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Thaïlande : îles et plages de rêve

Le paradis côté golfe du Siam
De l’embouchure du fleuve Chao Phraya dans la région de Bangkok jusqu’à la frontière cambodgienne, la côte est du pays se découvre toute l’année. Pattaya, grande station balnéaire internationale toujours attractive, en est le joyau. Elle est incomparable et elle propose la plus grande variété de distractions. Si, au contraire, vous cherchez des lieux de villégiature plus calmes et plus authentiques, optez pour Rayong un peu plus au sud, l’île de Samet, l’archipel de Chang ou, de l’autre côté du golfe de Thaïlande, pour les stations balnéaires de Cha Am et de Hua Hin. Ici, le parc national de Kaeng Krachan présente une jungle exubérante propice à de belles découvertes.
 
Koh Samui la séductrice
Au sud du pays, Koh Samui (Koh signifie île en thaï) fait partie d’un archipel d’environ 80 îles tropicales, dont quatre seulement sont habitées. Ce petit bout de terre recouvert de cocoteraies et de rizières dégage une grande séduction. On peut y faire d’intéressantes excursions aux cascades de Hin Lat et de Na Muang, et visiter le parc aux papillons de Na Tian. Impressionnant, le Wat Phra Yaï (Grand Bouddha) domine une végétation luxuriante. S’élevant à 12 m, la statue en or du Bouddha est visible de loin. D’en haut, la vue est magique. Située à l’est de la ville de Chumphon, Koh Tao est un paradis pour les plongeurs. Elle fascine par la diversité de ses coraux multicolores et sa faune aquatique extravagante.
 
Le paradis côté mer d’Andaman
Phuket, baignée par les eaux tièdes de la mer d’Andaman, est le paradis tropical par excellence. Reliée au continent par un pont, l’île de Phuket est prisée pour ses étendues de sable blanc, son architecture sino-portugaise, la qualité de sa gastronomie et l’hospitalité de ses habitants. Dans ces lieux paradisiaques, toutes les activités sportives et nautiques sont possibles.
 
La province de Krabi
Sur la côte, en face de Phuket, la province de Krabi est une succession d’îles et de plages charmantes, au premier rang desquelles on trouve les îles Phi Phi. C’est là que l’on peut pénétrer dans de vastes grottes où sont récoltés les fameux nids d’hirondelles. À Krabi, le cimetière des coquillages Su Saan Hoi, le temple de la Grotte du Tigre (Wat Tham Sua) et le parc national de Bokkhorani sont l’occasion de merveilleuses visites. À l’intérieur des terres règne la forêt tropicale, exubérante et folle. Les roches karstiques de Krabi dessinent de fantasques falaises creusées de grottes et des pitons couverts de végétation. Un peu plus au sud, un chapelet de perles (dont Koh Lanta) entourées d’une mer de cristal bénéficie d’une nature préservée, comme hors du temps.
 
L’archipel des îles Similan
Les neuf îlots granitiques de l’archipel des îles Similan, situé à une centaine de kilomètres au nord-ouest de l’île de Phuket, sont recouverts d’une végétation tropicale luxuriante. La mer y est limpide et les fonds marins magnifiques sont d’une incroyable richesse qui comble de plaisir tous les passionnés de plongée sous-marine. Les îles surgissent des eaux turquoise de la mer d’Andaman; le spectacle est inoubliable. Au nord-est, il faut absolument voir la baie de Phang Nga, dont le surnom de « baie d’Ha Long siamoise » parle de lui-même. L’archipel bénéficie du statut de parc national interdisant constructions anarchiques et disgracieuses. Il est classé parmi les dix plus beaux sites mondiaux par le magazine américain Skin Diver.
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Népal : La porte du ciel

Les sites incontournables
 
Katmandou et sa vallée
La vallée de Katmandou abrite les anciennes capitales royales. Katmandou, « le temple de bois » en sanskrit, nourrit notre imaginaire depuis des décennies. Le gros village jadis fréquenté par les hippies du monde entier s’est transformé en une cité dense à la croissance… anarchique. La vieille ville recèle cependant des quartiers charmants. Séparée de Katmandou par la rivière Bagmati, il fait bon se promener dans les ruelles de Patan, à la découverte de Durbar Square, avec l’incroyable Kasthamandap, temple dédié à la déesse Taleju, le Kumari Bahal, demeure de la déesse Kumari, et l’ancien palais royal Hanuman Dhoka… Bhaktapur, « la cité des Dévots », a conservé son caractère médiéval et ses activités artisanales. Son temple Nyatapola, surmonté de ses cinq toits superposés, est le plus impressionnant. Et ne manquez pas également les autres merveilles de la vallée de Katmandou comme Pashupatinath, le temple hindouiste le plus sacré du Népal, et Bodhnath, sanctuaire bouddhiste réputé pour le Golden Temple, son stûpa monumental et les bûchers de crémation.
 
