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Irlande du Nord : Une renaissance pour croquer l’avenir à pleine dents

Les sites incontournables

Belfast et Derry, des villes à vivre malgré les brûlures de l’histoire

Depuis les accords du Vendredi Saint de 1998, qui ont officiellement marqué la fin du conflit entre les communautés religieuses, Belfast s’apprécie tant pour son architecture victorienne et ses édifices religieux que pour la vie nocturne qui électrise le Golden Mile. L’Hôtel de ville et sa grande roue, l’opéra et le château sont les édifices emblématiques de la ville. Dans West Belfast, on admire les superbes fresques peintes qui racontent les divisions de la capitale nord-irlandaise.

Derry (Londonderry sur les cartes britanniques) possède un riche patrimoine et cultive un tourisme de mémoire lié au conflit religieux. Ne pas manquer les remparts de la cité fortifiée et le quartier de Bogside (où s’est déroulé le tragique Bloody Sunday), réputé pour ses fresques murales représentant l’histoire et les militants de la cause républicaine.

La Chaussée des Géants, des orgues au bout des vagues

La Chaussée des Géants est une extraordinaire formation de 40 000 colonnes basaltiques hexagonales formées par le refroidissement de la lave en fusion, au pied des falaises du plateau d’Antrim. Ces grandes orgues de pierre ont inspiré des légendes où des géants traversaient la mer à pied pour se rendre en Écosse.

La route côtière de Causeway

Cette route panoramique offre des paysages parmi les plus spectaculaires d’Irlande. Des falaises impressionnantes, de longues plages désertes, de charmantes stations balnéaires… À 30 km de Derry, s’élève le Mussenden Temple, excentrique édifice perché sur une falaise. Ne pas manquer Carrick-a-Rede, un îlot relié à la côte par un pont de corde se balançant dans le vent à 24 m au-dessus de la mer. Sensations garanties et vue imprenable sur les côtes écossaises!

Les Glens d’Antrim, neuf vallées à couper le souffle

De Ballycastle à Larne se lovent neuf vallées glaciaires qui offrent parmi les plus beaux panoramas d’Irlande. Ces paisibles gorges entaillent la côte vers l’intérieur des terres sur 60 km. Forêts verdoyantes, villages surmontés de châteaux en ruines, charmants ports de pêche, criques de sable, ces paysages sont un enchantement sous la lumière changeante.

Le château de Dunluce, nid d’aigle marin

Les ruines du château de Dunluce, bâti au XIVe siècle, trônent sur un promontoire granitique au-dessus de l’océan. Réputé imprenable, son nom signifie d’ailleurs « fort puissant », la forteresse a été victime d’une tempête en 1639. Admirez les canons de l’enceinte. Ils proviennent du Girona, un navire de guerre de l’Invincible Armada espagnole, coulé en 1588 au large de la Chaussée des Géants.

Le saviez-vous?

Bushmills, pionnière de l’eau-de-vie « l’uisce beatha »

Avec une licence officielle datée d’avril 1608, la Old Bushmills Distillery est considérée comme la plus ancienne distillerie au monde encore en activité! Elle produit des whiskeys (ne pas confondre avec le whisky écossais) aux goûts de tourbe.

Un autre géant irlandais

Le Titanic fut construit à Belfast du 31 mars 1909 à fin mai 1912 par les chantiers navals Harland and Wolff. Le chantier nécessita la construction du plus grand échafaudage du monde ainsi qu’une grue flottante de 200 tonnes.

Les coups de cœur

— Newcastle et ses longues plages de sable.

— Le Titanic Belfast Experience, extraordinaire et tout nouveau musée dédié au Titanic.

— La route panoramique de Torr Head sur la côte des Glens d’Antrim.

— Les Mourne, superbes montagnes tout en rondeurs, striées de murets de pierres.

— Les châteaux de Enniskillen et de Carrickfergus.

À savoir avant de partir

La meilleure période : de mai à septembre.

Quelques précautions : méfiez-vous du soleil filtré par les nuages.

N’oubliez pas d’emporter : une protection contre la pluie et le vent et des bottes imperméables.

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Brésil : Éblouissante terre de contrastes

Les sites incontournables
 
Rio de Janeiro, la « ville merveilleuse »
La cité s’étire le long d’une baie de toute beauté dominée par des montagnes recouvertes de forêt tropicale. Vous ne manquerez pas l’ascension du légendaire Pain de Sucre à bord du Bondinho, le traditionnel téléphérique. Le sommet de ce monumental bloc de granit dévoile un panorama splendide sur la ville qui ondule à travers les collines jusqu’aux plages de rêve de Copacabana ou d’Ipanema. Autre symbole de Rio de Janeiro, la statue du Christ Rédempteur semble veiller sur les 10 millions d’âmes de la deuxième métropole brésilienne. Il faut aussi se promener dans le lacis des ruelles escarpées du quartier colonial de Santa Teresa qui offre de fabuleux points de vue sur la baie du Guanabara et ses 84 îles ou encore flâner sur des airs de samba dans le quartier très animé de Lapa.
 
