Catégories
Dossier moyen (600 mots)

Écosse : Une destination fascinante

Les sites incontournables
Édimbourg, « l’Athènes du Nord »
Capitale de l’Écosse depuis le XVe siècle, Édimbourg est une ville imprégnée d’histoire, de mythes et de légendes venus de la nuit des temps. Le cœur historique (inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO) comprend la vieille ville dominée par le puissant château et la nouvelle ville avec son élégant patrimoine géorgien du XVIIIe siècle. Les plus anciens bâtiments de la cité se succèdent le long du Royal Mile. Admirez la cathédrale Saint-Gilles et sa chapelle du Chardon de style gothique. De l’autre côté des jardins de Princes Street s’étend la ville neuve. Là, tout est harmonie, équilibre et élégance. Ne manquez pas Charlotte square, le fleuron de l’architecture géorgienne de Grande-Bretagne.
 
Glasgow, l’avant-gardiste
Glasgow est chaleureuse et branchée. Longtemps éclipsée par Édimbourg et laminée par la crise dans les années 70, la ville est désormais en plein renouveau. La vieille cité s’étend autour de la majestueuse cathédrale Saint-Mungo. Dans le centre, le verre et l’acier des bâtiments post-industriels, les constructions Art nouveau de la « Spook School » contrastent avec les édifices de grès rouge de l’ère victorienne. Glasgow attire les amateurs d’art par de remarquables musées. À visiter : Kelvingrove Art gallery & museum, le GoMA ou Gallery of Modern Art et, bien sûr, la collection Burrell, située dans le Pollok Country Park, à cinq kilomètres de la ville.
 
La route du whisky, à parcourir avec modération
La vallée de la Spey entre Inverness et Aberdeen produit quelques-uns des whiskies les plus réputés : Glenfiddich à Dufftown, Strathisla à Keith, Glenlivet ou Macallan près de Craigellachie… La région est parcourue par la Malt Whisky Trail, un circuit de 250 kilomètres qui permet de découvrir huit distilleries. En chemin, explorez la forteresse de Dunnottar perchée sur une falaise en bord de mer et admirez le château de Glamis avec ses innombrables tourelles.
 
Les Hautes Terres, un charme monstre
La région des Hautes Terres est la plus sauvage d’Écosse. La lumière changeante sublime les paysages grandioses de landes et de montagnes, de rivières et de plateaux, de lochs et de côtes escarpées. Le tour du Loch Ness donne l’occasion de saluer Nessie, le célèbre monstre, et de visiter les ruines du château d’Urquhart. En descendant vers le sud, la vallée de Glen Coe égrène de fabuleux décors. Le Loch Lomond parsemé d’îles offre de superbes balades. Le nord du lac est surplombé par de spectaculaires montagnes hautes de 900 mètres.
 
Les châteaux ou l’esprit de clan
De la puissante forteresse perchée sur une falaise face à mer au magnifique manoir seigneurial, voici une petite sélection : le château de Floors près de Kelso, Kilchurn en Argyll and Bute, Scone au nord de Perth, Dunrobin surgi d’un conte de fées. Sur la route vers l’île de Skye, dans un site de toute beauté, trône Eilean Donan. Sur cette île, Dunvegan mérite à lui seul une visite.
 
 
Le saviez-vous?
 
Lentement, mais sûrement
La tourbe se forme dans les régions froides et humides par accumulation de débris végétaux. Avec une croissance de un millimètre par an, la couche peut atteindre sept mètres d’épaisseur.
 
Fidèle jusqu’à la mort
À Édimbourg, la statue de bronze de Greyfriars Bobby rend hommage à la fidélité d’un petit chien skye-terrier qui passa les quatorze dernières années de sa vie à veiller la tombe de son maître dans le cimetière de Greyfriars Kirk.
 
 
Les coups de cœur
– La vue du haut de Calton Hill, l’« acropole d’Édimbourg ».
– Le château de Stirling qui domine l’horizon à des lieues à la ronde.
– Le pont sur le Forth à 14 km d’Édimbourg, à voir la nuit quand il est éclairé.
– Les îles Orcades, un archipel du bout du monde battu par les vagues.
– La magnifique plage de sable de Silver Sands près du Loch Morar.
 
 
À savoir avant de partir
La meilleure période : mai et juin et septembre sont les mois les plus secs.
Quelques précautions : pensez à emporter un répulsif pour vous protéger contre les midges, ces petits moustiques voraces.
N’oubliez pas d’emporter un vêtement imperméable.
Catégories
Dossier moyen (600 mots)

États-Unis / Washington DC : Histoire, patrimoine et culture

Des lieux de pouvoir…
Symbole du pouvoir américain, la Maison Blanche, 1600 Pennsylvania Avenue NW, est la résidence de la famille présidentielle depuis 1800. Des visites gratuites sont organisées chaque jour. La demande doit en être faite au préalable. Plus facile d’accès, le Capitole est le siège du Congrès. Son célèbre dôme immaculé surmonté d’une statue symbolisant la liberté ferme la belle perspective du National Mall, tout en haut de Capitol Hill.
 