La vallée de Pokhara et les treks de l’Annapurna
Ses lacs et la beauté du site au pied des Annapurna font de Pokhara une villégiature très agréable. L’Himalaya se détachant sur l’horizon, l’Annapurna 1 et le Machhapuchhare semblent à portée de main… Pokhara est aussi le point de départ des treks himalayens les plus réputés, le tour des Annapurnas ou le trek de Jomsom. Et les lacs Phewa Tal, Rupa Tal et Begnas Tal sont l’occasion de superbes balades, à vélo ou à pied.
 
Namo Bouddha
Dhulikhel est un des points de départ pour la balade vers le Namo Bouddha. Une série d’escaliers monumentaux grimpent vers le ciel. Chemin faisant, les cultures en terrasses se succèdent. Ici, le Népal rural, authentique, offre les tableaux simples de la vie quotidienne, et la vue sur l’Himalaya est une des plus belles de la vallée. Le final sur Namo Bouddha est magique! Du haut monastère, le panorama laisse sans voix! La descente vers Panauti offre encore de superbes décors.
 
 
Le saviez-vous?
 
Drôle de drapeau!
Le drapeau du Népal est le seul parmi les drapeaux nationaux qui ne soit ni carré ni rectangulaire. Les triangles représentent l’Himalaya ainsi que le bouddhisme et l’hindouisme. Le soleil et la lune symbolisent les familles des rois et des premiers ministres. Il fut adopté le 16 décembre 1962.
 
Parc national de Chitwan
Au pied de l’Himalaya, à 120 km au sud-ouest de Katmandou, Chitwan est l’une des plus riches réserves naturelles d’Asie. La flore et la faune y sont très denses. On peut y voir notamment des éléphants, rhinocéros, ours, léopards, singes, mais surtout, avec un peu de chance, le très rare tigre du Bengale.
 
 
Les coups de cœur
– Le stûpa de Swayambunath surplombant Katmandou.
– Le panorama sur l’Everest et les plus hauts sommets du monde depuis Nagarkot ou Dhulikhel.
– Les rizières en terrasses autour du village de Bungamati.
– La folie des cerfs-volants pendant Dasain, la fête nationale.
– Dakshinkali et la ferveur des sacrifices à la déesse Kali.
 
 
À savoir avant de partir
 
La meilleure période : de début mars à mai et d’octobre à novembre.
 
Quelques précautions : sachez repérer les symptômes du mal d’altitude et ne buvez que de l’eau bouillie, en bouteille ou traitée.

N’oubliez pas d’emporter un traitement antipaludéen, un antidiarrhéique et des pastilles contre la toux, car au Népal, poussière et pollution peuvent être redoutables.

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Tunisie : Magie des oasis, beauté de la Méditerranée

Autour de Tozeur, la capitale des palmeraies
Avec ses maisons aux briques ocre artistiquement agencées en motifs géométriques, Tozeur dévoile l’une des plus importantes palmeraies de Tunisie. La vieille ville est restée comme au temps jadis et offre de belles balades dans les ruelles du quartier Ouled-el-Hadef. On y découvre un musée des Arts et Traditions populaires et le musée Dar Cheraït qui expose des objets anciens, des armes, des costumes… Nefta, considérée comme la ville sainte du désert, est un haut lieu du soufisme. Elle abrite vingt mosquées et dans sa surprenante « corbeille » poussent 400 000 palmiers qui produisent de succulentes dattes. À Ounk Jemel, les fans de George Lucas apprécieront les décors du tournage du film La Guerre des Étoiles. Et puis Midès est un beau village accroché en haut d’un plateau et surmonté d’une ancienne forteresse berbère, avec une vue grandiose sur les gorges.
 
Le Chott El Djérid, le désert de sel
Situé entre Nafta et El Hamma, le Chott El Djérid est un immense lac asséché dont la surface est constituée de cristaux de sel. Les mirages forment de fantasques paysages sur cette étendue salée d’une blancheur aveuglante. Lorsqu’il pleut, le chott devient une sorte de mer intérieure semblant rendre la vie à cet univers minéral.
 
Douz, la porte du désert
C’est ici que commencent les dunes du Grand Erg oriental saharien. Douz est le point de départ des méharées et des safaris en 4×4. C’est aussi un important marché régional. On y trouve un bel artisanat de peaux de dromadaires, des bijoux berbères et des éleveurs de slougui, ce beau lévrier du désert. Le musée Ethnographique présente les traditions des villages du Nefzaoua, tandis que le Festival international du Sahara honore les cérémonies traditionnelles des tribus du désert : fantasias, mariages, combats de dromadaires, chasse au lévrier… Aux environs, la ville troglodytique de Matmata ordonne ses maisons autour d’une cour à ciel ouvert à laquelle on accède par un escalier à flanc de colline.
 
