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Randonnée : les plus beaux chemins du monde

La traversée du North Drakensberg (Afrique du Sud)

Il faudra compter de cinq à six jours pour parcourir ce sentier d’environ 65 km, qui s’étend entre les communes de Phuthaditjhaba et de Bushmans Nek. Les randonneurs pourront admirer formations rocheuses, hautes falaises, collines verdoyantes et chutes d’eau. Les moins expérimentés sont fortement conseillés de prendre un guide.

Kungsleden (Suède)

Dans le nord de la Suède, le Kungsleden ou « sentier du roi » couvre 105 km au coeur d’une région entièrement sauvage, une des dernières en Europe. Située à l’intérieur du Cercle polaire d’environ 150 km, cette randonnée, qui prend généralement de 3 à 5 jours, donne à voir des forêts de bouleaux, des toundras ouvertes et des glaciers géants. De tels paysages apparaissent devant les randonneurs avant qu’ils escaladent un chemin de côte sur le point culminant de la Suède, le mont Kebnekaise, à 2106 m.

Le chemin de randonnée Superior (États-Unis)

Cette piste de 445 km s’étend de la ville de Duluth dans l’État du Minnesota jusqu’à la frontière canadienne. Il offre plus de trente trailheads ou points de départ pour ceux qui souhaitent faire une randonnée plus ou moins courte, et pas moins de 86 sites de camping où l’on peut installer sa tente. Les randonneurs apprécieront non seulement des vues sur le lac Superior, mais aussi des forêts denses et aromatiques peuplées d’érables, de bouleaux, de trembles et de sapins baumiers. Certains auront même la chance de tomber sur des castors en train de construire un de leurs impressionnants barrages.

La piste de Bibbulmun Track (Australie)

Départ à Kalamunda pour ce chemin de 965 km, qui relie des sentiers côtiers et des chemins à l’intérieur du pays traversant vignobles et autres fermes. Il est tout à fait possible de choisir une partie de cette longue piste à apprécier l’espace d’une journée.

La piste de Routeburn Track (Nouvelle-Zélande)

Ce n’est pas pour rien que Peter Jackson a choisi de filmer sa trilogie Le Seigneur des Anneaux dans ce pays verdoyant, dont les îles montagneuses présentent des paysages tout simplement époustouflants. Un sentier 32 km, le Routeburn Track, se trouve sur la South Island. La plupart des marcheurs entament leur randonnée du côté de Queenstown dans les Alpes du Sud. Plusieurs cabanes bien entretenues se trouvent le long du chemin, et il existe également un abri de secours.

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Oberoi Hotels & Resorts, le groupe hôtelier de luxe préféré des voyageurs

Avec un taux de satisfaction atteignant 94,7 %, la marque qui possède des propriétés en Inde, en Indonésie, à Dubaï ou encore à l’île Maurice, est la plus appréciée des touristes, selon une étude de ReviewPro.

Oberoi a été plébiscité par sa clientèle pour son service, son rapport qualité-prix, sa localisation et sa propreté.

Four Seasons et Orient Express, avec un score respectif de 92,3 % et 92,1 %, complètent le podium des signatures possédant de nombreuses adresses dans le monde.

Concernant les groupes de luxe avec un petit portefeuille (moins de 20 établissements dans le monde), Constance Hotels and Resorts, présent dans sept lieux de l’océan Indien, arrive en tête avec un taux de satisfaction de 93,7 %.

Capella Hotels, pour l’instant implanté dans quatre pays, notamment au Mexique, suit de près derrière (93,6 %). Montage (93,3 %), notamment à Beverly Hills, referme ce top 3.

Dans le détail, l’hôtel de luxe préféré des voyageurs est le Palacio Nazarenas à Cuzco au Pérou (groupe Orient-Express). 99,2 % des sondés ont affirmé en être très contents.

