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Tanzanie et Zanzibar : Le berceau de l’humanité

Les sites incontournables
 
Ngorongoro, une descente au paradis
Le cratère du Ngorongoro (UNESCO) est une caldeira circulaire de 20 kilomètres de diamètre et de 600 mètres de profondeur. Les bords du cratère s’élèvent à 2 286 mètres. Différents milieux sont présents : lac, marais, savanes, steppes et forêt où vivent 55 espèces, plus de 30 000 animaux qui constituent la plus importante densité animale d’Afrique. La descente en 4×4 le long des parois du cratère est un moment inoubliable! Que voir? Tout ou presque! Éléphants, rhinocéros noirs, hippopotames, gnous, zèbres, élands du Cap, buffles, antilopes de Grant et de Thomson, bubales, dik-diks, lions, léopards, guépards, hyènes, chacals… Mais pas de girafe ni d’impala!
 
Le Serengeti, la « plaine sans fin »
Le parc national du Serengeti (UNESCO) est l’un des plus grands parcs d’Afrique. Il présente une grande diversité de biotopes où vivent de nombreuses espèces animales. On dénombre pas moins de 4 millions d’animaux, dont 3 000 lions… Le parc national du Serengeti est surtout réputé pour la spectaculaire migration (de décembre à fin mai) de milliers de gnous et de zèbres vers le parc national du Masai Mara au Kenya.
 
Les neiges du Kilimandjaro, éternelles?
Mythique, le Kilimandjaro est le toit du continent africain. Il est composé de trois volcans éteints. Le plus haut, le Kibo, surmonté du Pic Uhuru, culmine à 5 891,80 mètres. Dominant la savane du haut de sa masse imposante couverte de neiges éternelles, le Kilimandjaro est l’un des plus beaux décors d’Afrique! Programmez cette expédition magique de préférence pendant les mois secs, de septembre à mars, même si la météo fait, de toute façon, la loi.
 
Zanzibar, la légende
Évoquant la route des épices, le commerce de l’ivoire, la traite d’esclaves et les douceurs de l’Arabie, Zanzibar est un mythe vivant! La vieille cité (Stone Town) construite en corail est empreinte d’un charme indéfinissable. Les rues étroites et sinueuses sont bordées de maisons pastel ornées de lourdes portes cloutées. Flânez! Levez les yeux! La ville recèle les trésors architecturaux des cultures swahilie, arabe, africaine, indienne et européenne.
 
 
Le saviez-vous?
 
Exquise politesse
C’est le 10 novembre 1871, sur les rives du lac Tanganyika, que l’explorateur Henry Morton Stanley lança au médecin et missionnaire disparu David Livingstone sa fameuse et tellement britannique apostrophe : « Docteur Livingstone, je suppose? »
 
Oh la belle bleue!
Découverte en 1967 sur les terres des Masais près d’Arusha, dans le nord de la Tanzanie, la tanzanite est une pierre précieuse d’un bleu profond qui révèle à la lumière naturelle des éclats violets, mauves et rouges.
 
 
Les coups de cœur
– Les chutes (230 m) de Kalambo près du lac Tanganyika, situées dans un cadre enchanteur peuplé d’oiseaux.
– Le parc national de Tarangire, pour sa population d’éléphants et ses baobabs.
– Le parc national de Manyara fréquenté par des milliers de babouins et de flamants roses.
– La côte nord de Zanzibar pour ses plages et ses sites de plongée sous-marine paradisiaques.
– La forêt tropicale de Jozani à Zanzibar pour le singe colobe rouge.
 
 
À savoir avant de partir
 
La meilleure période : de mi-décembre à mi-mars et de juin à mi-octobre.
 
Quelques précautions : prévoyez un sac souple plutôt qu’une valise, des vêtements en toile ou en coton, un maillot de bain, un pull chaud et de confortables chaussures de marche (étanches si vous partez pendant la saison des pluies). Ne buvez que de l’eau en bouteille encapsulée.

N’oubliez pas d’emporter des lunettes de soleil, un chapeau, de la crème solaire, des produits antimoustiques, des jumelles, une lampe torche, un sac pour protéger votre appareil photo ou votre caméscope de la poussière…

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Les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO au Sri Lanka

Les sites incontournables
Anuradhapura, la ville sainte
Fondée au Ve siècle avant Jésus-Christ, Anuradhapura s’est établie autour d’une bouture de « l’arbre de l’éveil » de Bouddha. C’est une ville sainte, vénérée par les bouddhistes du monde entier pour ses dagobas. Ces gigantesques édifices sont en fait des reliquaires. Ne pas manquer Thuparama, le plus ancien dagoba du pays, Ruvanvelisaya, le plus vénéré, et les deux dagobas colossaux, Jetavanarama et Abhayagiri.
 
Splendeurs de Polonnaruwa
Polonnaruwa est renommée pour ses monuments élevés par les Cholas et ses vestiges de la fabuleuse cité-jardin créée au XIIe siècle par le roi Parakrama Bahu Ier. Le Gal Vihara est un ensemble de quatre statues monumentales de Bouddha, taillées dans un seul bloc de granit. Prenez le temps de flâner au bord du lac et dans l’ancien palais royal. Parmi les temples et les monastères à découvrir : Tivanka Pilimage et ses fresques, l’Alahena Pirivena et le Vatadage sur la terrasse où l’on célébrait auparavant la relique de la dent de Bouddha.
 
