Catégorie : Sport

Le hockey devrait reprendre son rythme, si le gouvernement le permet, vers le mois d’août ou septembre et le Canadien sera de la première ronde (3 de 5) afin de batailler contre les Penguins de Pittsburgh. D’ailleurs, les Penguins ont recommencé à se dégourdir ce matin puisqu’ils figurent parmi les 16 formations amorçant la phase 2 aujourd’hui. Pour ce qui est du Canadien, cette phase 2 devra attendre encore quelques jours. Cela dit, on entend plusieurs choses au sujet du Canadien et de sa participation à ce bal automnal : Price pourrait changer la donne. Il ne mérite pas d’être là. Il a autant de chances que les autres.

Bref, Sylvain Guimond, lui, se demande si tout ça n’est pas un piège pour le Canadien. Il se pose la question…

Je me souviens que nous avions fait un article sur cette possibilité il y a environ un an : Un 3e enfant pour Carey Price?

À ce moment-là, ce n’était que des spéculations à la suite de commentaires effectués par la conjointe de Carey Price, Angela Price. Je me souviens qu’elle avait répondu à l’affirmative lorsqu’un amateur lui a posé une question au sujet de la possibilité d’un troisième enfant. Je vous rappelle qu’en ce moment, le couple chéri du Québec a deux petites princesses : Liv Anniston, qui a quatre ans, et Millie qui est née le 27 décembre 2018.

On connaît tous le désir de Price et de sa femme d’obtenir un petit garçon afin de compléter leur trio d’enfants. Pour le moment, on ne connaît pas la date exacte où ce nouveau bébé verra le jour (environ dans 20 semaines), mais on sait que les tourtereaux se sont arrangés pour que ce soit un garçon… Angela a « timé » le cycle de l’ovulation avec acte sexuel pour mettre toutes les chances de leur côté afin que ce soit un petit garçon. La preuve qu’ils désirent réellement un bébé gars. À noter que c’est elle-même qui en a fait l’annonce via son blogue.

Don Cherry n’en est pas à ses premiers propos tranchés.

Hier, l’ancien chroniqueur de Hockey Night in Canada a confié sur les réseaux sociaux qu’il ne voudrait pas affronter Carey Price et le Canadien de Montréal en séries.

Il faut être créatif pour trouver un moyen de pratiquer un sport collectif malgré toutes les restrictions mises en place par la santé publique. Parlez-en aux nombreux dirigeants d’associations sportives québécoises…

Les équipes de la LNH devront pour leur part trouver des moyens créatifs de faire entrer des sous lorsque l’action reprendra. Les contrats de télédiffusion à eux-seuls ne permettront pas de faire sauter la banque, on ne sait pas encore quand des spectateurs seront admis dans les amphithéâtres (surtout au Canada, où l’hyper-prudence semble être le mot d’ordre) et la LNH n’a toujours pas donné le feu vert à l’ajout de pubs sur les jerseys.

Or, selon Martin Leclerc, la nouvelle idée à l’étude pour plusieurs équipes serait d’organiser des rassemblements extérieurs où les matchs de l’équipe locale seraient diffusés sur écran géant.

Les séries de la LNH dans un stationnement près de chez vous? https://t.co/BmaTfBPDDP

— Radio-Canada Sports (@RC_Sports) June 7, 2020

Ces rassemblements ressembleraient à ce que l’on a vu un peu partout au Canada durant le parcours éliminatoire des Raptors le printemps dernier.

Les équipes songent à rendre l’accès au site payant, en plus d’évaluer la possibilité d’y vendre des articles promotionnels, de la nourriture et de la boisson. Certains scénarios stipulent que les partisans devraient demeurer dans leur voiture alors que d’autres évoquent la possibilité de faire ça en plein air, un peu comme lors d’un festival.

Est-ce que le Canadien fait partie des équipes qui envisagent une telle possibilité? Selon Martin Leclerc, le Groupe CH évalue plusieurs scénarios, dont possiblement ceux impliquant une diffusion extérieure des rencontres de l’équipe. Dans un gros stationnement notamment… ou encore au Parc Maisonneuve?

