Catégorie : Dossier moyen (600 mots)
Les premières bouffées
La légende raconte que les conquérants espagnols au XVe siècle, sur la route du Nouveau Monde et débarquant dans la Caraïbe, trouvèrent les Indiens Tainos fumant des rouleaux de feuilles de tabac pour en avaler la fumée. Vite séduits, ils améliorèrent la formule. Le cigare était né.
Inimitables Habanos
Les cigares cubains ont leur appellation contrôlée, ce sont des Habanos et non des Havanes comme on les nommait naguère. Ils sont obligatoirement roulés à Cuba avec du tabac récolté dans l’une des cinq zones de production. Les meilleurs cigares sont fabriqués avec les productions de Vuelta Abajo et de Partido.
Roulés à la main.
Il faut visiter à Cuba une fabrique de cigares. La maison Partagas à La Havane ouvre entrepôts et ateliers aux touristes. Les balles de tabac odorantes se transforment au fil des manutentions en feuilles triées, pesées, mesurées pour terminer en cylindre à la cape soyeuse et à la tripe plus ou moins puissante. Les cigarières, indifférentes aux visiteurs, écoutent leur feuilleton radiophonique, tout en roulant, avec une dextérité incroyable, ce qui sera un Lusitanias ou un Petit Corona.
Marques et arnaques
Il existe plus de quarante marques de cigares. En vedette, le Cohiba préféré, dit-on, de Fidel Castro qui ne fume plus ! Quelques autres grandes marques : Bolivar, El Rey del Mondo, Montecristo, Punch, Partagas, Quai d’Orsay, Romeo et Juliette et Upman. Le « puro » est un petit cigarillo noir et intense que fument les Cubains. Attention aux arnaques, ne pas acheter, dans la rue, des cigares qui sont proposés comme des bonnes affaires. Achetez les dans les magasins spécialisés.
Le rhum fabriqué depuis 500 ans
Le rhum brut est fabriqué depuis le XVIe siècle dans les plantations de canne à sucre de la Caraïbe. Il a suivi l’essor des distilleries et est devenu l’une des industries les plus rentables de Cuba. Sous-produit de la canne, la mélasse fermentée et chauffée révèle un alcool pouvant atteindre 70°. Vieilli dans des fûts en bois, il prend sa couleur ambrée.
Havana Club l’incontournable
Le rhum le plus prisé est le Havana Club. Une grande partie de sa production part à l’exportation. Blanc ou doré, on le trouve comme composante indispensable des cocktails cubains. Des rhums d’inégales qualités et moins chers se trouvent un peu partout. Boisson favorite des Cubains, le « ron » est de toutes les fêtes.
Les cocktails made in Cuba
Mis à la mode par les Américains qui venaient en villégiature à Cuba dans la première moitié du XXe siècle et durant la période de la prohibition (1919-1933), les cocktails à base de rhum ont fait florès. Le plus célèbre est le daiquiri, mélange de citron vert de rhum et de sucre à boire au bar Floridita. Mary Pickford, actrice du cinéma muet et cliente de l’hôtel Sévilla, laissa son nom à un mélange de jus d’ananas, de rhum et de marasquin. Le mojito, toujours en vogue, mixte menthe fraîche, citrons verts, rhum, sucre et eau gazeuse.
Le Cuba libre
Connu et bu dans le monde entier, il ne doit pourtant rien à Fidel Castro, mais à la première révolution cubaine de 1902, c’est le Cuba Libre : un cocktail à base de Coca, rhum ambré et citron.
Zermatt
Enveloppée par le pyramidal Cervin aux neiges éternelles, Zermatt est un pur concentré d’exceptions : atmosphère unique, paysages fabuleux et plus gros dénivelés. Ici, les voitures sont exclues et c’est à pied, en voiture électrique ou en calèche que vous découvrirez cette perle du Valais entourée par quatre des cinq plus hauts sommets des Alpes. En visitant le musée du Cervin, vous apprendrez l’histoire souvent tragique de ce mythique sommet. Le domaine skiable s’étend jusqu’aux pentes italiennes dans des dénivelés atteignant 2 300 m. Sur les pistes parfois vertigineuses ou sur les immenses champs de bosses, les sensations sont garanties ! Et les panoramas sur les crêtes qui font face au Cervin sont magiques, surtout si vous avez la chance d’apercevoir des chamois. Parsemant les quelque 313 km de pistes, les terrasses ensoleillées des restaurants d’altitude sont des hauts lieux d’une gastronomie à la réputation internationale.
