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Maroc : Nature et découvertes

La vallée du Drâa et l’Anti-Atlas
Au sud-ouest du pays, l’Anti-Atlas dévoile un Maroc secret, hors du temps. Formé par l’oued Ouarzazate et l’oued Dadès, le Drâa se faufile entre les montagnes du pays berbère avant d’arroser l’oasis de Agdz qui marque le véritable début de la vallée. La route de Ouarzazate à Zagora, bordée de champs cultivés et de superbes ksour en pisé qui domine les palmeraies, est sans doute la plus belle route du Maroc. Parmi les kasbahs qui jalonnent la vallée, ne manquez pas celle de Tamnougalt. A l’autre extrémité de l’Anti-Atlas, la région de Tafraoute, au sud-est d’Agadir, est magnifique lorsque les amandiers et les arganiers se couvrent de fleurs.
 
La route Tizi-n’Tichka et le Haut-Atlas
La route Tizi-n’Tichka qui relie Marrakech à Ouarzazate est l’une des plus spectaculaires du pays ; elle franchit le Haut-Atlas au col du Tichka, à 2 260 m d’altitude. Ce col balayé par des vents violents est le plus élevé du Maroc. Cette invraisemblable succession de virages offre des vues saisissantes sur les paysages rougeoyants et arides. Au passage, il faut visiter la kasbah de Télouet et le superbe ksar Aït Benhaddou, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.
 
Entre deux mers, côté Atlantique
Bordé par la mer Méditerranée et l’océan Atlantique, le Maroc compte 3 300 km de côtes ; les plages se comptent par centaines. Fréquentées et à la mode ou secrètes et sauvages, faites votre choix.

Côté Atlantique, les plages sont de longues bandes de sable fin où les dunes semblent s’élever en rempart contre les vagues de l’océan. L’été, de mars à septembre, l’alizé souffle, compagnon idéal des amateurs de planche à voile, de kite, de surf, de tous les sports de glisse… Les stations balnéaires comme Agadir ou Essaouira disposent de tous les équipements de sports et de loisirs, pour des vacances toniques et animées. Envie de fêtes branchées ? Rendez-vous sur les plages Ain Diab à Casablanca, Bouznika ou Dahomey à Ben Slimane. Et si vous préférez les endroits plus secrets, optez pour les petites villes côtières comme Asilah ou El Jadida. Les amateurs d’espaces vierges et de nature brute préfèreront le grand sud et la baie de Dakhla où souffle le vent du désert, ou la côte accidentée du pays Rhomara à l’est de Tétouan.
 
Intimité méditerranéenne
Sur la côte méditerranéenne, entre Tanger et Al Hoceima, le littoral est plus découpé. Les plages se font intimes. Les vagues sont calmes et apaisées. Certaines plages, proches de petits villages de pêcheur, sont peu fréquentées, nichées dans de petits paradis. Pour les ambiances familiales, les baignades tranquilles, la plongée sous-marine ou le surf, rendez-vous sur les plages de Brieich, Dalya, Calabonita ou Quemado. A Saidia, surnommée « la perle bleue », la plage, bordée d’eucalyptus et de mimosas, s’étire sur quatre kilomètres. Après la baignade, une courte promenade vous mènera vers la réserve naturelle de l’embouchure de la Moulouya, un site exceptionnel pour observer les oiseaux.
 
Des espaces protégés et des parcs naturels
Le parc national d’Ifrane, dans le Moyen-Atlas, étonne par la fraîcheur de ses paysages parcourus de lacs et de cours d’eau ; c’est la plus grande forêt de cèdres du Maroc.
Le parc national du Sous Massa, près d’Agadir, abrite dans ses roselières des milliers d’oiseaux et de nombreuses espèces de reptiles, d’antilopes, d’autruches et de papillons… On y trouve la plus grande colonie d’ibis chauves au monde.

Le parc national du Toubkal héberge le plus haut sommet d’Afrique du Nord (le Toubkal à 4 167 m). Falaises abruptes, gorges encaissées, lacs et cours d’eau sculptent des paysages uniques.

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Maroc : Artisanat et shopping

Dans le secret des souks
Sous les tamis de roseaux tressés qui protègent du soleil, c’est un pur plaisir de parcourir les ruelles des souks. Installés au cœur de la médina, le souk est un dédale de venelles animées où l’on circule à pied, en charrette, à vélo, à dos d’âne… Véritables bazars où les métiers traditionnels sont regroupés par quartier, les souks mêlent artisanat local et commerce d’épices, de fruits ou d’objets quotidiens, en un joyeux pot-pourri de saveurs et de senteurs, tandis que résonnent les bruits des outils traditionnels.
 