… aux lieux de mémoire
Le monument commémoratif de Jefferson est une élégante rotonde néoclassique ouverte aux quatre vents. Sous son dôme qui se reflète dans l’eau du Tidal Basin, Thomas Jefferson semble méditer sur la Déclaration d’indépendance gravée sur les murs. La vue du haut des marches est splendide et, aux beaux jours, les pédalos attendent les âmes romantiques sous les cerisiers du Japon.
 
Situé à l’extrémité ouest du National Mall, le majestueuxtemple grec du monument commémoratif de Lincoln abrite l’imposante statue de marbre d’Abraham Lincoln. La nuit, l’illumination de ses trente-six colonnes est féerique!
 
À quelques pas, le monument commémoratifde granit noir des Vétérans du Vietnam énumère sobrement sa litanie funèbre.
 
Enfin, le monument de Washington honore la mémoire du premier président des États-Unis. Cet obélisque de marbre blanc, qui se mire dans l’eau, offre du haut de ses 170 mètres un fabuleux panorama sur le Capitole et la Maison Blanche, sur le cimetière d’Arlington de l’autre côté du fleuve Potomac et sur le mémorial national de la Seconde Guerre mondiale.
 
Une formidable palette de musées
La ville jouit d’un patrimoine culturel riche et varié. La Smithsonian Institution, le plus important complexe de musées au monde, compte une quinzaine d’établissements. Nombre d’entre eux, gratuits, sont situés sur le Mall. Ne manquez pas le musée de l’Air et de l’Espace. Parmi ses trésors, le mythique Spirit of Saint Louis de Charles Lindbergh. Puis, rendez-vous au musée national d’Histoire américaine qui expose les objets emblématiques de la culture populaire. Le musée national d’Histoire naturelle est réputé pour ses squelettes de créatures préhistoriques. Une autre visite s’impose : le musée national des Indiens d’Amérique. Ce grand édifice curviligne explore la richesse et la variété des cultures amérindiennes. Et pour d’autres découvertes : le musée national d’Art américain, le Newseum dédié aux médias, le musée international de l’Espionnage ou encore le musée de cire Madame Tussauds et ses quarante-quatre présidents américains…
 
Balades en capitale
Le quartier pittoresque de Georgetown, que traverse le canal Chesapeake et Ohio, était jadis un port exportant du tabac. C’est à présent un quartier résidentiel prestigieux, avec de superbes hôtels particuliers et de belles maisons de bois. Il est réputé pour ses boutiques et sa vie nocturne animée. M Street et Wisconsin Avenue regorgent de bistros et de bâtiments à l’architecture intéressante. Sur M Street se dresse Old Stone House, la demeure la plus ancienne de Washington. Pour découvrir l’héritage afro-américain de la capitale, rendez-vous à Anacostia au musée de la Communauté et flânez sur U Street au cœur historique de la communauté afro-américaine de Washington. Au détour de la rivière Anacostia, arrêtez-vous au marché aux poissons de Maine Avenue pour une dégustation d’huîtres et de crabe de la baie de Chesapeake.
Catégories
Dossier moyen (600 mots)

Portugal : Madère, l’île aux fleurs

Les sites incontournables
 
Funchal, « capitale » de Madère
Funchal est une agréable ville portuaire. Les ruelles pavées montent à l’assaut des montagnes en un magnifique amphithéâtre. Sur leurs pentes s’accrochent de belles quintas (manoirs) et des maisons aux tuiles rouges et aux portes et fenêtres soulignées de basalte noir. Au cœur de la ville se dresse la cathédrale Sé. Construite au XVe siècle, elle possède un plafond à caissons en cèdre incrusté d’ivoire. Sur le front de mer, le parc de Santa Catarina offre une belle vue sur la baie depuis le parvis de la chapelle.
 
La côte nord, belle et sauvage
Battue par le ressac de l’océan Atlantique qui sculpte de vertigineuses parois et dessine des criques, la route côtière offre d’époustouflants panoramas sur les hautes falaises et les cultures en terrasses qui plongent dans la mer. À Porto Moniz, ne manquez pas de vous baigner dans les piscines naturelles entourées de rochers de basalte noir. En allant vers l’est, les hameaux suspendus aux parois rocheuses comme Seixal, São Vicente ou Ponta Delgada succèdent aux terrasses cultivées jusqu’à la limite du ciel. À la pointe extrême de l’île, les falaises tombent à pic dans la mer jusqu’à la Ponta de São Lourenço battue par les vents. Vous êtes au bout du monde!
 
Un cœur de montagnes
L’intérieur de l’île est traversé par une chaîne de montagnes où dominent pics, crêtes ciselées par l’érosion et hauts plateaux entre lesquels s’incrustent de profonds ravins. Depuis les sommets, le matin avant que le brouillard nappe les cimes, la vue porte jusqu’à l’océan Atlantique. Ici, les à-pics spectaculaires se jouent des lois de la pesanteur. Ribeira Brava mérite un détour pour son église et son parvis de mosaïques. Le pico do Arieiro offre un décor lunaire d’aiguilles de lave balayées par les vents et enturbannées de nuages. Une découverte intense et inoubliable!
 
