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Possible fracture de la mâchoire pour Brendan Gallagher

Ce que l’on demande à Brendan Gallagher est quasiment inhumain. Donne-toi à 100 % lors de chaque micro-seconde que tu passes sur la patinoire, vas dans le trafic, fais-toi mal au pire, mais bats-toi comme si c’était ta dernière seconde sur la Terre.

Conséquence : lorsqu’il ne joues pas comme ça, on dit qu’il a un mauvais match. Les standards sont-ils trop élevés avec un gars comme Gallagher? En même temps, c’est lui qui nous a habitués à de tels standards.

Reste qu’après avoir disputé l’un de ses pires matchs en carrière depuis son arrivée dans la LNH, Brendan Gallagher a démontré hier soir qu’il avait du caractère, du coeur au ventre.

Il a inscrit son premier but des séries, il a obtenu trois tirs au buts, il a distribué trois mises en échec, il a été l’auteur d’un revirement, il a passé plus de 18 minutes sur la patinoire, il a joué dans la tête des joueurs des Flyers (notamment dans celle de Carter Hart), il s’est cassé (au moins) une dent, il a saigné abondamment (continuant d’enguirlander l’officiel et les joueurs des Flyers)…

Mais il s’est possiblement aussi fracturé la mâchoire. C’est du moins l’info qui circule dans la bulle et qui est venue aux oreilles de Renaud Lavoie durant la nuit.

Gallagher a été reçu un cross-check en plein visage, gracieuseté de Matt Niskanen. On a pu le voir sonné, dérangé, frustré… puis ensanglanté.

N’était-ce pas davantage punissable que la pénalité majeure et l’inconduite de partie de Jesperi Kotkaniemi? #ChrisLee

Rappelons que Niskanen n’a même pas été chassé pour deux minutes suite à son geste.

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Le Canadien s’accroche et force la tenue d’un sixième match

Le Canadien tentait d’éviter l’élimination face aux Flyers lors du cinquième match de la série.

Kirk Muller a apporté un changement à sa formation, soit d’amener Charles Hudon dans l’alignement pour remplacer Alex Belzile.

Chez les Flyers, aucun changement.

Le Canadien a connu un excellent début de match, s’inscrivant même au pointage en désavantage numérique. Un dégagement de Xavier Ouellet a pris un bond malicieux qui a donné une chance en or à Joel Armia, qui n’a pas raté son occasion.

Carey Price, que Stéphane Langdeau considère être le meilleur gardien de l’histoire de la LNH, s’est signalé par la suite avec ce superbe arrêt de la mitaine.

Il a ensuite refait le coup à Kevin Hayes pour sauver une passe erratique de Max Domi.

Beaucoup de jeu physique en fin de première période, mais les arbitres ont laissé jouer.

Et non, ils n’ont pas fermé les yeux durant tout le match.

Une première période très âprement disputée, durant laquelle le CH a été plus opportuniste que les Flyers.

La deuxième période a été une période qui n’a certainement pas manqué d’action.

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Michel Bergeron croit que Kirk Muller quittera le CH

Après le premier match du Tricolore face aux Flyers, on se questionnait tous sur les changements que Claude Julien apporterait à sa formation suite à un bon match des siens face aux Flyers.

Un peu moins de 48 heures plus tard, c’était Kirk Muller qui remportait son premier match en séries comme entraîneur-chef après une leçon de hockey donnée aux Flyers.

Ensuite, le CH s’est fait blanchir durant deux matchs consécutifs, ce qui a mis une fin abrupte à une courte lune de miel entre les partisans du CH et Capitaine Kirk.

Bref, malgré tout ceci, est-ce que Kirk Muller a une chance réelle de devenir entraîneur-chef de la Sainte-Flanelle? Selon Michel Bergeron, c’est impossible de voir Muller devenir le prochain pilote du Tricolore, ni même de rester à titre d’associé.

Il base son raisonnement sur deux critères : premièrement, le français. À Montréal, ça prend un entraîneur qui parle français. Malheureusement, Muller ne parle pas la langue de Molière, et on ne sent pas que c’est pour demain, malheureusement.