Les trésors de Marrakech
A Marrakech, les souks qui jouxtent la place Jemâa El Fna étaient autrefois le point de ralliement des caravaniers en partance pour Tombouctou. Entre le quartier Mouassine et la mosquée Ben Youssef, vous découvrirez le souk des ferronniers (Haddadine), le souk des menuisiers (Nejjarine), celui des teinturiers (Sebbaghine) ou bien le souk des vanniers (Chouari). Le souk Chkairia est spécialisé dans la vente des sacoches et les sacs. Le souk Smata rassemble les marchands de babouches.
 
Les potiers de Fès
A Fès, les souks sont réputés pour le savoir-faire des potiers. Ces poteries sont célèbres pour leur qualité et leurs motifs bleu et blanc. Vous trouverez le marché du henné dans le quartier Nejjarine. Ne manquez pas le quartier des tanneurs, impressionnant par ses couleurs et… ses odeurs. Tout proche, le souk Nejjarine est celui des teinturiers, le long de l’oued Fès. Les dinandiers font sonner leurs marteaux à Seffarine, tandis qu’à El Attarine, vous attend le souk des épiciers, incontournable !
 
Un artisanat de qualité
L’artisanat marocain est remarquable, tant par sa diversité que par sa qualité et vous n’aurez que l’embarras du choix. Le souvenir le plus emblématique du Maroc est sans conteste le tapis. On en trouve un très large choix à Marrakech. La vente de tapis est contrôlée par l’Etat qui catégorise les tapis selon leur qualité : une étiquette orange signale un tapis exceptionnel, la couleur bleue, une qualité supérieure, la couleur verte, une qualité normale et une étiquette jaune indique une faible qualité. Comme toujours, il faut négocier, parfois longtemps. Prenez votre temps et savourez ce moment. A la fin, vous paierez peut-être un tiers du prix annoncé par le vendeur !
Pour retrouvez la chaleur de la culture marocaine à la maison, faites provision de djellabas, babouches et foulards. Côté cuisine, rapportez un plat à tajine ou un gsaa pour faire un couscous… Sans oublier les épices et le thé à la menthe ! Et, bien sûr, des pierres semi précieuses, du henné, de l’encens, des céramiques de Fès, du cuir de Marrakech, du bois sculpté de Thuya d’Essaouira, des plateaux de cuivre martelé…
 
Quelques conseils
Comme partout en Orient, le marchandage fait partie des traditions ; c’est même un élément de la culture marocaine. Il faut prendre le marchandage comme un jeu, un subtil exercice de relations sociales. Acceptez le thé à la menthe qui vous sera proposé, dissimulez votre intérêt pour l’objet que vous convoitez et surtout prenez votre temps. Toute l’âme du Maroc se dévoile dans ce temps partagé dans la fraîcheur de l’échoppe. Cependant gardez à l’esprit que les Marocains possèdent une longue expérience de marchandage et qu’ils peuvent annoncer un prix de départ trois fois supérieur au prix final !

Attention aux contrefaçons : le Maroc foisonne d’articles contrefaits, notamment des articles de luxe. Ne vous laissez pas tenter, c’est illégal et lourdement puni par les douanes. La production marocaine est d’une grande richesse ; préférez l’artisanat local.
 

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À la découverte du Maroc

Les sites incontournables

Marrakech
A l’ombre d’une palmeraie millénaire, au pied de l’Atlas, Marrakech ceinte de ses remparts rouges est une extraordinaire ville spectacle. Les palais, les monuments au passé chargé d’histoire et les souks ont fait de Marrakech la capitale touristique du sud marocain.

Grouillante de vie, la place Jemâa el Fna est l’âme de la ville impériale : ici, saltimbanques, diseuses de bonne aventure, charmeurs de serpent, musiciens, animent la ville de jour comme de nuit. Dans les souks qui forment un monde de couleurs, de saveurs et de senteurs épicées, la médersa Ben Youssef éblouit par la richesse de ses décors. La Koutoubia, érigée au XIIe siècle, est la plus impressionnante mosquée de la ville ; son minaret culmine à 77 mètres.
 
Les autres villes impériales
A Fès, les ruelles en labyrinthe de la médina Fès el-Bali sont le cœur de la ville ; Fès abrite de très beaux monuments religieux : la médersa Bou Inania, la médersa Attarine et l’imposante mosquée Karaouiyine.

Rabat, dominant du haut de ses remparts l’oued Bou Regreg et l’océan Atlantique, est une capitale prestigieuse où l’histoire imprègne chaque pierre de la kasbah des Oudaïa. Une belle promenade vous mènera de la tour Hassan, au mausolée de Mohamed V en passant par le Palais Royal et le musée Archéologique qui abrite les trouvailles des fouilles de Volubilis.

Meknès, le « Versailles marocain », est l’une des plus belles cités impériales avec ses remparts percés de grandioses portes ouvragées. Le palais Jamaï qui abrite le musée des Arts marocains, la médersa Bou Inania, un chef-d’œuvre hispano-mauresque, la mosquée En Nejjarine, les terrasses ombragées et les jardins font de Meknès une ville éblouissante.
 
