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Universal étend la Minions Mania à son parc d’attractions hollywoodien

Surfant sur le succès planétaire de Despicable Me et « l’irrésistible popularité » de ses Minions, les Studios Universal inaugurent dans leur parc hollywoodien une attraction dernier cri visant à « immerger » les visiteurs dans l’univers du film.

Despicable Me, entièrement réalisé dans les studios parisiens d’Illumination Entertainment, est une vraie mine d’or pour Universal : les deux premiers films de la saga ont rapporté 1,5 milliard de dollars dans le monde.

Un troisième volet est prévu pour 2017, et les Minions, ces petits personnages jaunes et rondouillards au langage incompréhensible, devenus les véritables stars de la franchise, auront leur propre film, The Minions, en juillet 2015.

Depuis fin 2012, les Minions ont également leur attraction dédiée, Minion Mayhem, au parc de loisirs du studio à Orlando en Floride.

Une attraction qui fait son entrée dans le parc historique du studio, à Hollywood, dans une configuration deux fois plus grande, bénéficiant d’équipements dernier cri et agrémentée d’installations nouvelles.

Près de « 20 minutes de nouvelles scènes animées » ont été produites pour cette attraction, dans laquelle les visiteurs se

Pour l’installation de Minion Mayhem à Hollywood, Universal a vu les choses en grand. L’attraction peut accueillir deux fois plus de visiteurs qu’à Orlando (192 personnes par séance), et les décors sont beaucoup plus nombreux.

À Orlando, seule la maison de Gru, le héros du film, était sortie de terre. À Hollywood, c’est tout son quartier qui a été reconstruit. Et le Minion Mayhem s’accompagne ici d’une zone attenante exclusive, Super Silly Fun Land, un espace de jeux d’eau inspiré par la fête foraine du premier film, et première attraction du parc dédiée aux enfants de moins de 8 ans.

Pour le clou de l’attraction, lorsque le visiteur est « minionisé » dans un wagon télécommandé simulant les mouvements d’un film en 3D sur écran géant, Universal a utilisé les techniques dernier cri.

Le film « est projeté à 60 images par secondes, en résolution 4K (ultra haute définition), et l’effet est plus impressionnant que tout ce que vous avez pu voir ailleurs », explique Jon Corfino, producteur de l’attraction et directeur du projet chez Universal Creative.

La suspension hydraulique du wagon est quant à elle la plus sophistiquée de tous les parcs de loisirs Universal. « Elle apporte un niveau de précision plus élevé pour recréer les mouvements très précis inspirés par les images à l’écran », observe-t-il.

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Séjours Game of Thrones : voyager sur les traces de la série télé

Les lieux de tournage de la série Game of Thrones deviennent de vraies attractions touristiques. La Croatie, l’Islande et l’Irlande du Nord, qui ont accueilli les équipes américaines, ne manquent pas de surfer sur la vague pour promouvoir leurs régions.

La Croatie, qui accueille le tournage depuis la saison 2, surfe sur l’événement pour promouvoir les sites servant de décor à la série. À l’instar de Dubrovnik, qui incarne Port-Réal, alias la capitale du royaume des Sept couronnes, ou encore de Split, où ont été filmées plusieurs scènes d’action.

L’agence de voyages Viator a même mis sur pied des séjours pour permettre au public de suivre les traces des héros créés par George Martin, l’auteur des romans A Song of Ice and Fire. Les touristes peuvent ainsi participer à une visite guidée de quatre heures dans Dubrovnik ou partir à la découverte des lieux de tournage dans la région lors d’un petit périple de quatre jours. La visite de l’impressionnante forteresse de Lovrijenac, juchée à 37 m de haut, fait notamment partie du programme. Info : www.viator.com

L’Irlande du Nord, qui a également reçu les équipes de la série HBO, profite aussi de ce coup de projecteur. Les comtés d’Antrim, de Londonberry et de Down tirent leur épingle du jeu. En effet, ils participent depuis plusieurs saisons à recréer l’univers fantastique de Game of Thrones. Les grottes de Cushendun ont servi de décor pour l’accouchement de Lady Melisandre qui a donné naissance à une mystérieuse ombre. Les Dark Hedges et ses hêtres voûtés se sont transformés pour les besoins de la série en une dangereuse route royale. Quand la vallée de Shillanavogy a permis de recréer les prairies Dothraki.