Le problème, c’est que d’un côté, les habitants du Canada devraient fort probablement respecter une distance de deux mètres entre chacun d’eux (même s’ils sont en plein air et qu’une fois dans le métro, cette distanciation ne tient plus) et que plusieurs festivals extérieurs ont déjà été annulés cet été à Montréal. Est-ce que la santé publique serait prête à revenir sur sa décision et à approuver de tels rassemblements, sachant qu’elle a fait mal à l’industrie du spectacle avec sa décision antérieure (et qu’il est trop tard pour tout corriger)?

En même temps, si l’on accepte les manifestations de 15 000 participants, comment pourrait-on refuser un rassemblement de 5 000 personnes qui veulent regarder un match de hockey en plein air?

Je suis heureux de ne pas être dans les souliers de la santé publique ce matin…

Le Groupe CH – via sa branche evenko – a de l’expérience en matière de spectacles extérieurs. Saura-t-elle convaincre le docteur Arruda et la docteure Drouin? Plusieurs partisans n’auront pas la tête au hockey si l’action reprend en août (et non en septembre). Ces rassemblements pourraient aider.

À noter que pour l’instant, de tels rassemblements d’envergure sont interdits jusqu’au 31 août (au moins) au Québec. Finalement, le retour en septembre arrangerait peut-être bien des choses…

Je vois mal la province de Québec dire oui au CH pour une telle diffusion, mais non à un festival extérieur rassemblant quelques centaines de personnes à Tadoussac par exemple.

Jesperi Kotkaniemi a subi une sérieuse blessure à la rate au début du mois de mars. Il a dû passer une nuit dans un hôpital de Cleveland avant de rentrer à Montréal sans le reste de l’équipe du Rocket.

Quatre jours plus tard, le Canadien annonçait que la saison de KK était terminée, ce qui signifie que l’attaquant finlandais ne prévoyait pas être en mesure de revenir au jeu avant la mi-juin. Du moins, l’équipe médicale du CH ne voyait pas ce scénario comme étant possible.

Le 5 mai dernier, Arpon Basu confirmait dans TheAthletic que Kotkaniemi en avait encore pour des mois avant d’espérer disputer un autre match professionnel. Au début du mois de mai, KK ne pouvait seulement s’entraîner qu’en-dehors de la patinoire (et ça n’avait rien à avoir avec la COVID-19) et il ne pouvait pas y mettre toute la gomme.

Basu avait aussi confié que Kotkaniemi en avait pour quelques semaines avant de pouvoir sauter sur la patinoire et qu’il ne pourrait pas recevoir de contacts avant plusieurs mois.

Or, voilà que l’on vient d’apprendre une excellent nouvelle. Le joueur de centre du Canadien/Rocket a recommencé à s’entraîner sur la patinoire. Il patine avec Janne Hänninen, un patineur de vitesse, et Raimo Summanen, son ancien entraîneur à HIFK.

C’est aujourd’hui que s’amorce la phase 2 dans la LNH, une phase qui devrait éventuellement nous mener à une phase 3 (camps d’entraînement) et à une phase 4 (ronde de qualification pour le Canadien).

Si l’on croyait que cette dernière phase allait arriver en août au départ, semble-t-il qu’elle pourrait finalement être repoussée jusqu’en septembre. Rendu là, pourquoi ne pas tout simplement abandonner l’idée de terminer les séries 2020 et décider d’ouvrir le calendrier 2020-21 comme d’hab à en octobre? Ah ouais, l’argent…

16 des 31 équipes de la LNH rouvriront leur centre d’entraînement aujourd’hui ou du moins, d’ici la fin de la semaine. Le Canadien ne fera pas partie de ces 16 équipes-là.

Officiellement, le CH a indiqué que seulement deux joueurs avaient manifesté leur intérêt d’utiliser le Complexe Bell : Jonathan Drouin et Paul Byron.

Dans les faits, on a aussi appris que le Canadien avait mis à pied les responsables de la glace à Brossard, qu’ouvrir le Complexe Bell coûtera jusqu’à 70 000 $ par jour en nettoyage/désinfectant… mais surtout, que les joueurs qui rentreront au Canada ont encore à se placer en quarantaine pour 14 jours. Directive fédérale.

C’est pourquoi les Canadiens, les Canucks et les Jets – toutes des équipes canadiennes – font partie des 15 équipes qui n’ouvriront pas leur complexe d’entraînement aujourd’hui dans la LNH.

À Pittsburgh, par contre, l’aréna sera ouvert (d’ici la fin de la semaine)… et l’équipe attend pas moins de la moitié des joueurs de l’équipe dès le jour 1.