La côte sud
Le sud-ouest de l’île voit se succéder bananeraies en terrasses et villages. L’adorable petit port de pêche de Câmara de Lobos se blottit entre les rochers. Plus loin, le promontoire rocheux de Cabo Girão domine l’océan Atlantique. À la pointe occidentale, Ponta do Pargo est une ville charmante. Son phare, perché sur les falaises, veille telle une sentinelle. Vers l’est, Caniçal, autrefois centre de l’industrie baleinière, possède un petit musée dédié aux baleines qui expose de nombreux objets, dont une maquette de baleine grandeur nature. Peu après le village, le belvédère de Cabanas offre un point de vue magnifique sur les falaises et sur la côte ouest.
 
Le saviez-vous?
 
Le Madère, célèbre vin vieux
En août 1815, l’empereur des Français Napoléon Ier, en route vers l’île de Sainte-Hélène sur le navire anglais Northumberland, fit escale à Madère. Il y reçut en cadeau du gouverneur britannique de l’île quelques bouteilles du fameux vin de Madère.
 
Comme sur des roulettes…
Sur les hauteurs de Funchal se trouve le pittoresque village de Monte auquel on accède par le téléphérique. Les plus hardis font la descente en « carro de cesto », ces luges d’osier montées sur des patins de bois manœuvrés par un homme à pied…
 
 
Les coups de cœur
– Marcher le long des levadas, ces canaux d’irrigation qui parcourent l’île.
– Le Jardim Botánico suspendu en terrasses au-dessus de Funchal.
– La longue et sublime plage de Porto Santo, sur la côte sud de l’île.
– Les chais de la Madeira Wine Company à Funchal.
– La forêt Laurissilva inscrite au patrimoine naturel par l’UNESCO.
 
 
À savoir avant de partir
La meilleure période : du début du printemps à fin octobre.
Quelques précautions : pour les randonnées en altitude, pensez à emporter un vêtement imperméable, un pull et de bonnes chaussures.
N’oubliez pas d’emporter des lunettes de soleil, de la crème solaire, une petite pharmacie.
Catégories
Dossier moyen (600 mots)

Russie : Nuits blanches à Saint-Pétersbourg

Au hasard des ponts et des canaux…
 
Construite sur une quarantaine d’îles, Saint-Pétersbourg est parcourue de canaux qu’enjambent des centaines de ponts. Les canaux les plus connus sont situés rive gauche comme la Fontanka, le plus large, ou les canaux Moïka et Griboïedov, plus sinueux. Des bateaux-mouches sillonnent la ville sur les canaux et dans le golfe de Finlande. Chaque nuit, lorsque la Neva est navigable, d’avril à novembre, les tabliers des ponts sont levés pour laisser passer les navires qui entrent et sortent de la mer Baltique. Un spectacle inoubliable!
 
 
Le musée de l’Ermitage
 
C’est l’un des plus riches et des plus grands au monde. La première impression est saisissante : en arrivant sur la place du Palais d’Hiver, on découvre la façade de la résidence impériale et ses murs vert pistache flanqués de colonnades et couronnés de statues, frontons blancs, lambris, moulures de bronze… Une pure merveille! Et puis, les 374 salles du musée sont un foisonnement de rococo, marbre blanc, lambris dorés et trompe-l’œil qui exposent environ 60 000 œuvres artistiques.
 
 
La perspective Nevski
 
Cette longue avenue bordée d’élégants édifices s’étire sur la berge de la Neva, de l’Amirauté au monastère Alexandre-Nevski. Nous sommes là au cœur de la ville. Le long de ses 4,5 km, les boutiques succèdent aux musées, théâtres, hôtels, cafés, églises… On peut ainsi admirer l’ancien bâtiment Singer, le magasin Elisseïev, les grands magasins Gostiny Dvor, la place où trône la statue de Catherine II entourée de ses amants, ainsi que les somptueux palais baroques, dont le palais Stroganov ayant appartenu aux grandes familles de Russie. Au passage, remarquez les églises Sainte-Catherine, l’une catholique, l’autre arménienne. Pour prendre un verre, est-il un endroit plus romantique que le café Pouchkine? Pendant les nuits blanches, la perspective Nevski est le théâtre de concerts et spectacles de rue très prisés.
 
 
La forteresse Pierre-et-Paul, une défense très politique…
 
Un peu d’histoire… C’est sur la petite île de Zaïatchi que Saint-Pétersbourg voit le jour. La forteresse Pierre-et-Paul édifiée en 1703 est le monument le plus ancien de la ville, son acte de naissance. Jusqu’en 1917, elle sert surtout de prison politique « accueillant » de grands personnages tels Dostoïevski, Gorki, Trotski… Au cœur de la forteresse, la cathédrale Pierre-et-Paul expose sagement sa façade dépouillée. Sa flèche qui culmine à 123 mètres est surmontée d’un ange tenant une croix, l’un des symboles de la ville. L’intérieur baroque de la cathédrale est superbe. C’est ici que reposent la plupart des membres de la dynastie des Romanov.
 
