

Voici la liste complète des sept merveilles du Monde directeurs généraux en danger.

  1. Marc Bergevin
  2. Peter Chiarelli
  3. Ken Holland
  4. Chuck Fletcher
  5. John Chayka
  6. Pierre Dorion
  7. Jim Benning

En Rafale

– Y croyez-vous?

– Il y a eu des décisions critiquées, disons.

N’oubliez pas que des blessures pourraient venir changer la donne.

– La grande majorité des joueurs qui assisteront au Match des Étoiles ont été repêchés en première ronde.

– Une autre grosse somme.

– L’analyste vient de subir une opération.

– Luca Sbisa sur la touche.

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Michael McCarron est en train de se faire oublier

Parfois, il m’arrive de me questionner sur le pire flop de première ronde du Canadien lors des 10 dernières années. Louis Leblanc figure certes au sommet, mais disons que Michael McCarron arrive tout juste derrière. Le gentil géant est complètement en train de se perdre au sein de l’organisation du Canadien de Montréal.

Il semble vraiment perdu. Complètement. Sa stature fait peut-être en sorte qu’on lui demande de jouer physique, alors qu’il ne semble pas à l’aise dans ses chaussures.

Lors de certaines rencontres où le taux de testostérone était élevé, il était carrément invisible. Les amateurs le cherchaient sur la patinoire. Pourtant, lors de ces moments intenses, il se doit d’être de la première rangée. Celle qui est la première à faire face aux attaques adverses. Hormis le côté physique, la facette offensive ne se porte guère mieux au sein de la Ligue américaine.

Un seul but en 13 matchs? Où est celui qui se stationnait tout juste en avant de la peinture du gardien pour lui obstruer la vue et marquer des buts « poubelles »? À ce rythme, comment le Canadien de Montréal peut-il le rappeler afin de faire le trajet Laval-Montréal? Impossible.

En 117 matchs dans les mineures, il a cumulé un total de 71 points en 117 matchs. C’est bien, mais à quel point pour un choix de premier tour qui semblait promettre lors de sa première campagne dans le pro? Cette saison, c’est 14 points en 27 rencontres. C’est bien, mais lors de ses 13 derniers matchs, il n’a enregistré que trois petits points.

Plusieurs questions peuvent être posées? La relation entre Sylvain Lefebvre et son colosse attaquant est à quel niveau? Est-elle en train de se détériorer? Plusieurs joueurs sont désormais en haut de lui dans la hiérarchie du Canadien de Montréal et ce n’est pas normal que ce joueur-là stagne autant.

Bref, jouera-t-il à temps plein un jour dans la LNH? Pourtant, son entraînement en gymnase semblait adéquat.

En rafale

– Ce matin, Carey Price est parti jouer au golf? en Floride.

– Je vous présente la chanson officielle des prochains Jeux olympiques.

– Il n’y a pas qu’au hockey que l’on cache les commotions cérébrales. C’est comme ça dans tous les sports.

– Que deviendra la concession des Hurricanes de la Caroline? Quelle direction prendra-t-elle?

– Un excellent point de discussion.

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Une pause salutaire pour l’ambiance dans le vestiaire

Le Bye-Week, c’est le moment où les joueurs déconnectent complètement et profitent de vacances et/ou de moments en famille. Le Canadien est en pause et celle-ci se terminera samedi, où ils affronteront les Bruins de Boston. Mais d’ici là, les joueurs sont éparpillés un peu partout sur le globe. D’ailleurs, les deux nouveaux du Canadien, qui connaissent des débuts laborieux avec l’équipe, Jonathan Drouin et Karl Alzner, avaient très hâte de profiter de cette pause.

Dans le cas du défenseur, il passe du temps en famille à Disneyland. Pour ce qui est de Brendan Gallagher, fidèle à ses habitudes, il restera dans son salon à observer des films et bien se reposer. Le capitaine, lui, profite de la Californie pour se changer les idées. Il est là en famille, et certains se demandent s’il pourrait y avoir un lien entre le hockey et les Sharks… Mais je vous rappelle que Max Pacioretty a de la famille proche à San Jose, donc ne nous affolons pas.

Il pleut peut-être des rumeurs au sujet du 67, mais son passage là-bas n’a sans doute rien à voir au hockey.

La famille Price a quitté vers la Floride (oui, Liv y est). La famille Galchenyuk, dont Anna, est également partie en sol floridien. Paul Byron et les siens sont demeurés au Québec. Les gars profitent, chacun à leur façon, de ce congé.

Ce genre de pause est certes salutaire pour les joueurs qui connaissent des moments comme Pacioretty et Drouin. Les gars ont besoin de faire le vide et de remplir les batteries, c’est épuisant vivre tout ce brouhaha lorsque tu ne performes pas à la hauteur des partisans, de l’organisation et de toi-même. Dans le vestiaire trois couleurs, ça doit être très lourd en ce moment. Cette énergie est due pour casser et cette pause tombe à point.

En rafale

– Je vous rappelle que la formation olympique canadienne sera dévoilée ce jeudi (11 janvier).

– Yannick Weber a décroché un nouveau pacte avec les Predators de Nashville.

Les Preds sont vraiment en mode signature actuellement.

– Finalement, Derick Brassard serait un intouchable du côté d’Ottawa.

– Joni Ikonen aura-t-il grandi de son expérience au Championnat des moins de 20 ans?

Genie Bouchard ne figure plus sur le top-100, c’est la première fois depuis 2013.

– Très cool comme concours.