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Brésil : Éblouissante terre de contrastes

Les sites incontournables

Rio de Janeiro, la « ville merveilleuse »

La cité s’étire le long d’une baie de toute beauté dominée par des montagnes recouvertes de forêt tropicale. Vous ne manquerez pas l’ascension du légendaire Pain de Sucre à bord du Bondinho, le traditionnel téléphérique. Le sommet de ce monumental bloc de granit dévoile un panorama splendide sur la ville qui ondule à travers les collines jusqu’aux plages de rêve de Copacabana ou d’Ipanema. Autre symbole de Rio de Janeiro, la statue du Christ Rédempteur semble veiller sur les 10 millions d’âmes de la deuxième métropole brésilienne. Il faut aussi se promener dans le lacis des ruelles escarpées du quartier colonial de Santa Teresa qui offre de fabuleux points de vue sur la baie du Guanabara et ses 84 îles ou encore flâner sur des airs de samba dans le quartier très animé de Lapa.

Paraty, l’âme coloniale du Brésil

Niché au cœur des merveilles luxuriantes de la Costa Verde, au sud de Rio de Janeiro, le village de Paraty ressemble à un… paradis. Cet ancien port florissant du XVIIe siècle d’où partait, à destination du Portugal, l’or extrait du Mina Gerais, est aujourd’hui classé monument historique national. Vous découvrirez ici l’un des ensembles architecturaux les mieux conservés du Brésil, hérité de ce riche passé colonial. Ajoutant à sa séduction, une myriade d’îles parsème les eaux translucides de l’océan Atlantique.

Salvador de Bahia, la festive métissée

Cernée de collines verdoyantes plongeant dans la baie de tous les Saints, la capitale historique abrite une incroyable variété d’art baroque datant du XVIe au XVIIIe siècle. Vous aurez plaisir à flâner au gré des ruelles pavées bordées de bâtisses colorées de Pelourinho situé dans la vieille « ville haute », classée au patrimoine mondial par l’UNESCO. Avec son métissage de cultures aux influences portugaises, indiennes et surtout africaines, Salvador de Bahia est également une ville festive qui revendique le titre de capitale de la musique et du rythme! Ici, le carnaval est célébré dans une absolue ferveur.

Les chutes d’Iguaçu, un grandiose spectacle naturel

Une aventure nature d’exception vous attend dans la magie tumultueuse des chutes d’Iguaçu, situées à l’extrême ouest du Parana, à la frontière de l’Argentine. Le spectacle dantesque de ces 275 cascades se déversant les unes dans les autres est à couper le souffle. Avec ses 150 m de largeur et 80 m de hauteur marquant la frontière entre les deux pays, la Gorge du Diable est certainement la plus impressionnante.

Le saviez-vous?

La forêt amazonienne, paradis pour l’écotourisme

La forêt amazonienne renferme la plus grande concentration d’organismes biologiques au monde avec 600 espèces de mammifères, 1 600 espèces d’oiseaux, 3 000 sortes de poissons et plus de 100 000 invertébrés.

 

Brasília, née d’une utopie

Née d’une utopie et jaillie entièrement d’un haut plateau désertique à 1 172 m d’altitude en 1960, la capitale du Brésil constitue un exemple d’urbanisme moderne. On doit sa conception originale en forme d’avion à Lucio Costa et son architecture audacieuse à Oscar Niemeyer.

Les coups de cœur

– Le survol en hélicoptère des chutes d’Iguaçu.

– Remonter l’Amazone en bateau jusqu’à Manaus.

– Séjourner dans une poussada à Buzios.

– Un safari-photo à partir de Corumba.

– La visite des mines d’or de Passagem à Mariana.

À savoir avant de partir

La meilleure période : d’avril à juin et d’août à octobre.

Quelques précautions : évitez de vous rendre dans les favelas (bidonvilles), de vous promener seul la nuit dans des quartiers isolés et de porter des bijoux de valeur. Demandez toujours l’autorisation aux personnes que vous voulez photographier.

N’oubliez pas d’emporter des lunettes de soleil, de la crème solaire, des produits anti moustiques, des chaussures de marche. Traitement antipaludéen recommandé.

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À la découverte de Dubaï

Les incontournables

Un émirat futuriste et magique
Dubai, qui semble se ruer avec frénésie vers le futur, offre chaque jour un visage différent. Pourtant, au-delà de cette effervescence, les voyageurs découvrent une terre millénaire forgée par le désert et son peuple de Bédouins aux traditions marchandes.