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Si le Canadien gagne ses trois prochains matchs, il affrontera le Lightning

Cet après-midi, le Lightning de Tampa Bay et les Blue Jackets de Columbus se sont affrontés dans le cadre du match #5 de leur série. Regardons cet affrontement d’un point de vue montréalais.

Premièrement, il est important de noter que le match s’est transporté en prolongation. On se souviendra que les deux clubs se sont payé les frais d’une joute de huit périodes, ce qui a eu de l’impact sur le reste du calendrier. Et comme le Canadien fait partie du troisième match du jour, il y avait de bonnes raisons de s’inquiéter.

Sachez que la LNH n’aura plus ces problèmes-là en deuxième ronde. Pourquoi? Parce que chaque bulle n’aura que deux confrontations, donc une par jour – en théorie.

Heureusement pour les amateurs du Canadien, ce match en prolongation ne s’est pas trop étiré. Brayden Point a mis fin au débat, envoyant du même coup les Jackets en vacances.

Visiblement, la troupe de Jon Cooper n’avait pas l’intention de se faire refaire le coup de 2019. Elle a pris les grands moyens afin de passer en deuxième ronde.

C’est donc dire que Vegas et Tampa sont les deux premiers clubs à se qualifier pour la prochaine ronde.

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Brett Kulak : ses bonnes séries grâce à Alexander Romanov?

Plus on y pense, plus il est logique de voir un gars de la trempe d’Alexander Romanov dans la bulle. Nous en avons souvent parlé, mais si l’expérience des séries est positive pour Jesperi Kotkaniemi et Nick Suzuki, elle l’est aussi pour un gars comme Romanov. Et ce, même s’il ne joue pas.

Romanov, peu importe l’entraîneur, a vu ses patrons avoir d’excellents mots à son égard. Claude Julien l’a bien aimé et Kirk Muller a aussi tenu d’excellents mots à l’endroit du jeune défenseur.

Évidemment, il ne peut pas jouer. Mais comme on le sait, ce n’est pas parce qu’un jeune ne peut pas jouer qu’il n’apprend pas ou qu’il n’a pas d’impact sur les autres. Jake Evans est l’un des joueurs qui sait que le Russe a un impact sur le club.

Depuis qu’il est ici, on peut dire qu’il est vraiment content de faire partie de cette équipe. Il travaille très fort sur la patinoire et il a assurément un bel avenir ici. – Jake Evans

C’est ce qui a été rapporté par TVA Sports.

Mais ce sont les propose de Brett Kulak qui portent à la réflexion.

Il semble être un jeune extraordinaire. Il a toujours un gros sourire, c’est un bon gars à avoir avec nous ici. – Brett Kulak

Il a aussi ajouté qu’il l’a vu un brin sur la glace. Il bouge bien, il est gros et il est un bon joueur de hockey, selon le défenseur #4 actuellement dans l’effectif du Canadien.

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Non, Ilya Kovalchuk n’aurait pas vraiment influencé la série face aux Flyers

Vous le savez. Le principal problème du Canadien présentement est son manque d’offensive.

Notre premier réflexe, c’est de nous dire qu’Ilya Kovalchuk, Nick Cousins et Nate Thompson – tous échangés avant la date limite des transactions alors que Marc Bergevin ne croyait jamais que son équipe allait participer aux séries éliminatoires – auraient pu aider.

Mais dans les faits, je ne suis (vraiment) pas certain que ces trois attaquants-là auraient changé quoi que ce soit sur la patinoire. Au mieux, Thompson et Kovalchuk auraient peut-être pu aider à calmer tout le monde quand ça va mal.

Le CH a connu beaucoup de difficultés offensivement la saison dernière, même avec ces gars-là encore à Montréal.

Kovalchuk en arrache présentement avec les Capitals (qui ont évité l’élimination hier soir, rappelons-le, mais qui tirent toujours de l’arrière 1 – 3 dans leur série face aux Islanders).