Le temple d’Or de Dambulla
 
Lieu de pèlerinage vénéré depuis le premier siècle avant Jésus-Christ, le temple d’Or de Dambulla est un monastère rupestre. Ses cinq grottes sanctuaires sont creusées dans un rocher de granit de 160 mètres de haut, surmonté d’une terrasse offrant une vue à 360 °. Les peintures murales relatent la vie de Bouddha en un foisonnement de teintes rouges et ocre. Partout, l’or resplendit et semble être la source de la lumière.
 
Les demoiselles de Sigiriya
 
Perchées à 370 mètres au sommet du rocher du Lion, les ruines de la citadelle de Sigiriya dominent l’enfer vert de la jungle en un merveilleux panorama. On y accède par une série d’escaliers « acrobates »! À mi-pente du monolithe se cache un joyau : les portraits d’une vingtaine de nobles demoiselles aux couleurs délicates. Le sommet du rocher est desservi par un étroit escalier qui joue les équilibristes et se termine entre les pattes d’un lion colossal. Une visite de toute beauté, mais pas de tout repos!
 
La ville sacrée de Kandy
 
Rafraichie par l’altitude et entourée de collines, Kandy est une grande ville très agréable. C’est un site sacré du bouddhisme qui abrite le temple de la Dent du Bouddha, le Dalada Maligawa. Kandy peut également s’enorgueillir de son jardin botanique, le jardin Peradeniya et de nombreux temples. Ne pas manquer le Mangul Maduwa et ses 65 piliers de bois ouvragés. La balade autour du lac est très agréable. Admirez au passage le Suisse Hôtel, un somptueux palace des années 30. Non loin de Kandy, à Pinnawela, l’orphelinat des éléphants mérite vraiment une visite.
 
La vieille ville de Galle et ses fortifications
 
Fondée au XVIe siècle par les Portugais sur une péninsule rocheuse, Galle est un mélange de ville fortifiée européenne et de ville traditionnelle asiatique. La ville est ceinte de remparts hérissés de bastions défensifs. Au hasard des rues, des églises et de belles demeures avec véranda donnent à Galle un charme désuet de vieille Europe des tropiques.
 
Les hauts plateaux
 
Cette région montagneuse du centre de l’île comprend l’aire de Peak Wilderness, le parc national de Horton Plains et la forêt des Knuckles. Ces hauts plateaux plongeant à pic sur la plaine sont un spectacle magique : pics et vallées, gouffres et précipices, plateaux battus par le vent, cascades tumultueuses… Une nature sauvage à préserver absolument.
 
La réserve forestière de Sinharaja
 
Situé au sud-ouest du Sri Lanka, le Sinharaja est la dernière forêt tropicale humide primaire du pays. La canopée s’y déploie en moyenne à 35 mètres au-dessus du sol. Plus de la moitié de la faune et de la flore est endémique et beaucoup d’espèces sont extrêmement rares.
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Namibie : La beauté à l’état brut

Les sites incontournables
Le parc national d’Etosha, un festival de vie sauvage
Au nord de la Namibie, le parc national d’Etosha offre un fabuleux festival de vie sauvage. Il doit son décor unique au lac asséché d’Etosha : une dépression peu profonde, mais qui s’étend sur 5 000 km2. Plusieurs points d’eau répartis au sud du lac permettent d’observer les animaux dans des conditions souvent extraordinaires. Vous y apercevrez des hyènes, koudous, élans du Cap, panthères tachetées, bubales, hippotragues, éléphants, lions… Etosha, « la terre blanche », est une expérience animalière inoubliable.
 
Le Namib, plus vieux désert au monde
Parallèle à l’océan Atlantique, le désert du Namib étend ses panoramas mouvants le long de la côte namibienne. C’est un monde coloré et fascinant d’une prodigieuse diversité : désert de cailloux, formations de blocs de granit, cordons de dunes ocre brulées par le soleil, savanes désolées parcourues par le vent.
 
Les dunes mouvantes de Sossusvlei
Le parc de Namib Naukluft, Sossusvlei est un vaste plan d’eau asséché entouré d’une mer de dunes rouges pouvant atteindre 320 mètres de haut. Dans ces paysages de vent et de sable se croisent oryx, springboks et autruches. Il est possible de gravir les dunes à pied. Imaginez, au lever du soleil, la lumière rasante sur leurs crêtes permet de superbes photos. Ne manquez pas aussi d’explorer Deadvlei, une cuvette désertique blanchâtre hérissée de squelettes d’arbres qui se découpent sur le sable rouge. Une découverte intense, quasi mystique!
 