L’office de tourisme ne s’y est pas trompé et propose sur son site internet un guide des différents lieux phares de la série à ne pas louper. À noter que du 11 au 15 juin, Belfast accueille l’exposition gratuite Game of Thrones qui dévoile, entre autres, les costumes et les armes de la série. Info : www.gotexhibitionbelfast/gotexhibition, www.ireland.com/

Pour le cas de l’Islande, c’est la même histoire. Les propos de la réalisatrice Janet Graham Borda vantant la destination ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. En effet, l’office de tourisme n’hésite pas à les citer. Pour les lieux de l’extrême nord de Game of Thrones, « nous voulions quelque chose de beau, aride et brutal. En Islande, nous avons trouvé tout cela, ainsi que d’une équipe de production hautement professionnelle ».

Le tournage a eu lieu principalement au nord de l’île, à Gooafoss par exemple, où l’on trouve l’une des plus spectaculaires cascades du pays. Mais aussi à Dimmuborgir, une région composée de grottes volcaniques et de formations rocheuses, ou encore à Thingvellir, un site historique, culturel et géologique de premier plan. La région prisée des touristes se révèle être l’endroit où les plaques tectoniques de l’Amérique du Nord et de l’Europe se rencontrent. Info : www.iceland.is/

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Rétrospective londonienne du premier artiste à avoir peint le mur de Berlin

Thierry Noir: A Retrospective comprendra des oeuvres originales, provenant du célèbre mur de Berlin, mais aussi des photos inédites, des entrevues et des films sur la carrière de ce pionnier du street art.

En 1984, le Français Thierry Noir a commencé spontanément à peindre une partie du mur de Berlin, située en face de chez lui, bravant toutes les interdictions, et a continué cinq années durant. Son art coloré naïf symbolise un acte de résistance important.

Ses immenses fresques, des visages colorés à l’acrylique, représentent bien l’esthétique culturelle du Berlin des années 1980. Elles sont mises en scène sur une réplique du célèbre mur érigé en 1961, construit pour diviser l’Allemagne en deux.

Thierry Noir est de plus en plus respecté et reconnu comme l’un des vétérans du street art moderne. En 2013, il a travaillé avec d’autres grands artistes internationaux de ce mouvement, à savoir Phlegm et ROA.

L’exposition Thierry Noir: A Retrospective est visible jusqu’au 5 mai à la Howard Griffin Gallery de Londres.

Et pour célébrer les 25 ans de la chute du mur, il prendra part à une exposition, collective cette fois, à Paris en mai prochain.

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Le Cloître de Bramante à Rome, petit musée dans la cour des grands

Andy Warhol, la dynastie Brueghel ou actuellement les peintres victoriens du Cloître de Bramante ont réussi à séduire les touristes, une fois accompli le tour rituel de la chapelle Sixtine au Colisée.

Situé à deux pas de la Place de Navone, le « Chiostro del Bramante » résiste avec ses deux à trois expositions annuelles, et surtout grâce à ses activités parallèles, notamment les trois chambres que les Amis du musée peuvent louer dans le Cloître ou encore les évènements d’entreprises.

Le musée possède également une « Académie des petits » pour initier les enfants, accueille des leçons d’anglais, des cours de théâtre et même de yoga.

Il faut être « inventif, explique Natalia De Marco, une des directrices du musée. “Les musées publics se plaignent, mais je ne sais pas comment ils font pour ne pas s’en sortir. Ils reçoivent plein de subventions, mais ne savent pas les faire fructifier, parce qu’au fond, ce n’est pas leur argent. »

Alors, pour attirer le public dans la ville aux cent musées, il faut de bonnes idées, germant dans la direction pyramidale et familiale du Cloître, présidé par une mère et ses trois filles, dont Natalia. « Le personnel est presque entièrement féminin depuis le début, je ne voudrais pas être polémique, mais cela nous donne un petit plus », ajoute-t-elle.

Après la restauration du cloître Renaissance bâti par Donato Bramante, grand rival de Michel-Ange et architecte du pape Jules II, elles ont loué le bâtiment au vicariat, accolé à l’église Sainte-Marie-de-la-Paix, où se trouvent les célèbres Sibylles de Raphaël, visibles depuis une fenêtre à l’intérieur de la cafétéria du musée.

Les De Marco ont commencé leur aventure par une exposition Andy Warhol, au printemps 1997, en contactant elles-mêmes des collectionneurs américains. « Cela a été notre cheval de Troie, pour amener un peu d’art contemporain à Rome », raconte Natalia De Marco.