 
Il était une foi… des églises
 
Avec ses bulbes dorés, sa décoration exubérante de mosaïques colorées, de tuiles polychromes vernissées, de marbre rouge et de granit, l’église du Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé est l’un des édifices emblématiques de la ville.

Dominant de son austère silhouette la statue équestre de Nicolas Ier, la cathédrale Saint-Isaac compte parmi les plus grands monuments d’Europe, avec 24 000 pilotis de bois, une coupole de 22 mètres de diamètre recouverte de 100 kilos d’or… Son intérieur est richement décoré de fresques et de sculptures. Et la colonnade qui entoure la coupole offre un somptueux panorama.

Sur la rive gauche de la Neva, la cathédrale Smolny est le chef-d’œuvre du baroque russe du XVIIIe siècle. Cette élégante église d’un bleu pastel surmontée de cinq coupoles à bulbes est une excellente salle de concert.

Enfin, construite en hémicycle comme son modèle Saint-Pierre de Rome, la monumentale cathédrale Notre-Dame de Kazan a longtemps abrité le Musée de la Religion et de l’Athéisme. Redevenue cathédrale en l’an 2000, elle possède un intérieur somptueusement décoré, orné de 56 colonnes corinthiennes de granit rose.

Catégories
Dossier moyen (600 mots)

Corse : « Kalliste » pour les Grecs, la plus belle

Les sites incontournables
 
Le cap Corse, « l’isula di l’isula » (l’île de l’île)
Cette péninsule hérissée de tours génoises est une succession de charmants villages de pêcheurs et de hameaux de pierres juchés sur les hauteurs. Sur le rivage ouest, plus sauvage, la route de corniches se penche sur la mer en de vertigineux à pics.
 
Calvi et la Balagne, « le jardin de la Corse »
Calvi, citadelle posée sur l’eau, possède un riche patrimoine serti dans le décor de rêve d’une baie immense. La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, l’oratoire Saint-Antoine et la tour de Sel sont ici les témoins d’un prestigieux passé. Surnommée « le jardin de la Corse » grâce à ses collines fertiles, la Balagne possède en outre de beaux édifices religieux. Chemin faisant, admirez le superbe village de Sant’Antonino sur son piton de granit.
 
Ajaccio, au fond d’un golfe clair
Nichée dans un golfe superbe avec les montagnes en arrière-plan, la ville de Napoléon Bonaparte et du célèbre chanteur Tino Rossi conserve le souvenir de l’empereur. Les ruelles de la vieille ville invitent à la flânerie. Dans la rue Fesch, piétonne et commerçante, ne manquez pas la peinture italienne du musée Fesch.
 
Bonifacio, une ville d’une beauté extrême
Au sud de la Corse, dominant du haut de ses falaises abruptes le superbe site marin des « bouches », Bonifacio jouit d’un cadre sublime. La ville haute est parcourue de ruelles escarpées, bordées de maisons aux murs épais. Ces véritables forteresses perchées au-dessus du vide et liées entre elles par des aqueducs de pierre défient l’imagination. Bonifacio possède un beau port lové dans une échancrure et de belles grottes marines que l’on peut visiter en bateau.
 
 
Les cités de caractère
 
Corte, la capitale historique de la Corse
La fière capitale historique de la Corse dresse sa citadelle sur un piton rocheux. Les vieilles maisons en schiste de la ville haute et les ruelles sinueuses de la ville basse forment un ensemble plein de charme et d’authenticité. Non loin de là, les gorges de la Restonica sont l’un des plus beaux sites de l’île.
 
Bastia, ville-musée, ville baroque
Le long de ses ruelles tortueuses et escarpées, Bastia possède nombre d’édifices du XIXe siècle habillés d’ocre et de roux. Le cœur de la cité bat sur le vieux port au pied de la citadelle et sur la place Saint-Nicolas où il fait bon flâner et prendre un verre. Le musée de Bastia est installé dans l’ancien palais des gouverneurs. Il offre des points de vue spectaculaires sur la cité.
 
 
Le saviez-vous?
 
L’empereur des chemins de randonnée
Le GR 20 est un mythe, peut-être le sentier d’altitude le plus difficile d’Europe! Sur 200 km et un dénivelé total de 10 000 m, il suit la ligne de partage des eaux du nord-ouest à l’extrême sud-est à travers des sites d’une beauté sauvage absolue.
 
Un réseau défensif efficace
Identité architecturale du littoral corse, les tours génoises sont d’altières sentinelles érigées du XVe au XVIIe siècle, durant la période de confrontation entre le monde chrétien et la course barbaresque. Ce réseau de tours défensives surveillait les mille kilomètres de côtes.
 
 
Les coups de cœur
– Le coucher de soleil sur les îles Sanguinaires.
– Les calanques de Piana, impressionnant chaos de granit ocre qui se jette dans le golfe de Porto du haut de la montagne.
– Les aiguilles de Bavella, dont les pics acérés se couvrent d’or au couchant.
– Les plages de Palombaggia et Santa Giulia à Porto-Vecchio.
– Les rencontres polyphoniques de Calvi, en septembre.
 
