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À Strasbourg, un musée privé dédiabolise le culte vaudou

« Attention, vous ne verrez pas ici de poupées piquées d’aiguilles », prévient Marc Arbogast, qui amasse depuis 50 ans des objets vaudou africains.

L’ancien PDG des brasseries Fischer et Adelshoffen a acquis puis rénové un ancien château d’eau à l’abandon, dont les cuves servaient autrefois de réservoir pour alimenter les locomotives à vapeur de la gare de Strasbourg, non loin de là.

Construit en 1883 et classé monument historique, l’édifice de style néo-médiéval abrite désormais sur trois niveaux quelque 300 pièces sur les 1060 que compte l’ensemble de la collection, principalement originaire du Togo, du Bénin et du Ghana.

D’étages en étages se succèdent d’innombrables fétiches bochio (bénéfiques ou maléfiques) destinés à obtenir la réalisation d’un voeu, des représentations des dieux du panthéon vaudou, une collection d’autels portatifs des ancêtres (ou asen), ainsi qu’une riche collection de costumes Egungun dans lesquels dansent les revenants.

Né dans l’ancien royaume du Dahomey, qui se situait au sud de l’actuel Bénin, le culte vaudou s’est propagé avec la traite des esclaves jusqu’aux Caraïbes (désigné alors sous l’orthographe « vaudou ») en Louisiane (« voodoo ») et au Brésil (candomblé). À la fois religion et art de vivre fortement liées au respect des ancêtres, le vaudou est aujourd’hui pratiqué quotidiennement par des centaines de millions de personnes dans le monde.

Ossements animaux ou humains, bois, ficelles, clous ou encore tissus, le tout recouvert d’une couche de matières sacrificielles : de nombreuses pièces « dignes de l’art contemporain », et autant de « rébus qu’il faut décoder », estime le collectionneur.

« On peut faire une archéologie de l’ensemble de ces objets. Pourquoi ils ont fait ça? À quoi ça sert? Comment on s’en sert? Ce décryptage est tout simplement passionnant. Dans les autres religions, c’est assez maigre », juge Marc Arbogast, lui-même « adepte d’aucune religion ».

L’ancien PDG a associé à sa démarche deux spécialistes : Nanette Snoep, conservatrice au musée du Quai Branly, qui a sélectionné les oeuvres exposées, et Bernard Muller, chercheur en anthropologie à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), chargé de la programmation scientifique et culturelle du musée.

Actuellement ouvert uniquement sur réservation en début de semaine et au grand public toute la journée le vendredi et le samedi, le musée espère obtenir des subventions pour pouvoir proposer des parcours pédagogiques pour les enfants, mais aussi thématiques autour de la danse, de la cuisine et de la pharmacopée vaudou.

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Une chambre inspirée de La Reine des neiges à Québec

Le célèbre Hôtel de Glace de la ville de Québec, au Canada, a dévoilé une chambre digne de La Reine des neiges. Elle a été conçue avec les créateurs des studios Walt Disney auxquels on doit le film.

Ce week-end, l’Hôtel de Glace a présenté sa « Suite Reine des neiges », conçue à partir des plans des chambres royales des personnages des soeurs Anna et Elsa du film d’animation.

Le film se déroule dans les paysages enneigés et hivernaux de Norvège, et la ville fictive d’Arendelle s’inspire directement de celle de Bergen.

Cette suite royale est dotée d’un magnifique lit entièrement sculpté dans la glace dans le style du dessin animé, ainsi que d’un banc et d’un fauteuil tout aussi gelés. On peut d’ores et déjà la réserver, et ce, jusqu’au 23 mars.

L’hôtel se situe à 10 minutes du centre de la ville de Québec, qui accueillera par ailleurs la 60e édition du plus grand festival hivernal au monde, le Carnaval d’hiver de Québec, du 31 janvier au 16 février.

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La Tour d’Argent : le restaurant le plus romantique pour la Saint-Valentin

L’un des restaurants les plus anciens de Paris a été élu l’adresse mondiale la plus romantique pour célébrer la fête des amoureux, le 14 février prochain, à la suite d’un sondage mené par le guide gastronomique Zagat, sur Twitter.