Ouarzazate, la porte du désert
A l’orée du désert, sur fond de cimes enneigées du Haut-Atlas, Ouarzazate est le point de départ idéal pour une randonnée à pied, en 4 x 4, en VTT ou à dromadaire. Les oasis et les montagnes recèlent des trésors ; on peut y admirer la palmeraie de Skoura, les vertigineuses parois des gorges du Dadès et du Todra. Les kasbahs avec leurs murs et leurs tours en pisé vous transporteront dans un monde où le temps s’est arrêté.
 
 
Le saviez-vous ?
Entrez dans la danse !
Le moussem est une fête populaire qui associe célébration religieuse et fantasia colorée avec chevaux et intrépides cavaliers. Les danses et les chants en costumes traditionnels y sont à l’honneur.
 
Du mythe à la réalité
Selon la mythologie grecque, c’est dans les grottes qui portent son nom, au cap Spartel près de Tanger, qu’Hercule se reposa après avoir accompli ses douze travaux ; une ouverture sur l’océan y dessine les contours de l’Afrique !
 
 
Les coups de coeur
Se laisser dorloter dans un somptueux hammam.
Remonter le temps dans la ville antique de Volubilis, près de Meknès.
Une méharée dans les dunes de Merzouga, près d’Erfoud.
Profiter des longues plages de sable d’Agadir.
Dégustez un thé à la menthe au mythique café Hafa, à Tanger.
 
 
A savoir avant de partir
La meilleure période : le printemps et l’automne.
Quelques précautions : ne buvez que de l’eau en bouteille capsulée et évitez les jus de fruit vendus dans la rue. N’ayez pas de contacts avec les chiens. Côté vêtements, une tenue correcte est conseillée pour visiter les mosquées.
N’oubliez pas d’emporter des lunettes de soleil, de la crème solaire, une petite pharmacie (anti-moustiques et anti-diarrhéiques, collyre).

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Royaume-Uni : Londres – Sur les pas de Jack l’Eventreur

Whitechapel hier
Plantons le décor. Whitechapel, à l’est de la City, tient son nom d’une chapelle du XIVe siècle dédiée à la Vierge Marie. A la fin du XIXe siècle, c’est l’un des quartiers parmi les plus pauvres de Londres. Il accueille des émigrants irlandais et des juifs d’Europe qui ont rejoint une population misérable. Ses rues et arrières cours sont fréquentées par des prostituées qui y font commerce entre deux portes. L’alcool, la violence et les crimes sont courants dans les bouges et dans les ruelles obscures qui attirent des visiteurs voulant s’encanailler.
 
Et Whitechapel aujourd’hui
Aujourd’hui, Whitechapel a bien changé. Le quartier est le fief du sous-continent indien, particulièrement celui des Bangladeshi. Le marché de Brick Lane est à ne pas manquer. Les restaurants indiens ont remplacés les fish & chips ; les courettes ont fait place à des logements sociaux. Il reste encore quelques maisons, écoles et églises anciennes. A l’Ouest, la City voisine gagne du terrain et le paysage se modernise. Maintenant, le promeneur avec de l’imagination, car l’urbanisme a fait son œuvre, peut suivre les pas de Jack l’Eventreur.
 
Signé Jack The Ripper
Ce pseudonyme a été vulgarisé par la presse à la réception d’une lettre supposée être de la main du tueur au couteau et signée Jack The Ripper. De nombreuses missives furent envoyées à la police et aux journaux, la plupart sombres canulars, pourtant trois d’entre elles furent considérées comme sérieuses.
 
Suivez le guide !
Officiellement, Jack l’Eventreur aurait fait cinq victimes, toutes des prostituées. Au départ de la station de métro Whitechapel, rejoignez Durward Street, anciennement Buck’s Row. C’est là que la première victime Mary Ann Nichols, dite Polly, est trouvée le 31 août 1888 à 3 h 45 du matin. Elle a été égorgée et éventrée (inscription dans un cartouche blanc à l’entrée de la rue sur le mur en briques). Continuez jusqu’à Hanbury Street. Dans la cour du n°29, aujourd’hui remplacé par un parking et une halle, la seconde victime Annie Chapman, dite Dark Annie, est retrouvée le 8 septembre à l’aube. Elle a aussi été égorgée et sauvagement éviscérée.

