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France : Vivre la vie de château

Voici quelques idées de séjours pour profiter réellement de la vie de château durant le printemps :

Le château du Val, à Planguenoual en Bretagne, dont la bâtisse date des 15e et 19e siècles, a lancé une offre spéciale du printemps à partir de 99 euros pour une nuit en chambre prestige, comprenant deux petits déjeuners et deux cocktails de bienvenue. Situé au coeur de la côte d’Émeraude, le château comprend un vaste jardin, un spa, un jacuzzi, une piscine extérieure…
Info : www.chateau-du-val.com/

Le château de Bourron, construit au début du 17e siècle, est situé dans un parc de 40 hectares, à sept kilomètres à peine de Fontainebleau en Seine-et-Marne. À partir de 130 euros, l’établissement propose un week-end en chambre double prestige avec petit-déjeuner, mise à disposition de vélos et un accès au terrain de tennis. Le petit plus : le restaurant indépendant gastronomique Prémices prend ses quartiers dans l’ancienne écurie du château!
Info : www.bourron.fr/

Le château de Chambiers, en Anjou, invite à la relaxation lors d’un séjour « Body and soul » comprenant deux nuitées avec petit-déjeuner et deux dîners dont l’un détox. Offre valable du vendredi au dimanche, à partir de 195 euros pour deux personnes.
Info : www.chateauchambiers.com/

Jusqu’au 30 avril, le château de La Ballue, en Bretagne, célèbre le printemps avec un séjour spécial (une nuit, les petits déjeuners offerts et une réduction d’environ 10 % sur le séjour). L’offre, à partir de 210 euros la nuit, donne un accès libre au jardin, le petit bijou des lieux composé de 25 000 bulbes de crocus, narcisses, tulipes, collection de magnolias, clématites… Du 4 mai au 27 juin, l’établissement lance également un séjour bien-être à partir de 258 euros.
Info : www.la-ballue.com

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Le nouvel aéroport de Doha accueille son premier vol commercial

Un avion de Fly Dubai, une compagnie à bas prix, s’est posé à la mi-journée en provenance de Dubaï avec des passagers à bord, dans ce qui constitue le premier vol commercial au Hamad International Airport.

Ce vol a été précédé par l’atterrissage d’un avion de Qatar Airways avec à bord quatre ministres et des responsables de l’aviation civile du riche pays gazier du Golfe.

Le président de l’aviation civile du Qatar et chef de la commission chargée du fonctionnement de l’aéroport Abdel Aziz al-Naïmi a déclaré que l’installation gagnée sur la mer avait coûté 15,5 milliards de dollars.

Le chantier, lancé en 2007 a employé jusqu’à 50 000 ouvriers en même temps, a-t-il ajouté, en affirmant que l’aéroport ambitionne de devenir l’un des plus grands au monde à l’horizon 2030.

Fly Dubai est l’une des dix compagnies aériennes qui vont opérer à partir de mercredi à l’aéroport qui entre ainsi partiellement en fonction. Les autres compagnies, y compris Qatar Airways, vont l’utiliser à partir du 27 mai, selon les responsables de l’aéroport.

À la mi-janvier, M. Naïmi avait annoncé que l’ouverture de l’aéroport, reportée sine die en avril 2013, a été programmée pour le 2e trimestre de 2014.

En avril 2013, les autorités avaient invoqué des manquements à des normes de sécurité pour expliquer le report de son ouverture. Mais M. Naïmi avait indiqué en janvier que des retards dans l’aménagement des salles et des agrandissements de dernière minute étaient à l’origine de ce report.

Le nouvel aéroport, construit sur un terrain de 29 km2 partiellement conquis sur la mer, est doté de deux pistes, l’une de 4850 mètres de long et l’autre de 4250 mètres. Il a une capacité d’accueil de 30 millions de passagers par an, que ses promoteurs entendent porter à 50 millions de passagers à la fin des travaux en 2020.

Le Qatar investit massivement dans ses infrastructures pour s’imposer comme une plate-forme internationale du transport aérien, avec en perspective l’organisation du Mondial -2022 de football.