Pour établir son classement, le site s’est reposé sur les avis laissés en ligne par les internautes ayant visité ces palaces en 2013. 839 593 opinions, portant sur 1692 propriétés et 86 marques, réparties dans le monde, ont été passées en revue.

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Des centaines d’activités à prix réduit en Côte d’Azur sur une carte

Cette nouvelle carte prépayée, lancée le 12 avril prochain, donnera accès à son détenteur à plus de 110 activités, à pratiquer sur l’ensemble du territoire des Alpes-Maritimes et une partie du Var, du bord de mer jusqu’aux stations d’été en montagne. 85 partenaires sont pour l’heure associés à cette nouveauté.

Proposée en deux formules, trois jours ou six jours, elle se veut un remède anti-crise, car pour la petite dépense engendrée, les vacanciers accèderont à près de 1000 € d’activités sur tout le territoire concerné, soit 53 communes.

Au menu de leurs vacances : visites de musées, de parcs de loisirs, de jardins, activités nautiques ou de plein air… Personne n’a été oublié, et il y en a pour tous les goûts et tous les âges.

Par exemple, avec elle, il sera possible de visiter le Musée Picasso de Juan Les Pins, de se rendre sur l’île de Saint Honorat au départ de Cannes, ou encore de visiter le vignoble de Nice et déguster des vins de Bellet.

Véritable bon plan, la COTEDAZUR Card offre la gratuité aux enfants des familles nombreuses, à partir du troisième bambin (sous conditions). À noter : les détenteurs bénéficieront également de réductions chez de nombreux prestataires, sur simple présentation de leur carte (uniquement chez les labellisés Qualité Tourisme).

Les touristes pourront acheter la carte dès le 12 avril directement en ligne sur www.cotedazur-tourisme.com ou dans les points de vente partenaires. Elle sera valable jusqu’au 31 octobre prochain (sa validité se déclenche à la première activité).

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Randonnée : les volcans, nouvelle destination à la mode

Réunion : Les grands marcheurs peuvent découvrir sur cette île de l’archipel des Mascareignes le Piton des Neiges, considéré comme le point culminant de l’océan Indien (3070 mètres). De là, perchés sur le sommet de l’île, ils admireront un panorama unique. Puis direction le Piton de la Fournaise, volcan encore actif, autour duquel règne un paysage lunaire.

Lanzarote : Située dans l’archipel des Canaries, Lanzarote est l’une de ses îles les plus anciennes et est constituée au trois quarts de lave solidifiée. Elle est constituée de 140 volcans. Dans le parc national de Timanfaya, également appelé « Montagnes de feu », les excursionnistes découvriront un paysage brut pour lequel l’accès est fortement réglementé. Il faudra se rendre dans le parc naturel des volcans, à quelques kilomètres de ce dernier, pour prendre un peu de hauteur, chaussures de randonnée aux pieds.

Grèce : Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, l’archipel de Santorin est idéal pour les randonneurs de tous niveaux. Ses volcans principaux, Palea Kameni et Nea Kameni, sont des petits monts, dont l’altitude culmine à quelque 150 mètres, idéaux pour les petits grimpeurs. Plusieurs sites archéologiques invitent les sportifs à se plonger dans l’histoire de la formation de Santorin, résultat d’une éruption volcanique inédite (la « minoenne ») il y a 3500 ans.

Russie : Les montagnes géantes du Kamtchatka se dévoilent à l’extrémité orientale de la Sibérie, entre les mers de Béring et d’Okhotsk. Elles déversent des tonnes de lave chaque année et ne sont ouvertes au tourisme que depuis 1990. Elles sont donc encore peu visitées. Le lieu ne peut être arpenté que lorsque la neige et la glace ont fait place nette, soit deux mois par an, en été. Les randonneurs monteront sur ces monts dont la hauteur varie entre 1500 mètres et près de 5000 mètres.