Puis il y a eu Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Joan Miró et l’horizon s’est élargi. Une superbe rétrospective sur la dynastie Brueghel a connu un vrai succès l’an dernier. Les étrangers viennent surtout voir le joyau de la Renaissance qu’est le Cloître, et les Italiens les expositions.

Ce printemps, le Cloître propose une rétrospective de peintres anglais de l’époque victorienne autour de Sir Lawrence Alma-Tadema (1836-1912) et son chef d’oeuvre, Les Roses d’Héliogabale, où une pluie de fleurs tombe sur les invités de cet empereur décadent.

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L’Antarctique, un destin de rêve pour les touristes du monde entier

Le soleil se couche et le ciel nuageux se confond avec la blancheur de la neige. Des dizaines de touristes marchent en file, fascinés par les glaciers bleus et les manchots papous en Antarctique, une destination de plus en plus prisée.

Le groupe a déboursé une petite fortune (3000 dollars par personne) pour une incursion éclair de cinq heures sur le continent gelé, où ils arrivent en avion.

Les touristes ont visité la base chilienne Président Eduardo Frei dans l’île du Roi George, dans l’archipel des Shetlands du Sud, et la station russe voisine de Bellinghausen avec sa curieuse église orthodoxe. Ils ont également connu le petit village chilien Villa de las Estrellas avec seulement 64 habitants et bien sûr les colonies de manchots papous.

Une autre possibilité d’excursion est de parcourir l’île Half Moon Island, habitat des lions de mer et des colonies de manchots papous où se trouve la base argentine Teniente Camara. Là, les touristes peuvent boire du café chaud, envoyer des cartes postales et faire tamponner leur passeport d’un krill, une petite crevette qui est le symbole de la base.

Le tourisme est l’une des rares activités économiques autorisées par le Traité de l’Antarctique et le Protocole de Madrid, qui interdisent l’exploitation minière sur le continent blanc.

L’Antarctique attire plus de 30 000 touristes pendant l’été, de novembre à mars, quand il est possible de naviguer sur les mers gelées et d’atterrir sans problèmes.

La plupart des touristes arrivent sur des navires qui traversent le redoutable passage de Drake dans l’Océan austral, l’une des zones maritimes aux pires conditions météorologiques, au départ d’Ushuaïa (sud de l’Argentine) et de Punta Arenas. Le reste arrive en avion d’après les données de l’Association internationale des voyagistes antarctiques (IAATO).

« 90 % des touristes du monde entier qui viennent en Antarctique partent d’Ushuaïa. Les croisières durent en moyenne 11 jours. Les moins chères coûtent 5000 dollars. Les plus chères, de 15 jours, et vont jusqu’au Cercle polaire antarctique, coûtent 12 000 dollars », explique le Brésilien Gunnar Hagelberg, propriétaire d’Antarctica Expeditions.

La plupart des touristes viennent des États-Unis, d’Australie, de Chine, de Russie et de plus en plus du Brésil.

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Itinéraires américains d’exception pour motards en quête de sensations

Tail of the Dragon, Caroline du nord
Tail of the Dragon se targue d’être la destination numéro 1 des motards avec ses 318 virages se succédant sur 17 km, du Tennessee à la Caroline du Nord. Les traîtres méandres de l’endroit n’ont pas manqué de dérouter plus d’un motard. Leurs chutes ont donné naissance à « L’arbre de la honte » (Tree of Shame), sur lesquels sont clouées les pièces détachées ramassées sur les lieux des accidents. « De nombreux virages très serrés, des pentes abruptes, peu de voitures, de nombreuses motos… dans l’ensemble, une route assez difficile », résume Motorcycleroads.com.

Beartooth Pass
Le col, véritable couloir de 109 km démarrant à 1950 mètres d’altitude dans le sud-ouest du Montana, s’étend jusqu’au Wyoming puis se perd dans le parc national de Yellowstone. En route, les motards admireront des vues imprenables sur les Rocheuses, ainsi que de superbes plateaux, des lacs, des chutes d’eau et bien entendu, la faune locale. Les adeptes de Motorcycleroads.com donnent une note de 5/5 à cette route pour sa qualité.