 
À savoir avant de partir
 
La meilleure période : de mai à fin septembre.
Quelques précautions : en montagne, surveillez la météo et le risque d’orages.
N’oubliez pas d’emporter une protection solaire et de bonnes chaussures de marche.
Catégories
Dossier moyen (600 mots)

Chypre : Passion golf

Paphos ou le culte d’Aphrodite
Sur la côte ouest de l’île, Paphos est une charmante station balnéaire réputée pour ses quatre parcours de golf. Ses trésors archéologiques lui ont valu d’être inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO. À Paphos, ne manquez pas de visiter les tombeaux royaux taillés dans le roc (IVe siècle avant notre ère), le fort médiéval, le Musée archéologique, le Musée byzantin et l’église de la Panagia Chrysopolitissa du XIIIe siècle… Ici, chaque pas est une plongée dans l’Histoire! Et puis, sur le port, on ne se lasse pas d’admirer les villas romaines aux magnifiques parterres de mosaïques représentant des scènes de la mythologie grecque, considérées comme les plus belles des pays de la Méditerranée.
 
Le Elea Golf & Spa Resort est le dernier-né des golfs de Chypre. Ce parcours 18 trous est une belle réalisation de Nick Faldo située à 5 kilomètres du centre de Paphos. Il bénéficie d’un tracé élégant parsemé d’une végétation composée d’espèces endémiques et de vues magnifiques sur la Méditerranée.
 
Dans l’arrière-pays de Paphos
Les habitants des très jolis villages de l’arrière-pays de Paphos perpétuent sereinement leurs coutumes et leurs traditions. Plus au nord, la péninsule d’Akamas est une réserve naturelle préservée avec un littoral spectaculaire et des baies ourlées de plages de sable.
 
Le Minthis Hills Golf Club, à 20 minutes de l’aéroport international de Paphos, est situé au milieu des vergers et vignobles du monastère de Stavros tis Mintis du XIIe siècle. Sa situation, à 550 mètres au-dessus du niveau de la mer, lui assure une appréciable fraicheur durant la chaleur estivale. Réalisé par Donald Steel et rénové par Mackenzie et Ebert, ce beau parcours 18 trous se déploie sur des dénivelés qui forgent la difficulté du tracé.
 
Petra Tou Romiou ou la naissance de l’amour
C’est à 25 kilomètres de Paphos, précisément à Petra Tou Romiou, le rocher des Grecs ou rocher d’Aphrodite, que naquit la déesse de l’Amour et de la Beauté. Une fabuleuse histoire qui remonte à des milliers d’années et qui confère à la région un caractère magique.
 
L’Aphrodite Hills Golf Course & Spa Resort, qui domine le rocher de Petra Tou Romiou, offre de splendides panoramas sur la mer. Ce golf de championnat de 18 trous conçu par Cabell Robinson se love au milieu d’oliviers et de caroubiers, à cheval sur deux plateaux séparés par un immense ravin. Un parcours technique et sportif dans un cadre exquis.
 
Le Secret Valley Golf Club serpente dans une vallée traversée par une petite rivière, à 18 kilomètres de Paphos. Conçu par Lacovos Lacovou, ce 18 trous offre de petits verts à l’ancienne bordés d’obstacles d’eau. Le parcours parsemé d’arbres et de buissons fleuris exige de la précision et de la concentration.
 
Et pour une journée sans golf, les Trodoos
Le massif montagneux des Trodoos, qui culmine à 1 951 mètres au mont Olympe, recèle une nature authentique parcourue de chemins de randonnée. Les monastères et églises byzantines inscrits au patrimoine mondial par l’UNESCO dévoilent leurs admirables fresques et leurs icônes sacrées. Ici, de nombreux sites sont passionnants à découvrir : la splendide vallée des Cèdres; le village de Pano Panagia, lieu de naissance de l’archevêque Makarios III, premier président de la République de Chypre; le monastère de Chrysrrogiatissa, fondé en 1152 par le moine Ignatios qui trouva une icône miraculeuse sur la plage de Paphos; la station de montagne de Platres… Le saviez-vous? Le monastère de Kykkos (XIe siècle), le plus grand et le plus connu, est situé à 1 500 mètres d’altitude. Il abrite un musée d’art byzantin avec une icône en or de la Vierge Marie qui aurait été peinte par saint Luc.
Catégories
Dossier moyen (600 mots)

La Sicile, une mosaïque de civilisations

Les sites incontournables
Syracuse, pétrie d’histoire et de légendes
Dans un fascinant mélange de styles, Syracuse, inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO, offre d’admirables monuments grecs et romains ainsi que de beaux palais médiévaux et baroques. Cette cité fondée en 734 avant Jésus-Christ par des colons grecs venus de Corinthe connaît son apogée au Ve siècle sous le règne du tyran Denys l’Ancien. L’île d’Ortygie constitue l’âme de Syracuse : de beaux édifices médiévaux côtoient cathédrale du VIIe siècle et palais baroques. Ne quittez pas Syracuse sans avoir visité le quartier archéologique de Néapolis pour découvrir le théâtre grec, l’amphithéâtre romain et la nécropole chrétienne de Saint-Jean.
 