Paraty, l’âme coloniale du Brésil
Niché au cœur des merveilles luxuriantes de la Costa Verde, au sud de Rio de Janeiro, le village de Paraty ressemble à un… paradis. Cet ancien port florissant du XVIIe siècle d’où partait, à destination du Portugal, l’or extrait du Mina Gerais, est aujourd’hui classé monument historique national. Vous découvrirez ici l’un des ensembles architecturaux les mieux conservés du Brésil, hérité de ce riche passé colonial. Ajoutant à sa séduction, une myriade d’îles parsème les eaux translucides de l’océan Atlantique.
 
Salvador de Bahia, la festive métissée
Cernée de collines verdoyantes plongeant dans la baie de tous les Saints, la capitale historique abrite une incroyable variété d’art baroque datant du XVIe au XVIIIe siècle. Vous aurez plaisir à flâner au gré des ruelles pavées bordées de bâtisses colorées de Pelourinho situé dans la vieille « ville haute », classée au patrimoine mondial par l’UNESCO. Avec son métissage de cultures aux influences portugaises, indiennes et surtout africaines, Salvador de Bahia est également une ville festive qui revendique le titre de capitale de la musique et du rythme! Ici, le carnaval est célébré dans une absolue ferveur.
 
Les chutes d’Iguaçu, un grandiose spectacle naturel
Une aventure nature d’exception vous attend dans la magie tumultueuse des chutes d’Iguaçu, situées à l’extrême ouest du Parana, à la frontière de l’Argentine. Le spectacle dantesque de ces 275 cascades se déversant les unes dans les autres est à couper le souffle. Avec ses 150 m de largeur et 80 m de hauteur marquant la frontière entre les deux pays, la Gorge du Diable est certainement la plus impressionnante.
 
 
Le saviez-vous?
La forêt amazonienne, paradis pour l’écotourisme
La forêt amazonienne renferme la plus grande concentration d’organismes biologiques au monde avec 600 espèces de mammifères, 1 600 espèces d’oiseaux, 3 000 sortes de poissons et plus de 100 000 invertébrés.
 
Brasília, née d’une utopie
Née d’une utopie et jaillie entièrement d’un haut plateau désertique à 1 172 m d’altitude en 1960, la capitale du Brésil constitue un exemple d’urbanisme moderne. On doit sa conception originale en forme d’avion à Lucio Costa et son architecture audacieuse à Oscar Niemeyer.
 
 
Les coups de cœur
– Le survol en hélicoptère des chutes d’Iguaçu.
– Remonter l’Amazone en bateau jusqu’à Manaus.
– Séjourner dans une poussada à Buzios.
– Un safari-photo à partir de Corumba.
– La visite des mines d’or de Passagem à Mariana.
 
 
À savoir avant de partir
La meilleure période : d’avril à juin et d’août à octobre.
Quelques précautions : évitez de vous rendre dans les favelas (bidonvilles), de vous promener seul la nuit dans des quartiers isolés et de porter des bijoux de valeur. Demandez toujours l’autorisation aux personnes que vous voulez photographier.
N’oubliez pas d’emporter des lunettes de soleil, de la crème solaire, des produits anti moustiques, des chaussures de marche. Traitement antipaludéen recommandé.
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Le Spa Eastman : un voyage intemporel au coeur de l’Estrie

En parfaite harmonie avec la nature qui l’entoure, vous ressentirez l’énergie bienfaisante qui s’en dégage dès que vous mettrez le premier pied à l’intérieur. Enveloppée dans une atmosphère où règne le respect de la détente, la grande salle principale, munie de divans confortables et d’un piano à queue, inspire illico à la relaxation.

Le Spa Eastman, c’est le rêve devenu réalité de sa fondatrice, Jocelyna Dubuc, qui s’y promène encore pour saluer sa clientèle. Beaucoup semblent la connaître, sans doute des habitués, puisqu’une fois le tour du propriétaire effectué, vous comprendrez qu’une fois ne suffit pas.

L’accueil

Un personnel toujours souriant, disponible, chaleureux et professionnel. Vous êtes immédiatement pris en charge selon le forfait réservé. S’il s’agit de votre première expérience, vous aurez droit au tour complet des installations, afin de vous familiariser avec les lieux et les services à votre disposition.

Des soins des pieds à la tête

Les soins et activités offerts au Spa Eastman vous feront découvrir diverses méthodes pour vous détendre, vous offrir de petites gâteries et vous remettre en forme, physiquement et mentalement.

Une panoplie de services et d’activités sont à votre disposition.

– Évaluation de votre condition physique
– Évaluation d’une nutritionniste
– Yoga, Pilates et entraînement privé
– Différentes cures pour éliminer les toxines de votre organisme
– Esthétique et coiffure
– Restauration (alimentation santé, vivante, etc.)
– Randonnée pédestre et méditation active
– Et plus encore…

Nouveauté : Eastman-les-bains

Cette année, le Spa Eastman fête son 35e anniversaire. Pour souligner cette réussite avérée, vous pouvez désormais profiter de la nouvelle section complète de thermothérapie, nommée Eastman-les-bains.

