Les premières bouffées
La légende raconte que les conquérants espagnols au XVe siècle, sur la route du Nouveau Monde et débarquant dans la Caraïbe, trouvèrent les Indiens Tainos fumant des rouleaux de feuilles de tabac pour en avaler la fumée. Vite séduits, ils améliorèrent la formule. Le cigare était né.
Inimitables Habanos
Les cigares cubains ont leur appellation contrôlée, ce sont des Habanos et non des Havanes comme on les nommait naguère. Ils sont obligatoirement roulés à Cuba avec du tabac récolté dans l’une des cinq zones de production. Les meilleurs cigares sont fabriqués avec les productions de Vuelta Abajo et de Partido.
Roulés à la main.
Il faut visiter à Cuba une fabrique de cigares. La maison Partagas à La Havane ouvre entrepôts et ateliers aux touristes. Les balles de tabac odorantes se transforment au fil des manutentions en feuilles triées, pesées, mesurées pour terminer en cylindre à la cape soyeuse et à la tripe plus ou moins puissante. Les cigarières, indifférentes aux visiteurs, écoutent leur feuilleton radiophonique, tout en roulant, avec une dextérité incroyable, ce qui sera un Lusitanias ou un Petit Corona.
Marques et arnaques
Il existe plus de quarante marques de cigares. En vedette, le Cohiba préféré, dit-on, de Fidel Castro qui ne fume plus ! Quelques autres grandes marques : Bolivar, El Rey del Mondo, Montecristo, Punch, Partagas, Quai d’Orsay, Romeo et Juliette et Upman. Le « puro » est un petit cigarillo noir et intense que fument les Cubains. Attention aux arnaques, ne pas acheter, dans la rue, des cigares qui sont proposés comme des bonnes affaires. Achetez les dans les magasins spécialisés.
Le rhum fabriqué depuis 500 ans
Le rhum brut est fabriqué depuis le XVIe siècle dans les plantations de canne à sucre de la Caraïbe. Il a suivi l’essor des distilleries et est devenu l’une des industries les plus rentables de Cuba. Sous-produit de la canne, la mélasse fermentée et chauffée révèle un alcool pouvant atteindre 70°. Vieilli dans des fûts en bois, il prend sa couleur ambrée.
Havana Club l’incontournable
Le rhum le plus prisé est le Havana Club. Une grande partie de sa production part à l’exportation. Blanc ou doré, on le trouve comme composante indispensable des cocktails cubains. Des rhums d’inégales qualités et moins chers se trouvent un peu partout. Boisson favorite des Cubains, le « ron » est de toutes les fêtes.
Les cocktails made in Cuba
Mis à la mode par les Américains qui venaient en villégiature à Cuba dans la première moitié du XXe siècle et durant la période de la prohibition (1919-1933), les cocktails à base de rhum ont fait florès. Le plus célèbre est le daiquiri, mélange de citron vert de rhum et de sucre à boire au bar Floridita. Mary Pickford, actrice du cinéma muet et cliente de l’hôtel Sévilla, laissa son nom à un mélange de jus d’ananas, de rhum et de marasquin. Le mojito, toujours en vogue, mixte menthe fraîche, citrons verts, rhum, sucre et eau gazeuse.
Le Cuba libre
Connu et bu dans le monde entier, il ne doit pourtant rien à Fidel Castro, mais à la première révolution cubaine de 1902, c’est le Cuba Libre : un cocktail à base de Coca, rhum ambré et citron.
Catégorie : Dossier moyen (600 mots)
Les premières bouffées
La légende raconte que les conquérants espagnols au XVe siècle, sur la route du Nouveau Monde et débarquant dans la Caraïbe, trouvèrent les Indiens Tainos fumant des rouleaux de feuilles de tabac pour en avaler la fumée. Vite séduits, ils améliorèrent la formule. Le cigare était né.
Inimitables Habanos
Les cigares cubains ont leur appellation contrôlée, ce sont des Habanos et non des Havanes comme on les nommait naguère. Ils sont obligatoirement roulés à Cuba avec du tabac récolté dans l’une des cinq zones de production. Les meilleurs cigares sont fabriqués avec les productions de Vuelta Abajo et de Partido.
Roulés à la main.
Il faut visiter à Cuba une fabrique de cigares. La maison Partagas à La Havane ouvre entrepôts et ateliers aux touristes. Les balles de tabac odorantes se transforment au fil des manutentions en feuilles triées, pesées, mesurées pour terminer en cylindre à la cape soyeuse et à la tripe plus ou moins puissante. Les cigarières, indifférentes aux visiteurs, écoutent leur feuilleton radiophonique, tout en roulant, avec une dextérité incroyable, ce qui sera un Lusitanias ou un Petit Corona.