Palerme, multiculturelle et paradoxale
Située sur la côte occidentale entre le monte Pellegrino et le capo Zafferano, Palerme est une ville façonnée par les civilisations qui l’ont irriguée. Maintes fois conquise, elle a connu la gloire et la décadence. Très endommagée par les bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale en 1945, elle restaure aujourd’hui son incomparable patrimoine. Tous les styles sont représentés. Il faut admirer l’imposant palais des Normands, le théâtre Massimo, les églises de la Martorana, de San Cataldo, de Saint-Jean-des-Ermites. Vénérant la mort et pleine de vitalité, Palerme ne laisse personne indifférent. Monreale, à huit kilomètres de la ville, a été construite autour d’une abbaye bénédictine normande dont le cloître et la cathédrale tapissée de mosaïques sont des merveilles à ne pas manquer!
 
Agrigente et la vallée des Temples : un site exceptionnel
Juchée sur une colline, Agrigente surplombe la côte et la célèbre vallée des Temples. Certains des vestiges des temples datent du VIe siècle avant Jésus-Christ. Le cœur médiéval de la ville haute est un lacis de ruelles et d’escaliers au détour desquels se dressent des églises de toute beauté. Du belvédère, vous découvrirez un des plus beaux panoramas de l’île! Une visite remarquable.
 
« La plus grande œuvre de l’art et de la nature », selon Goethe
Surplombant la mer et sous le regard de l’Etna, Taormine bénéficie d’une situation spectaculaire. Du théâtre grec construit au IIIe siècle avant Jésus-Christ, le panorama est un souvenir inoubliable. Pour un repos bien mérité après la visite de sites archéologiques, un funiculaire permet de rallier agréablement les plages d’Isola Bella et de Mazzarò, en contrebas de la ville.
 
 
Le saviez-vous?
Tomber de Charybde en Scylla
D’après les mythes, Messine aurait été fondée par le géant Orion. Dans l’Odyssée d’Homère, Ulysse doit passer le détroit de Messine entre deux monstres, Charybde et Scylla.
 
Des serpents dans les cheveux
Le Trinacria est l’emblème de la Sicile. Il représente une tête de femme ailée coiffée d’un serpent d’où rayonnent trois jambes fléchies en un mouvement tournant. Inspiré d’une monnaie antique, la triskèle, il signifie « l’île aux trois pointes », nom donné par les Grecs.
 
 
Les coups de cœur
– Une excursion guidée sur les pentes de l’Etna.
– La visite des îles Éoliennes : Salina, Stromboli, Alicudi ou Filicudi.
– La cité médiévale d’Erice.
– Le pittoresque marché de la piazza del Duomo dans le vieux Catane
– Les façades baroques de la vieille ville de Raguse.
 
 
À savoir avant de partir
La meilleure période : le printemps et l’automne sont idéaux
Quelques précautions : soyez prudent sur la route, les conducteurs sont assez indisciplinés.
N’oubliez pas d’emporter des chaussures de marche et des vêtements chauds pour randonner sur l’Etna.
Catégories
Dossier moyen (600 mots)

France : Si Versailles m’était conté…

Le château, un décor éblouissant
Symbole du règne rayonnant de Louis XIV, le château compte 2 300 pièces! Les appartements du dauphin et de la dauphine occupent le rez-de-chaussée. Au premier étage sont situés les grands appartements du roi et ceux de la reine. Les courtisans attendaient dans le salon de l’œil-de-bœuf avant d’être introduits dans la chambre royale, véritable cœur du château. Le décor est éblouissant : boiseries dorées, brocarts tissés et brodés d’or, tableaux de maîtres. La longue et somptueuse galerie des Glaces est une des pièces maîtresses de la visite du château. Imaginée par Mansart, elle s’orne de près de 400 miroirs. Le plafond est décoré de près de 1 000 m² de peintures de l’atelier de Charles Le Brun. L’opéra édifié par Gabriel est un somptueux théâtre de cour : plafonds décorés, mobilier rare, sols en marbre, lustres éclatants… Tous les matins à 10 h, la cour assistait à la messe dans la chapelle royale. C’est une œuvre originale où l’harmonie de blanc et or contraste avec la polychromie du pavement de marbres et des peintures de la voûte.
 
Le parc, symbole du jardin à la française
Symbole du jardin à la française, le parc orchestré par Le Nôtre forme une féerie végétale, toute en bassins et parterres d’eau, canaux et fontaines, allées et bosquets à l’architecture géométrique. Des centaines de sculptures allégoriques de marbre et de bronze ornent les bassins. La grande perspective aménagée par Le Nôtre guide le regard au-delà du parterre d’eau vers le grand canal et l’horizon. L’été, lors des spectacles des Grandes Eaux musicales, la musique et l’eau embrasent les bassins en un fabuleux spectacle! Le grand canal offre de belles et romantiques promenades.
 