Gstaad
Au cœur de l’Oberland bernois, Gstaad évoque d’emblée le prestige d’une station prisée par la jet set et les têtes bien nées. Ses boutiques, ses hôtels raffinés et ses chalets au charme luxueux font la célébrité de Gstaad. Mais vous découvrirez aussi un vaste domaine skiable, paradis de la glisse avec 250 km de pistes. Un snowpark et des pistes de luge accueillent les amateurs de sensations fortes tandis que 193 km de pistes de fond et 160 km de chemin de randonnées panoramiques ponctuées de refuges authentiques sont réservées aux passionnés. L’après-ski est une activité à part entière à Gstaad qui dispose d’un fantastique espace bien-être proposant des prestations haut de gamme et de très nombreux restaurants où vous dégusterez de délicieuses spécialités.
Crans- Montana
Située sur un plateau du Valais surplombant la vallée du Rhône de ses 1 500 m, Crans-Montana bénéficie d’une orientation plein sud qui lui assure un ensoleillement exceptionnel. Le vaste domaine skiable de 140 km de pistes comblera les amateurs de descentes comme les passionnés de snowboard. Le glacier de la Plaine Morte offre un panorama éblouissant. Et les enfants sont particulièrement gâtés quand l’hiver venu, le célèbre parcours de golf se transforme en fabuleux terrain de jeu enneigé. Vous trouverez aussi une profusion de boutiques de luxe, un centre de remise en forme haut de gamme, un casino…
Engadine St-Moritz
Véritable Eden glacé, le domaine de l’Engadine déploie 350 km de pistes entre 1 800 m et 3 303 m d’altitude. St-Moritz, la plus célèbre de ce domaine des Grisons, jouit d’un cadre naturel fabuleux et d’installations de haut niveau qui satisferont toutes vos attentes. Même les télésièges chauffants sont équipés d’une bulle qui protège des intempéries ! Entouré de mélèzes, le lac est un lieu de promenade romantique sur lequel se déroule l’hiver des matches de polo.
Davos
Cette ville des Grisons qui est la plus élevée d’Europe possède l’un des plus grands domaines skiables. Reliant cinq domaines, la région Davos-Klosters propose plus de 300 km de pistes et offre un choix immense d’installations qui en font le paradis de la glisse. Célèbre pour accueillir le sommet économique mondial, Davos propose aussi de nombreuses manifestations culturelles. En visitant le musée Kirchner vous découvrirez les œuvres de l’expressionniste Ernts Ludwig et vous apprécierez les concerts donnés durant la saison hivernale. Les restaurants gastronomiques de cette ville cosmopolite et huppée offrent une carte prestigieuse. Et, la nuit, la ville s’anime dans les discothèques ou au casino.
Zermatt
Enveloppée par le pyramidal Cervin aux neiges éternelles, Zermatt est un pur concentré d’exceptions : atmosphère unique, paysages fabuleux et plus gros dénivelés. Ici, les voitures sont exclues et c’est à pied, en voiture électrique ou en calèche que vous découvrirez cette perle du Valais entourée par quatre des cinq plus hauts sommets des Alpes. En visitant le musée du Cervin, vous apprendrez l’histoire souvent tragique de ce mythique sommet. Le domaine skiable s’étend jusqu’aux pentes italiennes dans des dénivelés atteignant 2 300 m. Sur les pistes parfois vertigineuses ou sur les immenses champs de bosses, les sensations sont garanties ! Et les panoramas sur les crêtes qui font face au Cervin sont magiques, surtout si vous avez la chance d’apercevoir des chamois. Parsemant les quelque 313 km de pistes, les terrasses ensoleillées des restaurants d’altitude sont des hauts lieux d’une gastronomie à la réputation internationale.