Tataouine, au pays des ksour
À 50 km de la Méditerranée, Tataouine est une cité commerçante. Ici les activités varient de l’agriculture au commerce, de l’élevage à l’artisanat. On y pratique le tissage du tapis mergoum, du burnous, ce manteau en pure laine avec capuchon porté par les hommes, la fabrication de la balgha, légère babouche en peau de dromadaire. Tataouine est le point de départ des circuits vers les ksour. Ne pas manquer Ksar Haddada, Ksar Ouled Dabbad, Ksar Ouled Soltane, Ksar El Ferch, Ksar Maztouria et Ksar Ezzahara. Au passage, admirez les beaux villages de Médenine, Douiret, Guermassa ou Chenini. Et surtout, goûtez à la spécialité locale, la corne de gazelle!
 
Les oasis maritimes
Entre Oudhref et Zarzis, le littoral de la Petite Syrte présente une succession de palmeraies qui sont autant d’oasis verdoyantes où il fait bon vivre tout en découvrant les coutumes et traditions locales. Toutes ses oasis ont leurs charmes : Gabès, l’ancienne Tacapa romaine, pour ses souks de Jara (henné, vannerie, bijoux…), Mareth et son musée de la Seconde Guerre mondiale commémorant l’affrontement entre l’Anglais Montgomery et l’Allemand Rommel, El Hamma, célèbre pour ses eaux thermales sulfureuses, et enfin Zarzis, face à Djerba, la station balnéaire renommée, avec ses plages idylliques.
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Inde / Kerala : Un pays des dieux placé sous le signe de l’eau

Les sites incontournables
 
Cochin, sur la route des épices
Cochin (aujourd’hui Kochi) est l’un des plus grands ports de l’Inde. Ici, la presqu’île de Fort Cochin concentre tous les sites d’intérêt historique. Il est agréable de s’égarer dans le dédale de ruelles bordées de belles demeures de style colonial. Ne manquez pas la cathédrale de Santa Cruz, le palais de Mattancherry et le quartier juif avec la synagogue des « juifs blancs ».
 
Le parc national de Periyar (ou Thekkady)
Situé à la frontière de l’État du Tamil Nadu, le parc comprend un immense lac artificiel peuplé de milliers d’oiseaux, idéal pour faire de superbes promenades en bateau. Au programme : des safaris en Jeep ou à dos d’éléphant pour observer des sangliers, bisons, antilopes, éléphants et autres écureuils volants, et même des tigres, avec de la chance!
 
Capitale et plages de rêve
Au sud, Thiruvanantapuram, la capitale, allie avec harmonie bâtiments coloniaux, maisons typiques et espaces verts. Là, au cœur des anciens quartiers princiers, le temple de Sri Padmanabhaswam, et le palais de Puttan Malika, lieu de villégiature de la famille des rajahs du Travancore, sont incontournables. Tout comme, au nord de la ville, le musée gouvernemental Napier pour ses parures d’or et d’argent ainsi que ses bronzes.
 
Charmes et mystères du nord
Kozhikode mérite une visite pour la mosquée de Muchchandipalli et le temple de Tali Shiva, bel exemple de l’architecture sacrée du Kerala. Kannur, cité abordée en 1498 par Vasco de Gama, étonne par sa communauté des Moplahs, dont les membres sont issus d’Arabes immigrés et d’Indiens. Le palais royal Chirakkal évoque la mémoire des rajahs de Kolathiri.
 
Pondichéry, souvenir des colonies françaises en Inde
Si Pondichéry garde quelques traces de l’influence française dans le nom de rues ou la présence d’églises catholiques, la ville a un vrai caractère indien. Celle-ci se visite pour son ambiance, pour faire du magasinage, pour se promener sur l’avenue Goubert. À 10 km au nord de Pondichéry, Auroreville est un grand centre international de méditation fondé par Mirra Alfassa (La Mère) en 1968.
 
 
Le saviez-vous?
 
La terre de l’ayurveda
En sanskrit, le mot ayurveda est une association des mots « ayur » et « veda » qui signifient respectivement « vie » et « science ». Il s’agit d’une forme de médecine traditionnelle qui associe principes actifs des herbes médicinales et thérapies douces comme le massage.
 
Des divinités par millions
L’Inde compte plus de 330 millions de dieux et de déesses. Les plus célébrés sont Brahmâ, Vishnu et Shiva. Brahmâ possède quatre têtes couronnées et quatre bras. Il incarne la création. Vishnu symbolise les forces du bien dans l’univers. Il est le protecteur. Quant à Shiva, c’est le dieu de la destruction et de la renaissance.
 
 
Les coups de cœur
– La ville de Kottayam, le plus grand centre chrétien du Kerala.
– Les magnifiques plages de la station balnéaire de Kovalam Beach.
– À Pondichéry, l’ashram créé par Sri Aurobindo et Mirra Alfassa (La Mère) adeptes du « yoga intégral ».
– Sur la côte de Malabar, Varkala, village perché surplombant la mer.
– Une inoubliable escapade en péniche au fil des « backwaters ».
 