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Cap sur des hébergements insolites aux quatre coins de la France

Dans une cabane flottante
Les Cabanes des grands lacs, à Chassey-les-Montbozon, en Franche-Comté, sont huit petites cahutes flottantes installées dans un parc de 150 hectares. Ces habitations jouent la carte écolo avec leurs panneaux solaires, leurs bougies et la réserve d’eau pour se refaire une beauté. Des toilettes sèches ont également été prévues. L’observation de la nature sera aussi au rendez-vous avec sa terrasse à 360°. On y accède par des barques individuelles. Site : www.cabanesdesgrandslacs.com

Dans une maison de Hobbit
Les huttes du Nid dans les Bruyères, à Fere en Tardenois (Aisne), permettent aux fans des personnages de Tolkien de se mettre dans la peau des Hobbits. Telles des cachettes, les maisons entièrement équipées ont été aménagées à fleur de terre, avec des murs en paille recouverts de chaux, et chacune a été camouflée avec du gazon pour se fondre dans le décor. Site : www.leniddanslesbruyeres.fr

Dans un village de tonneaux
Les Foudres de La Fouquais, à Cornillé en Bretagne, s’organisent autour de onze tonneaux, aussi appelés « foudres », d’une contenance de 5000 litres. Dans cinq d’entre eux, place à des chambres, dont une familiale pouvant accueillir quatre personnes. Un tonneau accueille la cuisine, l’autre la salle manger, et un dernier un salon. Les trois autres foudres font office de sanitaires. Site : www.lesfoudresdelafouquais.fr

Dans un nid
Six nids ont été créés et installés dans un parc de 10 hectares, à Loubieng, dans les Pyrénées-Atlantiques. Pouvant accueillir deux adultes et un enfant, ils s’installent dans une sphère de trois mètres de diamètre comprenant un matelas rond circulaire de 2,15 m de diamètre et d’un hamac supérieur pour le couchage enfant. Pour se prendre pour un oiseau, ces nids ont été accrochés entre 4 et 8 mètres de hauteur. Chaque cocon possède sa propre terrasse privative, installée au sol. Un nid double permet même de partir entre amis ou famille, car il peut accueillir jusqu’à huit personnes. Site : www.lesnidsdubearn.com

Dans une Citroën Méhari
« Paris Champion » et « Paris Circus » ont été imaginés pour les familles qui rencontrent des difficultés à trouver une location de vacances dans la capitale, avec deux appartements aménagés. Le premier, décoré sur le thème du sport, invite à s’endormir dans une Citroën Méhari ou encore à s’amuser dans la salle de jeux privative équipée d’un baby-foot ou encore d’un mini-basket. Le second se décline sur le thème du cirque où bonbons, chapiteau et miroirs déformants amuseront petits et grands. Site : www.paris-magic.fr

Dans un château dans les arbres
On connaissait les cabanes dans les arbres, mais un peu moins les châteaux. Dans le Domaine de Puybéton, dans le Périgord, les vacanciers peuvent choisir entre trois constructions féodales et originales. De deux à six personnes peuvent être accueillies dans ces logements. Loin d’être moyenâgeuses, ces habitations proposent tout le confort moderne avec des lits spacieux, des douches à l’italienne ou encore une connexion WiFi. Site : www.chateaux-dans-les-arbres.com

Dans un bus
Passer une nuit dans un authentique bus vintage américain des années 60, dans un décor 100 % « made in USA ». Cette chambre d’hôtes, à Luc-en-Provence, dans le Var, est installée dans un domaine avec jardins, piscine chauffée et jacuzzi. Site : www.lagrandelauzade.com

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Pique-niques chics à Paris

Foie gras, saumon fumé et gaspacho. Non vous n’êtes pas attablés dans un restaurant étoilé, mais confortablement installés pour un pique-nique chic proposé par le Burgundy, restaurant 5 étoiles de la capitale.