Marques et arnaques
Il existe plus de quarante marques de cigares. En vedette, le Cohiba préféré, dit-on, de Fidel Castro qui ne fume plus ! Quelques autres grandes marques : Bolivar, El Rey del Mondo, Montecristo, Punch, Partagas, Quai d’Orsay, Romeo et Juliette et Upman. Le « puro » est un petit cigarillo noir et intense que fument les Cubains. Attention aux arnaques, ne pas acheter, dans la rue, des cigares qui sont proposés comme des bonnes affaires. Achetez les dans les magasins spécialisés.
Le rhum fabriqué depuis 500 ans
Le rhum brut est fabriqué depuis le XVIe siècle dans les plantations de canne à sucre de la Caraïbe. Il a suivi l’essor des distilleries et est devenu l’une des industries les plus rentables de Cuba. Sous-produit de la canne, la mélasse fermentée et chauffée révèle un alcool pouvant atteindre 70°. Vieilli dans des fûts en bois, il prend sa couleur ambrée.
Havana Club l’incontournable
Le rhum le plus prisé est le Havana Club. Une grande partie de sa production part à l’exportation. Blanc ou doré, on le trouve comme composante indispensable des cocktails cubains. Des rhums d’inégales qualités et moins chers se trouvent un peu partout. Boisson favorite des Cubains, le « ron » est de toutes les fêtes.
Les cocktails made in Cuba
Mis à la mode par les Américains qui venaient en villégiature à Cuba dans la première moitié du XXe siècle et durant la période de la prohibition (1919-1933), les cocktails à base de rhum ont fait florès. Le plus célèbre est le daiquiri, mélange de citron vert de rhum et de sucre à boire au bar Floridita. Mary Pickford, actrice du cinéma muet et cliente de l’hôtel Sévilla, laissa son nom à un mélange de jus d’ananas, de rhum et de marasquin. Le mojito, toujours en vogue, mixte menthe fraîche, citrons verts, rhum, sucre et eau gazeuse.
Le Cuba libre
Connu et bu dans le monde entier, il ne doit pourtant rien à Fidel Castro, mais à la première révolution cubaine de 1902, c’est le Cuba Libre : un cocktail à base de Coca, rhum ambré et citron.
Les sites incontournables
Belfast et Derry, des villes à vivre malgré les brûlures de l’histoire
Depuis les accords du Vendredi Saint de 1998, qui ont officiellement marqué la fin du conflit entre les communautés religieuses, Belfast s’apprécie tant pour son architecture victorienne et ses édifices religieux que pour la vie nocturne qui électrise le Golden Mile. L’Hôtel de ville et sa grande roue, l’opéra et le château sont les édifices emblématiques de la ville. Dans West Belfast, on admire les superbes fresques peintes qui racontent les divisions de la capitale nord-irlandaise.
Derry (Londonderry sur les cartes britanniques) possède un riche patrimoine et cultive un tourisme de mémoire lié au conflit religieux. Ne pas manquer les remparts de la cité fortifiée et le quartier de Bogside (où s’est déroulé le tragique Bloody Sunday), réputé pour ses fresques murales représentant l’histoire et les militants de la cause républicaine.
La Chaussée des Géants, des orgues au bout des vagues
La Chaussée des Géants est une extraordinaire formation de 40 000 colonnes basaltiques hexagonales formées par le refroidissement de la lave en fusion, au pied des falaises du plateau d’Antrim. Ces grandes orgues de pierre ont inspiré des légendes où des géants traversaient la mer à pied pour se rendre en Écosse.
La route côtière de Causeway
Cette route panoramique offre des paysages parmi les plus spectaculaires d’Irlande. Des falaises impressionnantes, de longues plages désertes, de charmantes stations balnéaires… À 30 km de Derry, s’élève le Mussenden Temple, excentrique édifice perché sur une falaise. Ne pas manquer Carrick-a-Rede, un îlot relié à la côte par un pont de corde se balançant dans le vent à 24 m au-dessus de la mer. Sensations garanties et vue imprenable sur les côtes écossaises!
Les Glens d’Antrim, neuf vallées à couper le souffle
De Ballycastle à Larne se lovent neuf vallées glaciaires qui offrent parmi les plus beaux panoramas d’Irlande. Ces paisibles gorges entaillent la côte vers l’intérieur des terres sur 60 km. Forêts verdoyantes, villages surmontés de châteaux en ruines, charmants ports de pêche, criques de sable, ces paysages sont un enchantement sous la lumière changeante.
Le château de Dunluce, nid d’aigle marin
Les ruines du château de Dunluce, bâti au XIVe siècle, trônent sur un promontoire granitique au-dessus de l’océan. Réputé imprenable, son nom signifie d’ailleurs « fort puissant », la forteresse a été victime d’une tempête en 1639. Admirez les canons de l’enceinte. Ils proviennent du Girona, un navire de guerre de l’Invincible Armada espagnole, coulé en 1588 au large de la Chaussée des Géants.