 
À savoir avant de partir
 
La meilleure période : de décembre à avril.
 
Quelques précautions : le Kerala fait partie des États de l’Inde parmi les plus avancés en termes économiques et de développement social, mais il convient toujours de faire attention concernant la santé. Ne boire que de l’eau en bouteille, par exemple.
 
N’oubliez pas d’emporter des vêtements pour se protéger de la pluie, mais aussi du soleil.
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Kenya : Fascination des safaris

Masaï Mara, Karibu!
Karibu! Bienvenue (en swahili) dans la célèbre réserve nationale de Masaï Mara. Immense étendue de savanes, de forêts et de montagnes, c’est le lieu de vie des grands troupeaux et de milliers d’oiseaux. Ici, en véhicule tout terrain, à cheval ou même en ULM et en montgolfière, on découvre, ébloui, la plus grande population de lions d’Afrique et des scènes de vie sauvage d’une incroyable intensité. Ne manquez pas, de juillet à septembre, celle, impressionnante, de la « grande migration » des gnous, accompagnés de zèbres et d’antilopes, entre la Tanzanie et le Kenya.
 
Amboseli et Tsavo : de surprise en surprise
Le parc national d’Amboseli, situé à 250 km au sud-est de Nairobi, est l’un des plus anciens du Kenya. Les neiges du Kilimandjaro l’ont rendu célèbre. Ici, les paysages offrent de saisissants contrastes : grand lac salé, savane d’épineux, terres volcaniques avec le sommet enneigé du Kilimandjaro en toile de fond. Cette région est magnifiée dans le livre Le Lion de l’écrivain français Joseph Kessel. Ensuite, cap sur le parc de Tsavo, vastes plaines où vivent plus de 6 000 éléphants, mais également des oryx et des koudous, que vous pourrez facilement observer. Dans la partie ouest du parc Tsavo, ne manquez pas les chutes de Mzima, où des millions de litres d’eau cristalline forment cascades et lacs au cœur d’une luxuriante végétation peuplée de singes vervets. Une plate-forme d’observation dans un bunker immergé permet de découvrir la vie sous-marine. On y voit les hippopotames marcher au fond du lac. Étonnant!
 
Autour des lacs Naivasha et Nakuru
Au nord-ouest de Nairobi, les lacs Naivasha, avec sa Crescent Island, et Nakuru, royaume des flamants roses, sont de fabuleux paradis ornithologiques bercés par les ébats nautiques des hippopotames. Autour de ces lacs bordés de hautes falaises et d’anciens volcans ponctués de sources d’eaux chaudes et de geysers volcaniques, la vallée du Rift impressionne par ses panoramas d’une incroyable variété.
 
Moins connu, le Nord
Plus au nord du pays, passé le mont Kenya (la « montagne qui brille » en langue kikuyu), les réserves de Buffalo Springs, Samburu et Shaba, traversées par la rivière Ewaso Ngiro peuplée de crocodiles, offrent des paysages de volcans et de montagnes plus contrastés qui abritent des espèces rares comme la girafe réticulée, l’oryx beïsa, le zèbre de Grévy ou l’autruche de Somalie. L’oréotrague sauteur (une petite antilope très agile) et le gérénuk ou gazelle girafe sont des prises photographiques recherchées.
 
Sur les pas de Karen Blixen
Le formidable succès du film Out of Africa de Sydney Pollack, avec Robert Redford et Meryl Streep, a beaucoup contribué à faire connaître le Kenya. Il s’inspire du livre La ferme africaine écrit par Karen Blixen, baronne danoise qui a séjourné 30 ans au Kenya au début du siècle dernier. Elle y retranscrit l’atmosphère qui régnait alors dans les White Highlands, ces terres fertiles des Hauts Plateaux colonisées par les Blancs. Sa ferme transformée en musée, tout près de Nairobi, se visite.
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Andalousie : Un patrimoine et un environnement de rêve

Les sites incontournables
 
Séville, baignée par le Guadalquivir
Séville possède un incroyable patrimoine architectural hérité de son riche passé arabe et de sa situation de port fluvial prospère. Les dentelles de pierre de la Giralda et de l’Alcázar et les azulejos de la place d’Espagne sont les joyaux de la ville. Le quartier de Santa Cruz vit toute la nuit : terrasses et tavernes, bars et musique rivalisent pour honorer la plus savoureuse des traditions, la tournée des tapas. Ambiance et chaleur garanties!
 
Grenade la rouge
Au pied de la Sierra Nevada enneigée, Grenade est une splendeur. La forteresse ocre de l’Alhambra ainsi que le Generalife et ses jardins sont des merveilles de l’art arabo-andalou à ne pas manquer. Le quartier de l’Albaicín dressé sur une colline recèle des trésors. Ses ruelles pentues abritent des cármenes (maisons avec jardin), d’anciennes mosquées reconverties en églises et de jolies places ornées de fontaines.
 