L’attaquant russe de 37 a récolté son premier tir au but de la série face aux Isles en milieu de rencontre hier. Disons qu’on ne le voit pas beaucoup depuis le premier match…

Depuis le début des playoffs, Kovalchuk n’a récolté qu’une maigre mention d’aide (durant la ronde de qualifications), ne jouant que 8 à 13 minutes par rencontre depuis trois matchs.

Ce Kovalchuk-là aurait-il vraiment pu aider le CH à passer à travers des Flyers? Ou ressemble-t-il davantage au Kovalchuk dont le contrat a été racheté par les Kings?

Hier, il était le troisième ailier droit des Caps.

Kovalchuk ou Lehkonen? Kovalchuk ou Byron?

Kovalchuk ou Drouin?

Drouin sur la quatre? Dans les estrades?

Hum…

Selon Eric Engels, Marc Bergevin et l’agent d’Ilya Kovalchuk auraient déjà convenu que l’attaquant russe va disputer la saison prochaine à Montréal (entente verbale). Mais sincèrement, est-ce vraiment une solution qui tient (encore) la route pour l’an prochain?

Avons-nous été obnubilés par l’incroyable séquence productive et émotive de Kovalchuk durant l’hiver?

Est-ce que Bergevin doit vraiment allonger 3,5 millions $ et des bonis à la performance pour ramener Kovalchuk à Montréal? Avec le plafond salarial qui n’augmentera pas durant quelques années, c’est un (gros) pensez-y bien.

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À quoi Victor Mete sert-il?

À quoi sert Victor Mete?

Telle est la question que je me suis posée en troisième période hier quand je l’ai vu sur la glace en power play, alors que Shea Weber et Jeff Petry étaient au banc et que le CH avait désespérément besoin d’un but pour revenir dans le match.

Et que je me pose toujours ce matin.

Pour atteindre la LNH, tu dois avoir une grosse qualité. Quelque chose qui fait de toi un joueur spécial.

Or, qu’est-ce qui définit Mete comme étant un joueur spécial?

Son côté physique? Non. Il mesure 5’9 et il est le seul joueur du Canadien à ne PAS avoir distribué une seule mise en échec depuis le début des séries. Dois-je vous rappeler qu’il est un défenseur? Sans avoir des dizaines de hits à son palmarès, ne devrait-il pas au moins en avoir quelques-uns?

Le deuxième défenseur de l’équipe à avoir donné le moins de coups d’épaule depuis le début des playoffs est Brett Kulak (8).

Et aucun défenseur dans tout le circuit Bettman ayant disputé plus de quatre rencontres affiche un 0 dans la colonne des mises en échec. On a déjà hâte de voir Alexander Romanov en action la saison prochaine…

Est-ce le jeu offensif de Mete qui le garde dans l’alignement? Sachant qu’il a mis 126 matchs avant d’inscrire son premier but dans le show, difficile de dire que c’est ce qui le caractérise (positivement).

Oui, Mete possède un certain talent offensif (11 points en 51 matchs cette saison et 2 mentions d’aide en 8 rencontres éliminatoires), mais ce n’est pas ce qui le rend spécial comme joueur.

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Brendan Gallagher et Jonathan Drouin cloués au banc

Bon. Le Canadien de Montréal perd maintenant sa série face aux Flyers de Philadelphie par la marque de 3 à 1, suite à sa défaite.

Ce qui a retenu l’attention dans ce match, c’est le fait que la Flanelle se soit encore fait blanchir. Le club n’a pas marqué un seul petit filet depuis les deux derniers matchs… et Kirk Muller a décidé de brasser sa soupe en troisième période. Comment? En clouant au banc deux de ses meilleurs joueurs, Jonathan Drouin et Brendan Gallagher.

Effectivement, Gally a passé 10 minutes et 12 secondes consécutives sur le banc, alors que Drouin n’a pas vu d’action pendant 8 minutes et 25 secondes. C’est énorme, surtout en considérant que l’équipe avait vraiment, mais vraiment besoin d’un but. Les deux hommes ont terminé avec un temps de jeu identique de 13 minutes et 7 secondes. Seuls Alex Belzile et Jake Evans ont obtenu plus de temps de jeu qu’eux.