Le saviez-vous?
Bushmills, pionnière de l’eau-de-vie « l’uisce beatha »
Avec une licence officielle datée d’avril 1608, la Old Bushmills Distillery est considérée comme la plus ancienne distillerie au monde encore en activité! Elle produit des whiskeys (ne pas confondre avec le whisky écossais) aux goûts de tourbe.
Un autre géant irlandais
Le Titanic fut construit à Belfast du 31 mars 1909 à fin mai 1912 par les chantiers navals Harland and Wolff. Le chantier nécessita la construction du plus grand échafaudage du monde ainsi qu’une grue flottante de 200 tonnes.
Les coups de cœur
— Newcastle et ses longues plages de sable.
— Le Titanic Belfast Experience, extraordinaire et tout nouveau musée dédié au Titanic.
— La route panoramique de Torr Head sur la côte des Glens d’Antrim.
— Les Mourne, superbes montagnes tout en rondeurs, striées de murets de pierres.
— Les châteaux de Enniskillen et de Carrickfergus.
À savoir avant de partir
La meilleure période : de mai à septembre.
Quelques précautions : méfiez-vous du soleil filtré par les nuages.
N’oubliez pas d’emporter : une protection contre la pluie et le vent et des bottes imperméables.
Les sites incontournables
Le Golden Gate Bridge
Long de 2 789 mètres, le Golden Gate Bridge, dont les deux principaux câbles contiennent 129 000 kilomètres de fil, est le plus célèbre des ponts suspendus au monde. Inauguré en 1937, il relie la pointe nord de la péninsule de San Francisco à Sausalito, à la pointe sud du comté de Marin. Avec sa couleur mythique « orange international », c’est la vedette de l’entrée de la baie de San Francisco. Il est accessible aux piétons et aux cyclistes avec, à gauche et à droite, Alcatraz, la ville, le Pacifique, le Bay bridge… Avec ou sans brouillard, voici une balade à ne pas manquer!
Des pélicans et des hommes
L’île d’Alcatraz située dans la baie doit son nom à la colonie de pélicans qui fréquentait les lieux. Elle fut successivement forteresse militaire au XIXe siècle, prison militaire puis prison fédérale de haute sécurité de 1934 à 1963. Elle a acquis ses lettres de noblesse en 1934 en accueillant Al Capone. Depuis 1973, Alcatraz est un musée auquel on accède par un ferry au départ de Fisherman’s Wharf. Au passage, remarquez le phare d’Alcatraz. C’est le plus vieux phare en activité de toute la côte ouest des États-Unis.
Un tramway nommé… ?
Le cable-car de San Francisco est le dernier de son espèce, le dernier tramway tracté par un câble en mouvement sous la chaussée! Ce câble est entraîné par un moteur central et la cabine du tramway s’y agrippe avec une grande pince. La silhouette du cable-car partant à l’assaut des collines est une image emblématique de San Francisco. Un musée lui est consacré. Allez-y en cable-car!
Des quartiers mythiques
Mission, le plus ancien quartier de San Francisco, est aussi l’un des plus animés. C’est ici que les Franciscains espagnols fondèrent la mission Dolorès. Le Castro est le quartier historique du mouvement gai américain, le fief d’Harvey Milk. Les rues sont bordées de maisons victoriennes arborant le drapeau arc-en-ciel. La nuit, la fête y bat son plein. Haight-Ashbury est un endroit mythique où sont nés les mouvements hippies, skinheads et les raves. Si l’esprit n’est plus, Haight-Ashbury reste un quartier sympathique avec des cafés, des restaurants, des boutiques de vêtements… Ancien quartier des pêcheurs et des industries alimentaires, Fisherman’s Wharf séduit aussi les touristes. On y trouve des restaurants et des boutiques de souvenirs. C’est d’ici que partent les bateaux pour Alcatraz. Vous repèrerez au bruit (et à l’odeur) les otaries en liberté, installées sur la jetée de bois de Pier 39.
Le saviez-vous?
Twin Peaks, une question d’interprétation
D’après les Indiens, ces deux collines étaient autrefois un couple qui se disputait et qui a été séparé par une flèche. Quand les Espagnols sont arrivés, ils y ont vu la poitrine d’une femme et les ont baptisées « los pechos de la choca », les seins de l’Indienne.
Du nouveau dans Castro
Le premier musée consacré à l’histoire du mouvement gai aux États-Unis vient d’ouvrir ses portes dans Castro : le Gay Lesbian Bisexual Transgender History Museum.
Les coups de cœur
– Alamo Square et les très victoriennes Seven Painted Ladies.
– Lombard Street : la plus tortueuse au monde!
– L’architecture « tombée du ciel » du Contemporary Jewish museum de Daniel Libeskind.
– Le quartier chinois, à visiter de bonne heure le samedi ou dimanche matin.