Là où le désert a rendez-vous avec l’océan
De la côte des Squelettes à Walvis Bay, le littoral namibien offre une succession de visions fantomatiques. La brume se pose en écharpe sur les épaves des bateaux, les dunes du littoral se fondent dans le désert et partout, la lumière crée une ambiance d’une beauté austère. Ce monde étrange rayonne encore d’une incroyable vie sauvage. Là, les 80 000 otaries vautrées sur les rochers de la réserve de Cap Cross se chargent de l’animation sonore et olfactive! Swakopmund est une étape agréable pour organiser des excursions en mer. Au sud de Walvis Bay, la lagune de Sandwich Harbour abrite une grande quantité d’oiseaux : pélicans, flamants roses, cormorans, canards, limicoles…
 
Impressionnant Fish River Canyon
Situé au sud du pays, dans un désert de rocailles près de la frontière sud-africaine, la Fish River a sculpté des gorges impressionnantes : sur 160 km de long, le Fish River Canyon décline une féerie d’ocres et de rouges, avec des parois vertigineuses hautes de 500 mètres qui surplombent la rivière, tantôt filet d’eau, tantôt tumultueux torrent à la saison des pluies.
 
Le saviez-vous?
Les chevaux du désert
Les chevaux sauvages du Namib sont les descendants des chevaux importés d’Europe par les colons allemands en 1908. Livrés à eux-mêmes, ils ont appris à se passer d’eau pendant plusieurs jours.
 
Un mystère végétal
La Welwitschia Mirabilis est une plante unique au monde qui possède des caractères communs avec les pommiers, des sapins et la fougère! Elle offre l’aspect d’un tas de copeaux et peut vivre 2 000 ans, seulement arrosée par le brouillard.
 
Les coups de cœur
– Le survol des dunes de Sossusvlei en montgolfière.
– La peinture rupestre de la Dame Blanche du Brandberg.
– Le Kaokoland, le pays des Himbas, le « peuple rouge ».
– Un safari au coucher du soleil dans le parc national d’Etosha.
– Les pétroglyphes de Twyfelfontein gravés dans le grès rouge.
 
À savoir avant de partir
La meilleure période : la saison chaude et sèche d’octobre à décembre et la saison froide et sèche de mai à septembre.
Quelques précautions : évitez de conduire la nuit, protégez-vous de la chaleur et buvez beaucoup d’eau pendant les heures chaudes.
N’oubliez pas d’emporter des vêtements légers en coton ou toile et des lainages (voire des gants) pour les matinées très fraîches de la saison sèche, lunettes et crème solaires, chapeau, lotion antimoustiques, lampe torche.
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France : À la découverte des maisons d’artistes

Le Paris de Victor Hugo
À Paris, la célèbre place des Vosges, ancienne place Royale, garde la mémoire de Victor Hugo. De 1832 à 1848, le poète y a vécu au deuxième étage de l’hôtel Rohan-Guéménée. Dans ce grand appartement, il recevait ses amis comme les poètes Alfred de Vigny et Alphonse de Lamartine ou l’écrivain Alexandre Dumas. Il y a écrit quelques-unes de ses œuvres majeures, tout particulièrement Ruy Blas, Les Chants du Crépuscule et une partie du roman Les Misérables. La visite s’organise selon trois axes : avant l’exil, l’exil et après l’exil. La maison de Victor Hugo expose des éditions originales, peintures et sculptures, estampes, photographies, caricatures…
 
Sur les pas de Vincent Van Gogh
À une trentaine de kilomètres de Paris, Auvers-sur-Oise cultive la mémoire de Vincent Van Gogh qui y a peint soixante-dix de ses toiles dans les derniers mois de sa vie. L’auberge Ravoux, où il s’était installé, a retrouvé aujourd’hui son aspect de 1890. La chambre est restée intacte. Le décor est fidèle et l’ambiance des cafés d’artistes d’autrefois y est parfaitement rendue. On peut y déjeuner de plats simples et populaires qui faisaient l’ordinaire des pensionnaires. En quittant l’auberge, il faut se promener dans la cité et découvrir la maison du docteur Gachet, l’ami des peintres comme Pissarro, Cézanne et bien sûr Van Gogh. Surplombant le village, l’église et son clocher quadrangulaire comporte un oratoire datant du XIIe siècle et une chapelle dédiée à la Vierge construite au XVIe siècle. Enfin, le parcours-spectacle Voyage au temps des impressionnistes du château d’Auvers-sur-Oise fait revivre l’impressionnisme dans tous ses états.
 
La maison de Jean Cocteau
Cocteau vécut ses dix-sept dernières années à Milly-la-Forêt située à une cinquantaine de kilomètres de Paris. Le poète s’y installe en 1947. Il y écrit Le Testament d’Orphée, La Voix humaine et peint de nombreuses toiles. La maison de Cocteau expose ses œuvres, mais aussi celles de peintres comme Picasso, Warhol, Modigliani, Buffet… Ici, photographies, manuscrits, lettres, journaux et affiches évoquent l’étendue du génie de Jean Cocteau. À la sortie de la ville, ne manquez pas la chapelle Saint-Blaise-des-Simples décorée de fresques réalisées par le poète. Jean Cocteau y est enterré. Proche de Milly-la-Forêt, et en lisière de la forêt de Fontainebleau, se trouve aussi le village de Barbizon. On y visite le musée départemental de l’École de Barbizon fondée, entre autres, par les peintres Corot et Millet.
 