Dernier défi du plus célèbre des sept émirats qui constituent les Emirats-Arabes-Unis, la construction de Palm Islands, une île artificielle en forme de palmier, tandis que l’emblématique hôtel 7 étoiles Burj-Al-Arab dresse sa voile d’acier et de verre sur une île artificielle. Mais, au détour de cette forêt d’édifices aux parois aveuglantes qui abritent les plus beaux hôtels au monde, votre regard trouvera encore les anciennes maisons de corail blanc coiffées de leurs tours à vent qui se pressent dans le pittoresque quartier de Bastaqya aux ruelles bordées de bazars et de petits restaurants. En visitant le Dubai Museum, situé dans le fort Al Fahidi, vous découvrirez une remarquable exposition retraçant l’histoire de l’émirat. Et, à Jumeirah, un site archéologique recèle des vestiges abbassides.
 
Paradis du shopping
Avec ses centres commerciaux proposant des produits à des prix très attractifs, Dubai mérite sa réputation de paradis pour le shopping. Il faut se perdre dans les souks, celui de l’or avec sa profusion de bijoux est ahurissant, mais aussi le souk aux poissons, aux épices ou le marché aux parfums à la magie toute orientale.

Et, si vous avez besoin d’un peu de fraîcheur, vous pourrez dévaler à ski l’une des trois pistes enneigées du Dubai Ski Dome ! Ici on peut faire dans la même journée du ski sur neige, du ski de dune et du ski nautique. On peut aussi piquer une tête dans l’une des innombrables piscines… réfrigérées. Le golf est l’un des autres sports phares à Dubai avec plusieurs parcours de 18 trous dont le Dubai Creek Golf & Yacht Club avec son époustouflant club house évoquant un dhow, le boutre traditionnel.
 
L’expérience unique du désert
Dès la sortie de la ville, le désert et ses ondulantes dunes de sable aux éclats rouges invite à des expériences et des découvertes singulières comme le village de Hatta, une oasis à flanc de montagne avec son wadi (lit asséché d’un torrent) luxuriant, ses maisons en pierres de boue séchée et en roseaux et son fort, le plus ancien de l’émirat.
Un safari dans le désert vous permettra d’observer dans leur habitat naturel les 400 espèces d’oiseaux recensés dans l’émirat, de visiter une fauconnerie, de faire une balade à dos de chameau.
  
Le saviez-vous ?
Soldes, soldes, soldes…
Port franc, la capitale des soldes organise deux fois par an le Dubai Shopping Festival qui attire chaque année plusieurs millions de visiteurs séduits par des promotions allant jusqu’à 70 % de réduction.
 
Une soirée aux courses
Partager la passion des Dubaïotes pour les courses est une expérience à ne pas manquer. Courses de chevaux ou de chameaux, l’hippodrome Nad El-Sheba s’enflamme dans une ambiance de folie !
  
Les coups de coeur
Assister à une course de chevaux ou de dromadaires.
Admirer les édifices futuristes de Deira au cours d’une croisière sur la Crique, le bras de mer qui sépare la ville en deux.
Passer une nuit dans le désert où des campements, parfois très luxueux, accueillent les voyageurs.
  
A savoir avant de partir
La meilleure période : d’octobre à avril.
Quelques précautions : prudence sur les routes !
N’oubliez pas d’emporter des vêtements légers, mais aussi une veste, utile dans les lieux climatisés ou le soir en hiver, un chapeau, des lunettes de soleil…

Photo : Zuma/Keystone Press/BIG

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À la découverte de la Chine

La Cité Interdite
Véritable merveille architecturale construite en 1420, la « Cité Pourpre Interdite» étend ses célèbres palais impériaux rouges aux toits de tuiles jaunes vernissés en forme de pagode sur plus de 72 hectares. Les hauts murs rouges, couleur symbole de joie et de fête, qui entourent ce vaste ensemble sont percés de quatre portes monumentales que nul ne pouvait franchir sans autorisation de l’empereur.

En pénétrant dans l’enceinte de l’ancienne ville impériale où se succédèrent vingt-quatre empereurs et leur cour, vous découvrirez les splendeurs incroyablement bien préservées des dynasties Ming et Qing.

Palais, pavillons qui abritaient femmes, concubines et eunuques, cours et jardins composent un ensemble de plus de 9 000 pièces. Dans le palais de l’Harmonie Suprême, le plus grand d’entre eux, vous admirerez le trône du dragon recouvert d’or, siège impérial. Dressées à l’entrée des palais, des statues de lionnes, symbole de la continuité, semblent toujours monter la garde.
 