Cordoue la discrète
Cordoue est l’héritage vivant des différentes cultures qui s’y sont succédé. La cité se découvre dans le labyrinthe de ruelles et de patios de la Juderia, l’ancien quartier juif aux maisons chaulées. La mosquée-cathédrale est le témoin de l’importance de la ville au Moyen Âge et son véritable symbole.
 
Malaga et la Costa del Sol
Fondée par les Phéniciens, Malaga est aujourd’hui une destination touristique majeure grâce à la clémence du climat, à ses plages, à ses golfs… Sous le château de Gibralfaro s’étend une ville joyeuse, animée, aux monuments historiques bien conservés. Sur la côte, Nerja retient l’attention par ses grottes ornées de peintures rupestres et par le célèbre balcon de l’Europe, un promontoire naturel qui domine la mer. Ronda, coupée en deux par un vertigineux ravin, se dresse, spectaculaire, à 750 mètres d’altitude. Le puente Nuevo qui enjambe la faille date du XVIIIe siècle. Les arènes de Ronda sont parmi les plus belles d’Espagne. À Mijas, village perché dans l’arrière-pays, promenez-vous dans les ruelles bordées de maisons blanches aux balcons fleuris.
 
La Costa de la Luz, royaume du vent
La côte de la Lumière, très ventée, s’étend sur le littoral atlantique de Tarifa à Cadix. À la pointe sud du pays, Tarifa, entourée de murailles, voit se rencontrer l’océan Atlantique et la Méditerranée. Perché sur une colline, Vejer de la Frontera dévoile ses ruelles fleuries et ses maisons blanches immaculées typiquement andalouses. À Cadix, il faut se faufiler à pied dans les ruelles de la vieille ville ceinte de remparts. Jerez de la Frontera attire les amateurs de xérès dans ses bodegas et les amoureux des chevaux avec des spectacles équestres réputés.
 
 
Le saviez-vous?
 
L’année cruciale
Telle est l’expression qui désigne en Espagne l’année 1492. Associée à la « découverte » de l’Amérique par Christophe Colomb, l’année 1492 marque aussi la fin de sept siècles de présence maure. En effet, la Reconquista, initiée le 11 juillet 711, s’achève le 2 janvier 1492 par la prise de Grenade par les Rois Catholiques.
 
Une terre de génies
Cordoue vit naître au XIIIe siècle deux des plus grands penseurs de tous les temps : Maïmonide, un des philosophes les plus influents du judaïsme médiéval, et Averroès, philosophe et théologien islamique, mathématicien, médecin et juriste.
 
 
Les coups de cœur
– Arcos de la Frontera perchée sur un promontoire au-dessus du Guadalete.
– Le rocher Gibraltar peuplé de singes et la balade dans la ville.
– Le désert de Tabernas, véritable chaos minéral écrasé de soleil.
– La vieille ville de Marbella et la place des orangers.
– Le parc naturel de la sierra de las Nieves.
 
 
À savoir avant de partir
 
La meilleure période : le printemps et l’automne. L’été frise la canicule et novembre peut être pluvieux.
 
Quelques précautions : pensez à réserver votre hébergement pendant la Semaine sainte.
 
N’oubliez pas d’emporter un chapeau et des lunettes de soleil, une crème solaire protectrice… et vos bâtons de golf.
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Guyane : le centre spatial de Kourou et les îles du Salut

Le Centre Spatial guyanais ou l’incroyable histoire des fusées survolant la forêt primaire
Si l’envie vous prend de décrocher la lune, le Centre Spatial guyanais, créé en 1964, est la bonne adresse. Situé à 54 km de Cayenne, sur la commune de Kourou, c’est la base opérationnelle de lancement des fusées Ariane, Vega et maintenant Soyouz. Pourquoi la Guyane? En raison de sa position géographique exceptionnellement favorable : proximité de l’Équateur, dégagement océanique d’au moins 3 500 km du nord à l’est, stabilité sismique, climat propice (pas d’ouragans). Suivez le guide pour une passionnante visite au cœur de la haute technologie européenne. Au programme, un film racontant l’histoire du centre spatial projeté dans la salle Jupiter (salle de contrôle des lancements), la visite du hall d’assemblage d’Ariane 4, des salles de contrôle d’assemblage, de la salle de contrôle « sauvegarde sol » et, pour finir, la visite des pas de tir d’Ariane 4 et d’Ariane 5. Impressionnant! Il est conseillé de réserver plusieurs jours à l’avance.
 
Il était une fois l’espace…
Le musée de l’Espace du Centre Spatial guyanais présente la conquête de l’espace. Ce lieu unique de découvertes scientifiques et techniques propose des animations interactives, des maquettes de satellites, de lanceurs, des films, un espace multimédia… La visite audio guidée du musée s’effectue suivant sept modules thématiques pour un fabuleux voyage à travers l’espace et le temps. Plusieurs spectacles sont également diffusés : présentation des activités spatiales (holorama), premier alunissage d’un être humain (lunorama) et enfin, préparation et lancement de la fusée Ariane depuis le Centre Spatial Guyanais (diaporama).
 