Gstaad
Au cœur de l’Oberland bernois, Gstaad évoque d’emblée le prestige d’une station prisée par la jet set et les têtes bien nées. Ses boutiques, ses hôtels raffinés et ses chalets au charme luxueux font la célébrité de Gstaad. Mais vous découvrirez aussi un vaste domaine skiable, paradis de la glisse avec 250 km de pistes. Un snowpark et des pistes de luge accueillent les amateurs de sensations fortes tandis que 193 km de pistes de fond et 160 km de chemin de randonnées panoramiques ponctuées de refuges authentiques sont réservées aux passionnés. L’après-ski est une activité à part entière à Gstaad qui dispose d’un fantastique espace bien-être proposant des prestations haut de gamme et de très nombreux restaurants où vous dégusterez de délicieuses spécialités.
Crans- Montana
Située sur un plateau du Valais surplombant la vallée du Rhône de ses 1 500 m, Crans-Montana bénéficie d’une orientation plein sud qui lui assure un ensoleillement exceptionnel. Le vaste domaine skiable de 140 km de pistes comblera les amateurs de descentes comme les passionnés de snowboard. Le glacier de la Plaine Morte offre un panorama éblouissant. Et les enfants sont particulièrement gâtés quand l’hiver venu, le célèbre parcours de golf se transforme en fabuleux terrain de jeu enneigé. Vous trouverez aussi une profusion de boutiques de luxe, un centre de remise en forme haut de gamme, un casino…
Engadine St-Moritz
Véritable Eden glacé, le domaine de l’Engadine déploie 350 km de pistes entre 1 800 m et 3 303 m d’altitude. St-Moritz, la plus célèbre de ce domaine des Grisons, jouit d’un cadre naturel fabuleux et d’installations de haut niveau qui satisferont toutes vos attentes. Même les télésièges chauffants sont équipés d’une bulle qui protège des intempéries ! Entouré de mélèzes, le lac est un lieu de promenade romantique sur lequel se déroule l’hiver des matches de polo.
Davos
Cette ville des Grisons qui est la plus élevée d’Europe possède l’un des plus grands domaines skiables. Reliant cinq domaines, la région Davos-Klosters propose plus de 300 km de pistes et offre un choix immense d’installations qui en font le paradis de la glisse. Célèbre pour accueillir le sommet économique mondial, Davos propose aussi de nombreuses manifestations culturelles. En visitant le musée Kirchner vous découvrirez les œuvres de l’expressionniste Ernts Ludwig et vous apprécierez les concerts donnés durant la saison hivernale. Les restaurants gastronomiques de cette ville cosmopolite et huppée offrent une carte prestigieuse. Et, la nuit, la ville s’anime dans les discothèques ou au casino.
Bangkok, « La Cité des Anges »
Les curiosités et les merveilles de l’extraordinaire métropole qu’est Bangkok vous éblouiront au fur et à mesure de votre découverte. Surprenante, « La Cité des Anges » captive et envoûte. En fait, Bangkok est divisée en deux parties : le « vieux Bangkok » où sont situés les temples ainsi que les quartiers chinois (Sampeng) et indien (Pahurat) ; et le « nouveau Bangkok » où se trouvent les quartiers commerçant, résidentiel, touristique et des affaires. La promenade autour du quartier de Ko Ratanakosin vous permettra d’épouser une courbe de la rivière et de découvrir quelques-uns des monuments les plus anciens : le Wat Pho, célèbre pour son énorme bouddha couché, le saisissant Wat Arun ou « temple de l’Aube », avec son prang (tour de style khmer), le Wat Phra Kaew, également appelé temple du Bouddha d’Emeraude ainsi que le Grand Palais.
Des paysages de rêve
Les deux principales régions balnéaires sont les côtes est et ouest du golfe de Thaïlande, à deux heures de route de Bangkok, et l’extrême sud du pays. Pattaya, la station balnéaire internationale, ou Cha-Am et Hua Hin, plus intimistes, sont les sites les plus proches de « La Cité des Anges ». Au Sud, les îles du golfe du Siam vous laisseront des souvenirs impérissables. Et puis, baignée par les eaux tièdes de la mer d’Andaman, il y a Phuket, le paradis tropical par excellence. Reliée au continent par un pont, l’île de Phuket est prisée pour ses étendues de sable blanc, son architecture sino-portugaise, la qualité de sa gastronomie et l’hospitalité légendaire de ses habitants. Accessibles depuis Phuket, les huit îles de l’archipel Similan combleront les passionnés de plongée sous-marine. Et, au Nord-Est, il faut absolument voir la baie de Phang Nga, dont le surnom de « Baie d’Along siamoise » parle de lui-même. Sur la côte, en face de Phuket, la province de Krabi est composée d’une succession d’îles et de plages toutes plus attrayantes les unes que les autres. Leurs noms ? Phi Phi, Phang Nga ou Koh Lanta. De même, côté golfe de Thaïlande, Ko Samui fascine par son charme sauvage. Dans ces lieux de pur bien-être, toutes les activités sportives et nautiques sont possibles.