Vous y retrouverez les habituels bains d’alternance de chaleur et de froid polaire (sauna hammam, spas à l’extérieur, etc.), mais certaines des installations ouvertes depuis à peine une semaine vous surprendront à coup sûr.

Notamment, un sauna infrarouge, soin rarissime, qui vous libère de toutes les toxines de métaux lourds. Moins chaud que le sauna traditionnel, il est cependant 3 fois plus efficace. D’autant plus qu’Eastman-les-bains inclut ce traitement qui, habituellement, représente un extra dans les autres spas.

Vous pourrez ensuite savourer les bienfaits de la douche Igloo, d’où s’échappe une bruine glaciale aux huiles essentielles. Frottez votre peau énergiquement avec ce mélange tonifiant et vous vous sentirez immédiatement revivifié.

Le NeuroSpa

Il s’agit à priori d’une chaise longue, qui ressemble à une chaise de laboratoire futuriste. De ce fait, le traitement offert par le NeuroSpa est innovateur et tout à fait unique. Un mélange de musique traditionnelle, accompagné de vibrations acoustiques multifréquences, suggère au système nerveux de relâcher les tensions. Un voyage intérieur qui ne laisse personne indifférent.

Le Spa du cheveu

Au même titre que l’importance que le Spa Eastman accorde au rééquilibre physiologique et mental, vos cheveux et votre cuir chevelu seront traités avec le panache qu’ils méritent.

Qui aurait cru qu’une coupe de cheveux ordinaire pouvait se transformer en coupe « énergie vitale »? Elle comprend un massage de la tête jusqu’aux mains, avec application d’huiles essentielles, selon les besoins de votre cuir chevelu.

La professionnelle sur place, une passionnée des soins naturels, se fera un plaisir d’analyser votre cheveu et sera à même de vous proposer, par exemple, le traitement approprié pour ralentir la perte de cheveux.

La fondatrice

Madame Dubuc a ouvert le Spa Eastman en 1977 et peut s’enorgueillir aujourd’hui de l’ampleur du succès de son établissement unique. Prônant tout d’abord la saine alimentation et la santé du corps et de l’esprit, l’endroit comporte en tout 7 pavillons. Tous uniques, ajoutés au gré des années pour répondre aux besoins grandissants, ils permettent aujourd’hui un hébergement de 46 chambres luxueuses. Certaines offrent même une terrasse et une vue imprenable sur le mont Orford.

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Les trésors de l’ancienne Candie

Les sites incontournables
 
Knossos, là où tout a commencé
Il y a près de 4000 ans, les hommes de la civilisation minoenne construisaient le palais du roi Minos, le plus grand et le plus raffiné des palais crétois. Incroyablement vaste, il était composé de plus de mille pièces! C’est ici que se trouvait le fameux labyrinthe souterrain où, selon la mythologie, vivait le terrible Minotaure. Le site partiellement reconstruit se visite, à cinq kilomètres au sud d’Héraklion. Vous y découvrirez les appartements royaux et la copie de la célèbre fresque aux dauphins.
 
Réthymnon, vénitienne et ottomane
Le cœur historique de Réthymnon propose à ses visiteurs une merveilleuse balade dans l’histoire, à la rencontre des témoignages du passé. Vénitiens et Ottomans ont laissé dans l’architecture des maisons de nombreuses traces de leur passage. La puissante forteresse vénitienne qui surplombe le port donne une idée de l’intérêt que suscitait la cité. Entre le port animé de tavernes, les petites rues bordées d’échoppes et les minarets témoins de la présence turque, Réthymnon rivalise d’attraits.
 
Agios Nikolaos, perle de Crète
Nichée dans la baie de Mirabello, Agios Nikolaos est un petit port animé, parmi les plus charmants du pays. Dans un cadre exceptionnel, la vieille ville entoure un lac profond relié au port par un canal. Sur le port, bars et restaurants font pétiller les soirées…
 
Le charme intact de Hania
Hania (La Canée), qui fut capitale de l’île jusqu’en 1971, a su préserver son charme et ses vestiges historiques. La vieille ville autour du port, enserrée dans ses fortifications, est un dédale de ruelles bordées de maisons de style vénitien. Avec la mosquée des janissaires et les traces de l’occupation turque, il règne ici un subtil parfum d’Orient!
 
Les gorges de Samaria, un site sauvage exceptionnel
Dans un site grandiose au cœur des montagnes Blanches s’étire un long canyon de seize kilomètres. Les falaises hautes de 300 m se resserrent à certains endroits jusqu’à ne laisser qu’un étroit goulet de 2,5 m de large! Ces gorges sont parmi les plus profondes d’Europe.
 
Les montagnes Blanches, paradis des randonneurs
Les montagnes Blanches représentent la plus grande chaîne de montagnes de Crète, entaillées de près de 50 gorges spectaculaires. Avec 30 sommets dépassant les 2000 m, elles offrent d’innombrables possibilités de randonnées.
 