Le Grand Trianon, merveille de raffinement
De style classique français influencé par l’architecture italienne, le Grand Trianon est une merveille d’équilibre et de raffinement. Mansart le décrivait ainsi : « Petit palais de marbre rose et de porphyre avec des jardins délicieux ». On ne saurait mieux dire. Le péristyle qui perce l’édifice en son centre lui confère légèreté et transparence. Les appartements sont meublés de style Empire. Dans les jardins, vous admirerez le beau buffet d’eau dessiné par Mansart lui-même.
 
Loin des fastes de la cour, dans l’intimité de Marie-Antoinette
Le Petit Trianon et son parc sont liés au souvenir de la reine Marie-Antoinette qui aimait goûter en ces lieux les plaisirs du retour à la nature. Construit pour la marquise de Pompadour, favorite de roi de France Louis XV, le château du Petit Trianon est un élégant bâtiment carré à un étage construit par l’architecte Gabriel. Le hameau de Marie-Antoinette constitue un véritable petit village lové dans le parc autour d’un grand lac. Au centre du village, la maison de la reine. Alentour, la ferme, le moulin, la tour de Marlborough, la laiterie et des chaumières à colombages sont répartis sur les rives du lac. L’ensemble est charmant et l’on se prend à imaginer la reine, respirant loin de l’étiquette, un parfum de liberté.
Catégories
Dossier moyen (600 mots)

Liban : Un étonnant foisonnement d’attraits

Les sites incontournables
Beyrouth, trépidante et pleine de charme
Autrefois surnommée la « Paris du Moyen-Orient », Beyrouth se remet résolument de périodes difficiles. Elle montre aujourd’hui le visage d’une capitale culturelle dynamique, à la vie nocturne animée. Les maisons traditionnelles côtoient les immeubles modernes et les ruelles sinueuses débouchent sur d’immenses avenues où circulent les charrettes des vendeurs ambulants. Ici, le quartier d’Hamra permet de s’imprégner de l’atmosphère de la ville : hôtels, restaurants et cafés y abondent. Plus loin, les arches de pierre qui émergent de la mer Méditerranée et la grotte aux Pigeons forment un magnifique panorama que complètent les falaises de la corniche Raouché. Le coucher de soleil est un ravissement apprécié des Beyrouthins! Ne pas manquer les dômes bleus de la grande mosquée, église convertie en mosquée en 1291.
 
Fabuleuse Baalbek!
Nourrie d’influences assyrienne, grecque, romaine et byzantine, Baalbek, située au pied de l’Anti-Liban en bordure de la plaine de la Bekaa, tire son nom du dieu phénicien Baal. Les ruines de la ville antique sont regroupées autour de l’acropole, qui comprend les magnifiques temples de Jupiter et de Bacchus. Ces vestiges constituent l’un des plus beaux sites archéologiques du Liban.
 
Tripoli, entre tradition et modernité
Tripoli est une ville moderne qui a cependant conservé ses beaux monuments d’architecture mamelouke : la mosquée Taynal, les madrasas Al-Qartawiya et Al-Burtasiya. Érigée en 1103 par les croisés, la citadelle Saint-Gilles domine la ville. À Al-Mina, ne manquez pas la tour du Lion, bel exemple d’architecture défensive mamelouke. Les souks sont un joyeux dédale de ruelles colorées. Tripoli est également réputée pour ses pâtisseries orientales.
 
Byblos : il était une fois un village néolithique…
Byblos est l’une des plus anciennes villes au monde à avoir été continuellement habitée. Les ruines, au sud de la vieille ville, prolongent les vestiges du château des croisés qui domine les remparts médiévaux. Le site archéologique comprend des huttes datant du cinquième millénaire, le temple de Baalat Gebal, des tombes royales ainsi qu’un amphithéâtre de l’époque romaine. La cathédrale Saint-Jean, construite au XIIe siècle, représente un bel exemple de l’architecture croisée. Après la visite du souk, rendez-vous sur la plage, près de laquelle se trouvent des ruines sous-marines.
 
Tyr ou la machine à remonter le fil des siècles
Cité prestigieuse de la côte libanaise, Tyr possède des trésors archéologiques : aqueduc, colonnades, amphithéâtre, nécropole, hippodrome, thermes… Les ruines hellénistiques, romaines et byzantines témoignent du faste de la cité antique. Si l’on y ajoute l’une des plus belles plages du pays et un charmant port de pêche, on comprend pourquoi Tyr a été classée par l’UNESCO sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité.
 
 
Le saviez-vous?
L’Oronte ou les aventures du fleuve rebelle
L’Oronte (en arabe Nahr al-‘Asi) est long de 570 kilomètres. Il prend sa source (Ain Zerqa, la « source bleue ») dans la plaine de la Bekaa, près du monastère de Saint-Maron. Il est surnommé le « fleuve renversé » ou encore le « fleuve rebelle », car il coule du sud vers le nord.
 