La Tour d’Argent, un établissement érigé au 16e siècle aux abords de la Seine dans le cinquième arrondissement, offre une vue imprenable sur la cathédrale Notre-Dame et fait partie de l’histoire de la capitale. C’est par exemple à cette adresse qu’on utilisa pour la première fois la fourchette en France. Ce bâtiment a par ailleurs accueilli les empereurs, familles royales de nombreux pays et autres célébrités comme Grace Kelly, Clark Gable, Coco Chanel ou plus récemment Tom Cruise.

Les couples à la recherche d’une expérience unique le jour de la Saint-Valentin pourront commander le plat signature de l’établissement, le caneton Tour d’Argent, dont la recette daterait des années 1890. Par contre, les âmes sensibles devront s’abstenir, la mise en scène de la présentation de ce canard au sang comprend, après le découpage du volatile sous les yeux des convives, le pressage de la carcasse dans une impressionnante presse permettant d’en récupérer le jus qui viendra napper les filets. Le tout est réalisé par le spécialiste de la maison « Maître canardier » qui ajoute cognac, madère et jus de citron à sa préparation.

Par contre, il faut se préparer à débourser 140 € pour ce plat signature. En 2003, le restaurant, qui avait inspiré les créateurs du dessin animé de Pixar Ratatouille, a servi son millionième caneton, car chaque volatile est numéroté.

Voici le top 10 des meilleurs restaurants les plus romantiques pour la Saint-Valentin, selon les lecteurs de Zagat : 

1. La Tour d’Argent, Paris
2. One if by Land, Two if by Sea, New York
3. The French Laundry, Yountville, Californie 
4. Le Chantecler, Nice, France 
5. Carmen Aben Humeya, Grenade, Espagne
6. Manresa, Los Gatos, Californie
7. Faviken, Jarpen, Suède
8. Per Se, New York
9. Next, Chicago
10. Noma, Copenhague, Danemark

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Paris revendique son titre de ville la plus fréquentée au monde, devant Londres

Qui de Londres ou de Paris décrochera le titre de ville la plus fréquentée au monde? Pour l’heure, aucune statistique disponible ne permet de donner un verdict définitif. Selon Visit Britain, Londres serait en passe de détrôner la Ville Lumière.

« La capitale britannique est en voie d’accueillir plus de 16 millions de visiteurs internationaux en un an pour la première fois de son histoire », a indiqué London & Partners. Un record qui lui permettrait de s’octroyer la première place sur le podium des destinations les plus courues par les vacanciers dans le monde.

Un chiffre qui est en fait une extrapolation des données de l’Office national des statistiques (ONS). Pour l’heure, les seules données disponibles, et consolidées, sont celles de la fréquentation sur les neuf premiers mois de 2013. Sur cette période, la capitale britannique a reçu 12,8 millions de visiteurs venant de l’étranger, soit une augmentation de 12 % par rapport à 2012.

Paris a aussi tôt réagi à cette « autoproclamation ». Dans un communiqué, la capitale française indique qu’« à ce stade, les chiffres consolidés tendent à maintenir Paris comme la première capitale touristique mondiale ».

En attendant les données officielles et définitives sur l’année écoulée, Paris peut continuer à se targuer d’être la ville préférée des touristes dans le monde. En 2012 (seules données comparables pour le moment), la Ville Lumière a reçu 29 millions de vacanciers étrangers, contre 27,9 millions pour sa rivale britannique.

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Sept restaurants à Paris pour se faire plaisir et garder la ligne

Noglu
Ce restaurant « no gluten », d’où son nom, permet de garder le ventre plat. À déguster : tous types d’aliments, aussi gourmands que peu caloriques comme le haddock.
16 passage des Panoramas, Paris 2e

Beef-Club
Les adeptes de protéines trouveront leur bonheur dans ce restaurant à l’ambiance branchée et décontractée. L’entrecôte de boeuf pourra être accompagnée de champignons, un parfait allié minceur.
74 quai des Orfèvres, Paris 1er

Kaiseki
Le chef de ce restaurant japonais, Hisayuki Takeushi, réinvente la gastronomie nippone en y incorporant une touche de cuisine française. Les Bento et toutes les variétés de poissons se révèlent parfaits pour la balance.
7 rue André Lefebvre, Paris 15e

Kai
Des associations culinaires insolites raviront les papilles des plus gourmands, tout en préservant leur ligne. Soupe de kabocha (variété de potiron originaire du Japon) ou encore Saint-Pierre grillé au pistou sont au menu.
5 rue du Coq Héron, Paris 1er