– Les musées : San Francisco Museum of Modern Art et California Palace of the Legion of Honor.
À savoir avant de partir
La meilleure période : le printemps et l’automne sont parfaits. L’été est le domaine du brouillard.
Quelques précautions : le soir, évitez Tenderloin, South of Market (Soma) et le sud de Mission.
N’oubliez pas d’emporter une petite laine et un plan pour arpenter la ville à pied.
Allemagne : La Bavière
Les sites incontournables
Munich, une passion pour l’art de vivre
La capitale bavaroise, superbe cité cosmopolite, cultive un certain art de vivre dans un cadre naturel exceptionnel et un goût pour la culture forgé au cours des siècles. Bien que peu étendue, Munich regorge de centres d’intérêt : des musées parmi lesquels la célèbre Pinacothèque, des jardins, une vieille ville (Altstadt) parcourue de larges avenues et de grandes places qui rappellent l’époque de la monarchie bavaroise. Quel plaisir de déguster une bière dans un « biergarten » ou « jardin à bière » qui sert d’innombrables variétés!
La Route romantique
La Route romantique est un itinéraire touristique de 360 km qui va de la région viticole de la Franconie jusqu’aux Alpes bavaroises, de Würzburg à Füssen. Chemin faisant, de cités médiévales en châteaux romantiques, toute la Bavière se dévoile à travers ses beaux paysages, vignobles, forêts et vallées, montagnes et alpages. La cité de Würzbourg et ses vignobles, la vallée du Tauber et le joyau médiéval de Rothenburg, Pfaffenwinkel et Augsbourg sont de merveilleuses étapes.
Nuremberg, la ville à remonter le temps
Nuremberg, la deuxième ville de Bavière, fascine par sa splendide vieille ville admirablement restaurée, par son château du XIe siècle, ses musées et ses trésors architecturaux. Les remparts hérissés de 80 tours ceinturent un centre historique de toute beauté où les maisons à colombage, les églises gothiques et les tours médiévales s’entremêlent autour de l’admirable grande place (Hauptmarkt) pour créer le plus beau des décors!
Les châteaux du fantasque Louis II de Bavière
Perché sur un éperon rocheux à Schwangau, le château de Neuschwanstein émerge des brumes tel un fantôme échappé d’un opéra de Richard Wagner. C’est une merveille d’un romantisme absolu. Chaleureux et richement décoré, l’intérieur impressionne par la profusion des ornements. En face, le château de Hohenschwangau, d’un étonnant jaune éclatant, dresse ses hautes tours aux arêtes saillantes. Cette demeure néo-gothique où le roi Louis II passa son enfance fut bâtie au XIXe siècle sur les ruines d’un château du XIIe. On y admire de beaux meubles de style Biedermeier. Le palais de Linderhof, monument néo-rococo inspiré du Petit Trianon de Versailles, se blottit au creux de la vallée de Graswang. Le parc forme un décor extravagant avec un kiosque mauresque, une grotte artificielle inspirée de Tannhäuser, des jardins français agrémentés de fontaines fantaisistes. Niché aux pieds des Alpes de Chiemgau, le lac de Chiemsee abrite l’île Herreninsel sur laquelle Louis II fit construire le Herrenchiemsee, un fastueux palais, réplique allemande de Versailles.
La route allemande des Alpes
La route allemande des Alpes sillonne les Alpes bavaroises sur 450 km. Elle part de Lindau, au bord du lac de Constance, et relie Berchtesgaden près de la frontière autrichienne. Ne pas manquer la station de montagne de Garmisch-Partenkirchen, les sommets Zugspitze, Wendelstein que l’on peut atteindre en téléphérique ou par un chemin de fer à crémaillère. Panoramas grandioses garantis.
Le saviez-vous?
Des étoiles pour Son Altesse
Après le décès de son père, Louis II de Bavière fit peindre des étoiles sur le plafond de sa chambre du château de Hohenschwangau. On les faisait briller à l’aide de lampes à huile dissimulées dans la pièce.
La voix du lac
L’attraction la plus prisée du sublime lac Königssee est son écho. La sirène du bateau qui parcourt le lac se répercute sept fois sur les falaises de Watzmann et les pics environnants!
Les coups de cœur
– L’église de Wies à Steingaten, un chef-d’œuvre du style rococo.
– Le monastère bénédictin d’Andechs dominant le lac Ammersee.
– Ratisbonne, belle cité médiévale et sa cathédrale Saint-Pierre.
– Bamberg et ses 2 200 monuments historiques et… neuf brasseries!
– L’Oktoberfest, la plus célèbre fête de la bière au monde, à Munich.
À savoir avant de partir
La meilleure période : de mai à septembre.
Quelques précautions : réservez votre hébergement à Munich pendant la fête de la bière (fin septembre-mi-octobre).