Le Palais d’Eté et les Jardins de l’Empereur
Situé à une vingtaine de kilomètres de Pékin, ce gigantesque parc vallonné qui servait de résidence estivale à la famille impériale et à son entourage est un chef-d’œuvre de l’art des jardins paysagers chinois. Dans l’air pur de ces « petites montagne », une promenade le long de l’immense lac Kunming qui occupe les trois quarts des 290 hectares du palais est féerique et, l’hiver, les Pékinois s’offrent de belles glissades sur ses eaux gelées.
Il faudrait plusieurs jours pour visiter les innombrables palais, pavillons et jardins qui s’élèvent dans ce parc. Vous y verrez de purs joyaux comme le bateau de marbre, un salon de thé érigé selon les désirs de l’impératrice Cixi, la pagode Yu Fen sur la colline Yu Quan qui offre un panorama étourdissant, la galerie couverte, le pont aux dix-sept arches…
 
La Grande Muraille
« Celui qui n’a pas gravi la muraille n’est pas un brave », affirme un adage chinois à propos de cette construction militaire qui étend ses fortifications escarpées sur plus de 6 500 km.

Situé à 70 km de la capitale, le site de Badaling est l’un des mieux restauré avec ses tours de guet carrées et ses fortins militaires qui jalonnent « La muraille infinie ». L’assaut de centaines de marches de ce tronçon considéré comme le premier passage crucial peut commencer, offrant des perspectives extraordinaires sur ce chemin de garde qui sinue à travers la montagne verdoyante. Les sites de Mutianyu et de Simatai sont également des points de départ d’excursions remarquables.
  
Le saviez-vous ?
Les hutongs
Les hutongs, étroites ruelles des vieux quartiers de la capitale chinoise, étaient autrefois des chemins qui reliaient les points d’eau. En effet, le mot hutong vient du mot mongol « hottog » qui signifie « puit ». Aujourd’hui, beaucoup ont été détruits.
 
Spécial patrimoine mondial de l’Unesco
L’ancien Empire du Milieu compte pas moins de 29 sites inscrits au patrimoine mondial par l’Unesco, preuve de sa richesse architecturale et historique exceptionnelle.
  
Les coups de coeur
Une promenade au marché d’antiquités de Tianjin.

Un séjour balnéaire à Qingdao, surnommée « l’île verte ».

Prendre le téléphérique jusqu’au sommet du pic Xiangshan qui dévoile un panorama époustouflant jusqu’aux gratte-ciels de Pékin.

La visite des tombeaux des Ming qui gisent dans un splendide cirque naturel.

Découvrir le « Nid d’Oiseaux » l’un des sites olympiques où se déroulent les Jeux Olympiques 2008.
 
A savoir avant de partir
La meilleure période : printemps et automne.
Quelques précautions : pour des raisons de sécurité, il est conseillé de visiter la Grande Muraille à partir des sites indiqués par les autorités. Attention aux pickpockets à Pékin.
N’oubliez pas d’emporter des vêtements adaptés à la saison : il peut faire très chaud, très froid et les pluies sont parfois torrentielles.

Photo : ZUMAPRESS.com/Keystone Press/BIG

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Australie : La grande barrière de corail

Un paysage de rêve
Au large de l’Etat du Queensland, situé dans le nord-est de l’Australie, s’étend sur plus de 2 000 kilomètres une véritable merveille de la nature. La Grande Barrière de Corail représente le plus vaste ensemble de récifs coralliens et d’îles au monde. The Great Barrier Reef offre des décors fabuleux, entre le bleu turquoise de l’océan Pacifique, les fonds tapissés de coraux, les poissons, les oiseaux, les cocotiers et le sable blanc. La concentration et la diversité des espèces lui confèrent une réputation planétaire dans le secteur de la plongée sous-marine. La Grande Barrière de Corail est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, mais est aussi considérée comme étant la huitième merveille du monde touristique grâce à des aménagements de tout premier plan à la fois luxueux et admirablement intégrés au cadre naturel.
 
Une merveille de la nature
Le récif est l’œuvre de minuscules animaux primitifs, les coraux. Ce sont de minuscules animaux primitifs d’environ un centimètre de diamètre, proches des étoiles de mer, qui secrètent à l’extérieur de leur corps un squelette de calcaire qui peut grandir selon les espèces de 1 à 10 cm par an. Les milliards de squelette imbriqués depuis des millénaires les uns aux autres forment les gigantesques cathédrales sous-marines qui soutiennent la base des récifs coralliens. L’accumulation de ces squelettes finit par former d’immenses massifs qu’on appelle récifs. Certains récifs sont vieux de plusieurs millions d’années.Il existe des coraux de toutes les couleurs et formes qui offrent un spectacle sous-marin extraordinaire et un refuge pour des dizaines de milliers d’espèces différentes, le tout dans des eaux entre 21 et 29,5 degrés. Néons, poissons clown, castagnoles, étoiles de mer… : 400 espèces de coraux de toutes les formes et toutes les couleurs abritent plus de 1 500 espèces de poissons et crustacés.
 