Ma Cocotte
De la cuisine française après avoir chiné aux puces de Saint-Ouen, voilà ce que propose le restaurant des restaurateurs Fabienne et Philippe Amzalak. Les plats de l’enfance (hachis parmentier, macaronis…) côtoient des saveurs plus exotiques comme le chutney de mangue.
106 rue des Rosiers, 93400 Saint-Ouen

Saravanaa Bhavan
Qui a dit que la cuisine indienne était mauvaise pour la ligne? Dans ce restaurant, le légume est roi. Plusieurs préparations, aux saveurs multiples, sont à déguster tout au long du repas. Attention toutefois au fameux pain naan, calorique.
107 rue du Faubourg Saint-Denis, Paris 10e

Universita della pizza
La pizza peut être bonne pour la ligne, à condition d’oublier la quatre fromages. Ici, la pâte est fine et s’accompagne de garnitures aux légumes du soleil, appréciables quand on fait attention à sa ligne.
37 rue Berger, Paris 1er

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La plage espagnole, chouchou des touristes étrangers en 2013

« C’est vraiment une année qui donne de l’espoir, après des années plus difficiles », explique à l’AFP Amancio Lopez, président de l’association patronale du secteur Exceltur.

Au total, 60,4 millions d’étrangers ont visité le pays, du jamais-vu, selon les estimations de l’association, qui devraient être corroborées par les données du ministère attendues mardi prochain.

« L’année a été franchement bonne », confirme José Luis Mendez, trésorier de la Confédération espagnole des agences de voyages (CEAV), qui calcule un chiffre « proche de 60 millions ».

Le tourisme est un poids lourd de l’activité espagnole, au coude-à-coude avec l’automobile, chaque secteur apportant environ 10 % du PIB.

Sa performance, qui devrait classer l’Espagne comme troisième destination touristique mondiale, est donc une bonne nouvelle pour l’économie, tout juste sortie de deux ans de récession : « Nous pensons que le tourisme doit être une locomotive, comme il l’a toujours été, pour contribuer à l’amélioration de l’économie espagnole », assure Amancio Lopez.

« La situation a été clairement à l’avantage du tourisme de soleil et de plage, toutefois nous faisons face à des situations difficiles dans les autres zones qui reposent sur le tourisme national et qui n’ont pas pu bénéficier du tourisme étranger », renchérit Juan Molas, président de la Confédération des hôtels (CEHAT).

« Il ne faut pas oublier que 70 à 80 % de nos visiteurs choisissent les destinations de plage », ajoute-t-il. « C’est le grand défi à relever du tourisme espagnol : pouvoir commercialiser et faire connaître tous les produits touristiques du reste de l’Espagne ».

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Une forêt voit le jour au Parc Astérix pour ses 25 ans

Le parc d’attractions dédié aux Gaulois d’Uderzo sera en fête cette année pour célébrer son quart de siècle. À découvrir cette année, une forêt peuplée de druides qui inviteront les visiteurs à des expériences insolites, en compagnie d’Idéfix, le fidèle compagnon d’Obélix.

S’étendant sur 5000 m², la Forêt d’Idéfix s’articulera autour de cinq attractions, chacune menée par un druide, ami de Panoramix. Une aire de jeux et un point restauration ont également été prévus dans ce nouvel espace, à découvrir dès le 14 avril, à la réouverture annuelle du parc.

Attractions aériennes, qui remuent ou qui mouillent, ces nouvelles animations s’adresseront aux jeunes enfants âgés de 3 à 11 ans.

Inauguré le 30 avril 1984, le Parc Astérix compte à ce jour 35 attractions. 1,62 million de visiteurs ont été accueillis l’an dernier.

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La Caverne du Pont-d’Arc, future réplique de la Grotte Chauvet

La Caverne du Pont-d’Arc sera la réplique de la grotte Chauvet en Ardèche, présentée comme la plus grande du monde, qui doit ouvrir ses portes au public en 2015, ont annoncé les responsables du projet.

Le choix a été validé par le syndicat mixte Espace de restitution de la grotte Chauvet (SMERGC) « en accord avec les équipes scientifiques », ont-ils souligné dans un communiqué.