The Three Sisters (Ranch Roads 335, 336, 337), Texas
Ce sont moins les paysages que les virages en épingle qui ont rendu célèbres ces trois soeurs, également appelées Twisted Sisters. L’itinéraire fait rêver bien des amateurs de moto. Véritables montagnes russes, elles ne sont pas recommandées aux débutants puisqu’elles conduisent à des canyons et surmontent des pics déchiquetés, ainsi que d’abruptes falaises. « Route peu fréquentée. Attention toutefois, elle a désarmé plus d’un motard », rappelle Motorcycleroads.com.

Pacific Coast Highway, Californie
Aussi appelée California State Route 1, l’autoroute longe l’océan pacifique et s’étend sur 885 km. La portion située entre Monterey et Santa Barbara offre le plus beau tableau : la mer, à perte de vue. Les utilisateurs du site Motorcycleroads.com signalent tout de même que cette destination, très prisée, peut être très fréquentée.

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Portrait-robot du touriste chinois d’aujourd’hui

De plus en plus de Chinois choisissent de partir en vacances seuls, et évitent ainsi les voyages organisés aux itinéraires rigides et aux trajets interminables en bus.

C’est l’une des nombreuses conclusions tirées par Kawo, une agence spécialisée dans le branding et les réseaux sociaux en Chine, qui a utilisé des données du site de voyage Skift.com pour élaborer le portrait du touriste chinois moyen.

Selon leurs informations, la majorité des voyageurs chinois (67 %) ont entre 25 et 44 ans et sont susceptibles de choisir leur hôtel ou leur restaurant en fonction de recommandations provenant de leurs pairs sur les réseaux sociaux.

Leurs lieux de villégiature préférés sont les États-Unis, la France, l’Italie, le Royaume-Uni, Hong Kong et Macao. Ils choisissent ces deux dernières destinations pour des escapades gastronomiques et pour le jeu, deux des grands centres d’intérêt des voyageurs de ce pays, comme le note l’agence.

Comme ils s’intéressent aussi beaucoup au shopping et aux bons plans, ils n’hésitent pas à sortir des sentiers battus et des centres-ville pour se rendre dans les centres commerciaux offrant des prix d’usine où l’on brade les accessoires Burberry, Chanel, Gucci, Louis Vuitton et Prada, leurs marques préférées à en croire Skift.com.

Les touristes chinois ont dépensé la somme record de 102 milliards de dollars lors de leurs voyages à l’étranger en 2012, devenant ainsi les touristes internationaux les plus dépensiers de la planète.

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Versailles lance la saison des Grandes Eaux et des Voix royales

Les Grandes Eaux musicales, qui attirent quelque 1,5 million de visiteurs, bénéficient cette année d’une acoustique rénovée, multipliant les haut-parleurs pour obtenir un son plus « fin », a expliqué le directeur de Château de Versailles Spectacles, Laurent Brunner.

Les Grandes Eaux nocturnes ont également eu droit à un petit « lifting », avec une mise en lumière là aussi plus subtile. « On est passé à certains endroits de 400 watts à 40 watts, ce qui a permis un réglage plus fin, avec moins de lumière et plus de rendu », a-t-il ajouté. Une bonne nouvelle pour les amoureux des jardins agacés par le « matraquage » sonore et visuel dans lequel tombaient parfois les Grandes Eaux.

Le 23 mai s’ouvre la saison musicale des « Voix royales », dont Haendel est le héros, et plus particulièrement le tout jeune Haendel fraîchement débarqué de Hambourg à Rome. Il a à peine 22 ans et est accueilli comme un prince par les grands mécènes italiens, le cardinal Pamphili, le cardinal Ottoboni, le Prince Ruspoli, qui lui passent commande et le reçoivent dans leurs salons.

Plusieurs de ces oeuvres romaines emblématiques seront données cet été à Versailles, dont le « Dixit Dominus », sa première grande oeuvre chorale, donné deux fois, dont l’une (22 juin) par Sir John Eliot Gardiner et son Monteverdi Choir, qui fête ses 50 ans.

Le « Messie », incontournable succès de Haendel période anglaise, sera également donné deux fois. À Rome, le jeune Haendel s’initie à l’oratorio, genre typiquement romain qui remplace l’opéra, dans des partitions profanes ou sacrées. Son premier oratorio, « Il trionfo del Tempo e del Disinganno » sera donné le 6 juillet à l’Opéra royal.

Une soirée Haendel (6 juillet) dans les salons du Petit Trianon tentera de restituer l’atmosphère intime des salons du Prince Ruspoli, avec un programme de cantates romaines. Le « prince » catalan de la viole de gambe, Jordi Savall, donnera une « nuit Haendel » itinérante, de l’Opéra royal à la Galerie des Glaces en passant par la chapelle royale, le 27 juin.