Du 15 juin au 15 septembre, touristes et Parisiens pourront réserver un panier pique-nique, concocté par le chef étoilé du restaurant de l’hôtel, Pierre Rigothier, et Stéphane Tranchet, chef pâtissier.

Dans la corbeille en osier, les hôtes découvriront des coupes de champagne, des bocaux et des couvertures. Elle aura aussi été garnie de mets raffinés. À déguster : pressé de foie gras de canard et volaille, salade d’artichauts barigoule, pesto, tomates séchées, gaspacho andalou, mozzarella di buffala, copeaux de jambon de boeuf, finger saumon fumé, blinis, concombre, crème de raifort, éclair chocolat, thé Earl Grey, tarte citron revisitée et fraises chantilly, pistache, biscuits. Le tout sera accompagné d’une demi-bouteille de champagne Deutz et d’une bouteille d’eau.

Un chasseur d’endroits champêtres, fourni par le restaurant, se chargera de dénicher le lieu idéal pour faire cette halte gourmande.

Les clients se rendront eux dans cet espace verdoyant en enfourchant, s’ils le souhaitent, un vélo griffé Burgundy. Le concierge aura également pour mission d’installer le pique-nique et de faire place nette après le repas.

Plus d’informations et réservations : www.leburgundy.com
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Le Musée Grévin de Prague ouvre le 1er mai

Après Montréal l’an dernier, la Compagnie des Alpes (CDA) inaugure son deuxième musée Grévin à l’étranger dans la capitale tchèque.

À l’image du musée parisien, 80 personnages de cire ont été mis en scène dans un espace de 1560 m².

Dans un décor inédit, inspiré de l’histoire et de la culture tchèque, les visiteurs pourront admirer les statues de figures légendaires telles que Vaclav Havel et Wolfgang Amadeus Mozart, mais aussi plus contemporaines, à l’instar de Jean-Paul Belmondo, Louis de Funès, Brad Pitt, George Clooney ou Meryl Streep.

En avril de l’an dernier, le premier musée Grévin à l’étranger a ouvert ses portes à Montréal. Plus de 120 personnages trônent dans le lieu, parmi lesquelles l’incontournable star québécoise Céline Dion, mais aussi des célébrités internationales comme Barack Obama.

La version parisienne, créée en 1882, accueille pour sa part plus de 250 personnalités et attire chaque année quelque 800 000 curieux.

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Circuit touristique dans la mémoire anticoloniale de Dar es Salaam

Mejah Mbuya est l’un des fondateurs d’Africa Roots, une agence de voyages qui, outre les traditionnels safaris et randonnées, propose un circuit, à pied ou à bicyclette, à la découverte de l’histoire de la ville et notamment des traces de ce passé.

C’est à Dar es Salaam, alors capitale du jeune Tanganyika tout juste indépendant, qu’a été fondé en 1962, le Front de libération du Mozambique (Frelimo). La guérilla indépendantiste mozambicaine y conservera son siège jusqu’à l’indépendance en 1975 du Mozambique, dont il restera le parti unique jusqu’en 1990.

La Tanzanie célèbre cette année le cinquantième anniversaire de sa création, en 1964, née de l’union du Tanganyika et de Zanzibar, peu de temps après leurs indépendances respectives.

De l’autre côté de la rue, l’ANC (Congrès national africain) de Nelson Mandela eut également des bureaux.

En janvier 1962, quelques mois avant d’être emprisonné en Afrique du Sud durant 28 ans, Mandela lui-même s’est rendu à Dar es Salaam pour rencontrer Oliver Tambo, chef de l’ANC en exil, et discuter de la récente création de l’Umkhonto we Sizwe, la branche armée du mouvement antiapartheid.

Il y a rencontré également Julius Nyerere, alors premier ministre du Tanganyika et futur président de Tanzanie. Son idéal panafricain attirera dans son pays nombre de membres des mouvements indépendantistes du continent ou des défenseurs des droits des Noirs américains.

« Je veux que les Tanzaniens connaissent leur histoire. C’est quelque chose qu’ils devraient connaître et dont ils devraient être fiers » , explique Mejah Mbuya.