Zahlé, une des meilleures cuisines du pays
Zahlé est une station de vacances pleine de charme et d’attraits, située sur les berges pentues de la rivière Nahr el-Berdawni. Des restaurants en plein air sont installés au bord de l’eau. Durant l’été, ils sont fréquentés par les Beyrouthins qui viennent en famille y passer la journée.
 
 
Les coups de cœur
– L’imposant château de Mseilha perché sur son promontoire.
– Le musée national de Beyrouth.
– Les grottes de Jeïta.
– Les monastères chrétiens de la vallée de la Kadisha.
– Le château de la mer à Saïda.
 
 
À savoir avant de partir
La meilleure période : de mars à juin et de septembre à novembre.
Quelques précautions : il est déconseillé de s’approcher de la frontière avec Israël et des camps palestiniens. Sur place, tenez-vous au courant de l’actualité.
N’oubliez pas d’emporter une bonne crème de protection solaire, des lunettes de soleil.
Catégories
Dossier moyen (600 mots)

Belgique / Bruxelles : Art nouveau et BD à Bruxelles

Centre belge de la bande dessinée
Situé au cœur d’un des plus anciens quartiers de Bruxelles, à deux pas de l’Îlot Sacré et de la Grand-Place, le Centre belge de la BD (CBBD) est une attraction majeure de Bruxelles. Il réunit sur plus de 4 000 m² tout ce qui traite de la BD, depuis ses origines jusqu’à ses développements les plus récents, à travers expositions, bibliothèque, librairie, ateliers créatifs, brasserie… Ici, c’est le royaume des Schtroumpfs, de Tintin, Lucky Luke, Spirou, Gaston Lagaffe, Bob et Bobette et plusieurs centaines d’autres héros de papier. La bibliothèque recèle des trésors tels les premiers albums Tintin de 1929… L’Espace Hergé, articulé autour de la façade du château de Moulinsart, explore l’univers du maître : maquettes, modèles réduits, tout l’univers de Tintin. Au musée de l’Imaginaire, vous découvrirez les grandes heures de la bande dessinée : Hergé, Roba, Jijé, Jacobs, Vandersteen ou encore Peyo, Morris ou Franquin… Le CBBD est installé dans les anciens magasins Waucquez, un bâtiment de style Art nouveau exceptionnel conçu par l’architecte Victor Horta en 1906.
 
Le mariage de la pierre et du papier
Il est une façon originale de découvrir Bruxelles. Munissez-vous d’un plan de la ville et levez les yeux. Le parcours BD est une balade qui permet d’admirer les peintures réalisées ou inspirées par les grands auteurs de la bande dessinée belge sur les murs de nombreux bâtiments de la ville. Le parcours offre l’occasion d’explorer certains quartiers hors des sentiers battus, comme le quartier de la gare du Midi ou d’Anneessens. Bien au-delà du désir d’embellir des pans de mur aveugles, le parcours BD est un hommage à la créativité de la BD belge. On dénombre une trentaine de fresques, rien que dans le centre de Bruxelles. Au hasard de vos pérégrinations, vous croiserez ainsi Gaston Lagaffe, le Chat, Spirou, Lucky Luke, Boule et Bill, Quick et Flupke, Néron, Blake et Mortimer…
 
Objectif Tintin
La promenade Tintin est une randonnée de deux heures. Avec l’aide des détectives Dupont et Dupont, le Bruxelles du Sceptre d’Ottokar ou des 7 Boules de Cristal, la maison natale d’Hergé, le vieux marché du Secret de la Licorne n’auront plus de secrets pour vous.
 
Musée Hergé
Installé depuis juin 2009 à Louvain-la-Neuve, à trente minutes du centre de Bruxelles, le musée Hergé est dédié à l’auteur des aventures de Tintin. Des planches originales (remplacées tous les quatre mois), des objets tirés de l’œuvre du maître, des maquettes, des films… Le musée éclaire aussi les différentes facettes de la personnalité de George Remi, le vrai nom d’Hergé. L’originalité du bâtiment, que l’on doit à Christian de Portzamparc, est remarquable. Il est conçu comme un prisme qui semble flotter dans les bois. Une magnifique réalisation!
 
Art nouveau, un mouvement fécond et éphémère
Considérée comme le berceau de l’Art nouveau, Bruxelles compte parmi les villes d’Europe ayant le plus grand nombre d’édifices de ce style. Construits pour la plupart entre 1895 et 1905, les édifices bruxellois témoignent du renouveau stylistique de l’Europe d’alors : Jugendstil en Allemagne, Modern Style en Angleterre et Secessionstil en Autriche. Un parcours dans les rues de Saint-Gilles vous fera apprécier les plus beaux édifices conçus par Horta et ses disciples. Parmi ces réalisations les plus originales, citons l’hôtel Hannon avec sa splendide cage d’escalier et son sol de mosaïques, le café la Porteuse d’Eau, la maison Hibou, la maison Autrique, le magasin Old England, le palais des Beaux-arts, la Gare Centrale, l’hôtel Solvay, l’hôtel Tassel, considéré comme le premier édifice Art nouveau au monde, ainsi que la maison-atelier de Horta qui abrite le musée qui lui est dédié.