 
Le saviez-vous?
 
D’autres mangeurs d’escargots
Les escargots « saligaria ou hokhlii » sont une spécialité de la cuisine locale et faisaient déjà les délices des gourmets à l’époque minoenne. Selon les nutritionnistes, les escargots de Crète sont un des secrets du régime crétois.
 
La reine kri kri
La chèvre sauvage peut être considérée comme la reine de Crète. Autrefois très présente, elle se fait plus rare et ne se rencontre plus que dans les montagnes et les gorges centrales. On la reconnaît à ses longues cornes retournées vers l’arrière. Si vous en croisez, sachez qu’on la surnomme kri kri.
 
 
Les coups de cœur
– Le musée archéologique d’Héraklion et sa collection d’objets minoens.
– Le monastère d’Arkadi dominant les gorges du même nom.
– Les plages de Phalassarna et d’Elafonissi, deux des plus belles de l’île.
– Au nord-est de Matala, les vestiges du palais de Phaistos.
– Le plateau du Lassithi, avec ses moulins à vent et la grotte Dikteon où naquit Zeus.
 
 
À savoir avant de partir
 
La meilleure période : de mai à octobre.
 
Quelques précautions : le vent peut masquer la puissance du soleil. Attention aux coups de soleil!

N’oubliez pas d’emporter : lotion anti-moustique, crème solaire, lunettes de soleil, chapeau et grande bouteille d’eau.

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France : La Bourgogne et son vignoble

Des vignes et des hommes
Le vignoble de Bourgogne s’étend sur trois départements, l’Yonne, la Côte-d’Or et la Saône-et-Loire, et sur 250 km de longueur du nord de Chablis au sud du Mâconnais. Sa production comprend des blancs et des rouges pratiquement tous issus de deux seuls cépages : le pinot noir pour les rouges et le chardonnay pour les blancs. Le vignoble est très morcelé. Les parcelles, ces terroirs appelés « climats », dessinent une mosaïque de crus mondialement réputés. Chaque « climat » possède ses caractéristiques : exposition au vent, au soleil, nature du sol, pente et travail de l’homme.
 
La Route des Vins de Bourgogne, à arpenter sans modération
Voici cinq itinéraires pour découvrir les petits et les grands secrets de ces terroirs mythiques, le patrimoine, les paysages, les villages qui semblent flotter dans une mer de vignes, les caves et les vignerons : la Route des Grands Vins (Côte chalonnaise), la Route des Vins Mâconnais-Beaujolais (Saône-et-Loire), la Route Touristique des Vignobles de l’Yonne, la Route des Coteaux de Pouilly-Sancerre (Nièvre) et, la plus prestigieuse, la Route des Grands Crus (Côte de Nuits et Côte de Beaune), qui parcourt 65 km entre Dijon et Santenay. Ici, le château du Clos de Vougeot, Chambolle-Musigny et le château de Pommard, où l’empereur Napoléon Ier aimait à séjourner, sont des étapes appréciées et privilégiées.
 
L’art roman en lumière, les joyaux de l’UNESCO
Joyau cistercien de la Bourgogne du Nord inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO, l’abbaye de Fontenay doit sa conservation exceptionnelle à l’isolement de son vallon verdoyant. Haut lieu du christianisme aux portes de l’Avallonnais, Vézelay est un charmant village perché. La montée vers la basilique est une expérience quasi initiatique. Au fil des siècles, artistes et écrivains n’y ont-ils pas trouvé l’inspiration? Spirituel, littéraire ou poétique, ici souffle l’esprit de l’art roman… De même, cité du livre au bord du fleuve, la Charité-sur-Loire renferme l’un des plus beaux ensembles de l’art roman en Bourgogne.
 
Dijon, capitale des ducs de Bourgogne
Point de départ idéal de la Route des Grands Crus, la capitale de l’ancien duché de Bourgogne possède d’irrésistibles attraits. Le vieux quartier et ses maisons à colombage entourent l’ancien palais des ducs et des États de Bourgogne et le musée des Beaux-Arts. Le musée de la vie bourguignonne ou le musée Amora sont autant de belles découvertes à ne pas manquer à Dijon.
 
Les Hospices de Beaune, emblème du gothique bourguignon
Capitale des vins de Bourgogne, Beaune, sertie dans ses murailles médiévales, offre un patrimoine très riche et se découvre également en sous-sol grâce aux kilomètres de caves voûtées qui s’étirent sous ses rues. La fameuse vente aux enchères à la bougie des Hospices de Beaune se déroule chaque année, le troisième dimanche de novembre.
 
Cîteaux et Cluny, cœur spirituel de l’Europe médiévale
Créée en 910, l’abbaye de Cluny vient de fêter son 1100e anniversaire. La visite des impressionnants vestiges de l’abbatiale est le prélude à un agréable séjour dans le Clunisois, à la découverte de son patrimoine et de sa tradition équestre. Fondée en 1098 par Robert de Molesmes, l’abbaye de Cîteaux, obéissant à la règle de saint Benoit, devint vite un haut lieu de la spiritualité, avec plus de 500 maisons sœurs réparties sur tout le territoire.
 