Islande : Plus de 200 cratères recouvrent ce pays situé à proximité du cercle polaire. Une centaine seraient encore en activité. Selon la période de l’année, les voyageurs admireront des paysages tantôt ocre, tantôt lunaires. À ne pas rater : le volcan Askja, dont le cratère renferme deux lacs, l’un d’eau chaude et l’autre d’eau froide, une combinaison étonnante.

Tanzanie : Dans le pays des Maasais, rien ne vaut un périple sur leur montagne sacrée, le Lengaï. Les excursionnistes se délecteront devant ce tableau en noir et blanc, la lave noire du volcan blanchissant au contact de l’humidité de l’air. Le massif du Ngorongoro est également un volcan connu et prisé du continent africain.

Hawaii : L’archipel, né d’éruptions volcaniques, possède cinq principaux cracheurs de feu. Les novices essaieront l’ascension de Hualalai, plutôt aisée. Cap sur les cratères de Luamakami et de Puhia Pele, qui sont les plus profonds de l’île. Après l’effort, le réconfort : repos sur les nombreuses plages de sable noir ou contemplation des rivières de lave incandescente.

Galapagos : Une quarantaine d’îles volcaniques se nichent dans l’archipel des Galapagos, à 1000 km de la côte équatorienne. Les marcheurs ont la possibilité de visiter celle d’Isabela, où l’activité est la plus intense. Ils graviront la Sierra Negra (« montagne noire »), haute de 1124 mètres. Les moins sportifs chemineront sur l’île de San Cristobal, qui ne culmine qu’à 730 mètres d’altitude. À admirer le temps de l’ascension : les nombreux iguanes terrestres qui font la réputation de cet archipel, dit de « Colon ».

Costa Rica : C’est la diversité des paysages qui émerveilleront ici les touristes. Les volcans offrent une vue imprenable sur les Caraïbes et l’océan Pacifique. Ils sont nichés dans des réserves biologiques et parcs nationaux qui occupent près du tiers du pays. Poas, Rincon de la Vieja et Turrialba font partie des merveilles à escalader.

Indonésie : Appartenant à la Ceinture de feu du Pacifique, les volcans indonésiens figurent parmi les plus vivants de la planète. Le pays recense quelque 150 montagnes bouillonnantes. L’île de Java compte parmi les spécimens les plus actifs, souvent réputés dangereux. Dans les Célèbes, les grimpeurs admireront les montagnes de Soputan, Lokon et Mahawu.

Japon : L’île de Kyushu, la plus au sud de l’archipel nippon, concentre le plus de volcans. Une quarantaine serait encore en activité. Le mont Fuji, le plus haut du Japon, véritable symbole du pays, permet aux plus courageux d’arriver à près de 2300 mètres d’altitude. L’hiver venu, les sportifs peuvent même s’adonner au ski de randonnée.

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Orient-Express : un train mythique peut en cacher un autre

Train mythique, l’Orient-Express va revivre à Paris le temps d’une exposition à l’Institut du Monde Arabe au printemps, alors que la SNCF, partenaire de l’événement, imagine de lancer d’ici à 2020 un train croisière de luxe en Europe.

Une locomotive à vapeur, trois voitures et une voiture-restaurant du train légendaire qui reliait les capitales européennes à Istanbul seront installées sur le parvis de l’IMA pour l’exposition Il était une fois l’Orient-Express qui démarre le 4 avril.

Ces voitures des années 1920, classées monuments historiques, sont très lourdes, et il a fallu planter de grands pieux en béton pour qu’elles ne s’enfoncent pas dans le stationnement souterrain, souligne Claude Mollard, commissaire de l’exposition.

Le chef Yannick Alenno ouvrira une table éphémère dans la voiture-restaurant : 40 couverts et un menu « dans l’esprit Orient-Express, où l’on prenait le temps de cuisiner », explique-t-il. Consommé, soufflé, fricassée de volaille, dessert oriental seront au menu.