Évidemment, lors de la période de questions suivant la rencontre, Brendan Gallagher a été questionné à ce sujet. Si on se fie à sa réponse, il n’avait l’air trop heureux de la décision de son entraîneur-chef par intérim :

Si l’entraîneur pense que d’autres vont faire le travail mieux que vous, c’est sa job – cela ne veut pas dire que je reste là et que je l’accepte, mais mon travail est de jouer, alors quand je suis sur la glace, j’essaie d’aider. -Brendan Gallagher

C’est probablement la première fois depuis un méchant bout que Gallagher se fait bencher lors d’un match de hockey. Sa réaction est tout à fait normale. Je ne connais pas aucun joueur qui aime recevoir un traitement de la sorte.

On jase là, mais est-ce que Brendan l’a un peu cherché? Depuis le début de la série face aux Flyers, voire même celle contre les Penguins, il est tout simplement invisible sur la glace… ce qui est bien différent du Gallagher qu’on a l’habitude de voir. Est-il blessé? En tout cas, s’il l’est, il ne le cache pas très bien.

Les réactions de la décision de Muller sur les réseaux sociaux sont très, très nombreuses. Certains estiment que c’était le move à faire (surtout pour Drouin), mais plusieurs critiquent le choix au sujet de Brenand Gallagher, et avec raison. Même s’il ne joue pas le meilleur hockey de sa vie présentement, ce gars-là donne coeur et âme au Canadien depuis son arrivée à Montréal, soir après soir.

Je comprends que l’entraîneur a voulu réveiller sa troupe, mais il s’est peut-être trompé en benchant un joueur qui a l’habitude de se défoncer sur la glace. En tout cas, on n’a pas fini d’entendre parler de cette histoire-là.

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Le CH face à l’élimination

Les Canadiens ont disputé hier leur plus important match depuis cinq ou dix ans. 

On était en droit de s’attendre à du coeur, de la détermination, du désir et de l’émotion. Résultat : les Montréalais l’ont plutôt perdu, ce match ultra important-là, n’étant même pas capable d’inscrire un seul but.

Il s’agissait d’une première défaite en après-midi cet été et d’un deuxième jeu blanc consécutif pour Carter Hart et les Flyers. 

Le dernier but du Canadien remonte à vendredi dernier, en troisième période (et il n’aurait même pas dû compter).

Mine de rien, l’attaque du Canadien – qui est un peu trop drivée par les défenseurs depuis le début des séries – n’a pas trouvé le fond du filet depuis près de 130 minutes.

Pauvre Carey Price. Il a été splendide depuis le retour estival du hockey et son équipe se retrouve à tirer de l’arrière 1 – 3. Quand tu n’accordes que cinq buts en quatre rencontres, tu pourrais t’attendre à AU MOINS être à égalité dans la série. Surtout quand ton équipe mène 6 à 5 au chapitre des buts marqués…

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La fille de Carey Price s’ennuie beaucoup de son père

On parle beaucoup du fait qu’il est difficile pour les pères de famille de ne pas voir leur famille en ces temps difficiles. Certains ont vraiment de la difficulté à gérer cela, ce qui fait en sorte que les journées doivent être longues.

Tuukka Rask, en raison d’une urgence familiale, a même quitté la bulle.

Pour les joueurs qui joueront en finale de conférence, alors que tous les matchs seront à Edmonton, ils auront droit à leur famille. Mais d’ici là, c’est sans les familles que les gars doivent vivre, et ce, depuis le début des camps en marge de la Phase 3.

C’est notamment le cas des Price. La famille du gardien du Canadien a de la difficulté à vivre avec cette réalité… surtout sa fille de quatre ans, en fait.

La famille de Price est dans l’État de Washington, dans la famille d’Angela. Ils vivent dans le sous-sol des parents d’Angela pendant la COVID-19 (parce que leur maison à B.C. est en rénovations), ce qui a créé de la jalousie chez elle quand il a quitté vers leur luxueuse maison de Montréal.

Mais ce n’est rien comparé à ce que leur fille vit. La plus vieille (parce que la deuxième ne s’en rend pas compte et le troisième enfant n’est pas né) se demande ce qui se passe et pourquoi Papa n’est pas là.