Le château médiéval de Guédelon, un défi historique unique!
En juin 1997 dans l’Yonne, des « oeuvriers » dégagent une clairière au cœur de la forêt de la Puisaye. Depuis, ils construisent, sans grues ni électricité, un véritable château fort selon les techniques du XIIIe siècle. Une belle aventure humaine qui continue toujours aujourd’hui et qui vous fera découvrir les gestes des bâtisseurs du Moyen Âge.
 
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Chili / Île de Pâques : Fascinante expérience!

Ahu Akivi, le regard vers la terre originelle
Situé au nord de la petite ville d’Hanga Roa, l’ahu Akivi joue un rôle important dans l’histoire de l’île et dans le cœur des Pascuans. Selon la tradition, ses sept moaï redressés personnifient les sept émissaires du roi Hotu Matu’a venus reconnaître l’île. Ils sont les seuls à être tournés vers les îles Marquises et l’îlot disparu de Hiva, d’où serait originaire le peuple rapa nui.
 
Ahu Tongariki
Avec ses quinze moaï alignés sur une plateforme (ahu) en pierre de lave au bord d’une crique battue par l’océan Pacifique, l’ahu Tongariki impressionne par la magie de son décor et par le caractère sacré qui se dégage des lieux. Du haut de leurs quatre mètres, ces statues, qui représentent les ancêtres, tournent le visage vers l’intérieur de l’île. Cette ahu fut victime d’un raz-de-marée en 1960 qui projeta les statues jusqu’à 100 m du rivage dans les terres.
 
Rano Kau, la demeure de l’homme-oiseau
Sorti des entrailles de la Terre il y a 2,5 millions d’années, l’imposant volcan Rano Kau marque l’orée du parc national d’Orongo. Le spectacle vu du bord de la caldeira aux pentes tapissées d’éboulis et d’ajoncs est saisissant de beauté sauvage. Sur les versants du volcan poussent à foison bananiers, avocatiers et canne à sucre. Au sommet, comme en équilibre sur la falaise, le village cérémoniel d’Orongo et ses maisons de basalte rappelle qu’ici avait lieu la compétition de tangata manu, l’homme-oiseau. Ce personnage sacré est le sujet de nombreux pétroglyphes. On le reconnaît à son corps d’homme affublé d’un bec d’oiseau.
 
Rano Raraku, le volcan carrière
Le cratère du volcan Rano Raraku, à l’est de l’île, a servi de carrière à presque tous les moaï de l’île. Le fond du cratère est occupé par un joli lac d’eau douce. Sur les versants gisent, abandonnés, 397 colosses inachevés, cassés… Ne pas manquer « le Géant », gigantesque ébauche de moaï de 22 mètres jamais extrait de sa gangue de pierre.
 
Les grottes, le bonheur sous-marin
Les amateurs apprécieront une plongée dans les grottes sous-marines de Motu Tautara et les récifs coralliens de Wengel. Ces sites sont accessibles en 15 à 40 minutes de Hanga Roa. À l’extrémité sud d’Hanga Roa, la grotte d’Ana Kai Tangata possède une paroi décorée d’oiseaux aux formes effilés. Ils représentent des manutara, ces sternes dont le précieux œuf était au cœur de la compétition de l’homme-oiseau. Non loin de là, sur la plage de Vaihu, vous admirerez l’émouvant décor de l’Ahu Hanga Te’e, où les moaï gisent au sol, face contre terre. Au nord, de l’autre côté de l’île, se trouve la plage paradisiaque d’Anakena.
 
La théorie des cordes et la tradition orale
Le mystère qui entoure la façon dont les habitants de Rapa Nui ont pu déplacer les moaï divise depuis toujours les spécialistes. Selon des études récentes menées par le professeur T. Hunt, la clé de l’énigme serait conforme à la tradition orale de l’île : les moaï ont marché jusqu’à leur destination! Ils ont été déplacés debout avec des cordes, en les faisant se dandiner d’un côté puis de l’autre. Une quinzaine de personnes pouvait suffire. D’où les chutes… et les moaï renversés qui n’ont jamais atteint leur destination.
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Chili / Île de Pâques : Fascinante expérience!

Ahu Akivi, le regard vers la terre originelle
Situé au nord de la petite ville d’Hanga Roa, l’ahu Akivi joue un rôle important dans l’histoire de l’île et dans le cœur des Pascuans. Selon la tradition, ses sept moaï redressés personnifient les sept émissaires du roi Hotu Matu’a venus reconnaître l’île. Ils sont les seuls à être tournés vers les îles Marquises et l’îlot disparu de Hiva, d’où serait originaire le peuple rapa nui.
 
Ahu Tongariki
Avec ses quinze moaï alignés sur une plateforme (ahu) en pierre de lave au bord d’une crique battue par l’océan Pacifique, l’ahu Tongariki impressionne par la magie de son décor et par le caractère sacré qui se dégage des lieux. Du haut de leurs quatre mètres, ces statues, qui représentent les ancêtres, tournent le visage vers l’intérieur de l’île. Cette ahu fut victime d’un raz-de-marée en 1960 qui projeta les statues jusqu’à 100 m du rivage dans les terres.
 