Un chapelet d’îles
Le Reef ne forme pas une muraille continue, mais est composé d’un assemblage complexe de récifs. Entre le récif proprement dit et la côte, le lagon est parsemé de plus de 900 îles et îlots de toutes tailles. Deux d’entres elles, Green Island au Nord, et Heron Island au Sud sont entièrement coralliennes. Les îles aménagés pour le tourisme sont reliés à des « gateways », des portes d’accès sur la côte, par avion, hélicoptère ou bateau. Les principaux points de départ des excursions sont Cooktown, Hinchinbrook, Townsville, Mackay, et Cairns, la capitale mondiale de la pêche.
 
De nombreuses activités
De nombreuses activités sont proposées pour permettre à chacun de découvrir la région à son rythme : balade sur les îles, croisière en bateau, observation des oiseaux, plongée sous-marine ou simplement avec masque et tuba. Quelle que soit la période de l’année, le climat de la région est agréable et la température de l’eau ne descend que rarement en-dessous des 20 degrés. Le nec plus ultra reste la découverte du Reef à la voile en louant sur place un bateau pour une croisière de quelques jours ou pourquoi pas de quelques semaines ! Pour les néophytes de la régate, de nombreuses croisières sont quotidiennement organisées autour de l’archipel de Whitsunday. Toutes les formules existent. Hydravion, survole en hélicoptère, plongée sous-marine pour observer les requins de jour comme de nuit, ou encore découverte de la faune avec masque et tuba, vous avez l’embarras du choix. Les amateurs de photographie se régaleront en réalisant de merveilleux clichés des fonds sous-marins.

Photo : ZUMApress.com/Keystone Press/BIG

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Royaume-Uni : Londres – Les lieux à la mode

Les restaurants branchés
Il y a bien longtemps que Londres est devenue une capitale gastronomique. Des chefs créatifs ont su réinterpréter avec audace la cuisine locale en y intégrant toutes les saveurs exotiques issues de l’ancien empire colonial. Les additions sont à la hauteur de leur célébrité et les réservations indispensables.

Le Nobu de Berkeley (Mayfair) est le restaurant japonais le plus branché. Sa clientèle internationale de stars et autres « people » attirent les paparazzi qui campent près de l’entrée. Le Yauatcha dans Soho mélange « dim sum » et desserts français. Dans le même quartier, l’Arbutus excelle dans le mixte franco-anglais (prix doux) et The Ivy reste un classique toujours dans le coup avec service et homard dans la grande tradition « british ».

Le E&O, au cœur de Notting Hill, rassemble les « beautiful » riverains pour des brunchs aux parfums d’Asie. A deux pas, l’Electric Brasserie est le repaire des cinéphiles, car elle jouxte le cinéma éponyme qui, équipé de fauteuils-club en cuir et de repose-pieds, permet de visionner dans un confort extrême le dernier film dont on parle.

The Landau, restaurant de l’hôtel The Langham à Portland Place, est du plus grand chic, fréquenté par les designers et les couturiers. Le St John Restaurant, proche de la City, se fait le champion des cochonnailles et autres abats cuisinés avec caractère. Le Launceston Place Restaurant avec ses salles à manger intimes a été, en son temps, l’un des refuges de la princesse de Galles. Aujourd’hui, il est toujours prisé par la « gentry ».
 
Les gastro-pubs
Mieux que la cuisine rustique du pub traditionnel et moins sophistiqué que les restaurants, Londres a inventé les gastro-pubs. Certains sont très recherchés et, là aussi, les réservations s’imposent.

Nos préférés : Tom’s Kitchen (SW3) pour son ambiance chaleureuse et sa cuisine revigorante ; Bumpkin (W11) qui revisite avec talent la cuisine anglaise ; The Admiral Codrington (SW3), un ancien pub, qui sous une agréable verrière propose de jolis plats de poissons à une clientèle longiligne ; The Cow (W11), petit pub pour initiés, qui propose des fruits de mer ; The Royal Exchange (EC3), ancien temple victorien de la finance, un resto-bar qui a pris possession de « la corbeille » pour restaurer les jeunes tradersde la City.
 
Les bars à cocktails et à vins
Moins populaires que les pubs traditionnels, des bars rivalisent d‘imagination pour séduire une jeune et brillante société. Deux incontournables : Eclipse à Chelsea très prisé pour ses « passion fruit martinis » et Shampers à Soho qui propose 25 vins à déguster au verre.
 
La vie nocturne
Londres offre un vaste choix d’endroits branchés pour sortir le soir ou aller danser, entre rock, disco, électro et salsa. Mais le principe des clubs étant de proposer chaque semaine en livedes musiciens et des DJ’s, le plus sûr est de s’en remettre aux pages spécialisées de « Time Out ». Cet hebdo recense la vie nocturne londonienne et donne les bons plans. Les clubs privés étant… très privés, vous aurez peu de chance d’y accéder, à moins de connaître des habitués.