Chatou, le rendez-vous des impressionnistes
Nichée dans une boucle de la Seine, l’île de Chatou, facilement accessible depuis Paris, a attiré de nombreux peintres et écrivains. En 1857, en pleine vogue du canotage, un certain Alphonse Fournaise installe sur l’île son atelier de charpentier naval, tandis que sa femme ouvre un restaurant. Grâce à la qualité de sa cuisine, la maison Fournaise séduit rapidement des écrivains tels Flaubert, Maupassant et Zola. Puis des peintres, Whistler, Monet, Degas, Sisley ou Renoir, s’installent sur l’île, subjugués par les lumières jouant sur l’eau. Renoir peint une trentaine de toiles à Chatou, dont Le Déjeuner des Canotiers. La maison Fournaise est toujours un restaurant et accueille le musée Fournaise.
 
Alexandre Dumas au château de Monte-Cristo
En 1846, enrichi par le succès rencontré par ses romans Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte-Cristo, Alexandre Dumas imagine et fait construire à Port-Marly (à une dizaine de kilomètres de Versailles) un extravagant château, improbable mélange de styles Renaissance, néo-gothique et mauresque! Dans un beau parc à l’anglaise orné de grottes, de rocailles et de cascades, Dumas fait aussi construire son « château d’If », un joli pavillon néo-gothique où il s’enferme pour écrire. Le château de Monte-Cristo fait la part belle à toute l’extravagance de Dumas.
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Sénégal: Au pays de la téranga, un trésor culturel

Les sites incontournables
Saint-Louis, la belle du nord
Au nord du Sénégal, Saint-Louis, ville d’art et d’histoire fondée au XVIIe siècle, s’étend sur une île. Elle doit son nom au roi de France Louis XIII. Ex-capitale de l’Afrique-Occidentale française (de 1897 à 1902) et plaque tournante du commerce (esclaves, or, ivoire) vers l’Europe et l’Amérique, cette cité mythique et fascinante a vu son centre historique être classé au patrimoine mondial par l’UNESCO. La vieille ville a conservé de jolis restes de son passé florissant, à l’image des maisons coloniales à étages aux façades de chaux chatoyantes, ornées de balcons en fer forgé et dotées d’une toiture à double pente recouverte de tuiles rouges. Les rues et les quais, qui se parcourent facilement à pied ou en calèche, racontent 300 ans d’histoire et dévoilent volontiers leurs trésors intimes : des escaliers intérieurs aux patios fleuris, de vieux entrepôts et arsenaux décrépis, des hôtels de légende, sans oublier quelques trésors comme le fameux pont Faidherbe construit en treillis d’acier et le Palais du Gouvernement. Aux environs, les parcs nationaux de Djoudj et de la Langue de Barbarie sont des sanctuaires où prospère la faune de l’estuaire et des berges du fleuve Sénégal. 
 
Dakar et l’île de Gorée
Capitale du Sénégal, Dakar, érigée sur la presqu’île du Cap-Vert, concilie traditions de l’Afrique et modernité du XXIe siècle. Ne manquez pas de visiter le cœur historique et les marchés Sandaga, Tilène ou Soumbédioune qui vibrent de vie et de couleurs. À 20 minutes en bateau de Dakar, l’île de Gorée exerce une véritable fascination. Ici, charme et émotion se conjuguent au gré des ruelles et des vieilles maisons coloniales imprégnées d’histoire et de légendes. À Gorée, inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO, la découverte de la Maison des Esclaves, du Musée de la Femme ou du Musée Historique procure d’intenses moments d’émotion.
 
La Petite Côte, stations du soleil
La Petite Côte s’étend sur 70 km au sud de Dakar. C’est une succession de plages entrecoupées de pittoresques villages de pêcheurs : Popenguine réputé pour son pèlerinage, Somone au cœur de sa lagune, puis les sites plus touristiques de Nianing et Mbour et enfin Fadiouth, l’île aux coquillages, avec ses greniers à mil sur pilotis et son cimetière… Puis, Saly est « la » station balnéaire la plus célèbre de toute l’Afrique de l’Ouest. C’est aussi un centre de pêche sportive de renommée internationale.
 
Le parc national du delta du Saloum
À l’ouest du Sénégal, cette réserve de la biosphère, qui occupe une partie du delta du Sine-Saloum, est un monde aquatique de lagunes et de mangroves où vivent trente-six espèces de mammifères et des milliers d’oiseaux. Ici se côtoient des singes verts, des hyènes tachetées, des phacochères. Quelques dauphins et lamantins font parfois leur apparition dans la mangrove, ainsi que nombre de reptiles : tortues, varans, couleuvres, crocodiles…
 
La Casamance, jardin d’Éden
Au sud du pays, entre la Gambie et la Guinée-Bissau, la Casamance, bercée par son fleuve, est le jardin ou le grenier du Sénégal. La flore y est d’une richesse inouïe : papayers, fromagers, arbres du voyageur et palétuviers bordent les rizières et les fleuves. Ziguinchor, la capitale fondée par les Portugais en 1560, est considérée comme la ville la plus « africaine » du Sénégal. Elle est agencée autour d’un centre-ville aux vestiges coloniaux entouré de quartiers périphériques abritant chacun une ethnie différente. Au cap Skirring, le retour des pirogues multicolores après la journée de pêche est un spectacle magique. Et que dire du littoral et de ses plages, parmi les plus belles d’Afrique?
 