Les beautés du Nord
Le nord de la Thaïlande, appelé « Triangle d’Or », recèle nombre de joyaux exotiques et historiques incontournables. Chiang Mai, le plus grand centre artisanal du pays, est une étape idéale pour partir visiter les tribus qui vivent dans les montagnes. La région de Chiang Rai étonne par ses temples somptueux, dont la plupart datent du XIVe siècle. Sukhothai, lieu de naissance, en 1238, du premier royaume indépendant de l’histoire siamoise, est une cité classée au patrimoine mondial par l’Unesco. Vous y admirerez, ébahis, les bouddhas géants qui veillent sur la ville.
Le saviez-vous ?
Polo à dos d’éléphant
Le tournoi royal de polo à dos d’éléphant est l’événement annuel de Hua Hin (septembre). Ce sport d’origine indienne, adapté en 1982 par l’Anglais Jim Edward, attire chaque année des équipes d’une dizaine de pays.
Purification
A Phuket, en octobre généralement, le Festival Végétarien Chinois est la fête religieuse de purification la plus spectaculaire du royaume.
Les coups de coeur
La Cité des Anges (Bangkok).
Des plages de rêves (Phuket, Krabi…).
Le marché de nuit à Chiang Mai.
Les bouddhas géants de Sukhothai.
A savoir avant de partir
Meilleur saison : de novembre à février.
Quelques précautions : ne buvez que de l’eau en bouteille capsulée et évitez les jus de fruit vendus dans la rue.
N’oubliez pas d’emporter : des lunettes de soleil, de la crème solaire, une petite pharmacie ainsi qu’un maillot de bain !
Les premières bouffées
La légende raconte que les conquérants espagnols au XVe siècle, sur la route du Nouveau Monde et débarquant dans la Caraïbe, trouvèrent les Indiens Tainos fumant des rouleaux de feuilles de tabac pour en avaler la fumée. Vite séduits, ils améliorèrent la formule. Le cigare était né.
Inimitables Habanos
Les cigares cubains ont leur appellation contrôlée, ce sont des Habanos et non des Havanes comme on les nommait naguère. Ils sont obligatoirement roulés à Cuba avec du tabac récolté dans l’une des cinq zones de production. Les meilleurs cigares sont fabriqués avec les productions de Vuelta Abajo et de Partido.
Roulés à la main.
Il faut visiter à Cuba une fabrique de cigares. La maison Partagas à La Havane ouvre entrepôts et ateliers aux touristes. Les balles de tabac odorantes se transforment au fil des manutentions en feuilles triées, pesées, mesurées pour terminer en cylindre à la cape soyeuse et à la tripe plus ou moins puissante. Les cigarières, indifférentes aux visiteurs, écoutent leur feuilleton radiophonique, tout en roulant, avec une dextérité incroyable, ce qui sera un Lusitanias ou un Petit Corona.
Marques et arnaques
Il existe plus de quarante marques de cigares. En vedette, le Cohiba préféré, dit-on, de Fidel Castro qui ne fume plus ! Quelques autres grandes marques : Bolivar, El Rey del Mondo, Montecristo, Punch, Partagas, Quai d’Orsay, Romeo et Juliette et Upman. Le « puro » est un petit cigarillo noir et intense que fument les Cubains. Attention aux arnaques, ne pas acheter, dans la rue, des cigares qui sont proposés comme des bonnes affaires. Achetez les dans les magasins spécialisés.