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Égypte : Les croisières sur le Nil

Au fil du « fleuve roi »
Le Nil, formé de l’union du Nil Blanc originaire du lac Victoria et du Nil Bleu né dans les monts d’Ethiopie, est le troisième fleuve le plus long au monde. Sur 6 671 km, il nourrit les terres arides du désert avant de se jeter en un vaste delta à Damiette et à Rosette. De juillet à octobre, la crue fécondait un ruban fertile, véritable moelle épinière nourricière de l’Egypte. La construction du barrage d’Assouan a domestiqué le flux puissant de l’eau ; mais la magie demeure ; la poésie est intacte.

Au rythme lent du fleuve mythique, le paysage déroule son éternité. Les villages, signalés par d’élégants minarets, dorment sous le soleil ardent, tandis que sous l’œil des hérons paissent les vaches et les ânes au milieu des roseaux. Les felouques glissent sans bruit ; les fellahs vaquent à leurs occupations ancestrales. Ici, rien ne semble avoir changé du temps où la puissance du pharaon se mesurait à la hauteur de la crue salvatrice.
 
Les escales
Edfou et Kom Ombo
Edfou possède un temple majestueux. On peut s’y rendre en calèche, c’est très amusant ! Le site de Kom Ombo, dédié au dieu crocodile Sobek et à Horus le Grand, perché sur un promontoire au bord du fleuve, offre, surtout en fin de journée, un charmant tableau romantique.
 
Louxor et Karnak
Le temple de Louxor se compose d’une succession de belles cours, d’une salle hypostyle et d’une élégante colonnade à fûts lisses et chapiteaux campaniformes. La visite est encore belle au couchant, lorsque la pierre se teinte de nuances orangées.

Séparés de Louxor par une allée processionnelle de sphinx, les temples de Karnak forment un ensemble colossal. Précédée de pylônes monumentaux et d’une belle cour à portiques, la grande salle hypostyle du temple d’Amon construite en 1375 avant Jésus-Christ dresse ses gigantesques colonnes papyriformes.

Aux environs se trouvent les tombes des Reines, des Rois et des Nobles. Autre inoubliable merveille, le site de Deir el Bahari, temple funéraire de la reine Hatchepsout dans son amphithéâtre de falaises ocre.
 
Assouan
Aux portes de la Nubie désertique, Assouan bénéficie d’un somptueux cadre naturel. La pureté de la lumière et les rochers de granit peignent un tableau idyllique ! La balade sur la Corniche, jusqu’à l’hôtel Old Cataract cher à Agatha Christie, permet d’admirer les felouques qui glissent sur le Nil. Ici, ne manquez pas de visiter le musée de la Nubie, d’explorer le souk ou de faire une mini croisière vers les îles Eléphantine, Sehel ou Kitchener.
 
Le lac Nasser
Le lac Nasser est l’un des plus grands réservoirs artificiels au monde. Entre Assouan et Abou Simbel, la croisière dure quatre jours. Peu après le barrage, près du site de Bab el Kalabshah, les falaises abruptes forment une porte d’entrée naturelle tandis que Abou Hor marque le passage du tropique du Cancer. Remarquables : les sites de Wadi el Seboua, de Amada et la forteresse Qasr Ibrim.
 
Abou Simbel
Les temples d’Abou Simbel incarnent le titanesque. Taillé dans la falaise, le grand temple est un hymne à la gloire de Ramsès II. Flanquée de quatre statues colossales, la façade est saisissante. L’intérieur est excavé dans le grès et les parois sont décorés de scènes de la bataille de Qadesh. Dans le sanctuaire sont érigées quatre statues taillées dans la roche, dont Ramsès II. Le petit temple est dédié à son épouse, Néfertari.

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Florence, un hymne à l’amour de l’art

À tout seigneur, tout honneur : la Galerie des Offices

Voici le fleuron des musées florentins, un des plus anciens musées du monde, indissociable de l’histoire de la cité des Médicis. Au fil des salles, on s’émerveille devant les plus belles peintures de Botticelli, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël, Titien, Le Caravage, Le Pérugin, Mantegna, mais aussi de Dürer, Cranach, Holbein, Memling, Goya et bien d’autres… Le long portique donnant sur le fleuve et le corridor Vasari, qui relie la Galerie des Offices au palais Pitti en enjambant l’Arno sur le Ponte Vecchio, forme un tableau unique au monde! Attention cependant aux longues files d’attente avant de pénétrer dans le musée.

De Fra Angelico à Michel-Ange

Proche du Duomo, le musée de San Marco et le couvent San Marco exposent des fresques de Ghirlandaio, de Fra Bartolomeo et de nombreuses peintures. Les cellules des dortoirs sont sublimement décorées de fresques de Fra Angelico, dont la célèbre Annonciation faite à Marie. Ne pas manquer la cellule de Savonarole et son portrait peint par Fra Bartolomeo.