Revenir jusqu’à Henriques Street. La troisième victime Elisabeth Stride, dite Long Liz, fut quant à elle égorgée dans la cour du club Berner le 30 septembre (cartouche à l’angle de la rue). Repartir vers la station de métro de Aldgate East jusqu’à Mitre Square. C’est dans ce parc public, aujourd’hui placette entre immeubles et école, que la quatrième victime Catherine Eddowes, dite Kate Conway, a été tuée le même jour. Affreusement mutilée, elle a été éviscérée et plusieurs de ses organes lui ont été volés.
Cap au Nord, vers Goulston Street pour rejoindre Brushfield Street. C’est au 13 Miller’s Court, le 9 novembre vers 3 h du matin que Mary Jane Kelly, dite Ginger, est retrouvée chez elle découpée en morceaux. Son cœur a disparu. Rien ne subsiste de l’endroit, le Spitafields Market a investi les lieux dominés par une imposante église. Finir le tour, en face, au Ten Bell Pub contemporain de Jack l’Eventreur et boire à la mémoire de ces belles de jour tuées la nuit.
 
Les suspects
Plusieurs pistes abracadabrantesques n’aboutirent jamais. Les plus scandaleuses, deux proches de Buckingham Palace : le prince Albert-Victor, petit-fils de la reine Victoria, et Sir William Gull, chirurgien de la Cour. Les plus médicales : le docteur Roselyn Donston, Michael Ostrog, chirurgien russe, et le fils d’un médecin, Montague J Druitt. La plus raciale : Aaron Kosminski, juif polonais fou.

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Royaume-Uni : Londres – Le paradis du shopping

Les soldes
Deux périodes sont à privilégier pour les bonnes affaires : les soldes d’hiver en janvier et celle d’été en juillet. Les prix sont souvent divisés par deux, voire plus, et cela dès le premier jour. Tous les magasins, du plus chic au plus basique, se transforment alors en joyeux bazars. Ambiance cool. Ici, au pays du flegme, pas de panique… Si vous manquez ces rendez-vous annuels, rassurez-vous, toute l’année des promotions et autres rabais s’offrent à vous, dans tous les quartiers de la capitale.
 
Les grands magasins
Institution autant que magasin, la visite d’Harrods à Knightsbridge évidemment s’impose. Les prix y sont à la hauteur de sa réputation : c’est le luxe pharaonique ! Le Food Hall est à conseiller pour acheter les thés « maison » dans leurs boîtes vertes. En sortant du magasin, aller voir, au coin d’un escalier, la stèle érigée par le maître des lieux à la mémoire de son fils Dodi El Fayed et de Diana Spencer.

Plus bourgeois, moins touristique, et particulièrement prisé des Londoniens, Harvey Nichols, son proche voisin, est largement ouvert aux créateurs. Selfridges, sur Oxford Street, est le grand magasin par excellence de la mode. Liberty sur Regent Street séduit par sa façade Tudor et ses imprimés fleuris inimitables. Peter Jones de Sloane Square a le charme discret des magasins cossus. Ses rayons cuisine et linge de maison sont irrésistibles. Et Marks & Spencer, chaîne à prix doux, offre de bonnes surprises aux rayons enfants et lainages.
 
Arpentez King’s Road…
Moins touristique qu’Oxford Street, moins snob que Bond Street, moins ostentatoire que South Kensington et moins courue que Knightsbridge, le quartier de Sloane Square et King’s Road à Chelsea sont parfaits pour un shopping familial. Quelques bonnes maisons : Hackett et ses polos rayés pour les messieurs, Hobb’s, Jigsaw et L.K. Bennett pour les vêtements (grandes tailles possibles) destinés aux dames coquettes, Trotters et Petit Bateau pour les enfants. Pour des cachemires à prix compétitifs : Brora. Pour leurs collections raffinées : Bamford et Joseph. Des valeurs sûres : Penhaligon’s pour leurs eaux de toilette incroyables, Body Shop et Boots pour les soins corporels, Peter Jones, Heal’s et Habitat pour la maison.
 
Les musts so british
Difficile de faire un choix. Voici toutefois des établissements « coups de cœur » pour certaines catégories de produits. Pour les thés : Fortnum & Mason (SW1). Le temple centenaire des parapluies : James Smith and sons (WC1). Les chemises sur mesure : Turnbull & Asser (SW1). Daunt Books (W1U), vaste librairie edwardienne. Hamleys (W1), incomparable magasin de jouets. Conran Shop (SW3), le magasin du gourou de la décoration. Smythson (W1), le roi du papier à lettres. Et toujours Church’s, incontournable pour les chaussures, Burberrys pour ses trench-coats et Paul Smith pour ses costumes.
 
Les marchés aux puces et les charity’s shops
A Londres, les marchés aux puces, ouverts le week-end, proposent le pire et le meilleur. On y trouve des vieilles fripes « seventies », de la vaisselle, de l’argenterie, des bijoux artisanaux, des gravures et une multitude d’objets hétéroclites pour amateurs de brocante et d’« antiques ». Portobello (W11) est le plus connu. Découvrir aussi Camden (NW5) et Brick Lane (E1). Quant aux charity’s shops, elles sont nombreuses et recyclent parfois des vêtements de grandes marques.