Le rhum fabriqué depuis 500 ans
Le rhum brut est fabriqué depuis le XVIe siècle dans les plantations de canne à sucre de la Caraïbe. Il a suivi l’essor des distilleries et est devenu l’une des industries les plus rentables de Cuba. Sous-produit de la canne, la mélasse fermentée et chauffée révèle un alcool pouvant atteindre 70°. Vieilli dans des fûts en bois, il prend sa couleur ambrée.
Havana Club l’incontournable
Le rhum le plus prisé est le Havana Club. Une grande partie de sa production part à l’exportation. Blanc ou doré, on le trouve comme composante indispensable des cocktails cubains. Des rhums d’inégales qualités et moins chers se trouvent un peu partout. Boisson favorite des Cubains, le « ron » est de toutes les fêtes.
Les cocktails made in Cuba
Mis à la mode par les Américains qui venaient en villégiature à Cuba dans la première moitié du XXe siècle et durant la période de la prohibition (1919-1933), les cocktails à base de rhum ont fait florès. Le plus célèbre est le daiquiri, mélange de citron vert de rhum et de sucre à boire au bar Floridita. Mary Pickford, actrice du cinéma muet et cliente de l’hôtel Sévilla, laissa son nom à un mélange de jus d’ananas, de rhum et de marasquin. Le mojito, toujours en vogue, mixte menthe fraîche, citrons verts, rhum, sucre et eau gazeuse.
Le Cuba libre
Connu et bu dans le monde entier, il ne doit pourtant rien à Fidel Castro, mais à la première révolution cubaine de 1902, c’est le Cuba Libre : un cocktail à base de Coca, rhum ambré et citron.
Les sites incontournables
Cancun
A deux heures d’avion de Mexico, cette station touristique créée il y a quelques années est située sur un cordon de sable entre la mer des Caraïbes et la lagune de Nichupté. Cancun, dont le nom en maya signifie « récipient à l’extrémité de l’arc en ciel », s’étend sur une longueur de 22 km et bénéficie d’un climat subtropical avec un ensoleillement agréable toute l’année. Parmi les magnifiques plages de sable blanc bordées par des eaux cristallines, Playa Linda, Playa Langosta et Playa Tortugas, rivalisent de beauté pour vous offrir des moments de pur bonheur.
Playa del Carmen
A l’extrémité nord orientale de la péninsule du Yucatan, cette station balnéaire cosmopolite dispose de grandes et magnifiques plages comme Coco Beach, mais aussi d’un parcours de golf 18 trous, le club de golf de Playacar, réalisé au milieu d’une jungle tropicale parsemée de vestiges mayas. Aux environs : ne manquez pas le superbe parc aquatique de Xel-Ha.
L’île de Cozumel
A Playa del Carmen, les ferries pour l’île de Cozumel (« lieu des oiseaux » en maya) partent d’un quai proche de la place centrale. A l’époque des Mayas, l’île de Cozumel (47 km de long pour 17 km de large) était un centre cérémoniel où l’on vénérait Ixchel, déesse de la Fertilité, de la Raison, de la Médecine et de la Lune. A San Miguel de Cozumel, le musée de l’Ile de Cozumel est passionnant à découvrir ; il présente sa faune et sa flore et retrace son histoire. Quelques visites intéressantes : le parc national de Chankanaab et son jardin botanique, les ruines mayas de El Cedral ou la réserve écologique de Punta Sur.
Chichen Itza
Cette ville sacrée est en réalité constituée de deux cités : l’une gouvernée par les Mayas du VIe au Xe siècles, et l’autre créée par les Mayas et les Toltèques vers l’an 1000. Là, vous allez découvrir El Castillo, une pyramide monumentale qui fait 24 mètres de hauteur et comporte neuf étages. Ses quatre faces comptent 365 marches qui représentent les jours de l’année solaire ; et un escalier étroit mène à un temple intérieur particulièrement remarquable. Il est consacré à Kukulcan, le serpent à plumes qui fut l’un des dieux les plus importants de la culture toltèque.
Le saviez-vous ?
Les tortues de Akumal
A Akumal, ville balnéaire aménagée dans une ancienne plantation de cocotiers, la plage, superbe, est un lieu de ponte des tortues vertes et vous pourrez aussi y voir passer des requins-baleines au large de la côte.