N’oubliez pas d’emporter un chapeau et un imperméable pour les orages estivaux.
Bangkok, « La Cité des Anges »
Les curiosités et les merveilles de l’extraordinaire métropole qu’est Bangkok vous éblouiront au fur et à mesure de votre découverte. Surprenante, « La Cité des Anges » captive et envoûte. En fait, Bangkok est divisée en deux parties : le « vieux Bangkok » où sont situés les temples ainsi que les quartiers chinois (Sampeng) et indien (Pahurat) ; et le « nouveau Bangkok » où se trouvent les quartiers commerçant, résidentiel, touristique et des affaires. La promenade autour du quartier de Ko Ratanakosin vous permettra d’épouser une courbe de la rivière et de découvrir quelques-uns des monuments les plus anciens : le Wat Pho, célèbre pour son énorme bouddha couché, le saisissant Wat Arun ou « temple de l’Aube », avec son prang (tour de style khmer), le Wat Phra Kaew, également appelé temple du Bouddha d’Emeraude ainsi que le Grand Palais.
Des paysages de rêve
Les deux principales régions balnéaires sont les côtes est et ouest du golfe de Thaïlande, à deux heures de route de Bangkok, et l’extrême sud du pays. Pattaya, la station balnéaire internationale, ou Cha-Am et Hua Hin, plus intimistes, sont les sites les plus proches de « La Cité des Anges ». Au Sud, les îles du golfe du Siam vous laisseront des souvenirs impérissables. Et puis, baignée par les eaux tièdes de la mer d’Andaman, il y a Phuket, le paradis tropical par excellence. Reliée au continent par un pont, l’île de Phuket est prisée pour ses étendues de sable blanc, son architecture sino-portugaise, la qualité de sa gastronomie et l’hospitalité légendaire de ses habitants. Accessibles depuis Phuket, les huit îles de l’archipel Similan combleront les passionnés de plongée sous-marine. Et, au Nord-Est, il faut absolument voir la baie de Phang Nga, dont le surnom de « Baie d’Along siamoise » parle de lui-même. Sur la côte, en face de Phuket, la province de Krabi est composée d’une succession d’îles et de plages toutes plus attrayantes les unes que les autres. Leurs noms ? Phi Phi, Phang Nga ou Koh Lanta. De même, côté golfe de Thaïlande, Ko Samui fascine par son charme sauvage. Dans ces lieux de pur bien-être, toutes les activités sportives et nautiques sont possibles.
Les beautés du Nord
Le nord de la Thaïlande, appelé « Triangle d’Or », recèle nombre de joyaux exotiques et historiques incontournables. Chiang Mai, le plus grand centre artisanal du pays, est une étape idéale pour partir visiter les tribus qui vivent dans les montagnes. La région de Chiang Rai étonne par ses temples somptueux, dont la plupart datent du XIVe siècle. Sukhothai, lieu de naissance, en 1238, du premier royaume indépendant de l’histoire siamoise, est une cité classée au patrimoine mondial par l’Unesco. Vous y admirerez, ébahis, les bouddhas géants qui veillent sur la ville.
Le saviez-vous ?
Polo à dos d’éléphant
Le tournoi royal de polo à dos d’éléphant est l’événement annuel de Hua Hin (septembre). Ce sport d’origine indienne, adapté en 1982 par l’Anglais Jim Edward, attire chaque année des équipes d’une dizaine de pays.
Purification
A Phuket, en octobre généralement, le Festival Végétarien Chinois est la fête religieuse de purification la plus spectaculaire du royaume.
Les coups de coeur
La Cité des Anges (Bangkok).
Des plages de rêves (Phuket, Krabi…).
Le marché de nuit à Chiang Mai.
Les bouddhas géants de Sukhothai.
A savoir avant de partir
Meilleur saison : de novembre à février.
Quelques précautions : ne buvez que de l’eau en bouteille capsulée et évitez les jus de fruit vendus dans la rue.
N’oubliez pas d’emporter : des lunettes de soleil, de la crème solaire, une petite pharmacie ainsi qu’un maillot de bain !
Les sites incontournables
Le volcan Kawah Ijen, une beauté « acide »
Situé à l’extrême est de Java, le Kawah Ijen couronné de brumes fantomatiques culmine à 2 368 mètres. Le fond du cratère est tapissé d’un magnifique lac d’acide turquoise, tandis que les berges recèlent une immense réserve de soufre qui s’échappe en vapeurs toxiques brûlantes. Le soufre cristallisé est extrait par les villageois dans des conditions extrêmement difficiles. Croulant sous des paniers chargés d’énormes blocs de soufre jaunâtre, ils redescendent dans la vallée dans un incessant ballet. Une expérience humaine impressionnante!