L’exposition, qui se tiendra jusqu’au 31 août, « sera un événement populaire, mais aussi de haute qualité intellectuelle et artistique », assure Jack Lang, président de l’IMA.

Sur 800 m2, l’IMA « proposera une traversée à travers une histoire agitée, qui a contribué à construire le monde moderne. Avec ce train, ce sont les empires austro-hongrois, ottoman, leur basculement, la naissance du monde arabe, la colonisation et la décolonisation que le visiteur verra défiler », poursuit M. Lang.

Au sens strict, l’Orient-Express roulait de Paris à Istanbul, mais il avait des prolongements jusqu’à Bagdad et Le Caire.

Inventé par l’ingénieur belge Georges Nagelmackers, fondateur de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits, le train de luxe express a fait son voyage inaugural entre Paris et Istanbul en 1883. Il a achevé sa course en tant que ligne régulière en 1977.

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Ferrari choisit l’Espagne pour ouvrir son premier parc d’attractions en Europe

PortAventura et Ferrari « ont signé un accord de licence » pour construire « un nouvel hôtel de luxe Ferrari et une aire thématique, Ferrari Land, au sein du resort PortAventura », situé à une centaine de kilomètres au sud de Barcelone, a indiqué PortAventura dans un communiqué.

« Cette nouvelle aire thématique constituera le seul parc à thèmes Ferrari en Europe, et l’on évoque déjà un investissement total de 100 millions d’euros », assure PortAventura.

Construit sur 75 000 mètres carrés, « Ferrari Land » proposera « de nombreuses nouvelles attractions », dont « l’accélérateur vertical le plus haut et le plus rapide d’Europe ».

« L’autre grande nouveauté sera la naissance du premier hôtel thématique Ferrari, au sein de PortAventura. Un hôtel de luxe 5 étoiles avec 250 chambres, restaurants, boutiques et une vaste zone avec des simulateurs de voitures de course », poursuit PortAventura.

Ferrari avait inauguré en 2010 Ferrari World, alors décrit comme le plus grand parc d’attractions couvert au monde, sur une île proche d’Abu Dhabi.

« Après le succès de Ferrari World à Abu Dhabi, de nombreuses demandes sont arrivées pour construire de nouveaux parcs de loisirs », a déclaré Andrea Perrona, PDG de Ferrari Brand, chargé des activités liées à la marque. « Nous continuerons tranquillement à évaluer l’option de créer d’autres parcs hors d’Europe », a-t-il ajouté.

Situé sur la côte nord-est de l’Espagne, PortAventura « reçoit chaque année près de quatre millions de personnes, dont 50 % viennent de l’étranger », affirment ses responsables.

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Pic du Midi et Dent de Cons, les meilleurs chemins de randonnée en France

Le Pic du Midi d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques) : L’emblème du Béarn ne peut être grimpé que par les excursionnistes expérimentés. Avec un dénivelé de 1300 mètres, le pic se parcourt entre 7 et 10 h. Attention : il faut avoir quelques notions d’escalade pour s’attaquer au mastodonte, car il faudra être encordé pour franchir trois passages.

Le Vercors (Isère/Drôme) : La traversée la plus connue de ce parc naturel régional est celle qui permet de découvrir les hauts plateaux. Bien que longue de 60 km, cette randonnée s’effectue en trois ou quatre jours, les nuits se faisant dans des refuges non gardés. 

La mer de Glace (Haute-Savoie) : Cet itinéraire, dit des « Balcons de la mer de Glace », a été créé en 1995. Il invite à admirer le célèbre massif du Mont-Blanc, ses glaciers et ses cimes. Deux jours seront nécessaires pour réaliser le parcours, et une bonne condition physique est indispensable (prévoir 7 h de marche par jour).