Rano Kau, la demeure de l’homme-oiseau
Sorti des entrailles de la Terre il y a 2,5 millions d’années, l’imposant volcan Rano Kau marque l’orée du parc national d’Orongo. Le spectacle vu du bord de la caldeira aux pentes tapissées d’éboulis et d’ajoncs est saisissant de beauté sauvage. Sur les versants du volcan poussent à foison bananiers, avocatiers et canne à sucre. Au sommet, comme en équilibre sur la falaise, le village cérémoniel d’Orongo et ses maisons de basalte rappelle qu’ici avait lieu la compétition de tangata manu, l’homme-oiseau. Ce personnage sacré est le sujet de nombreux pétroglyphes. On le reconnaît à son corps d’homme affublé d’un bec d’oiseau.
 
Rano Raraku, le volcan carrière
Le cratère du volcan Rano Raraku, à l’est de l’île, a servi de carrière à presque tous les moaï de l’île. Le fond du cratère est occupé par un joli lac d’eau douce. Sur les versants gisent, abandonnés, 397 colosses inachevés, cassés… Ne pas manquer « le Géant », gigantesque ébauche de moaï de 22 mètres jamais extrait de sa gangue de pierre.
 
Les grottes, le bonheur sous-marin
Les amateurs apprécieront une plongée dans les grottes sous-marines de Motu Tautara et les récifs coralliens de Wengel. Ces sites sont accessibles en 15 à 40 minutes de Hanga Roa. À l’extrémité sud d’Hanga Roa, la grotte d’Ana Kai Tangata possède une paroi décorée d’oiseaux aux formes effilés. Ils représentent des manutara, ces sternes dont le précieux œuf était au cœur de la compétition de l’homme-oiseau. Non loin de là, sur la plage de Vaihu, vous admirerez l’émouvant décor de l’Ahu Hanga Te’e, où les moaï gisent au sol, face contre terre. Au nord, de l’autre côté de l’île, se trouve la plage paradisiaque d’Anakena.
 
La théorie des cordes et la tradition orale
Le mystère qui entoure la façon dont les habitants de Rapa Nui ont pu déplacer les moaï divise depuis toujours les spécialistes. Selon des études récentes menées par le professeur T. Hunt, la clé de l’énigme serait conforme à la tradition orale de l’île : les moaï ont marché jusqu’à leur destination! Ils ont été déplacés debout avec des cordes, en les faisant se dandiner d’un côté puis de l’autre. Une quinzaine de personnes pouvait suffire. D’où les chutes… et les moaï renversés qui n’ont jamais atteint leur destination.
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Bretagne : tonique et lumineuse, une terre authentique

Les sites incontournables
 
Fougères, cité de caractère
Parmi les 20 villes d’art et d’histoire de Bretagne, Fougères, dans le département de l’Ille-et-Vilaine, se démarque par son imposant château où un parcours scénographique met en scène l’histoire de la ville. La balade continue dans le quartier médiéval aux maisons à pans de bois et dans le parc floral de Haute-Bretagne.
 
Pont-Aven, muse artistique
Pas étonnant que le joli village de Pont-Aven dans le Finistère soit devenu la cité des peintres! Entre les maisons à colombage, des ponts fleuris enjambent un cours d’eau ponctué de rochers arrondis. Plus loin, la « balade du bois d’amour » conduit jusqu’à la chapelle de Trémalo, dont le Christ Jaune inspira Gauguin. Attiré par la lumière de ces paysages, celui-ci créa l’école de Pont-Aven au XIXe siècle.
 
La presqu’île de Crozon, un condensé de Bretagne
À l’extrême ouest du Finistère, sur la presqu’île de Crozon, le cap de la Chèvre offre un panorama à couper le souffle. Les falaises tombent à pic dans la mer, une grotte marine, une maison de pêcheur, une crique aux eaux turquoise, les paysages changent au gré de la lumière… la magie à l’état sauvage!
 
La « petite mer » du golfe du Morbihan
Les 42 îles du golfe du Morbihan, qui forment des taches de verdure sur le bleu de la mer, dessinent un décor de carte postale. Cap sur la plus grande et la plus boisée d’entre elles, l’île aux Moines, qui doit son nom aux moines de l’abbaye de Redon. L’île s’apprivoise à pied ou à vélo. Venez flâner dans le bourg aux ruelles fleuries de camélias et aux charmantes maisons de pêcheurs. Toute proche, voici l’île d’Arz. Ici, le temps semble immobile. Et sa pittoresque côte ouest offre une belle vue sur les îles et mène jusqu’au moulin à marée de la pointe de Berno.
 