Yogyakarta, le cœur de la culture javanaise
Yogyakarta est le centre culturel de Java. Moderne et traditionnelle à la fois, la ville a su préserver son riche patrimoine architectural. La visite du Kraton (palais du sultan) permet de se familiariser avec l’histoire et la culture javanaises. Ne pas manquer d’arpenter l’avenue commerçante Malioboro et de découvrir le marché aux oiseaux.
Borobudur, une merveille de sérénité
Le temple de Borobudur, inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO, est le plus grand monument bouddhique du monde. Datant des VIIIe et IXe siècles, il est construit en pierres volcaniques noires sur trois niveaux : une base pyramidale comprenant cinq terrasses, un tronc conique formé de trois plateformes circulaires bordées de 72 stupas et, enfin, un stupa monumental qui couronne l’ensemble. Dominant la plaine du haut d’une colline, le temple de Borobudur est une image de sérénité.
Prambanan, l’hymne à Shiva
Construit au Xe siècle, le site de Prambanan est le plus grand ensemble shivaïte d’Indonésie. Il est constitué d’un temple central haut de 47 mètres, le Candi Lara Jonggrang dédié à Shiva, entouré de huit sanctuaires. Tout autour gisent les vestiges de 224 petits temples. Dédiés aux trois principales divinités hindouistes, les temples sont décorés de statues retraçant l’épopée du Ramayana.
Le mont Bromo, volcan sacré des Javanais
Situé au sud-ouest de Probolingo, le Bromo (2 392 mètres) est un site très spectaculaire, absolument unique. La caldeira de 11 kilomètres de diamètre est occupée par une mer de cendres hérissée de cônes volcaniques et surplombée par une muraille verticale de plus de 200 mètres de haut. En toile de fond, le mont Semeru exhale ses fumées… C’est magique, surtout quand le soleil se lève dans la brume!
Le saviez-vous?
Malodorant durian
Le fruit du durian ressemble à une grosse boule oblongue hérissée de piquants. Son odeur est si forte et si désagréable qu’il est interdit dans de nombreux espaces publics.
Kris, l’arme magique
Le kris, ou keris, est une dague asymétrique originaire de Java à laquelle on prête des pouvoirs magiques. La lame est fabriquée par superposition de différents minerais de fer et de nickel météoritique.
Les coups de cœur
– Sillonner Yogyarkarta en becak, cyclopousse local à trois roues.
– Le spectacle de Ramayana devant les temples de Prambanan.
– Visiter une fabrique artisanale de batik à Solo.
– Faire une balade à pied dans les plantations de thé.
– Se régaler de nasi goreng (riz frit avec des œufs) assis en tailleur dans une « cantine » de l’avenue Malioboro à Yogyakarta.
À savoir avant de partir
La meilleure période : pendant la mousson sèche qui dure de mai à octobre.
Quelques précautions : suivez un traitement antipaludéen et évitez de boire l’eau locale non bouillie.
N’oubliez pas d’emporter : un lainage pour les excursions matinales à l’assaut des volcans.
Les sites incontournables
Kuala Lumpur, dynamique et magique
À la fois effervescente de modernité et nimbée d’un charme presque suranné, la capitale de la Malaisie offre un visage original entre architecture futuriste, traditions ancestrales et diversité culturelle. Vous ne pourrez manquer d’admirer les étincelantes tours jumelles Petronas reliées par une passerelle. En flânant sur les vastes avenues arborées ou au détour d’une ruelle, vous découvrirez ensuite l’imposante gare d’inspiration mauresque, le palais de justice abrité dans l’étonnant monument du Sultan Abdul Samad avec sa tour et son horloge très « Big Ben », l’église St. Mary et les nombreux temples chinois et indiens. Promenez-vous aussi le long du marché central, chef-d’œuvre Art déco qui recèle une multitude d’échoppes artisanales. Enfin, la ville propose des musées intéressants comme la National Art Gallery, le Jade Museum (bijoux) ou le Musée du Textile.
Malacca, la Babylone de l’Asie
À moins de 150 km de la capitale, cette petite ville-musée fondée en 1402 par un prince de Sumatra émerveille par les nombreux vestiges de l’époque coloniale, témoins de sa splendeur passée. Du haut de la colline de Saint-Paul, vous apercevrez le fameux détroit de Malacca que traversent les « prahu », bateaux typiques. En vous promenant dans le quartier de Jalan Tun Tan Cheng Lok, vous découvrirez les belles demeures de la période hollandaise.
Grand bleu, grand spectacle
En Malaisie, les nuits sont aussi belles que les jours passés dans la célèbre île de Penang, la « Riviera malaisienne », qui offre mille possibilités de loisirs. Pour les amoureux de plages désertes et de décors de rêve, l’archipel de Langkawi comble encore toutes les aspirations. Pulau Langkawi, l’île principale, présente une nature exubérante et propose aux passionnés de plongée sous-marine un choix de prodigieuses sensations. Enfin, la côte est et les îles de Perhentian, Redang, Tioman, Rawa ou Sibu constituent des paradis équatoriaux aux longues plages de sable blanc.