 
Le saviez-vous?
Eau douce ou eau salée?
Les bolongs sont des chenaux d’eau saumâtre, typiques du Saloum et du fleuve Casamance. Ces bras de mer sont soumis au rythme des marées et l’eau douce se mêle à l’eau de mer.
 
Vénérable bouteille?
Emblème du Sénégal, le baobab, qui signifie « arbre de mille ans », ne dépasse pas 10 m de hauteur, mais sa circonférence peut atteindre 20 m et plus. Les Sénégalais s’en servent principalement pour la cuisine (écorce, feuilles et fruits). C’est dans la région de Thiès que poussent les baobabs les plus impressionnants.
 
 
Les coups de cœur
– Le parc national de Niokolo-Koba dans la région orientale.
– Le festival Saint-Louis Jazz de renommée internationale.
– Le musée Théodore Monod d’art africain à Dakar.
– Le lac Rose dont la teinte change au fil des heures.
– L’île de Karabane à l’embouchure du fleuve Casamance.
 
 
À savoir avant de partir
La meilleure période : la saison sèche dure de novembre à juin.
Quelques précautions : protégez-vous contre les piqûres de moustique, utilisez des répulsifs et dormez si possible sous une moustiquaire.
N’oubliez pas d’emporter des pastilles antiseptiques pour purifier l’eau, une protection solaire à fort indice de protection, vos médicaments.
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Espagne / Baléares : Un sens inné de la fête

Les sites incontournables
Palma de Majorque, « la capitale »
Palma de Majorque, capitale de l’archipel des Baléares, est une cité intéressante qui vaut mieux que sa réputation de ville bétonnée. La cathédrale érigée sur les murailles de la vieille ville est un joyau de l’art gothique. Admirez le portail du Mirador et le baldaquin en fer forgé, œuvre du célèbre architecte Antoni Gaudí, et les somptueuses rosaces de lumière. Ici, l’Almudaina est la résidence d’été de la famille royale et le portail de la chapelle Santa Ana est un chef-d’œuvre de l’art roman. À Palma de Majorque, de places en patios, les palais baroques éclaboussent les rues de lumière.
 
Majorque, « l’île du calme »
Montagnes abruptes ou calanques idylliques, plages ou criques transparentes, villages touristiques ou petits ports, le littoral de Majorque incite à la découverte au cours d’excursions inoubliables. Vous y visiterez les grottes d’Arta suspendues à une corniche au-dessus de la mer et la péninsule de Formentor, presqu’île sauvage déchiquetée de calanques. L’intérieur offre aussi de magnifiques paysages de montagnes et de paisibles vallées cultivées. Ne manquez pas la chartreuse royale de Valldemossa et le ravissant village qui abrita les amours de George Sand et de Chopin. On y conserve encore le piano de Chopin.
 
Minorque, « l’île nature »
Classée réserve de la biosphère par l’UNESCO, Minorque, rocheuse et minérale, est l’île la plus sauvage de l’archipel. Tel un damier, la campagne est parcourue de murets. La côte offre de charmants villages : Fornells, Estellencs, Banyalbufar, Pollença ou Santuari de Sant Salvador. Et Ciutadella, au fond de sa ria, exhale un charme fou avec ses villas accrochées au-dessus du port. À Mahón, visitez la vieille ville et le marché qui se tient dans un ancien cloître.
 
Ibiza, « la reine de la nuit »
Ibiza rayonne des fêtes qui font sa réputation auprès des noceurs du monde entier. Mais bien au-delà de ces folles nuits, que de merveilles cachées! Grâce à son relief accidenté, l’île présente des paysages uniques. Les amandiers, les figuiers et les oliviers évoquent l’Afrique. À Ibiza, il faut arpenter la ville haute Dart Vila, la cathédrale gothique, le palais épiscopal et les remparts.
 
 
Le saviez-vous?
Hypothèse gourmande
Le mot mayonnaise viendrait de Mahón à Minorque, occupée par les Anglais, puis conquise par l’amiral français Louis-François Armand du Plessis, duc de Richelieu. Celui-ci rapporta en France une sauce locale à base d’huile d’olive, de jaune d’œufs et d’une touche de jus de citron. Alors, mahonnaise?
 
Talayots? Pour quoi faire?
Les talayots sont de curieuses constructions de pierre de forme tronconique qui ponctuent les paysages des Baléares. Peut-être des lieux de réunion. On en dénombre plus de 200 à Minorque. La civilisation talayotique connut son apogée entre 1600 et 800 avant Jésus-Christ.
 
 
Les coups de cœur
– Les bains arabes à Palma de Majorque, témoins de l’architecture arabe.
– Sa Llotja à Palma de Majorque, chef-d’œuvre du gothique majorquin.
– La vue qu’offre la tour d’Es Savinar à Sant Josep de Sa Talaia à Ibiza.
– Formentera, l’île tranquille, idéale pour les randonnées.
– L’ensaimada, délicieuse brioche sucrée en forme de turban.
 
