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Le CH parmi les équipes en séries les plus dépendantes de leurs transactions

La « recette du succès ultime » pour un club de séries, en théorie, est de bien repêcher afin de développer son propre réseau de jeunes joueurs. Ainsi, quand un homme tombe au combat, un produit de l’organisation peut le remplacer rapidement.

Ce n’est toutefois pas le cas du Canadien. L’équipe n’arrive pas vraiment à bien repêcher et/ou développer ses jeunes au même niveau que d’autres organisations, ce qui fait en sorte que l’équipe doit se baser sur les transactions.

Est-ce que c’est une vilaine chose? Ça dépend. Regardez les Jets de Winnipeg. Tous leurs premiers choix – sauf les plus récents – ont bien réussi à s’établir à Winnipeg… mais ils sont présentement à la maison.

Le Canadien, de son côté, est encore en vie. Et si on prend toutes les équipes encore en vie, on se rend bien compte que peu d’équipes sont bâties comme peut l’être le club de Marc Bergevin, qui est en poste depuis huit ans déjà.

Laissons les chiffres parler par eux-mêmes : pas moins de 52 % de l’équipe provient des transactions. Seuls les Coyotes (55 %) ont un plus grand pourcentage.

Mention honorable à Paul Byron, l’un des seuls joueurs issus du ballottage à jouer en séries… et à porter une lettre sur son chandail.

Par la force des choses, cela limite l’impact des joueurs signés comme agent libre ou repêchés. 14 % des gars ont été signés, tandis que seulement 29 % des éléments du club sont des produits de la maison.

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Les Sénateurs ne vont pas tout tenter pour Alexis Lafrenière

On se souviendra que quand les Sénateurs n’ont pas gagné la loterie Alexis Lafrenière, l’équipe n’était pas satisfaite. Pierre Dorion voulait absolument mettre la main sur le premier choix avec l’un de ses deux choix.

Quand ce n’est pas arrivé et que les Sénateurs ont hérité des choix #3 et #5, on a senti l’équipe déçue. Tout le monde s’est alors dit que Dorion allait attendre de voir l’identité de l’équipe ayant gagné la loterie afin de voir si une transaction était possible.

On se souviendra que les Rangers ne sont pas forcément les plus enclins à repêcher Lafrenière. Pourquoi? Parce que l’équipe a besoin de joueurs de centre.

C’est ce qui fait en sorte que les Kings de Los Angeles, qui ont le deuxième choix, pourraient s’intéresser au jeune produit de l’Océanic. Ainsi, la formation pourrait laisser partir de jeunes centres pour l’obtenir.

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Il faut se questionner sur l’état de santé de Brendan Gallagher

Depuis le début des séries, plusieurs joueurs n’arrivaient pas à se lever pour s’inscrire au pointage. Joel Armia, Max Domi, Tomas Tatar, Jonathan Drouin, Brendan Gallagher, etc.

Outre Gallagher, tout le monde a réussi à s’en sortir et à avoir un impact – aussi petit soit-il – offensivement. Pourquoi est-ce que le #11, qui a l’habitude de se lever dans les moments importants pour le club (en marquant le premier but des siens, notamment) n’y arrive-t-il pas?

À juste titre, mon collègue Max Truman mentionnait hier qu’il était un joueur frustré… ce qui est vrai. Et comme le hockey se joue principalement dans la tête, il faut croire que cela affecte le jeune vétéran.

Et peu importe à quel point on tente de s’éloigner de cette idée-là, il faut se rendre compte que Brendan Gallagher est, peut-être, un brin plus blessé qu’on ne le croitPas forcément, mais peut-être.

Marc-Antoine Godin a soulevé cette possibilité-là dans un texte d’hier et j’ai de la difficulté à ne pas y adhérer.

Il y en a d’autres, bien évidemment – et je vous invite à les lire dans son texte. Cependant, prenons le temps d’y penser quelques secondes et on se rend compte que c’est logique.

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Claude Julien peut déjà sortir de chez lui

Depuis un peu moins d’une semaine, Claude Julien est à la maison afin de prendre soin de lui. Suite à ses douleurs à la poitrine, qui ont nécessité un séjour à l’hôpital en ambulance, le Canadien lui a donné du temps pour lui, question de s’en remettre convenablement.

On sait que l’entraîneur va mieux. Marc Bergevin et Kirk Muller, dans des conférences de presse, l’ont déjà affirmé.

On sait aussi qu’il ne faut pas trop s’en faire pour lui, qui suit tout de même les activités du Canadien depuis sa télévision… et en appelant Kirk Muller afin de prendre le pouls de son équipe.

Muller a donc, en conférence de presse, affirmé que Julien allait mieux. À quel point? Au point où il est maintenant en mesure d’aller prendre des marches à l’extérieur.