Carnac et ses champs de menhirs
À Carnac dans le Morbihan, pas moins de 3000 menhirs érigés de 5000 à 3000 ans avant Jésus-Christ se dressent sur la lande. Cette extraordinaire concentration de pierres levées prend toute sa force dans la lumière rasante du matin ou de la fin de journée. Les alignements les plus impressionnants sont ceux du Menec, de Kerlescan et de Kermario. Le musée de la Préhistoire explore les mystères qui entourent les sites.
 
Les îles bretonnes, sauvages et mystérieuses
Sauvages ou paisibles, toutes les îles bretonnes valent le détour. À commencer par Bréhat, si riche en couleurs et surnommée « l’île aux fleurs ». Comme elle, Batz n’est qu’à quelques minutes du continent. Entourée de plages de sable fin, elle abrite un jardin tropical luxuriant. Ce tour du littoral breton serait incomplet sans l’archipel sauvage d’Ouessant, les eaux transparentes des Glénan, les discrètes Houat et Hoëdic, Groix la minérale, Sein et Belle-Ile-en-Mer la bien-nommée qui domine l’océan Atlantique du haut de ses falaises.
 
 
Le saviez-vous?
 
Les korrigans
Dans la tradition celte, les korrigans sont des esprits, bienveillants ou malveillants selon les cas, qui hantent les sources et les fontaines. Représentés sous l’apparence de nains dotés d’une longue chevelure et d’yeux rouges lumineux, ils ensorcellent les mortels qui les surprennent.
 
Les enclos paroissiaux
Les enclos paroissiaux sont l’une des merveilles de l’art religieux de Bretagne. Bâtis du XVe au XVIIIe siècle, ils s’ordonnent autour de l’église et du cimetière dans un espace dédié à la passion du Christ. Parmi les plus beaux : ceux de Saint-Thégonnec (Finistère) avec sa porte triomphale et de Guimiliau (Finistère) avec son calvaire où sont représentés 200 personnages.
 
 
Les coups de cœur
– À Brest, Océanopolis, Centre de Culture Scientifique et Technique de la Mer unique en Europe : un parc passionnant pour découvrir le monde du silence et ses mystères.
– La pointe du Raz, entre rochers abrupts et mer émeraude.
– Arpenter la forêt de Brocéliande à la découverte des légendes de la Table Ronde.
– Découvrir la côte de Granit Rose à bord d’un voilier traditionnel.
– Saint-Malo, la fameuse ville qui abrita de célèbres corsaires comme Surcouf, pour ses remparts et son port.
 
 
À savoir avant de partir
 
La meilleure période : d’avril à octobre.
Quelques précautions : méfiez-vous du soleil filtré par les nuages.
N’oubliez pas d’emporter :une protection contre la pluie et des bottes pour marcher sur la plage à marée basse.
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France : Les musées insolites à Paris

Un hôtel particulier dédié à l’art du parfum
Situé à deux pas de l’Opéra, le musée Fragonard occupe les vastes salons d’un hôtel particulier construit en 1860. Sous ces hauts plafonds peints ornés de moulures, les 5000 ans d’histoire et d’évolution de la fabrication des parfums depuis l’Antiquité sont retracés grâce à une merveilleuse collection d’objets de parfumerie. À découvrir également, l’orgue à parfums et ses quelque 400 fioles où le nez, véritable chef d’orchestre, compose ses symphonies de senteurs. Une visite enivrante!
 
Manèges d’antan pour éternels gamins
Chevaux de bois, manèges anciens, attractions et jeux d’adresse, vélocipèdes, automates ou boîtes à musique, le musée des Arts forains, situé dans un ancien chai de Bercy, constitue l’une des plus importantes collections au monde du patrimoine forain. Dans cet espace hors du commun, l’atmosphère des foires d’autrefois est parfaitement reconstituée, et les attractions prennent vie sous les yeux éblouis des gamins de tous les âges. Ici, rien de figé et chacun peut toucher les objets et même faire des tours de manège. Ne manquez pas le bestiaire forain des premiers manèges avec les animaux de la ferme : vaches, cochons, coqs. Sur réservation.
 
Un musée des vins rue des Eaux!
Le musée du vin, aménagé dans d’anciennes carrières de Passy qui servaient de celliers au XVe siècle, présente un ensemble d’objets et d’instruments qui ont traversé les siècles : tonneaux, casiers, bouteilles, presses à fouler, taste-vins, verres, tire-bouchons… Illustré par de nombreux personnages de cire, le travail de la vigne et du vin est évoqué de façon didactique en trois sections, toutes passionnantes : viticulture, vinification et élevage du vin. Au fait, savez-vous comment s’appelle un collectionneur de tire-bouchons? Un hélixpomaphiliste ou pomelkophiliste.
 
Le musée de la môme Édith Piaf
Dans le quartier populaire de Ménilmontant, le musée Édith Piaf abrite de nombreux souvenirs de celle que l’on surnommait affectueusement « la môme ». Dans ce modeste appartement de la rue Crespin du Gast, où Édith Piaf vécut un temps, sont réunis des robes de soirée et des objets ayant appartenu à la chanteuse, ainsi que des affiches, des lettres et des photos. Les plus émouvants : la fameuse robe noire de scène signée Jacques Esterel et les gants de Marcel Cerdan. Sur rendez-vous.
 