« Avec la Caverne du Pont-d’Arc, il s’agit aujourd’hui de relever un défi de taille : révéler au grand public, à l’échelle 1 (conforme à la réalité, NDLR), un des plus anciens joyaux de l’art pariétal connu mondialement pour son bestiaire exceptionnel de 425 représentations animales (14 espèces représentées) », ont souligné les responsables.

La réplique de la grotte ouvrira « au printemps 2015 » sur les hauteurs de Vallon-Pont-d’Arc (Ardèche).

De premiers panneaux pariétaux, réalisés en atelier à Montignac (Dordogne) et Toulouse, doivent être installés « dans les prochaines semaines » au sein des 8000 m2 de la grotte restituée, « la plus grande » jamais réalisée.

La grotte Chauvet, découverte en décembre 1994 à Vallon-Pont-d’Arc et fermée au public dans un souci de préservation, abrite un ensemble de plus de 1000 dessins, dont 425 figures animales, réalisés il y a 36 000 ans. Elle revêt une « importance scientifique majeure », du même ordre que Lascaux en Dordogne ou Altamira en Espagne, selon un responsable du site.

La grotte Chauvet a été présentée par la France pour une inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, dont la décision est attendue en juin.

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Cyran R, la compagnie aérienne de Gérard Depardieu

Voler à bord de l’avion de Gérard Depardieu serait prochainement possible. L’acteur français a lancé sa propre compagnie aérienne privée, Cyran R, en référence à Cyrano de Bergerac, qu’il avait interprété au cinéma.

Le comédien a créé, en novembre dernier, une société devant lui permettre d’abriter son avion privé et, à terme, de le rendre disponible à la location.

L’aéronef sera positionné à l’aérogare de Lesquin, dans la banlieue lilloise, non loin de la commune belge de Tournai et d’Estaimpuis, où l’acteur a choisi de s’installer. Selon le journal belge L’Écho, l’appareil pourra aussi bien servir au transport de personnes que de marchandises.

Gérard Depardieu ne cesse ainsi de diversifier ses activités. Las d’être acteur, comme il le confiait au JDD le 5 janvier, l’interprète d’Obélix a ouvert en novembre dernier, dans sa commune belge de résidence, La Cave à Gérard. Là, les amateurs de vin peuvent acheter des crus appartenant à l’acteur, mais aussi à l’actrice Carole Bouquet ou encore Brad Pitt et Angelina Jolie.

Il possède aussi une maison d’hôtes, toujours à Estaimpuis, et envisage d’ouvrir dans la commune voisine de Tournai un restaurant gastronomique, dès cette année. Le comédien compte aussi investir sa fortune dans le secteur immobilier. Il a acquis l’agence immobilière Cogimmo. Des franchises en France et en Belgique devraient voir le jour par la suite.

En se lançant dans l’aérien, Gérard Depardieu emboîte le pas à d’autres hommes d’affaires. Bernard Tapie, avant lui, a créé Aircraft management services.

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L’escarpin Jimmy Choo se décline à l’heure du thé au Mandarin Oriental Munich

L’adresse munichoise du prestigieux hôtel Mandarin Oriental propose jusqu’au 28 février un tea-time crée en collaboration avec la marque de luxe de chaussures et maroquinerie Jimmy Choo.

Après le magasinage, l’établissement donne rendez-vous aux fashionistas dans son Mandarin Bar à l’heure du thé. Les chefs pâtissiers ont concocté une série de douceurs façon haute couture inspirée de la collection Croisière 2014 de la marque américaine, réputée dans le monde entier pour ses chaussures glamour.

L’escarpin « Sundays » est ainsi décliné en pâtisserie, tandis qu’une autre au chocolat prend la forme du sac à main « Charlize », aux côtés de macarons chocolat-framboise et de verrines au pamplemousse, citron et caviar. Ces mignardises sont accompagnées d’un thé ou d’une coupe de champagne.

Cette collaboration de Jimmy Choo avec le prestigieux groupe hôtelier n’est pas la première. En avril dernier, le Mandarin Oriental Hong Kong proposait un plateau de gourmandises inspirées de la collection printemps-été 2013 du créateur. L’hôtel proposait même une offre de séjour couplant une nuitée, une dégustation et une paire de chaussures.

Infos : www.mandarinoriental.fr