En sortant du Duomo, attardez-vous au musée de l’Opéra qui abrite des œuvres d’art de la cathédrale, du baptistère et du campanile de Giotto, dont la Pietà de Michel-Ange et Maria Maddalena de Donatello.

Pour découvrir les plus belles sculptures de la Renaissance, rendez-vous au musée de Bargello. Cet ancien palais érigé en 1255 expose les premières sculptures de Michel-Ange, dont Bacchus, Brutus, et des œuvres de Donatello, dont le David en bronze, de Verrocchio et de Giambologna. Le musée possède aussi des remarquables collections d’émaux, bijoux, ivoires, petits bronzes, armes et armures.

Une palette de chefs-d’oeuvre

L’imposant palais Pitti, construit en 1440, regroupe plusieurs musées, dont l’incontournable galerie Palatine, la galerie d’Art moderne et le musée de l’argenterie. La galerie Palatine conserve des œuvres majeures des grands maîtres de la Renaissance, dont des Raphaël, Titien, Botticelli, Véronèse, Caravage ou Tintoret.

Les chapelles des Médicis, situées dans la basilique San Lorenzo, la plus ancienne église de Florence, abritent les tombeaux de la famille Médicis décorés par Michel-Ange et des tombeaux de princes, dont celui de Laurent le magnifique et du duc de Nemours. On ne peut qu’être impressionné par l’architecture grandiose de la Sacristie Nouvelle et par la richesse des décorations des sarcophages.

La Galerie de l’Académie recèle un trésor en son sein : quelques-unes des œuvres majeures de Michel-Ange, dont le célèbre David, les Captifs et la Pietà di Palestrina… À voir absolument!

Quant au musée Archéologique, il est réputé pour sa très belle collection d’art et d’objets étrusques.

Un laissez-passer gagnant : la carte Firenze

Vous souhaitez éviter les longues files d’attente et bénéficier d’avantages? Découvrez la carte Firenze. Destinée aux touristes et valable 72 h après la première utilisation, elle ouvre la porte des 33 musées de la ville pour la somme de 50 €. Elle offre également la gratuité dans les transports publics : ATAF, Linea et trams. Vous pouvez l’acheter sur Internet, auprès des offices de tourisme de la ville ou dans certains musées.

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France : La Bourgogne et son vignoble

Des vignes et des hommes

Le vignoble de Bourgogne s’étend sur trois départements, l’Yonne, la Côte-d’Or et la Saône-et-Loire, et sur 250 km de longueur du nord de Chablis au sud du Mâconnais. Sa production comprend des blancs et des rouges pratiquement tous issus de deux seuls cépages : le pinot noir pour les rouges et le chardonnay pour les blancs. Le vignoble est très morcelé. Les parcelles, ces terroirs appelés « climats », dessinent une mosaïque de crus mondialement réputés. Chaque « climat » possède ses caractéristiques : exposition au vent, au soleil, nature du sol, pente et travail de l’homme.

La Route des Vins de Bourgogne, à arpenter sans modération

Voici cinq itinéraires pour découvrir les petits et les grands secrets de ces terroirs mythiques, le patrimoine, les paysages, les villages qui semblent flotter dans une mer de vignes, les caves et les vignerons : la Route des Grands Vins (Côte chalonnaise), la Route des Vins Mâconnais-Beaujolais (Saône-et-Loire), la Route Touristique des Vignobles de l’Yonne, la Route des Coteaux de Pouilly-Sancerre (Nièvre) et, la plus prestigieuse, la Route des Grands Crus (Côte de Nuits et Côte de Beaune), qui parcourt 65 km entre Dijon et Santenay. Ici, le château du Clos de Vougeot, Chambolle-Musigny et le château de Pommard, où l’empereur Napoléon Ier aimait à séjourner, sont des étapes appréciées et privilégiées.

L’art roman en lumière, les joyaux de l’UNESCO

Joyau cistercien de la Bourgogne du Nord inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO, l’abbaye de Fontenay doit sa conservation exceptionnelle à l’isolement de son vallon verdoyant. Haut lieu du christianisme aux portes de l’Avallonnais, Vézelay est un charmant village perché. La montée vers la basilique est une expérience quasi initiatique. Au fil des siècles, artistes et écrivains n’y ont-ils pas trouvé l’inspiration? Spirituel, littéraire ou poétique, ici souffle l’esprit de l’art roman… De même, cité du livre au bord du fleuve, la Charité-sur-Loire renferme l’un des plus beaux ensembles de l’art roman en Bourgogne.