Un monde de trucs et d’illusions
Situé au cœur du Paris historique, dans les caves voûtées du quartier de Saint-Paul dans le Marais, le musée de la Magie réjouit petits et grands. Embarquez pour un étonnant voyage à travers trois siècles d’histoire de la magie et de la prestidigitation. Baguettes magiques et illusions d’optique, lévitation et femme sciée, objets truqués et boîtes à secrets… tous les aspects de la magie sont à découvrir au cours d’une ébouriffante visite qui se conclut par un spectacle exécuté par de vrais magiciens.
 
Chez Maxim’s à la Belle Époque
Le musée Maxim’s présente la Collection 1900, une splendide collection de meubles, faïences, argenteries, bronzes, verreries et luminaires des années 1900, rassemblée par le grand couturier Pierre Cardin. Le musée situé au-dessus du célèbre restaurant évoque les grandes heures de la Belle Époque dans un appartement de douze pièces entièrement meublées sur trois étages. On y admire les merveilles Art nouveau des créateurs tels Majorelle, Tiffany ou Gallé, et la reconstitution d’une « chambre d’amour » de grande courtisane, qui a fait la réputation des « dames de chez Maxim’s ».
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Espagne : Madrid, historique, moderne et écologique

Les sites incontournables
 
Le Paseo del Arte, une promenade au cœur de l’art
Le musée du Prado expose d’extraordinaires collections des maîtres espagnols, flamands et italiens du XVIe au XXe siècle. Goya et Velasquez sont à l’honneur, mais aussi Jérôme Bosch et son Jardin des délices. Installé dans un ancien hôpital, le musée Reina Sofia, qui porte le nom de la reine, présente les œuvres des artistes espagnols du XXe siècle, dont le très impressionnant Guernica de Picasso. Dans son palais néoclassique, le musée Thyssen-Bornemisza (une des plus intéressantes collections privées au monde) raconte huit siècles d’histoire de l’art, du Moyen Àge aux courants artistiques du XXe siècle.
 
Le parc du Buen Retiro, une agréable retraite
Pour une halte bienfaisante au cœur de la ville, rendez-vous au parc du Buen Retiro. Une végétation dense, des palais (le palais de cristal, vestige de l’exposition coloniale de 1887, et le palais de Velasquez, décoré d’azulejos), des jardins, une roseraie, des fontaines… Qu’il est doux de flâner dans les allées ou de se promener en barque sur le lac!
 
Le palais royal
Le palais royal, résidence officielle des souverains espagnols, se dresse à l’emplacement de l’ancien alcazar arabe. L’ensemble néoclassique impressionne par ses dimensions et son charme austère qui contraste avec la décoration rococo des innombrables pièces du bâtiment. Si vos pas vous mènent en ces lieux le mercredi, admirez la relève de la garde en uniforme de l’époque du roi Alfonso XII.
 
Des places où il fait bon vivre
La Puerta del Sol est le centre de la cité, le point de passage obligé de toute sortie magasinage. Elle donne accès aux ruelles du vieux Madrid. De belles arcades, une animation incessante, voici la Plaza Mayor! Discuter entre amis, prendre un verre, profiter de l’ambiance, déguster des tapas… ici bat le cœur des Madrilènes! Au sud de la place, la calle de Toledo mène au Rastro, le célèbre marché aux puces.
 
 
Le saviez-vous?
 
« Un palais à la gloire de Dieu et une cabane pour le roi »
Le monastère de San Lorenzo de El Escorial, situé à 45 km de Madrid, célèbre la victoire de Philippe II sur les Français le 10 août 1557 à Saint-Quentin. L’architecture austère du monastère contraste avec le faste de la basilique ou de la bibliothèque. Une visite à ne pas manquer!
 
Le « malin » chassé du paradis
Le parc du Buen Retiro abrite en son sein un monument consacré au diable! Le « malin » orne en effet la fontaine de l’Angel Caído (l’ange déchu). La sculpture érigée en 1885 représente Lucifer expulsé du paradis. On dit que la statue s’élève à 666 mètres au-dessus du niveau de la mer.
 
 
Les coups de cœur
– Matadero, nouveau centre pour l’art contemporain dans un ancien abattoir. Une vraie réussite!
– Madrid Rio, un périphérique routier reconverti en promenade verte, le long du fleuve Manzanares.
– Le coucher de soleil sur le temple égyptien de Debod.
– Le couvent des Descalzas Reales dans l’ancien palais de Charles Quint.
– La visite guidée de la Plaza de Toros Las Ventas qui peut accueillir près de 24 000 aficionados.
 
 
À savoir avant de partir
 
La meilleure période : du printemps à l’automne, cependant juillet et août frisent la canicule.
Quelques précautions : adopter le rythme local et faire une sieste aux heures les plus chaudes.
N’oubliez pas d’emporter un chapeau, de la crème solaire et une bouteille d’eau, car le soleil se révèle très fort dès les premiers beaux jours.