L’entraîneur par intérim a rappelé que sa santé, c’était le plus important et qu’il était bien de voir qu’il prend du mieux.

Il a aussi confirmé avoir eu une bonne discussion avec lui hier soir. Il n’a pas précisé le sujet, mais j’ose croire qu’ils n’ont pas vraiment discuté de la température à Montréal et à Toronto.

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Il pourrait y avoir 250 partisans dans le Centre Bell en 2020-21

La saison régulière (qui compte aussi pour le championnat canadien) reprendra ce soir pour le Toronto FC, alors que les Whitecaps seront en ville. Rappelons que les trois équipes canadiennes affronteront chacune des deux autres équipes à trois reprises au cours des prochaines semaines (et pas dans une bulle).

Pour l’instant, les matchs du Toronto FC seront disputés devant des gradins vides.

D’autres équipes comme le FC Dallas ont déjà disputé des rencontres devant un nombre limité de partisans dans les gradins. On peut d’ailleurs se procurer des billets individuels pour leur match de demain soir via leur site Internet officiel. De ce que je comprends, plusieurs centaines de billets sont disponibles pour chaque match.

Selon Vincent Destouches, l’Impact planifierait présentement accueillir 250 partisans lors de chacun de ses matchs du 25 et du 28 août au Stade Saputo.

Rien n’est officiel encore et on ne sait pas comment l’Impact gérerait la vente et les distribution de ces billets par contre.

Pourquoi 250? Parce que le gouvernement provincial limite à ce nombre les individus pouvant participer à un rassemblement (intérieur comme extérieur).

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Jesperi Kotkaniemi ne fait qu’effleurer son plein potentiel

Les deux meilleurs attaquants du Canadien depuis le début des playoffs ont célébré leur 20e et 21e anniversaires de naissance cet été. Une équipe doit pouvoir compter sur d’excellents jeunes pour connaître du succès… dans une ligue de jeunes.

Jesperi Kotkaniemi a vécu toutes sorts de montagnes russes depuis sa sélection par le Canadien en juin 2019. Camp de développement décevant… camp d’entraînement extraordinaire… première saison exceptionnelle, jusqu’à ce qu’il casse vers la fin de l’hiver… deuxième saison difficile… renvoi à Laval à la fin du mois de janvier… lucratif et productif passage avec à le Rocket…

Puis séries 2020 à la hauteur de son talent et au-dessus des attentes les plus optimistes!

La guigne de la deuxième année semble être derrière le jeune Kotkaniemi. Celui-ci trône au cinquième rang des buteurs de la LNH cet été et il aurait pu en ajouter deux ou trois dimanche soir (poteaux). Il a d’ailleurs été l’attaquant le plus utilisé par Kirk Muller ce soir-là, passant près de 20 minutes sur la patinoire.

Quel changement par rapport à sa saison 2020! Disons merci à Joël Bouchard et aux deux entraîneurs de power skating qu’il a engagé durant le confinement en Finlande!

Vous n’êtes pas encore excités par rapport au jeu de Kotkaniemi? Sachez que Serge Boisvert, recruteur amateur pour le CH dont le territoire étudié est le Québec, avance que ça ne fait que commencer avec Kotkaniemi. Que le jeune Finlandais n’a fait qu’effleurer son potentiel jusqu’ici. #SkyIsTheLimit

« Kotkaniemi fait juste commencer à se développer. À 18-19 ans, il aurait pu jouer dans le junior, mais il était un deuxième ou troisième centre dans la Ligue nationale. Ce n’est pas rien […] Il a été envoyé dans les mineures et ça lui a fait du bien. Joël Bouchard lui a montré qu’est-ce que ça prenait pour devenir un vrai pro. » – Serge Boisvert au sujet de Jesperi Kotkaniemi

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Voici ce qui fait de Kirk Muller un bon entraîneur

Depuis que le Canadien a vu son entraîneur quitter Toronto afin de rentrer à la maison, Kirk Muller a pris la barre du Canadien. Et comme on le sait, le changement soudain ne se fait pas trop ressentir. Après tout, le CH a écrasé Philly vendredi et n’a donné qu’un but dimanche soir.

Un aspect important là-dedans, outre la motivation de jouer pour Claude Julien, ce sont les changements de trio de Muller. L’expérimenté homme de hockey en a vu d’autres et sa recette fonctionne.

Évidemment, il y a plus que ça. Le rôle d’un entraîneur, c’est aussi de savoir peser sur les bons boutons afin de motiver les troupes. Et selon ce que rapporte Jake Evans, présentement, c’est exactement ce que Muller arrive à accomplir.

Evans rapporte qu’il a une excellente influence en remplacement de Claude Julien en étant très positif et clair sur le banc des joueurs. Cela les aide à garder leur jeu simple et ça donne visiblement les résultats qu’on connaît : un but accordé en 120 minutes de jeu.