Cinq, quatre, trois, deux, un, moteur!
Le lancement d’une fusée est toujours un événement; assister à son lancement est une expérience inoubliable. Compte à rebours, allumage des moteurs dans une gerbe de feu, suivi de l’envol majestueux d’Ariane… Il est possible d’assister à un lancement d’Ariane depuis un site d’observation rapproché. Par temps clair, on peut même voir les largages des étages. Émotions et frissons garantis!
 
Les îles du Salut, de l’enfer au paradis
Les îles du Salut, situées au large de Kourou et rendues célèbres par la présence du bagne construit à la fin du XVIIIe siècle, représentent également un agréable lieu de détente où la côte rocheuse est baignée d’eau claire et où les cocotiers poussent par milliers. Les îles du Salut sont composées de trois îlots volcaniques. L’île Royale regroupait les bâtiments administratifs du bagne et l’hôpital. La plupart de ces bâtiments sont restaurés et désormais, la maison du directeur du bagne abrite un musée. C’est sur l’île Saint-Joseph que les vestiges de la colonie pénitentiaire sont les plus émouvants. Au bout d’un chemin qui part à l’assaut d’une colline, on découvre les anciens bâtiments envahis par la forêt. L’atmosphère est étrange, irréelle, la nature a repris ses droits, les arbres poussent au sommet des murs. Un sentier fait le tour de l’île, offrant de magnifiques points de vue sur les autres îles de l’archipel. Quant à l’île du Diable, inaccessible aux visiteurs, elle servait de lieu d’isolation et d’enfermement des prisonniers politiques. Le capitaine Dreyfus, cet officier juif français injustement condamné en 1895 pour haute trahison, y resta, isolé pendant cinq ans. La geôle qu’il habita a été restaurée.
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Italie : Venise et sa lagune

Les sites incontournables
 
Autour de la place Saint-Marc
San Marco est le centre historique de Venise, le théâtre permanent de la vie publique. Vous y visiterez la basilique Saint-Marc, avec ses décorations dorées et ses œuvres d’art, et le campanile pour avoir une vue magnifique sur la ville. Puis, vous découvrirez le palais des Doges, qui était le siège du gouvernement de la République de Venise. Il abrite de nombreuses salles qui exposent des toiles des plus grands artistes, dont celles du Tintoret, du Titien et de Véronèse. Le palais est relié à « la prison des puits » par le pont des Soupirs construit au XVIIe siècle, petit pont de pierre entièrement fermé que les prisonniers traversaient après leur jugement pour gagner leurs geôles. On imagine aisément les soupirs!
 
Le long du Grand Canal
Maintenant, empruntez une gondole ou un vaporetto pour vous rendre au pont du Rialto, le pont principal de la cité. Cette découverte au fil du Grand Canal, l’artère principale de Venise longue de 3,8 km, vous permettra d’admirer des dizaines de palais aux façades colorées, dont certains sont aujourd’hui des musées comme la Ca’ d’Oro (galerie d’art Franchetti), la Ca’ Pesaro (galerie internationale d’Art moderne). Remarquable : la Ca’ Rezzonico qui abrite une très précieuse collection de meubles et de peintures du XVIIIe siècle vénitien, avec des œuvres de Tiepolo et Longhi.
 
Splendeur des églises de la sérénissime
Les églises de Venise rivalisent de trésors comme peu de villes peuvent s’en targuer. À commencer par San Giorgio Maggiore, chef-d’œuvre de Palladio dont l’intérieur à croix latine et à nef tripartite conserve de splendides œuvres du Tintoret et de Carpaccio. Située en face du palais des Doges, sur une île, elle offre un très beau panorama du haut de son campanile. Ne manquez pas également les visites de l’église des Jésuites de construction baroque de la moitié du XVIIIe siècle, de l’église San Polo d’origine byzantine ou de Santa Maria Formosa qui possède deux façades principales et un campanile baroque et qui présente des peintures de Bellini et de Vivarini.
 
Cap sur les îles
Faire une croisière vers les îles de la lagune est une expérience totalement dépaysante. Elles sont facilement accessibles depuis Venise en vaporetto. Murano, centre verrier renommé depuis plus de 800 ans, accueille le Musée du verre au palais Giustiani. Vous y découvrirez des forges avec ses souffleurs de verre et vous pourrez bien évidemment y acheter quelques souvenirs originaux. À Murano, l’église Santa Maria e San Donato mérite encore la visite.
 
Burano, village pittoresque de pêcheurs et de dentellières a, d’après Jean Cocteau, « les couleurs d’un printemps fou ». Elle offre au regard toutes les couleurs de ses maisons. Magnifique! Ici, séduits par une atmosphère presque hors du temps, vous aurez tout le loisir d’apprécier la fresque La Crucifixion de Tiepolo qui orne les murs de l’église San Martino, de visiter l’École de la dentelle et le Musée de la dentelle logés dans le palais del Podestà ou de découvrir le marché aux poissons.
 