 
À savoir avant de partir
La meilleure période : d’avril à octobre. L’automne est souvent pluvieux.
Quelques précautions : prévoyez un chapeau, une crème solaire protectrice à fort indice.
N’oubliez pas d’emporter des réserves d’eau pour éviter la déshydratation lors des randonnées.
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Chili : Le goût des terres extrêmes

Les sites incontournables
Santiago du Chili
Capitale du pays, Santiago du Chili a été fondée en 1541 par le conquistador espagnol Pedro de Valdivia. Le cœur historique, avec ses monuments anciens très bien conservés, s’étend autour de la place d’Armes. La cathédrale, le palais de la Moneda et la casa Colorada méritent plus qu’un détour, de même que musée d’Art précolombien.
 
Les églises de Chiloé
Exemple unique en Amérique Latine d’architecture religieuse en bois, les églises traditionnelles de l’archipel de Chiloé ont été construites selon une tradition initiée au XVIIe et au XVIIIe siècle par des prêcheurs jésuites itinérants. Seize d’entre elles ont été classées au patrimoine mondial par l’UNESCO. Les maisons sur pilotis de toutes les couleurs et les petits ports de pêche confèrent également un charme fou à ces îles. Côté nature, ne pas manquer le parcnational Chiloéau sud et la réserve de pingouins à Puñihuil, près d’Ancud au nord.
 
Valparaiso, port mythique
Valparaiso s’étire dans une large baie au pied d’un amphithéâtre de quarante-deux collines. Son charme réside dans ses antiques funiculaires bringuebalants montant, tel Sisyphe, à l’assaut de ces collines. Le labyrinthe des ruelles escarpées, les escaliers qui parcourent les collines et les rayons de lumière des maisons colorées sont l’identité de cette belle cité au charme suranné. À Valparaiso, la maison de Pablo Neruda, la Sebastiana, perpétue le souvenir du poète.
 
La Patagonie, extrêmement sauvage
Terre de glaciers et d’îles inhabitées, de canaux et de fjords, de forêts et de champs de glace, de montagnes et de volcans, de pingouins et de moutons, la Patagonie est une région d’une beauté sans égal. Parmi ces merveilles, le parc national Torres del Paine dévoile un fabuleux décor de cimes enneigées, de lacs et de glaciers plus beaux les uns que les autres. À partir de Punta Arenas, partez explorer la Pinguinera de Seno Otway et, depuis Puerto Natales, les glaciers Balmaceda et Serrano.
 
Le désert d’Atacama : la pluie, cette inconnue!
Au nord du Chili, le désert d’Atacama est le plus aride du monde. Ses terres de sel, ses volcans et ses geysers offrent des paysages d’une beauté époustouflante. La vallée de la Lune est une vaste étendue de sable, parsemée de sel gemme et entourée de pics… Lunaire! Découvrez l’oasis de San Pedro, les volcans Lascar et Licancabur et leurs lacs de cristal, les villages de Socaire et de Peine, la lagune Inca Coya, les geysers du Tatio…
 
 
Le saviez-vous?
Les mystères de l’île de Pâques
Située à 3 760 km du Chili et à 4 800 km de Tahiti, l’île de Pâques (capitale Hanga Roa) a une superficie de 162,5 km2 pour 23 km de long et 12 km de large. Elle est réputée pour ses sanctuaires (ahu) et ses statues géantes monolithiques (moai) érigés par une civilisation d’origine polynésienne vers le Ve siècle.
 
Qui se souvient des hommes…
Les Alakalufs étaient des nomades pêcheurs vivant dans les canaux du détroit de Magellan où ils habitaient sur leurs canots, se nourrissant des produits de la mer. Les Alakalufs ont disparu à la fin du XXe siècle.
 
 
Les coups de cœur
– Les usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (UNESCO).
– La région des lacs, autour de Pucon.
– La station balnéaire de Vina del Mar.
– Les vignobles autour de Santiago : Concha y Toro, Cousino Macul, Undurraga.
– La Serena, magnifique ville coloniale.
 
 
À savoir avant de partir
La meilleure période : de novembre à mars en Patagonie, tandis qu’il fait beau pratiquement toute l’année dans le nord. Pour skier, la meilleure saison se situe entre mi-mai et mi-octobre.
Quelques précautions : pour éviter le mal des montagnes dans les Andes, buvez beaucoup, mangez léger et évitez alcool et cigarettes.
N’oubliez pas d’emporter une crème solaire à haute protection, un baume pour les lèvres, des lunettes de soleil et un collyre.
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La Réunion : Un diamant aux multiples facettes

Les sites incontournables
Saint-Denis
Saint-Denis, sur la côte nord, est le chef-lieu de l’île de La Réunion. Le cœur historique de la ville offre de superbes maisons créoles, principalement rue de Paris, ainsi que de beaux bâtiments coloniaux. Après avoir humé les senteurs du marché, il fait bon flâner sur le Barachois, agréable esplanade en bord de mer.
 
Cilaos, le cirque à grand spectacle
Né de l’effondrement de la caldeira du piton des Neiges, le cirque de Cilaos est enchâssé entre le piton des Neiges (3 071 m) et le Grand Bénare (2 869 m). L’unique route qui y mène est elle-même un vertigineux spectacle : 420 virages serpentent au pied de parois abruptes, enlacent de hauts pitons, enjambent des vallées encaissées… Dans un tel cadre majestueux, les randonneurs et les adeptes d’eaux vives, d’escalade ou de VTT sont au paradis.
 