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Royaume-Uni : Londres – Les lieux à la mode

Les restaurants branchés
Il y a bien longtemps que Londres est devenue une capitale gastronomique. Des chefs créatifs ont su réinterpréter avec audace la cuisine locale en y intégrant toutes les saveurs exotiques issues de l’ancien empire colonial. Les additions sont à la hauteur de leur célébrité et les réservations indispensables.

Le Nobu de Berkeley (Mayfair) est le restaurant japonais le plus branché. Sa clientèle internationale de stars et autres « people » attirent les paparazzi qui campent près de l’entrée. Le Yauatcha dans Soho mélange « dim sum » et desserts français. Dans le même quartier, l’Arbutus excelle dans le mixte franco-anglais (prix doux) et The Ivy reste un classique toujours dans le coup avec service et homard dans la grande tradition « british ».

Le E&O, au cœur de Notting Hill, rassemble les « beautiful » riverains pour des brunchs aux parfums d’Asie. A deux pas, l’Electric Brasserie est le repaire des cinéphiles, car elle jouxte le cinéma éponyme qui, équipé de fauteuils-club en cuir et de repose-pieds, permet de visionner dans un confort extrême le dernier film dont on parle.

The Landau, restaurant de l’hôtel The Langham à Portland Place, est du plus grand chic, fréquenté par les designers et les couturiers. Le St John Restaurant, proche de la City, se fait le champion des cochonnailles et autres abats cuisinés avec caractère. Le Launceston Place Restaurant avec ses salles à manger intimes a été, en son temps, l’un des refuges de la princesse de Galles. Aujourd’hui, il est toujours prisé par la « gentry ».
 
Les gastro-pubs
Mieux que la cuisine rustique du pub traditionnel et moins sophistiqué que les restaurants, Londres a inventé les gastro-pubs. Certains sont très recherchés et, là aussi, les réservations s’imposent.

Nos préférés : Tom’s Kitchen (SW3) pour son ambiance chaleureuse et sa cuisine revigorante ; Bumpkin (W11) qui revisite avec talent la cuisine anglaise ; The Admiral Codrington (SW3), un ancien pub, qui sous une agréable verrière propose de jolis plats de poissons à une clientèle longiligne ; The Cow (W11), petit pub pour initiés, qui propose des fruits de mer ; The Royal Exchange (EC3), ancien temple victorien de la finance, un resto-bar qui a pris possession de « la corbeille » pour restaurer les jeunes tradersde la City.
 
Les bars à cocktails et à vins
Moins populaires que les pubs traditionnels, des bars rivalisent d‘imagination pour séduire une jeune et brillante société. Deux incontournables : Eclipse à Chelsea très prisé pour ses « passion fruit martinis » et Shampers à Soho qui propose 25 vins à déguster au verre.
 
La vie nocturne
Londres offre un vaste choix d’endroits branchés pour sortir le soir ou aller danser, entre rock, disco, électro et salsa. Mais le principe des clubs étant de proposer chaque semaine en livedes musiciens et des DJ’s, le plus sûr est de s’en remettre aux pages spécialisées de « Time Out ». Cet hebdo recense la vie nocturne londonienne et donne les bons plans. Les clubs privés étant… très privés, vous aurez peu de chance d’y accéder, à moins de connaître des habitués.

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À la découverte de Londres

Les sites incontournables

Les grands classiques à (re)visiter
Pour un premier séjour, certaines visites s’imposent. A la reine tout honneur ! Commencez par assister à la relève de la garde devant Buckingham Palace (ouvert au public en été), puis visitez Westminster Abbey et Westminster Palace, le siège des Chambres des Lords et des Communes surmonté de la célèbre horloge Big Ben, Picadilly Circus et la statue d’Eros menaçant de sa flèche pigeons et touristes, Trafalgar Square et la colonne de l’amiral Nelson portant bicorne et épée. A côté, l’église St Martin in the Fields est réputée pour ses ensembles de musique baroque ; et les anciennes halles de Covent Garden abritent des boutiques et des baladins talentueux. Dans la City, cœur financier de Londres, la Tower of London retrace le passé sanglant de l’époque médiévale. Plus reposante, la cathédrale Saint-Paul s’inscrit comme le témoin des grandes cérémonies royales.
 
Les nouveaux sites à découvrir
A l’est de Londres, les Docklands, anciens quais abandonnés de la marine marchande, ont été transformés en un quartier branché surplombé par les tours de Canary Warf.Ici, des buildings à l’architecture futuriste côtoient lofts, immeubles et restaurants ouverts sur la Tamise.
Sur la rive sud, le Southside réhabilite les entrepôts et les usines en lieux culturels. Le Shakespeare Globe Theatre a été reconstruit à l’identique à son emplacement d’origine. Voisine, la Tate Modern est abritée dans une ancienne centrale électrique. Et The London Eye, la grande roue, offre une vue époustouflante sur la Tamise et la City.
 