Enfin, à Torcello, île étonnante et mystérieuse, la cathédrale Santa Maria Assunta fondée en 639 arbore un superbe pavement en mosaïques. Là, le Musée de l’Estuaire et le campanile complètent l’excursion.
 
 
Le saviez-vous?
 
Musique maestro!
Deux grands compositeurs sont nés à Venise : Albinoni (1671-1751), dont l’œuvre la plus connue est l’Adagio, et Vivaldi (1678-1741), qui peut s’enorgueillir d’avoir créé les célèbres Quatre Saisons.
 
Vous avez dit Ghetto?
Le Ghetto est un quartier de Venise où l’on trouvait jadis une fonderie (le mot « ghetto » signifiait fonderie en vénitien avant d’être utilisé pour désigner les autres quartiers juifs d’Europe). On y fait d’intéressantes découvertes avec les synagogues Scuola Spagnola et Scuola Levantina ainsi que le musée d’Art hébraïque.
 
 
Les coups de cœur
– La galerie de l’Académie pour sa prestigieuse collection de peintures vénitiennes avec, entre autres, des œuvres de Bellini, Carpaccio, Tintoret, Tiepolo et Véronèse.
– Le Palazzo Grassi, désormais transformé en musée d’art moderne et contemporain par le milliardaire français François Pinault.
– Le quartier de Castello, avec l’Arsenale, ancien chantier de construction navale de Venise fondé en 1104.
– Le carnaval, savant mélange de transgression, d’art, d’histoire et de culture.
– La gastronomie, avec les produits de la mer, le fameux foie à la vénitienne ou le carpaccio accompagné de parmesan.
 
 
À savoir avant de partir
 
La meilleure période : le printemps et l’automne sont très agréables.
Quelques précautions : il est préférable de réserver les billets pour les musées et les jardins.
N’oubliez pas d’emporter un chapeau de soleil pour patienter à l’ombre avant d’entrer dans la basilique.
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Le Vatican : La vie éternelle dans la ville éternelle

Les sites incontournables
 
La basilique Saint-Pierre : « Tu es Pierre et sur cette pierre… »
Érigée à l’emplacement supposé du tombeau de l’apôtre Pierre, à proximité de l’ancien cirque de Néron dans lequel le saint fut supplicié, la basilique Saint-Pierre peut accueillir 60 000 personnes. Sa construction dura de 1506 à 1626 et de grands artistes de la Renaissance se succédèrent sur le chantier, tels Raphaël, Perruzzi, Michel-Ange (qui réalisa la grande coupole), Le Bernin, Bramante ou Borromini. L’intérieur, grandiose, monumental, abrite la Pietà de Michel-Ange et le baldaquin baroque de 30 mètres de haut réalisé par Le Bernin au-dessus du maître-autel. Le sol et les murs sont revêtus de marbres polychromes. Ne manquez pas l’ascension jusqu’en haut du dôme; la vue sur Rome y est inoubliable.
 
La chapelle Sixtine
La chapelle Sixtine fait partie des musées du Vatican. C’est dans cette grande salle rectangulaire que sont élus les papes par les cardinaux réunis en conclave. La chapelle doit son nom au pape Sixte IV, qui la fit bâtir à partir de 1475. Les plus grands artistes de la Renaissance ont participé à l’éclosion de cette merveille dont Le Pérugin, Botticelli et Michel-Ange, génial maître d’œuvre de la voûte et du sublime Jugement dernier sur le mur de l’autel. La voûte représente des scènes de la Genèse. Sur les murs sont représentées des scènes de la vie du Christ et de Moïse et le sol est couvert de marbres polychromes. Il faudrait pouvoir rester des heures pour apprivoiser complètement les volumes, les couleurs, la lumière tamisée, le foisonnement des personnages… et l’on quitte à regret un lieu créateur d’aussi intenses émotions.
 
Les musées du Vatican, l’histoire de l’art à portée d’émerveillement
Les chefs-d’œuvre des musées du Vatican valent à eux seuls une visite. Art antique, précolombien, étrusque, égyptien, œuvres de la Renaissance et de l’âge baroque, mais aussi art religieux contemporain, pas moins de quinze musées et galeries vous attendent au Vatican.
 
La place Saint-Pierre
Majestueuse et grandiose, la place Saint-Pierre, chef-d’œuvre d’harmonie créée par Le Bernin, semble ouvrir ses bras pour accueillir les fidèles. Elle est bordée par deux doubles colonnades en hémicycle. Au milieu de la place, deux grandes fontaines encadrent un obélisque égyptien provenant de l’ancien cirque de Caligula. L’ensemble est particulièrement impressionnant la nuit, lorsque les lumières habillent la nuit romaine. Tous les dimanches à midi, le pape apparaît à la fenêtre de ses appartements et bénit la foule massée sur la place.
 