Sentier des douaniers (Cotentin) : Ce célèbre chemin mène de la baie des Veys à celle du Mont-Saint-Michel. En l’arpentant, les marcheurs apercevront les îles anglo-normandes, mais aussi et surtout le Mont-Saint-Michel, dont la silhouette s’offrira aux sportifs, si le temps est dégagé.

Dent de Cons (Savoie) : Seuls les vrais randonneurs, peu sujets au vertige, peuvent affronter cette arrête spectaculaire, qui culmine à plus de 2000 mètres. Par temps clément, il est possible de contempler le Mont-Blanc.

Sentier des Hirschsteine (Vosges) : Ce parcours, réputé dangereux, n’est accessible qu’aux randonneurs aguerris. Même s’il offre de magnifiques panoramas, notamment sur la vallée de Munster, il présente des passages difficiles, surtout dans les rochers.

Le GR20 (Corse) : Peut-être le plus réputé des chemins de randonnée en France. Long de 168 km, il traverse toute l’île de Beauté et peut être bouclé en une quinzaine de jours. Forêts, lacs glaciaires et maquis… autant de paysages variés et étonnants à découvrir durant cette « balade ».

Le « 3000 » ariégeois (Ariège) : Ce parcours est accessible à tous types de sportifs. À admirer sur le trajet : la forêt du Fontanal, le Montcalm, où il est possible de dormir une nuit dans un refuge, ou encore le Pique d’Estats, point culminant de la Catalogne (3143 m).

Chemin des Muletiers (Puy-de-Dôme) : Fortement fréquenté durant la haute saison, cet itinéraire est ouvert à tous les randonneurs, pour peu qu’ils soient un peu courageux. Récompense à la fin de cette ascension : les ruines du Temple de Mercure, qui s’offrent à eux.

Le GR98 (Bouches-du-Rhône) : Via ce cheminement, les randonneurs découvriront plusieurs calanques, de Cassis à Marseille, en passant par Port-Pin ou encore d’En-Vau. Pour l’arpenter dans sa totalité, il faut compter 11 h de marche. Il vaut mieux le faire en deux jours, pour contempler au mieux tous les panoramas.

Retrouver la sélection et d’autres informations complémentaires : Lonelyplanet.fr

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GB : 236 gratte-ciels pourraient prochainement sortir de terre à Londres

La construction de 236 tours de plus de 20 étages est programmée dans la capitale britannique qui abrite le plus haut gratte-ciel d’Europe occidentale, selon une étude.

« La construction de ces 236 gratte-ciels a soit été approuvée ou a débuté ou alors des permis de construire ont été déposés », indique le rapport d’un groupe d’experts, New London Architecture.

Le feu vert a été accordé pour la construction de près de la moitié de ces tours, tandis que 19 % sortent déjà de terre. Parmi ces 236 gratte-ciels, 22 comptent au moins 50 étages, et 33 entre 40 et 49 étages.

La plupart de ces constructions sont concentrées dans le centre et l’est de Londres, quartier traditionnellement défavorisé.

Elles sont aussi essentiellement destinées à accueillir des appartements (189 immeubles), alors que Londres, dont le ciel est hérissé de grues, est confronté à une pénurie de logements et que les prix de l’immobilier sont revenus à des sommets.

Les autres gratte-ciels abriteront des bureaux (18), des hôtels (8), des locaux commerciaux (7), tandis que 13 seront à usage mixte et 1 doit accueillir une université.

Aucune de ces constructions ne rivalisera cependant avec le Shard, aiguille de verre de 95 étages et de 310 mètres de haut bâtie sur la rive sud de la Tamise.

Inauguré en juillet 2012, juste avant les JO de Londres, il est censé abriter une mini-ville verticale de plusieurs milliers d’habitants avec un hôtel cinq étoiles, des restaurants haut de gamme, des bureaux, des commerces et des appartements de luxe. Mais il est encore aujourd’hui en grande partie vide, et les prix au mètre carré ont dû être revus à la baisse, selon la presse britannique.