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Gritty a nargué le Canadien (et le Canada au complet)

La série Canadiens vs Flyers, c’est un affrontement entre Alain Vigneault/Michel Therrien et Claude Julien. C’était, en fait, mais bon…

C’est aussi un duel entre Carey Price et Carter Hart, l’idole et le jeune prodige.

Mais on oublie souvent que dans un univers plus divertissant, c’est également un choc en Youppi! et Gritty…

Entre le gentil toutou orange… et la vilaine mascotte toute aussi orange.

Si Youppi! se tient pas mal tranquille depuis le retour estival du hockey, Gritty est beaucoup plus actif, lui. Et il ne se gêne pas pour déranger et sortir du moule politiquement correct. En fait, il en a fait son trademark.

Tout juste avant le début du match #2 – celui remporté 5 à 0 par le CH quelques heures après l’admission de Claude Julien à l’hôpital -, la mascotte des Flyers s’est amusée à jeter du sirop d’érable de table sur le logo du Canadien (tapis) alors qu’elle se trouvait dans le stationnement du Wells Fargo Center, l’aréna des Flyers. Tout le Canada a même été taggé dans la publication de Gritty sur Twitter.

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Max Domi… au Minnesota?

Depuis le début des présentes séries, Max Domi fait beaucoup parler de lui. Entre sa présence incertaine en raison de son diabète, son manque de temps de jeu, sa promotion à l’aile de Kotkaniemi et sa piètre performance lors du match d’hier soir, l’attaquant de 25 ans connait des séries très mouvementées.

On sent qu’il n’est pas vraiment dans les plans du Tricolore pour les prochaines années, surtout depuis l’éclosion de Jesperi Kotkaniemi et de Nick Suzuki. Du moins, il n’est pas parmi les pierres d’assises du plan de Marc Bergevin pour le futur.

Domi est un agent libre à la fin de la présente saison et si ses demandes salariales sont trop élevées au goût de Bergevin, l’ancien choix des Coyotes pourrait se retrouver sous d’autres cieux.

Une équipe qui pourrait toutefois être très intéressée par les services de Domi, c’est le Wild du Minnesota.

Le Wild se cherche un centre de premier plan pour jouer avec Kevin Fiala, une des révélations de l’année dans la LNH. Domi pourrait être une option à considérer.

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CH : Le match le plus important depuis des années

Game day! Nous sommes mardi le 18 août 2020. Le Canadien, qui a terminé au 24e rang du classement général la saison dernière, s’apprête à disputer en après-midi à Toronto (alors qu’il est le club receveur) le match le plus important des cinq ou même 10 dernières années. Il n’y aura aucun partisan dans les estrades et Martin McGuire souhaitera péter la yeule d’un producteur américain.

Relisez ce dernier paragraphe et dites-moi que la vie « normale » a repris son cours…

Au moins, les fans du CH droit à du très bon hockey d’été, du gros fun et des émotions.

Les hommes de Kirk Muller ne peuvent tout simplement pas se permettre de l’échapper cet après-midi. Une victoire et ils entameront dès demain soir un nouveau deux-de-trois face aux Flyers…

Mais une défaite et ils devront remporter trois matchs consécutifs face aux puissants Flyers, dont le premier sera disputé dans seulement 24 heures. Bref, les Habs sont aujourd’hui à une défaite de se retrouver au bord du gouffre.

Le CH ne tiendra pas de morning skate ce matin, puisque le match sera disputé en PM. On devra donc attendre à (possiblement) la dernière minute avant d’avoir des indices quant à la formation que déploiera Kirk Muller. Je ne m’attends pas à ce que la soupe soit brassée avant le début de la rencontre. Mais je suis convaincu que Muller ne sera pas ultra patient si la sauce ne lève pas en première ronde.

Belles analogies culinaires ce matin…

Très peu de partisans souhaiteraient voir Dale Weise reprendre sa place dans la formation.

Quelques-uns militent en faveur de l’insertion de Charles Hudon, mais ils militent un peu dans le vide si vous voulez mon avis.

Jordan Weal? Je ne crois pas que personne – à part peut-être Claude Julien – se dit qu’il pourrait faire partie de la solution.

Mais il y en a qui aimeraient voir Ryan Poehling réintégrer la formation. Vrai qu’un gaucher sur la quatrième ligne (actuellement formée de trois droitiers) pourrait peut-être aider au cercle des mises au jeu… mais Ryan Poehling est-il ce gaucher-là?

Oui, il a connu tout un premier match chez les professionnels…

Mais depuis, Poehling n’a récolté que deux points en 27 rencontres dans la LNH. Et il n’a rien cassé non plus avec le Rocket de Laval (13 points en 36 rencontres). Ajoutez à ça le fait que son éthique de travail et sa détermination soient souvent remises en question…