 
Le saviez-vous?
 
Quel cirque!
Le Circus Vaticanus, bâti sous Néron, se dressait jadis sur le site de l’actuelle basilique Saint-Pierre. Le martyre de saint Pierre et de beaucoup d’autres chrétiens se déroula probablement dans ce stade entre les années 64 et 67 de notre ère.
 
Un État dans la ville de Rome
Les limites actuelles de l’État du Vatican ont été fixées par les accords du Latran signés en 1929. L’État, enclavé dans la ville de Rome, est délimité sur la place Saint-Pierre par une bande en travertin qui relie les deux ailes de la colonnade.
 
 
Les coups de cœur
La Pietà de Michel-Ange dans la première chapelle latérale de la basilique Saint-Pierre.
Les sublimes fresques des chambres de Raphaël.
La bibliothèque apostolique qui conserve 1 600 000 livres anciens et modernes.
Flâner dans les beaux jardins derrière la basilique (sur réservation).
L’escalier à double hélice de Giuseppe Momo pour accéder aux musées.
 
 
À savoir avant de partir
 
La meilleure période :le printemps et l’automne sont très agréables.
Quelques précautions : réserver les billets pour les musées et les jardins.
N’oubliez pas d’emporter un chapeau de soleil pour patienter « à l’ombre » avant d’entrer à la basilique Saint-Pierre.
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Sports nautiques au Maroc

L’alizé ou le bonheur des amateurs de glisse

L’alizé, que l’on nomme ici « cherqui », souffle du Nord-Est, est renforcé dans la journée par le vent thermique. Il est constant entre mars et fin octobre, parcourant sans relâche les longues plages de l’Atlantique dont les dunes semblent s’élever en rempart contre les vagues de l’océan.

Essaouira, l’ancienne Mogador
 
Située au bord de l’océan Atlantique, à 350 kilomètres de Casablanca et à 170 kilomètres au nord d’Agadir, Essaouira, ceinturée de fortifications ocre, évoque avec nostalgie le charme et l’atmosphère magique de l’ancienne Mogador. Très prisée durant l’été, elle dispose de nombreux équipements de sports et de loisirs. Sa médina, toute de blanc revêtue, a été classée au patrimoine mondial par l’UNESCO. L’ensemble fortifié de la médina et du port de pêche date du XVIIIe siècle. Le port s’anime lors du retour de pêche des bateaux multicolores. Surtout, il ne faut pas manquer le spectacle de la criée. Les quais sont également transformés en chantier naval et l’on peut encore y voir construire des chalutiers tout en bois.
 
Mais le vent qui fait le bonheur des amateurs de glisse fait parfois « râler » les « souiris » (les habitants d’Essaouira), car la plage est régulièrement impraticable. Le vent fait voler en tempête le sable très fin et les vagues rendent la mer dangereuse. Dans ces cas, la djellaba avec capuche relevée sur la tête est la tenue idéale.
 
La baie d’Essaouira
 
Si les vents forts et les courants rendent la baignade dangereuse, la longue plage en pente douce est idéale pour les balades et les jeux sur le sable. Les jeunes de la ville viennent y jouer au foot, tandis que d’autres se mesurent aux vagues. La baie est reconnue comme un paradis pour surfeurs amateurs ou confirmés. Mais on peut aussi y faire de belles balades à cheval ou à dos de dromadaire.
 
La plage de Sidi Kaouki
 
À 25 kilomètres au sud d’Essaouira, Sidi Kaouki étire ses 45 kilomètres de plages, idéales pour le surf et tous les sports nautiques. L’arrivée sur Sidi Kaouki est magique. L’océan Atlantique zébré de blanc apparaît soudainement, bordé d’une bande sablonneuse qui s’étend à perte de vue. Réputées pour la hauteur et la puissance des vagues, les plages de Sidi Kaouki sont très appréciées des kite surfeurs confirmés, des planchistes et des surfeurs de bon niveau. Les vagues y sont assez rapprochées et cassent brutalement. Attention! La baignade est assez dangereuse.
 
Moulay Bouzerktoune
 
À 20 kilomètres au nord de l’Essaouira, le site de Moulay Bouzerktoune est un coin de paradis mondialement réputé pour le surf cerf-volant. Le vent y souffle à cinq nœuds de plus que dans la baie d’Essaouira. Les belles vagues régulières se déroulent sur une plateforme rocheuse.
 
Pour de belles balades, les jours sans vent
 
Diabat, petit village au minaret blanc très prisé des hippies à la fin des années soixante, est réputé pour le marabout de Sidi Mogdoul, objet d’un grand moussem annuel. Incontournable également, la plage du petit village de pêcheurs de Tafedna, à 70 kilomètres au sud d’Essaouira. Sur 4 kilomètres, la baie de Tafedna offre une plage de sable fin surplombée par des falaises plantées d’arganiers.