Dijon, capitale des ducs de Bourgogne

Point de départ idéal de la Route des Grands Crus, la capitale de l’ancien duché de Bourgogne possède d’irrésistibles attraits. Le vieux quartier et ses maisons à colombage entourent l’ancien palais des ducs et des États de Bourgogne et le musée des Beaux-Arts. Le musée de la vie bourguignonne ou le musée Amora sont autant de belles découvertes à ne pas manquer à Dijon.

Les Hospices de Beaune, emblème du gothique bourguignon

Capitale des vins de Bourgogne, Beaune, sertie dans ses murailles médiévales, offre un patrimoine très riche et se découvre également en sous-sol grâce aux kilomètres de caves voûtées qui s’étirent sous ses rues. La fameuse vente aux enchères à la bougie des Hospices de Beaune se déroule chaque année, le troisième dimanche de novembre.

Cîteaux et Cluny, cœur spirituel de l’Europe médiévale

Créée en 910, l’abbaye de Cluny vient de fêter son 1100e anniversaire. La visite des impressionnants vestiges de l’abbatiale est le prélude à un agréable séjour dans le Clunisois, à la découverte de son patrimoine et de sa tradition équestre. Fondée en 1098 par Robert de Molesmes, l’abbaye de Cîteaux, obéissant à la règle de saint Benoit, devint vite un haut lieu de la spiritualité, avec plus de 500 maisons sœurs réparties sur tout le territoire.

Le château médiéval de Guédelon, un défi historique unique!

En juin 1997 dans l’Yonne, des « oeuvriers » dégagent une clairière au cœur de la forêt de la Puisaye. Depuis, ils construisent, sans grues ni électricité, un véritable château fort selon les techniques du XIIIe siècle. Une belle aventure humaine qui continue toujours aujourd’hui et qui vous fera découvrir les gestes des bâtisseurs du Moyen Âge.

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Les parcs nationaux de l’Ouest américain

Yosemite National Park

Au cœur de la Sierra Nevada, à 260 km à l’est de San Francisco, le parc de Yosemite constitue une véritable ode à la nature somptueuse qui l’enveloppe. Après une visite du musée de la Culture indienne situé dans un village de la tribu des Miwoks, promenez-vous au gré des 1 300 km de sentiers de randonnée. Vous découvrirez ainsi de hautes vallées aux flancs de granit parcourus de forêts de séquoias centenaires. Les conifères géants qui peuplent Mariposa Grove sont impressionnants, tel le California Tunnel Tree, percé en 1895 pour faire passer les diligences. Ensuite, rendez-vous à El Capitan, le plus réputé des blocs de granit du parc, et ne manquez pas la célèbre trilogie des Yosemite Falls. Ici, peut-être tomberez-vous nez à nez avec l’un des ours qui vivent en liberté dans ce parc classé au patrimoine mondial par l’UNESCO…

Le Grand Canyon du Colorado

Terre des Navajos, c’est l’un des plus grandioses musées géologiques à ciel ouvert classé au patrimoine mondial par l’UNESCO. Impressionnant par ses dimensions, plus de 400 km de long pour une largeur variant entre 5 et 30 km, le Grand Canyon se dévoile dans une féerie de roches sculptées par le fleuve Colorado. Amateurs de sensations fortes, à vos pagaies pour des descentes en rafting haletantes! Que ce soit sur un sentier de randonnée escarpé, à bord d’une voiture sur la route panoramique ou encore en hélicoptère, vous ne cesserez au fil des heures d’être fascinés par les reflets rouges, ocre ou mauves de ce mythique prodige naturel. Et sans doute surprendrez-vous le vol majestueux d’un condor…

Bryce Canyon

Ce parc est une pure merveille! Situé à 350 km au nord-est de Las Vegas, Bryce Canyon se compose d’une succession d’époustouflants amphithéâtres naturels hérissés de milliers de « hoodoos » (cheminées de fée). Ces aiguilles de dentelle rocheuse rouge orangé ont été délicatement sculptées par des dizaines de milliers d’années d’érosion. À l’entrée du parc, Fairyland Point offre un point de vue idéal pour admirer le lever du soleil sur les roches aux reflets changeants. Sur la route panoramique qui dévoile de sublimes paysages minéraux, ne manquez pas un arrêt à Sunrise Point, d’où vous pourrez apercevoir l’Arizona dans un horizon traversé par le vol de condors.

Death Valley (La Vallée de la Mort)

Une atmosphère presque irréelle règne sur ce parc qui constitue le point le plus chaud des États-Unis, atteignant jusqu’à 50 °C l’été. Cette vallée doit son nom à la terrifiante expérience de survie d’un petit groupe d’immigrants du XIXe siècle, égarés dans son immensité aride. Là, alternant de hautes dunes de sable orangé et des montagnes aux reflets verts ou rouges, des canyons ouvragés par les millénaires offrent leur vertigineuse beauté tandis que scintillent sous le soleil implacable d’infinis lacs de sel. Au bout d’un lacet de terre, le promontoire de Dante’s View offre une vue embrassant toute la vallée. Puis, rendez-vous à Badwater, le point le plus bas des États-Unis (86 m sous le niveau de la mer). Enfin, vous pourrez vous désaltérer dans l’oasis de Furnace Creek, abritant l’un des rares établissements du parc, avant de vous rendre sur le lunaire Zabriskie Point immortalisé par le cinéaste Michelangelo Antonioni.

