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France : Côte d’Azur – Peintres et musées

Les artistes
Auguste Renoir (1841-1919) a choisi, en 1905, pour réchauffer ses vieux jours de résider au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer au milieu des oliviers et des orangers qu’il peint inlassablement posant son chevalet dans les environs. Sa demeure avec ses deux ateliers, transformés en musée, se visite.

Pierre Bonnard (1867-1947), amoureux du Midi de la France, a acheté en 1926 une maison (Le Bosquet) au Cannet où il crée un atelier pour travailler périodiquement. Il s’y retira en 1939, jusqu’à ses derniers jours. Des vues du Cannet illustrent cette période tranquille. Le Bosquet est en passe de devenir un musée.

Henri Matisse (1869-1954) s’installe à Nice pour soigner une bronchite en 1917 et y reste presque toute sa vie. Son dernier appartement, dans l’ancien hôtel Regina, surplombe la promenade des Anglais. Des tableaux intimistes, des paysages fauvistes ainsi que des collages retracent sa période niçoise. Un musée lui est consacré dans une belle villa génoise du XVIIe siècle, dans les hauteurs de Nice.

Pablo Ruiz y Picasso (1881-1973) venu d’Espagne à Paris fait de nombreux séjours sur la Côte d’Azur et en Provence à partir de 1919. Saint-Raphaël, Golfe-Juan, le château d’Antibes, la villa Californie de Cannes, Mougins et Vallauris sont des lieux de créations prolixes pour ce génial artiste qui révolutionne l’art pictural. Il s’installe, en 1958, au château de Vauvenargues, proche d’Aix-en-Provence en face de la Sainte Victoire, massif montagneux peint par Cézanne. C’est là qu’il repose.

Nicolas de Staël (1914-1955) est né à Saint-Pétersbourg. Après avoir vécu deux ans à Nice, il s’installe à Antibes en 1954. Son atelier surplombe la mer. C’est de là qu’il se jettera dans le vide. Peignant habituellement la nuit, il apprivoise la luminosité transparente de l’endroit. Il y peindra plus de 300 toiles : des paysages, des vues du port, des mouettes…
 
Sur les pas des grands maîtres…
Un itinéraire « Sur les pas des grands maîtres » amène les passionnés de peinture sur les sites originaux peints par Picasso, Chagall, Monet, Renoir, Dufy, Cocteau, Bonnard, Soutine, Derain, Boudin… Des lutrins en lave émaillée représentant les œuvres des artistes sont installés dans neuf communes, de Cannes à Menton, là où les chevalets étaient posés.
 
Les musées à visiter
A Antibes, le château Grimaldi rassemble des œuvres de Picasso et, à Vallauris, le musée la Guerre et la Paix abrite deux compositions monumentales du maître. A Saint-Tropez, le musée de l’Annonciade présente des tableaux de Bonnard, Matisse, Derain, Utrillo, Braque, Seurat… A Nice, le musée Matisse, le musée d’Art moderne et contemporain, qui présente des œuvres de Klein, César, Arman, Raysse ou Warhol, et le musée national Message Biblique où Marc Chagall a illustré l’Ancien Testament, sont remarquables. Ne manquez pas le musée Renoir à Cagnes-sur-Mer et la fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence.
 
Et les trésors à découvrir
A Menton : la salle des mariages de l’hôtel de ville.
A Villefranche-sur-Mer : la chapelle Saint-Pierre rehaussées par des œuvres ornementales de Jean Cocteau (1889-1963).
A Vence : la chapelle du Rosaire que Matisse considérait comme son chef-d’œuvre.
 
Bon Plan
Une carte « Musées Côte d’Azur » (2 ou 7 jours) offre un accès illimité et prioritaire à 62 musées, monuments et jardins. Elle s’achète dans les offices de tourisme, musées, aéroports, gares…

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France : Les charmes de la Côte d’Azur

Les sites incontournables
Nice

C’est la capitale de la Côte d’Azur. Face à la baie des Anges, la Promenade des Anglais est plantée de palmiers et longe la plage. Elle a été sponsorisée au début du XIXe siècle par les Britanniques totalement séduits par la douceur du climat. Des bâtiments Art Déco, dont l’hôtel Negresco et le casino le Rulh, sont les témoins de la Belle Epoque. Le Vieux Quartier de Nice, avec son marché aux fleurs et ses escarpements, mérite le déplacement pour sa vue panoramique sur la baie.
 
Monaco
Cette petite principauté souveraine (195 km2), accrochée à son rocher depuis le Moyen Age, est le lieu le plus « people » de la Côte d’Azur. Le palais Grimaldi, habitation du prince Albert II, se visite en saison estivale. Sa façade Renaissance et l’intérieur sont somptueux. Ne manquez pas la relève de la garde. Et la cathédrale de Monaco abrite le discret tombeau de Grace Kelly (1929-1982), star d’Hollywood avant d’être princesse de Monaco.
 