« Mais je veux aussi partager cette histoire avec le reste du monde, notamment les Sud-Africains. Il y a actuellement beaucoup de xénophobie (anti-africaine) en Afrique du Sud. Les Sud-Africains s’inquiètent que des gens du reste de l’Afrique viennent prendre leurs emplois. Je veux qu’ils se souviennent qu’ils ont une importante dette envers la Tanzanie et d’autres pays africains », dit-il.

Le circuit d’Afri Roots commence dans les effluves et la moiteur du marché aux poissons. Il continue au New Africa Hotel, lieu de rencontre prisé au début des années 1960 par les membres de l’ANC ou d’autres mouvements de libération.

L’étape suivante conduit à l’hôtel où Malcom X, militant des droits des Noirs américains, séjourna en 1964. Il est désormais transformé en immeuble de bureaux, très demandés dans la capitale économique.

Plus loin, au restaurant New Zahir, toujours animé à l’heure du déjeuner, le révolutionnaire cubain Che Guevara rencontrait en 1965 les rebelles congolais anti-Mobutu de Laurent-Désiré Kabila, pour préparer une campagne au Congo qui tournera court. Le « Che » repassera à Dar es Salaam quelque mois plus tard, après l’échec de son aventure congolaise.

A la fin de la visite, devant un verre de vesou, Mejah Mbuya regrette que son pays reste peu développé après avoir tant donné aux grandes luttes anticoloniales du XXe siècle. « La Tanzanie était comme une bougie. Elle a fourni de la lumière à d’autres qui avaient besoin d’espoir, mais s’est consumée ».

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Petit guide des visites de cimetière

Se rendre dans un cimetière pour se recueillir sur la tombe de personnages célèbres n’a rien de macabre. Au contraire, ce tourisme d’un nouveau genre est même très en vogue au Japon et fait des émules un peu partout à travers la planète. Pour se concocter un voyage sur ce thème, suivez le guide, établi par Hotels.com.

Selon le comparateur de tarifs hôteliers, pour découvrir le cimetière dans la ville la plus accessible, il faut se rendre à Palm Spring au Desert Memorial Park où repose Frank Sinatra.

Puis, cap sur Buenos Aires en Argentine et la Recoleta, où ont été inhumées de grandes fortunes, pas toujours connues, mais dont les sépultures sont à elles seules de véritables oeuvres d’art.

Du côté de l’Europe, c’est à Berlin (Allemagne) que les touristes paieront le moins cher leur chambre d’hôtel. Là, ils pourront visiter le Dorotheenstädtisch-Friedrichswerderscher Friedhof, où se trouvent les tombes de l’écrivain Bertolt Brecht ou encore du sculpteur Johann Gottfried Schadow.

Pour se recueillir sur les dépouilles de stars mondialement connues, le périple peut se terminer à Paris, au Cimetière du Père-Lachaise. Gilbert Bécaud, Édith Piaf, Maria Callas, Jim Morrison, Oscar Wilde, Molière, Jean de La Fontaine… et beaucoup d’autres « vedettes » y sont inhumés. Les vacanciers devront toutefois prévoir un budget plus important pour leur hébergement.

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Canada : les parcs naturels bientôt couverts par le WiFi

Espérant capter une jeune clientèle urbaine incapable de rester coupée du monde, les parcs naturels canadiens ont décidé de proposer dès cet été un accès à l’internet sans fil dans une vingtaine de réserves.

Parcs Canada, agence fédérale qui gère 44 parcs nationaux et quelque 160 autres sites patrimoniaux – des montagnes Rocheuses de l’Ouest, à la baie de Fundy sur le littoral atlantique, en passant par l’île de Baffin dans l’Arctique – a publié un appel d’offres afin d’équiper cet été en WiFi « 15 à 20 » parcs, pour un objectif de 75 sites d’ici trois ans.

L’année 2014 est une « phase exploratoire », et il ne s’agit pas de couvrir les forêts, lacs et montagnes dans le giron de l’agence, mais simplement de proposer l’internet sans fil dans les accueils et autres aires de services de ses campings, selon François Duclos, responsable du dossier.