Outre Haendel, Lully est présent avec sa tragédie « Persée » (23 au 25 mai). Autre événement, la venue à l’Opéra royal les 14 et 15 juin de la nouvelle production de « Didon et Enée » créée à Rouen le 9 mai prochain, avec la mezzo-soprano américaine Vivica Genaux. Cécile Roussat et Julien Lubek, qui viennent des arts du cirque et du mime Marceau, mêleront au petit bijou de Purcell (à peine plus d’une heure) danse et acrobaties dans une scénographie novatrice.

Versailles a dû renoncer depuis quelques années aux grands spectacles de plein air du bassin de Neptune, du fait de problèmes de voisinage, et ouvre désormais l’Orangerie pour plusieurs « nuits » festives. Le 11 juin, Natalie Dessay et Michel Legrand donneront leur récital de chansons, et les 18 et 19 juin, le Béjart Ballet Lausanne donnera « 7 danses grecques » et « Le Boléro ».

Un grand bal masqué est organisé pour la deuxième année par Kamel Ouali le 28 juin. L’an dernier, les spectateurs avaient été accueillis par des tigres. Cette fois, Kamel Ouali promet de « sublimes amazones » et « du spectacle » jusqu’à 6 heures du matin. Toujours à deux conditions: acquitter la somme de 78 à 298 euros, et « venir vêtu d’un costume de qualité de style baroque ».

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60 secondes, 23 étoiles Michelin, une vidéo

Une vidéo produite par Oramatv.com pour The Staff Canteen, chaîne YouTube dédiée aux gastronomes et aux professionnels de la restauration, propulse le spectateur dans une constellation d’établissements de renom pouvant se targuer d’afficher collectivement un palmarès de 23 distinctions Michelin.

Du Dorchester d’Alain Ducasse au Fat Duck, en passant par l’Hibiscus, le Mugaritz ou le Restaurant de Gordon Ramsay, les images se succèdent à vitesse grand V au rythme de la chanson Food, Glorious Food, extraite de la comédie musicale Oliver!

Étourdissante symphonie gastronomique, la vidéo illustre parfaitement le terme « food porn ».

Voir la vidéo : http://bit.ly/1mD3D92.
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Randonnée virtuelle avec Google à travers le temple d’Angkor Wat au Cambodge

Google a numérisé le temple d’Angkor Wat au Cambodge dans le cadre de son projet d’hébergement des « trésors culturels du monde », qui ne menace pas le tourisme classique selon lui.

Présenté à Angkor Wat même, ce dernier projet de Google permet aux internautes de visiter le complexe du XIIe siècle, merveille de l’architecture khmère, dans le nord du Cambodge, depuis chez soi.

Plus d’un million de photographies ont été assemblées, afin de créer 90 000 vues à 360° de ce complexe aux plus de cent temples.

Ce nouveau projet s’inscrit dans une entreprise plus vaste du groupe américain de devenir le géant du patrimoine mondial, avec plusieurs centaines d’institutions désormais partenaires de sa plateforme en ligne Google Art Project, dont de nombreux musées français.

« Récemment, nous avons fait le Taj Mahal, le Grand Canyon, le mont Fuji », explique Manik Gupta, directeur de projet pour Google Maps. « Mais l’ampleur de ce que nous avons à Angkor Wat est sans précédent », ajoute-t-il, disant la « sensation incroyable » de pouvoir explorer chaque recoin d’Angkor, grâce à la finesse du maillage sans précédent des photographies collectées.

Alliant le geste à la parole, Gupta revêt une des dernières innovations de Google, baptisée « trekker » (« randonneur »). Quinze caméras attachées à un sac à dos contiennent des disques durs et une batterie. Chaque caméra prend des photos de haute définition toutes les deux secondes et demie.

En marchant à travers les ruines d’Angkor, les « randonneurs » de Google permettent de prendre en photo des zones inaccessibles aux traditionnelles « voitures Google » cartographiant à l’aide de caméras les rues du monde entier.

Pour ce nouveau projet, cinq Cambodgiens ont été chargés de randonner à travers les temples, jusqu’à huit heures par jour, pour enregistrer chaque recoin.

Les internautes du monde entier peuvent désormais découvrir Angkor Wat dans toute sa magnificence. Mais au Cambodge, peu auront cette chance – moins d’un habitant sur trois a accès à internet.