Les musées
Bonne nouvelle ! La plupart des musées sont gratuits, seules les expositions temporaires sont payantes. Ne manquez pas le British Museum pour ses antiquités égyptiennes et grecques ; la National Gallery qui présente des grands peintres européens et la National Portrait Gallery qui dévisage 500 ans de portraits ; enfin la Royal Academy of Arts est idéale pour découvrir les grands classiques anglais du XVIIe à nos jours.
Remarquables : la Tate Britain (rive nord) regroupe les peintures essentielles de l’art britannique et sa consoeur la Tate Modern (rive sud) expose l’art moderne et contemporain. Une navette relie, par la Tamise, les deux musées. Et toujours le Victoria & Albert Museum pour son éclectisme décoratif et oriental. Sans oublier la Queen Gallery, la Courtauld Gallery et la Wallace Collection.
  
Le saviez vous ?
Jusqu’au bout de la nuit

Comédies musicales, représentations théâtrales, de danse classique ou contemporaine, opéras, récitals classiques, concerts rock ou jazz, prestations de DJ, soirées house et techno… Chaque soir, la capitale britannique lève le rideau sur une vie nocturne riche et foisonnante, qui reflète l’étendue de ses talents et de sa créativité.
 
Lady Diana
Un itinéraire pédestre long de 10 km a été imaginé pour rendre hommage à Lady Diana. Il passe par plusieurs sites associés à la princesse de Galles : Kensington Palace, Buckingham Palace, Clarence House, St James’s Palace, Spencer House, sans oublier une fontaine, à l’angle ouest de Hyde Park, près du Serpentine.
  
Les coups de coeur
Madame Tussauds, musée de cire aux personnages hyper-réalistes.
Fenton House (Hampstead Grove), demeure patricienne du XVIIe siècle.
Le Chelsea Physic Garden au bord de la Tamise (SW3), le plus ancien jardin botanique fondé en 1673.
  
A savoir avant de partir
La meilleure période : toute l’année.
Quelques précautions : sachez qu’en Angleterre la circulation s’effectue à gauche.
N’oubliez pas d’emporter un imperméable léger ou bien chaud selon la saison de votre voyage et un grand sac vide en réserve pour mettre les nombreux achats que vous aller faire.

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Guatemala : Les volcans et le lac Atitlan

A l’assaut des volcans
Avec leurs flancs recouverts d’une flore et d’une faune éblouissantes et leurs nombreuses sources d’eau chaudes, les volcans du Guatemala procurent des sensations uniques avant même d’atteindre leurs grandioses sommets.

L’Agua et l’Acatenango relié au Fuego, son très actif jumeau, cernent Antigua, l’ancienne capitale déchue après le séisme ravageur de 1773. Ici, au pied des trois cônes majestueux, s’étendent de verdoyantes plantations d’un café à la réputation mondiale. Le panache de cendres qui s’épand sur les flancs du Fuego (3 763 m) offre un spectacle de toute beauté de même que les nuées ardentes que ce remuant voisin dépose sur l’Acatenango (3 975 m) hérissé de hauts pins.
 
Des spectacles féeriques
Au sud-est du pays, se dressent les 2 550 m du volcan Pacaya, dont les multiples cheminées naturelles dégagent des vapeurs de souffre. Parfois de belles gerbes de lave incandescente jaillissent de son sommet. De nuit, le spectacle est alors inouï !

Bordant le sublime lac Atitlan, voici les cônes parfaits des volcans Atitlan (3 557 m), Toliman (3 158 m) et San Pedro (3 020 m). La pente raide du Pico Toliman traverse une forêt dense peuplée de singes hurleurs dans un survol d’aigles ou de quetzals, tandis qu’au sommet du San Pedro la beauté d’un coucher de soleil sur le lac coupe le souffle.

Des plantations de café et de noix de macadamia se succèdent au pied du volcan Santa Maria dont les pentes sont couvertes d’une belle forêt de pins jusqu’à son sommet à 3 772 m. Au lever du jour, le panorama à 360°, qui englobe dix des plus hauts sommets du pays, est époustouflant.

Mille mètres en contrebas, des panaches de cendres émanent du Santiaguito. Sur les flancs de ce terrible volcan né en 1902 descendent de petites coulées de laves acides ponctuées d’explosions puissantes faisant surgir un énorme panache de cendres. Là aussi, le spectacle est grandiose ! Et, bien qu’étant le plus haut de tous, le Tajumulco (4 220 m) est très accessible.
 