Le serpent de Chichen Itza
A Chichen Itza, pendant les équinoxes du printemps et de l’automne (mars et septembre), vous pourrez assister à un phénomène étonnant : l’ombre du soleil projette la forme d’un énorme serpent qui semble descendre sur la façade de la pyramide El Castillo.
Les coups de coeur
L’Isla Mujeres, petite île proche de la barrière de corail. Pour la plongée sous-marine, c’est un site remarquable.
Explorer la Réserve de la Biosphère de Sian Ka’an inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco.
Découvrir Tulum, seule cité fortifiée maya située sur la côte.
A savoir avant de partir
La meilleure période : de novembre mai.
Quelques précautions : ne buvez que de l’eau en bouteille capsulée et évitez les jus de fruit vendus dans la rue.
N’oubliez pas d’emporter des vêtements légers, des lunettes de soleil, une crème solaire haute protection et un répulsif anti-moustiques.
À la découverte de Bali
Les sites incontournables
Les stations balnéaires
Au sud de Denpasar la capitale, Kuta, ancien village de pêcheurs lancé par les hippies des « seventies », est devenu le lieu branché idéal pour un shopping effréné de batiks, de vêtements, de masques, de souvenirs… Voisine, Legian plus chic et plus calme, est une station prisée. Sanur, resort hôtelier embourgeoisé, est resté proche des Balinais. Enfin la presqu’île de Nusa Dua, isolée au sud de l’île, avec ses golfs, ses hôtels et spa de luxe, demeure exclusive.
Entre splendeurs naturelles et temples étonnants
En visitant le parc national de Bali Barat et la région de Tabanan, au Nord, vous apercevrez des paysans labourant les rizières aidés de buffles lourdauds et des femmes repiquant le riz. Sur le lac Bratan, allez voir le temple de Ulun Danu, beau sanctuaire hindouiste.
Le Gunung Batur ancien volcan, accroche le temple de Tegeh Karipan à son flanc, vous grimperez 300 marches pour y accéder. Le lac Batur et les sources chaudes de Toya Bungkah donnent lieu à des cérémonies rituelles.
N’oubliez pas de faire l’ascension du Gunung Agung qui culmine à 3 142 m, à l’est de l’île. C’est le mont sacré des Balinais. Vous l’escaladerez en 6-7 h, avec de bonnes chaussures et un (vrai) guide. Dans les environs, le temple de Besakih, le plus gigantesque et le plus sacré de l’île, abrite 170 sanctuaires.
Ubud, village d’artistes
Village d’artistes et gardien des traditions, Ubud et sa région comptent de nombreuses galeries spécialisées dans la peinture naïve locale. Le palais est un ensemble de gracieux pavillons au cœur de jardins luxuriants. La grotte de l’Eléphant, ermitage du XIe siècle, est creusée dans la roche.
Le saviez-vous ?
Traditions
Bali est la seule île d’Indonésie à être restée essentiellement hindouiste. Les combats de coqs, interdits depuis 1981, sont pourtant encore pratiqués dans les villages. Le limage des dents se pratique toujours ; les incisives sont limées afin de leur enlever leur agressivité apparente. Les Balinais tournent le dos à la mer, royaume des esprits maléfiques, et se tournent vers le sommet sacré du mont Agung.
Le sens des mots
Le « sarong » est une étoffe qui se drape sur les hanches, indispensable pour pénétrer dans les temples. Le « gamelan » est un orchestre qui met en scène les tambours dont le mythique « barong ». Le « banian » est l’arbre sacré des villages et des temples.
Les coups de coeur
Les cortèges de Balinais aux sarongs multicolores qui portent des fleurs, des fruits et de l’encens aux divinités.
Le coucher de soleil sur le temple marin de Tanah Lot.
L’ascension du mont Batur et du mont Agung pour le panorama impressionnant sur Bali.
A savoir avant de partir
La meilleure période : Bali a une saison sèche de mai à novembre-décembre et une pluvieuse de janvier à avril. Préférez mai, septembre et octobre, mois moins fréquentés.
Quelques précautions : attention aux singes qui peuvent parfois être agressifs et voleurs. La location de voiture avec chauffeur est à recommander, car les routes sont complexes.
N’oubliez pas d’emporter des vêtements légers en coton, un vêtement de pluie, une lampe de poche, vos médicaments, des crèmes solaires, un chapeau et une petite pharmacie.