L’appel de la forêt tropicale
La Malaisie est une destination écotouristique unique au monde. Le parc national de Taman Negara (Pahang) abrite une faune exceptionnelle avec plus de 250 espèces d’oiseaux et plusieurs espèces de singes. À Bornéo, les parcs nationaux de Kinabalu (Sabah) et de Gunung Mulu (Sarawak), classés au patrimoine mondial par l’Unesco, offrent des excursions d’une incroyable fascination. L’ascension du mont Kinabalu et l’exploration du sanctuaire des orangs-outangs à Sepilok sont des moments inoubliables.
Le saviez-vous?
Les habits traditionnels
Le sarong est le vêtement traditionnel le plus célèbre de Malaisie. Il s’agit d’une étoffe drapée, longue de deux mètres, portée aussi bien par les hommes que par les femmes.
Les marchés de Penang
À Penang, décidez un matin de vous réveiller tôt pour partir explorer les marchés de Chowrasta et de Lorong Kulit qui possèdent chacun leur propre caractère et permettent de découvrir la vie quotidienne des Malaisiens.
Les coups de cœur
Une escapade de shopping nocturne dans les rues de Chinatown à Kuala Lumpur.
Une balade en trishaw, le cyclo-pousse local, à Malacca.
Une randonnée dans l’un des dix-neuf parcs nationaux.
Rencontrer les tribus aborigènes Dayak et Orang Asli, descendants des derniers chasseurs de têtes, à Bornéo.
Approcher les orangs-outans de la réserve de Sepilok (Sabah).
À savoir avant de partir
La meilleure période : de juin à septembre.
Quelques précautions : les régions à l’est du Sabah ainsi que les îles face à l’archipel philippin des Sulu restent déconseillées aux touristes.
N’oubliez pas d’emporter des lunettes de soleil, de la crème solaire, un maillot de bain, une petite pharmacie (antimoustiques et antidiarrhéiques, collyre), des chaussures de marche.
Ahu Akivi, le regard vers la terre originelle
Situé au nord de la petite ville d’Hanga Roa, l’ahu Akivi joue un rôle important dans l’histoire de l’île et dans le cœur des Pascuans. Selon la tradition, ses sept moaï redressés personnifient les sept émissaires du roi Hotu Matu’a venus reconnaître l’île. Ils sont les seuls à être tournés vers les îles Marquises et l’îlot disparu de Hiva, d’où serait originaire le peuple rapa nui.
Ahu Tongariki
Avec ses quinze moaï alignés sur une plateforme (ahu) en pierre de lave au bord d’une crique battue par l’océan Pacifique, l’ahu Tongariki impressionne par la magie de son décor et par le caractère sacré qui se dégage des lieux. Du haut de leurs quatre mètres, ces statues, qui représentent les ancêtres, tournent le visage vers l’intérieur de l’île. Cette ahu fut victime d’un raz-de-marée en 1960 qui projeta les statues jusqu’à 100 m du rivage dans les terres.
Rano Kau, la demeure de l’homme-oiseau
Sorti des entrailles de la Terre il y a 2,5 millions d’années, l’imposant volcan Rano Kau marque l’orée du parc national d’Orongo. Le spectacle vu du bord de la caldeira aux pentes tapissées d’éboulis et d’ajoncs est saisissant de beauté sauvage. Sur les versants du volcan poussent à foison bananiers, avocatiers et canne à sucre. Au sommet, comme en équilibre sur la falaise, le village cérémoniel d’Orongo et ses maisons de basalte rappelle qu’ici avait lieu la compétition de tangata manu, l’homme-oiseau. Ce personnage sacré est le sujet de nombreux pétroglyphes. On le reconnaît à son corps d’homme affublé d’un bec d’oiseau.
Rano Raraku, le volcan carrière
Le cratère du volcan Rano Raraku, à l’est de l’île, a servi de carrière à presque tous les moaï de l’île. Le fond du cratère est occupé par un joli lac d’eau douce. Sur les versants gisent, abandonnés, 397 colosses inachevés, cassés… Ne pas manquer « le Géant », gigantesque ébauche de moaï de 22 mètres jamais extrait de sa gangue de pierre.
Les grottes, le bonheur sous-marin
Les amateurs apprécieront une plongée dans les grottes sous-marines de Motu Tautara et les récifs coralliens de Wengel. Ces sites sont accessibles en 15 à 40 minutes de Hanga Roa. À l’extrémité sud d’Hanga Roa, la grotte d’Ana Kai Tangata possède une paroi décorée d’oiseaux aux formes effilés. Ils représentent des manutara, ces sternes dont le précieux œuf était au cœur de la compétition de l’homme-oiseau. Non loin de là, sur la plage de Vaihu, vous admirerez l’émouvant décor de l’Ahu Hanga Te’e, où les moaï gisent au sol, face contre terre. Au nord, de l’autre côté de l’île, se trouve la plage paradisiaque d’Anakena.