Le lac Atitlan
Le lac Atitlan est un véritable paradis pour les adeptes d’écotourisme. Ici, les amateurs de randonnées, d’escalade, de pêche sportive, de plongée, de kayak, de vélo de montagne sont à la fête ! Entouré d’imposantes falaises que chapeautent quatre volcans en sommeil, le Toliman, l’Atitlan, le San Pedro et le petit Cerro de Oro, ce joyau de l’Altiplano perché à 1 500 mètres d’altitude bénéficie d’un écrin naturel somptueux. Ici, la végétation exubérante de la jungle subtropicale se veut le refuge de plus de 250 espèces d’oiseaux dont le quetzal, symbole du Guatemala.

Sur ces eaux insondables, frémissantes sous le souffle du « xocomil » né de l’interaction de vents froids et chauds, glissent les cayucos, canots traditionnels des Mayas. Les maîtres des lieux perpétuent la tradition d’un artisanat aussi varié que coloré que l’on découvre au fil des douze charmants villages bordant le lac tels Panajachel avec sa succession d’étals, Santa Catarina de Palopo où les femmes portent un huipil (blouse) d’un bleu unique ou San Antonio de Palopo dont les maisonnettes s’accrochent à une colline. Dans une abondance de fleurs et de plantes tropicales, San Marcos la Laguna est un haut lieu du chamanisme. Et, perchée en haut d’une falaise, Solola possède un marché réputé. Les femmes en costume local rose, rouge ou mauve surveillent les éventaires d’écheveaux aux teintes vives tissés avec soin.

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À la découverte du Guatemala

Les sites incontournables

Antigua
Encerclée par trois volcans, Antigua exhale le charme envoûtant d’une ancienne capitale. Déchue de son statut après sa destruction par un séisme en 1773, Antigua a conservé maints vestiges de sa splendeur baroque. Au cœur de ses ruelles pavées se dissimulent de magnifiques demeures érigées autour de patios ombragés. Vous plongerez dans l’atmosphère coloniale du XVIIe siècle en visitant la Casa Popende évocatrice de la vie des notables espagnols. En pénétrant dans la Casa K’ojom, vous découvrirez un magnifique éventail d’instruments de musique et d’objets rituels mayas. Une promenade dans les ruelles bordées de bâtisses colorées aux toits de tuiles conduit devant la superbe église de la Merced dont la façade ouvragée affole le regard.
 
Tikal
Ce fabuleux site archéologique niché dans une forêt luxuriante fut le berceau de la civilisation maya qui s’établit dans cette région du Péten environ 600 ans avant Jésus-Christ jusqu’au Xe siècle de l’ère chrétienne. Sur fond sonore de jungle sauvage, quelque 3 000 édifices mis à jour témoignent de cette période grandiose. Se succèdent temples, autels, stèles, palais et pyramides grises et noires ou recouvertes de verdure. Surplombant la canopée percée de cimes sombres, la vue qui s’offre à leur sommet consacre l’effort de l’ascension. Dans la magie de ce lieu ancestral, vous imaginerez une cérémonie de prêtres mayas en contemplant l’immense masque impassible sculpté en bordure de l’imposante Plaza Mayor.
 
Chichicastenango
Cette ville magique est passionnante à plus d’un titre : pourl’église de Santo Tomas, le musée Régional, l’oratoire Pascual Abaj (Pierre du Sacrifice) dédié à Huyup Tak’ah, dieu maya de la Terre, ou encore pour son surprenant marché.
 
La région du lac Atitlan
Avec le scintillement de ses eaux indigo dans lesquels se reflètent les volcans qui la couronnent, le lac Atitlan est l’un des plus beaux au monde. Véritable paradis écotouristique, la découverte de ce joyau de l’Altiplano comblera les amateurs de trekking, de pêche, de parapente, de randonnées à cheval et ceux qui graviront l’Atitlan (3 557 m), le Toliman (3 158 m) ou le volcan San Pedro (3 020 m) vivront une expérience inoubliable. A Sololà, le marché coloré offre son choix de huipils, kilims, masques, céramiques. Panajachel sera le point de départ idéal pour explorer en bateau les douze villages indiens qui bordent le lac.
  
Le saviez-vous ?
La réserve naturelle de Chocon-Machacas
Des escapades en pirogue sur le rio Dulce, au départ de Livingston, village habité par des descendants d’esclaves noirs, permettent de découvrir cette impressionnante réserve naturelle.
 
Le sens des mots
Qu’est-ce qu’un tzutes ? Une pièce de tissu pliée sur la tête. Un huipil ? Une blouse colorée que portent les femmes. Un tocoyal ? Une coiffure de rubans. Un ponchito ? Une pièce de laine à carreaux bruns et blancs. Le copal ? De l’encens. Un curanderos ? Un guérisseur. Un brujos ? Un sorcier. 
 