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À Marseille, le MuCEM présente l’Antiquité gréco-romaine vue du Maroc

Première exposition temporaire de l’après-Capitale européenne de la Culture, le MuCEM accueille à Marseille Splendeurs de Volubilis, une exposition de bronzes antiques, fruit d’un partenariat avec le Maroc, et provenant de ce site archéologique de la région de Meknès, classé à l’UNESCO.

« Une exposition exceptionnelle par sa qualité », se réjouit le président du MuCEM Bruno Suzzarelli, pour l’ouverture de sa première « grande exposition » temporaire (Splendeurs de Volubilis, Bronzes antiques du Maroc et de Méditerranée, du 12 mars au 25 août) après les succès de l’année Capitale européenne de la Culture, et une fréquentation à ce jour de deux millions cent mille visiteurs depuis l’ouverture des lieux en juin (dont un tiers ont vu les expositions).

« Les collections de bronzes du musée de Rabat figurent parmi les plus exceptionnelles du monde antique méditerranéen. Bien que découverts, pour la plupart, à Volubilis, ils n’ont pas été produits dans cette région de l’Empire romain », explique la commissaire de l’exposition, Myriame Morel, ajoutant que ces oeuvres témoignent ainsi des « modèles artistiques qui circulent en Méditerranée entre le IIe siècle avant Jésus Christ et le IIe siècle après ».

La visite s’ouvre sur un buste de Juba II (25 av. J.-C.-23 apr. J.-C.), qui fut emmené à Rome après la mort de son père, Juba Ier, roi de Numidie défait par César, et élevé selon les préceptes de l’éducation grecque, explique Myriame Morel.

Le jeune monarque épouse Cléopâtre Séléné, fille de Cléopâtre et de Marc Antoine, avant d’être renvoyé dans son royaume de Maurétanie (Maroc et une partie de l’Algérie, NDLR). « Paradoxe absolu de ces deux enfants d’ennemis de Rome qui en deviennent les représentants les plus fidèles », souligne la commissaire.

Les antiquités marocaines sont confrontées à plusieurs oeuvres en provenance des fonds du Louvre, de la Bibliothèque nationale de France, du musée de l’Éphèbe d’Agde et du musée de l’Arles antique, permettant d’apprécier ainsi la diffusion des canons de l’esthétique gréco-romaine de part et d’autre de la Méditerranée.

Une partie de l’exposition est consacrée aux savoir-faire et offre à voir l’un des chefs d’oeuvre des artistes antiques, un fragment de manteau impérial orné de patines violettes et orangées, à côté de la présentation du travail d’un bronzier contemporain.

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Un nouveau restaurant trois étoiles en Espagne

Le Diverxo, restaurant madrilène du chef David Munoz, s’est vu décerner une troisième étoile dans le guide Michelin Main Cities of Europe 2014.

Les inspecteurs du guide ont récompensé la cuisine de ce jeune chef de 34 ans, qui mise sur la gastronomie "fusion", alliant saveurs méditerranéennes et asiatiques.

Ces dernières années, la gastronomie espagnole ne cesse de faire parler d’elle. En avril 2013, le titre de meilleur restaurant du monde a été décerné par la revue britannique Restaurant à El Celler de Can Roca, établissement situé à Gérone, dans le nord-est du pays.

L’adresse a réussi l’exploit de détrôner le Noma au Danemark, en tête de ce prestigieux classement trois années consécutives.

Avant le restaurant des frères Roca, le célèbre El Bulli de Ferran Adria, en Catalogne, avait remporté ce prestigieux titre cinq fois de suite. L’établissement du chantre de la cuisine moléculaire est fermé depuis juillet 2011.

Le guide Main Cities of Europe, dont la sortie est prévue le 13 mars, recense quinze restaurants trois étoiles, 81 deux étoiles (dont 10 nouveaux) et 350 une étoile (dont 66 nouveaux).