« Notre intention est de combler des besoins qui existent réellement », en particulier chez les jeunes randonneurs urbains qui éprouvent « un certain inconfort à séjourner » loin d’une connexion réseau, explique-t-il.

« Le Canada a beau être un grand pays, il est devenu très urbain (et) pour cette jeune clientèle des villes, on est différent », ajoute M. Duclos.

En outre, poursuit-il, ce besoin de rester connecté à ses courriels et aux réseaux sociaux a été exprimé par des personnes plus âgées qui sont dans « l’obligation de rester en contact avec le bureau ».

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Un parc Spirou va ouvrir à Bruxelles

Le groupe français de la Compagnie des Alpes (CDA) a remporté un contrat qui lui permettra de développer un parc d’attractions consacré au petit personnage belge de la célèbre bande dessinée Spirou ainsi qu’au Marsupilami.

Localisé sur le plateau de Heysel, dans la capitale belge, à proximité de l’attraction phare Atomium, Spirouland devrait s’étendre sur quelque 10 000 m² entièrement couverts.

Dans ce parc à thème, les attractions et divertissements seront développés autour de Spirou et du Marsupilami, et principalement dédiés aux familles avec des enfants âgés de 3 à 10 ans. Sa date d’ouverture n’a pas encore été annoncée.

La CDA espère attirer 15 millions de visiteurs par an. 5 millions de personnes se rendent en effet chaque année dans ce secteur bruxellois touristique, dont un quart de touristes étrangers.

Premier opérateur de parcs de loisirs en Belgique, la CDA gère déjà Walibi Belgium et Aqualibi à Bruxelles ainsi que de Bellewaerde Park à Ypres.

Pour rappel, un parc Spirou devrait également voir le jour en France d’ici le 2e semestre 2015, près d’Avignon.

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Le restaurant danois Noma récupère son titre de meilleur restaurant du monde

L’établissement Noma à Copenhague du chef René Redzepi, a été sacré « meilleur restaurant du monde » par le classement de la revue britannique Restaurant, une récompense qui lui avait déjà été décernée en 2010, 2011 et 2012.

 « Je vais vous lire ce que j’avais écrit en 2010, mais que je n’avais pas eu le courage de vous dire à l’époque », a déclaré le chef de 36 ans, visiblement détendu, venu sur l’estrade entouré de son équipe.

« Merci de croire en nous, vous nous avez fait confiance. Je suis tellement heureux après tous les efforts que nous avons faits. Ce n’est pas la ligne d’arrivée, nous avons encore beaucoup de découvertes à faire », a ajouté l’ambassadeur de la « cuisine nordique ». Il a remercié sa femme, enceinte d’un troisième enfant et présente dans la salle.

Le vainqueur de l’année dernière, El Celler de Can Roca des trois frères Roca à Gérone, vient se placer en deuxième position de ce classement des 50 meilleurs restaurants de la planète. La table italienne Osteria Francescana du chef Massimo Bottura, à Modène, se maintient quant à elle à la troisième place.

Le palmarès, influent mais décrié, est réalisé à partir des votes de 900 « experts » internationaux, dont des chefs et des critiques culinaires. Ils élisent sept restaurants dans lesquels ils doivent avoir mangé dans les 18 mois précédents. Ils les classent ensuite par ordre de préférence, sans qu’il y ait de liste prédéfinie de critères.

Depuis sa création en 2002, ce classement commandité par San Pellegrino et Acqua Panna, n’a décerné la récompense ultime qu’à cinq établissements.

Outre El Celler et Noma, il a été attribué à l’Espagnol El Bulli de Ferran Adria (fermé depuis fin 2011) à cinq reprises (2002, 2006, 2007, 2008, 2009), au Californien The French Laundry de Thomas Keller (2003 et 2004) et au Britannique Fat Duck de Heston Blumenthal (2005).

Jordi Roca, l’un des trois frères de El Celler, a en outre été distingué cette année dans la catégorie du « meilleur pâtissier ».