Les coups de coeur
Un trekking autour du lac Atitlan.
L’observation d’oiseaux dans le parc national de Tikal.
Suivre une procession de « cofradias » (confréries religieuses) à Sololà.
La découverte d’une plantation de café à Antigua.
  
A savoir avant de partir
La meilleure période: entre novembre et avril.
Quelques précautions : prudence sur les routes souvent en mauvais état.
N’oubliez pas d’emporter de la crème solaire, une petite pharmacie (anti-moustiques et anti-diarrhéiques), des vêtements chauds, un maillot de bain…

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Dossier moyen (600 mots)

À la découverte de la Grèce

Les sites incontournables

Athènes
Ville riche de vestiges antiques, la capitale grecque révèle ses mythes et ses légendes jusque dans l’animation de ses quartiers pittoresques. Semblant veiller sur la cité mythique, le rocher de l’Acropole surplombe la ville, dressant ses merveilles architecturales au long d’un chemin escarpé. Vous y découvrirez les quinze colonnes gigantesques de l’Olympion, le temple dédié à Zeus, et le théâtre antique de Dionysos construit au Ve siècle avant Jésus-Christ. Et le temple d’Athéna Niki, le portique d’Eumène, les Propylées, l’Erechteion, le temple le plus sacré de l’Acropole, sont autant de monuments qui vous éblouiront. Au sommet, l’impressionnant Parthénon sera la récompense de votre ascension ! Dans la lumière crue du matin, le spectacle des colonnes blanches élancées de ce temple consacré à Athéna est fantastique.

Une visite d’Athènes passe également par l’ancienne Agora, les nombreux musées regorgeant de poteries, de statues et de fresques, les églises byzantines et les couvents… Et Plaka, quartier pittoresque, réserve de délicieuses soirées festives dans l’une des nombreuses tavernes où le Restina, le vin local à base de résine de pin, permet de renouer avec l’Antiquité.
 
Le Péloponnèse
Dans cette région, l’Histoire et la Nature célèbrent leur union ancestrale. Et les vestiges de la Grèce antique se découvrent entre des côtes maritimes tourmentées, des montagnes abruptes et des vallées plantées de vignes, d’oliviers et de champs d’orangers. Surplombant les gorges de Loussios, près du village de Dimitsana, le monastère de Prodomos surprend avec son habitat troglodyte. Puis le chemin montagneux serpente jusqu’au paisible monastère de Philosouphou.

Située sur le flanc d’une colline verdoyante plongeant dans la mer, Patras offre une vue panoramique somptueuse sur les eaux bleues de la Méditerranée, offrant la certitude de couchers de soleil romantiques…
Epidaure abrite le sanctuaire d’Asclépios, dieu de la médecine, et son théâtre antique à l’exceptionnelle acoustique confère au lieu une magie intacte. Et les dieux du stade sont célébrés à Olympie où débutèrent les premiers jeux en 776 avant Jésus-Christ.
 
Les îles
Des Cyclades à la Crète, des îles Ioniennes au Dodécanèse, chacune des 5 000 îles grecques possède une âme unique. Les Cyclades justifient leur surnom de « perles de l’Egée » ! Ios, Mykonos, Naxos ou Paros rivalisent de beauté. Alternant les plages de sable blanc aux eaux étincelantes et de charmantes criques, ces petits paradis posés sur les flots recèlent des villages pittoresques ponctués de ruines antiques et d’églises byzantines. Et partout, le blanc des murs contraste avec le bleu « grec » des volets et avec celui de la mer Egée… Splendide entre toutes, Santorin, l’île-volcan, possède de vertigineuses falaises surplombant la mer.

Corfou, la reine des îles Ioniennes, est, à l’instar de ses petites sœurs (Zante, Ithaque, Céphalonie…), une île montagneuse verdoyante aux parfums envoûtants. Et l’archipel du Dodécanèse abrite Rhodes, surnommée « l’île du soleil ».
  
Le saviez-vous ?
Le nom des dieux
Zeus est le dieu de la foudre, Apollon le dieu de la beauté, Poséidon le dieu de la mer, Athéna la déesse de la sagesse, Aphrodite la déesse de l’amour…
 
Politique et démocratie
La Grèce (Hellas en grec) constitue le berceau de la politique en tant qu’art et de la démocratie comme forme de gouvernement. Ses idéaux démocratiques ont régi, entre autres, les principes fondamentaux de la constitution américaine.
  
Les coups de coeur
Observer les phoques et les tortues de Méditerranée.
Une croisière autour de Santorin.
Une initiation à l’escalade dans les montagnes du Péloponnèse.
Dans une taverne, écouter du Rébétiko, le « blues Grec ».
 
A savoir avant de partir
La meilleure période : toute l’année.
Quelques précautions : attention sur les routes, les accidents sont fréquents.
N’oubliez pas d’emporter un chapeau, des lunettes de soleil, des chaussures de marche…