Monument Valley

Situé au cœur d’une réserve indienne Navajos à cheval entre l’Utah et l’Arizona, le majestueux parc naturel de Monument Valley déroule à perte de vue des paysages épurés ponctués de colossales cheminées de grès qui inspirèrent de célèbres réalisateurs de westerns. Ces vastes espaces de déserts de sable et d’arches rocheuses servirent de décors naturels à John Ford pour sa mythique Chevauchée fantastique. Alors, à vous les longues cavalcades qui perpétuent la légende cow-boy! Depuis le Visitors Center, vous découvrirez une vue stupéfiante sur trois des plus impressionnantes buttes qui élèvent leurs parois rougeoyantes vers le soleil à près de 300 m du sol.

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Dossier moyen (600 mots)

À la découverte de Bali

Les sites incontournables

Les stations balnéaires
Au sud de Denpasar la capitale, Kuta, ancien village de pêcheurs lancé par les hippies des « seventies », est devenu le lieu branché idéal pour un shopping effréné de batiks, de vêtements, de masques, de souvenirs… Voisine, Legian plus chic et plus calme, est une station prisée. Sanur, resort hôtelier embourgeoisé, est resté proche des Balinais. Enfin la presqu’île de Nusa Dua, isolée au sud de l’île, avec ses golfs, ses hôtels et spa de luxe, demeure exclusive.
 
Entre splendeurs naturelles et temples étonnants
En visitant le parc national de Bali Barat et la région de Tabanan, au Nord, vous apercevrez des paysans labourant les rizières aidés de buffles lourdauds et des femmes repiquant le riz. Sur le lac Bratan, allez voir le temple de Ulun Danu, beau sanctuaire hindouiste.
Le Gunung Batur ancien volcan, accroche le temple de Tegeh Karipan à son flanc, vous grimperez 300 marches pour y accéder. Le lac Batur et les sources chaudes de Toya Bungkah donnent lieu à des cérémonies rituelles.
N’oubliez pas de faire l’ascension du Gunung Agung qui culmine à 3 142 m, à l’est de l’île. C’est le mont sacré des Balinais. Vous l’escaladerez en 6-7 h, avec de bonnes chaussures et un (vrai) guide. Dans les environs, le temple de Besakih, le plus gigantesque et le plus sacré de l’île, abrite 170 sanctuaires.
 
Ubud, village d’artistes
Village d’artistes et gardien des traditions, Ubud et sa région comptent de nombreuses galeries spécialisées dans la peinture naïve locale. Le palais est un ensemble de gracieux pavillons au cœur de jardins luxuriants. La grotte de l’Eléphant, ermitage du XIe siècle, est creusée dans la roche.
  
Le saviez-vous ?
Traditions
Bali est la seule île d’Indonésie à être restée essentiellement hindouiste. Les combats de coqs, interdits depuis 1981, sont pourtant encore pratiqués dans les villages. Le limage des dents se pratique toujours ; les incisives sont limées afin de leur enlever leur agressivité apparente. Les Balinais tournent le dos à la mer, royaume des esprits maléfiques, et se tournent vers le sommet sacré du mont Agung.
 
Le sens des mots
Le « sarong » est une étoffe qui se drape sur les hanches, indispensable pour pénétrer dans les temples. Le « gamelan » est un orchestre qui met en scène les tambours dont le mythique « barong ». Le « banian » est l’arbre sacré des villages et des temples.
  
Les coups de coeur
Les cortèges de Balinais aux sarongs multicolores qui portent des fleurs, des fruits et de l’encens aux divinités.
Le coucher de soleil sur le temple marin de Tanah Lot.
L’ascension du mont Batur et du mont Agung pour le panorama impressionnant sur Bali.
  
A savoir avant de partir
La meilleure période : Bali a une saison sèche de mai à novembre-décembre et une pluvieuse de janvier à avril. Préférez mai, septembre et octobre, mois moins fréquentés.
Quelques précautions : attention aux singes qui peuvent parfois être agressifs et voleurs. La location de voiture avec chauffeur est à recommander, car les routes sont complexes.
N’oubliez pas d’emporter des vêtements légers en coton, un vêtement de pluie, une lampe de poche, vos médicaments, des crèmes solaires, un chapeau et une petite pharmacie.