La théorie des cordes et la tradition orale
Le mystère qui entoure la façon dont les habitants de Rapa Nui ont pu déplacer les moaï divise depuis toujours les spécialistes. Selon des études récentes menées par le professeur T. Hunt, la clé de l’énigme serait conforme à la tradition orale de l’île : les moaï ont marché jusqu’à leur destination! Ils ont été déplacés debout avec des cordes, en les faisant se dandiner d’un côté puis de l’autre. Une quinzaine de personnes pouvait suffire. D’où les chutes… et les moaï renversés qui n’ont jamais atteint leur destination.
Les sites incontournables
Le temple d’A-Ma
Au sud de la péninsule, le temple d’A-Ma existait déjà avant la création de la ville de Macao. C’est un vaste et harmonieux ensemble de plusieurs pavillons, chacun étant dédié à une divinité. Ici se mêlent toutes les composantes de la culture chinoise : le confucianisme, le taoïsme, le bouddhisme et de nombreuses croyances populaires.
La place du Sénat
Depuis toujours, le cœur de Macao bat sur la place du Sénat. Pavée de mosaïques représentant des vagues, elle est entourée d’harmonieux bâtiments néoclassiques pastel. Le bâtiment officiel qui a donné son nom à la place est le Leal Senado (Sénat loyal), siège de l’Assemblée législative de Macao au temps des Portugais.
Les églises baroques
Témoins de la ferveur religieuse des colonisateurs portugais, de belles églises baroques ont été construites sous l’impulsion des Jésuites au XVIIe siècle. Les façades richement sculptées et les décors exubérants où l’art lusitanien s’exprime avec les azulejos sont restitués par une habile restauration. Les plus belles églises sont Saint-Laurent, Saint-Dominique et l’impressionnante façade de Saint-Paul, en équilibre en haut d’un escalier monumental.
La place Saint-Augustin
Cette belle place rassemble plusieurs bâtiments classés, tels que l’église Saint-Augustin, le théâtre de Dom Pedro V, le séminaire et l’église Saint-Joseph et la bibliothèque de sir Robert Ho Tung. Le pavage en granit rappelle le Portugal.
Le nord de la péninsule
Le quartier populaire autour du temple Kun Iam dédié à la déesse de la compassion demeure authentiquement chinois. Là, ne manquez pas d’explorer le Red Market, un marché alimentaire avec des animaux vivants destinés à être consommés le jour même! À déconseiller aux âmes sensibles. Puis, montez à la forteresse et au phare de Guia. Le panorama sur la baie y est merveilleux.
Les îlots Taipa et Coloane
Entre restaurants, boîtes de nuit et casinos délirants, les îles de Taipa et Coloane, reliées à Macao par des ponts, conservent un peu des charmes de la vie macanéenne d’autrefois. À Taipa, il faut visiter la Casa Museu aménagée au sein d’anciennes maisons coloniales. À Coloane, après avoir admiré la chapelle Saint François-Xavier et le temple Tam Kung, il est agréable de se baigner au bord des plages de Cheoc Van ou de Hac Sa.
Le saviez-vous ?
La passion du jeu
Les Chinois ont la passion du jeu. Après l’interdiction des jeux d’argent dans la pudibonde Hong Kong britannique, les paris et les jeux ont fleuri à Macao. Depuis lors, courses de lévriers, baccara, roulette et black jack attirent les joueurs. Toutefois, les « bandits manchots » que l’on appelle ici « tigres affamés » restent les plus sollicités.
Un dragon pour le plaisir de tous
Le spectacle de l’hôtel Wynn, le Dragon de la Fortune, est tout simplement saisissant. Il s’éclaire, grandit, rugit, de la fumée lui sort même des naseaux! À la fin de l’animation, une fleur de lotus géante s’ouvre à ses pieds… À voir sans modération!
Les coups de cœur
Le survol de la rivière des Perles en ballon (au départ de la tour Macao haute de 338 mètres).
Le vol en hélicoptère de Macao à Hong Kong.
Les façades en laque rouge de la rue de la Joie.
Regarder les vieux Chinois pratiquer le tai-chi chuan dans les jardins de Lou Lim Leoc.
Lou Kau, une belle maison traditionnelle.
À savoir avant de partir
La meilleure période : entre septembre et décembre ainsi que de janvier à mars (froid, mais beau).
Quelques précautions : dans les casinos, ne vous laissez pas griser par le jeu. Fixez-vous une limite et ne la dépassez pas.
N’oubliez pas d’emporter, en toute saison, un parapluie ou un imperméable et une tenue de ville, pour les casinos chics.