Le piton de La Fournaise joue avec le feu
Culminant à 2 632 m, le piton de La Fournaise est un volcan hyperactif! Au bout de la Plaine des Sables, incroyable monde lunaire minéral, la route s’arrête au pas de Bellecombe. Et là, le panorama sur l’Enclos et sur le cratère Dolomieu est inoubliable. Même sans éruption, la beauté du lieu, notamment au coucher de soleil, est époustouflante. Comptez 4 heures pour faire le tour du volcan. Mieux vaut être bien équipé contre le froid, le soleil et la soif.
 
Sous le lagon, la plage
Bien sûr, on ne vient pas forcément à La Réunion pour profiter de plaisirs balnéaires, mais le littoral ouest offre de si belles plages! Mettez le cap sur Boucan-Canot, Roches Noires, La Saline, Trou d’Eau, Saint-Leu, Étang-Salé, Saint-Pierre, Manapany… Vous ne serez pas déçus! Ombragées de filaos ou hérissées de vacoas, les plages se succèdent sur 30 kilomètres. Saint-Gilles-les-Bains est la principale station balnéaire de l’île. On y pratique la pêche au gros à bord de bateaux parfaitement bien équipés.
 
Le saviez-vous?
Île cherche nom désespérément!
L’île de La Réunion a été baptisée successivement Dina Morgabim par les Arabes, Santa Apollonia, puis Mascarenhas par les Portugais, England’s Forest et Pearl Island par un Anglais. Puis, au XVIIe siècle, le chevalier de Flacourt la nomme Bourbon et l’officier de marine Henri Duquesne, île d’Éden. En 1793, elle devient Réunion, en 1806 Bonaparte, en 1810 Bourbon, avant d’opter définitivement son nom actuel, La Réunion, en 1848!
 
Un caviar nommé désir
Les bichiques sont un mets très recherché dans la cuisine réunionnaise. Ce sont de petits alevins de poissons d’eau douce. Les bichiques remontent les rivières et sont alors pêchés dans des nasses coniques en osier, les « vouves ». C’est un plat de luxe, le caviar créole!
 
Les coups de cœur
– Surfer « la gauche » mythique de Saint-Leu, la vague « parfaite »!
– Admirer le cirque de Mafate depuis le piton Maïdo.
– La maison du Volcan à la Plaine-des-Cafres.
– Le musée Stella Matutina, ancienne usine sucrière à Saint-Leu.
– Le cirque de Salazie, le plus verdoyant des trois cirques de La Réunion.
 
À savoir avant de partir
La meilleure période : le printemps, d’octobre à décembre. Décembre est le mois des fleurs et des fruits. Les randonneurs préféreront la saison sèche, d’avril à septembre.
Quelques précautions : protégez-vous contre les piqûres de moustiques et, le soir venu, couvrez-vous bras et jambes.
N’oubliez pas d’emporter un vêtement chaud pour visiter les Hauts, une bonne protection solaire, des chaussures en plastique pour vous protéger des oursins!
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Jordanie : Une mosaïque de couleurs

Les sites incontournables
Amman « la blanche »
Surnommée « la blanche » pour la couleur de ses maisons, Amman, la capitale de la Jordanie depuis 1921, est une ville moderne et très étendue qui offre quelques belles visites. Le théâtre au pied de la citadelle évoque le passé d’Amman à l’époque romaine. À voir : l’Odéon, le musée Archéologique de Jordanie et le musée du Folklore et des Traditions populaires.
 
Jérash, beauté romaine
Occupée depuis 6 500 ans, la ville de Jérash est l’une des villes principales de la Décapole romaine. Très bien conservés, les vestiges de cette cité antique sont ornés de rues pavées, de colonnades, d’une cathédrale, d’élégants théâtres, de fontaines et de thermes, de temples qui se détachent sur l’azur du ciel…
 
Les châteaux du désert
Ces châteaux sont de magnifiques exemples de l’architecture du début de l’ère islamique. Ce sont d’imposantes bâtisses fortifiées qui pouvaient servir de caravansérails, de résidences secondaires pour les califes omeyyades, de comptoirs commerciaux… Le raffinement des mosaïques et des fresques, les gravures dans la pierre sont de précieux témoins de l’art au VIIe siècle.
 
Petra « la rouge »
Fondée vers le VIe siècle avant Jésus-Christ, Petra était la capitale des Nabatéens qui sculptèrent à même les falaises de grès un ensemble de temples et de tombeaux d’une époustouflante beauté. Pour pénétrer dans la cité, on emprunte le « siq », une gorge étroite bordée de parois abruptes aux couleurs sidérantes. Puis, le « siq » débouche sur Al-Khazneh, « le Trésor » taillé dans le roc et, là, le choc esthétique est inévitable! Ne pas manquer les tombeaux royaux sculptés dans la paroi du djebel Khubtha et le monastère à la tombée du jour.
 
Wadi rum, saisissante beauté minérale
Au sud de Petra, l’eau, le temps et le vent ont façonné des paysages d’une inégalable splendeur. Un dédale de roches rouges, des parois verticales, des arches audacieuses, des canyons échancrés, ici, toute une féerie minérale célèbre l’imagination sans limites de la nature. Le Wadi Rum se découvre en véhicules 4×4 ou à dos de chameaux.
 
Le saviez-vous?
Histoire d’eaux!
Si vous souhaitez combiner la visite de la mer Morte à des séances de plongée sous-marine à Aqaba, il vaut mieux commencer par la mer Morte. Car si la plongée sous-marine vous occasionne quelques éraflures, le sel de la mer Morte les rappellera à votre bon souvenir!
 
Nom de nom
À l’époque gréco-romaine, Amman était connue sous le nom de Philadelphie, en l’honneur de l’empereur romain Ptolémée II Philadelphos. La ville était auparavant appelée Rabbath-Ammon, ce qui signifiait « la grande ville des Ammonites » ou bien « la grande dame », déesse du panthéon Ammonite.
 
Les coups de cœur
– Découvrir les fonds marins de la mer Rouge à Aqaba.
– L’église orthodoxe grecque Saint-Georges à Madaba.
– La citadelle des Croisés à Kerak.
– Le panorama du haut des 817 mètres du mont Nébo.
– Prendre un bain de boue noire et se laisser flotter dans la mer Morte.
 
À savoir avant de partir
La meilleure période : le printemps et l’automne.
Quelques précautions : évitez de boire l’eau du robinet et pour les randonnées dans le désert, utilisez des pastilles purifiantes.
N’oubliez pas d’emporter un chapeau, des lunettes de soleil, un baume pour les lèvres et, pour les yeux sensibles, un collyre.
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Sultanat d’Oman : Trait d’union entre l’Inde et l’Afrique

Les sites incontournables
 
Mascate, une oasis au bord de l’eau
Mascate, la capitale du sultanat, s’étend au pied de rochers escarpés et, vue de la rade, elle offre un panorama époustouflant avec ses deux forts aux murs crénelés. Muttrah, le port de Mascate, est réputé pour sa corniche, ses ruelles et ses souks. Les musées sont aussi passionnants à découvrir : le musée de l’histoire de Mascate et le musée d’Oman, les musées Bait Al Zubair et Franco-Omanais. Ne pas manquer d’admirer le palais du sultan, splendide construction moderne dans le plus pur style arabe, et la mosquée Sultan Qabous dans le quartier du Ruwi.
 
Sur, capitale maritime
Installée sur le golfe d’Oman au sud de Mascate, Sur est la capitale maritime du Sultanat d’Oman. C’est d’ici que les Omanais partaient pour islamiser la Malaisie et l’Indonésie. À Sur, on continue de fabriquer les grands boutres en bois (dhows) utilisés pour la pêche et le commerce.
 
Nizwa, l’ancienne capitale
Située dans les terres à 100 km au sud-ouest de Mascate, Nizwa est une véritable oasis entourée de montagnes et d’une splendide palmeraie. Ne pas manquer le marché aux bestiaux. Du vieux fort, la vue sur la cité est magnifique. Aux alentours de Nizwa, les cultures d’arbres fruitiers et de vignes s’étagent en terrasses autour de villages d’altitude.
 
Wahiba, le désert rouge
Sur plus de 200 km de long au nord-est d’Oman, une mer de dunes forme un désert de sable rouge orangé où vivent les Bédouins. Accessible depuis Al Mintirib en 4×4, cette splendide région nécessite cependant une certaine préparation, mais la découverte procure d’intenses moments d’émotion. On y visite des marchés tenus par des Bédouins tels Al Wasil et Al Mintirib.
 
Moussandam, les fjords du nord
À l’extrême nord du pays, Moussandam est une enclave territoriale donnant sur le détroit d’Ormuz. Là, c’est le pays des fjords vertigineux qui plongent dans la mer cristalline. Le plus beau est celui de Khor Al Sham. Les excursions à Moussandam se font en avion depuis Mascate. La découverte la plus spectaculaire demeure la traversée en boutre en compagnie des dauphins et des cormorans!
 
Le saviez-vous?
 
Le plus grand tapis de sol au monde
La salle de prière de la grande mosquée Sultan Qabous à Mascate recèle le plus grand tapis de sol au monde. Ses dimensions sont de 60 x 70 mètres!
 
Observation de la faune et de la flore
Oman peut être considéré comme une véritable réserve naturelle. On y observe des oiseaux dans les mangroves, des tortues de mer à Raz el Jinz, des cétacés à l’île de Masirah, des mouflons au djebel Akhadard, etc.
 
Les coups de cœur
– Sortie en mer sur un dhow au départ de Sur ou de Mascate.
– L’observation de dauphins et baleines en février et mars.
– Le coucher de soleil dans le désert, avant le bivouac sous la tente.
– Randonnée dans le djebel Akhdar.
– Les plages vierges dans la région de Salalah.
 
 
À savoir avant de partir
 
La meilleure période : de mi-octobre à mi-mars.
Quelques précautions : signalez votre itinéraire à quelqu’un avant toute excursion dans le désert et prévoyez des réserves d’eau et de carburant.
N’oubliez pas d’emporter le Off-Road Oman, guide-sésame pour accéder aux wadis et aux montagnes.