Cannes
La Croisette est la promenade qui longe la plage, face à la baie. On y trouve des palaces : Carlton, Martinez, Majestic et des boutiques de luxe. Elle mène au vieux port et au quartier du Suquet qui grimpe par des ruelles jusqu’à Notre-Dame d’Espérance, église du XVIe siècle. En face, les îles de Lérins délicieusement tranquilles se rejoignent par bateau pour un pique-nique bucolique.
 
Saint-Tropez
Ce village de pêcheurs a été lancé par des artistes au début du XXe siècle et sublimé par Brigitte Bardot, star de cinéma des années 60. Il offre aujourd’hui à ses visiteurs, en période estivale, un étonnant spectacle. Des yachts ostentatoires sont amarrés dans le vieux port en face des restaurants et des boutiques où se bouscule, depuis des lustres, toute une faune bariolée.
  
Le saviez-vous ?
Le jeu de boules
Le jeu de boules est associé au pastis et au farniente. Jeu de défi et d’honneur, il oppose deux équipes. Chaque joueur lance trois boules, le but étant de s’approcher au plus près du cochonnet lancé au début de la partie. Le dilemme éternel étant de décider si l’on pointe pour déloger l’adversaire ou si l’on tire pour se placer. Ce jeu donne lieu à des joutes verbales mémorables !
 
Le sens des mots… à table
Le pain bagnat est un sandwich local à base d’anchois et d’olives. La rouille, une sauce pimentée proposée avec la bouillabaisse de poissons. La Tropézienne n’est pas une habitante de Saint-Tropez, mais un gâteau fourré à la crème.
 
Les coups de coeur
Le musée Picasso, dans le château Grimaldi d’Antibes.
Le musée de l’Annonciade à Saint-Tropez qui expose des peintres nabis, fauvistes et cubistes.
Le musée Océanographique à Monaco.
Le cap Canaille qui domine la baie de Cassis.
  
A savoir avant de partir
La meilleure période : la Côte d’Azur est agréable toute l’année. En juillet et août, les touristes sont très nombreux. Privilégiez le printemps et l’automne.
Quelques précautions : les prix montent vite en été. Prenez le temps de comparer les offres.
N’oubliez pas d’emporter une tenue habillée ! On s’habille le soir dans les restaurants chics et, pour les hommes, une cravate pour aller au casino.

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Espagne : Le parc de loisirs PortAventura

Far West, la chevauchée fantastique
Dans les immenses étendues de l’Ouest, les pionniers descendent les rapides du Grand Canyon, assistent à un duel aux pistolets à Fort Frenzee, à un spectacle de saloon avec les plus belles danseuses de « french cancan », descendent la Silver River Flume. Et pour les insatiables de sensations fortes, direction Stampida, l’Ouest sauvage…
 
Mexico, les mystères de l’ancien et du nouveau monde
Attention poussée d’adrénaline à bord de Hurakan Condor ! Une chute libre de 100 m de hauteur pour trois secondes de vertige absolu… Une éternité ! A Mexico, les aventuriers empruntent un rapide chariot minier qui les transporte vers l’ancienne mine d’argent El Diablo ou mettent le cap sur les ruines mayas d’où surgissent des serpents mythologiques ornés de plumes ; les plus téméraires se risquent au Templo del Fuego, un temple édifié en l’honneur du terrible dieu du feu…
 
China, un voyage magique
Entre grandes dynasties et batailles épiques, les visiteurs découvrent ici toute la magie et toute la culture légendaire de la Chine ponctuée d’acrobaties et de chorégraphies étonnantes. Les audacieux défient Dragon Khan en grimpant sur le squelette du terrible dragon qui les entraîne dans ses huit loopings inversés. Dans China, les plus petits sont subjugués par leur voyage au Cobra Impérial et toute la famille sera émerveillée par les bulles poétiques de Bubble Bou, le vieil alchimiste chinois.
 
Polynesia, les merveilles des îles du Pacifique
Pour vivre de fantastiques aventures originaires du Pacifique Sud sur Turuki Spalsh, une rivière volcanique, et sur Tami-Tami, une montagne russe. Dans ce monde exotique, les visiteurs, qui se laissent guider au rythme des tambours et des danses de feu, sont émerveillés par la végétation tropicale luxuriante des îles et les fabuleux oiseaux qui les peuplent. Et, à bord de Sea Odyssey, ils voyagent au cœur des splendeurs aquatiques et partent à la chasse aux trésors tandis que les plus jeunes parcourent les lacs et les rivières à bord de canoës colorés.
 
Mediterrania, l’authenticité d’un village de pêcheur
A partir d’un pittoresque village de pêcheurs, les visiteurs prennent le bateau ou le train pour le plus merveilleux des voyages… En soirée, ils peuvent profiter de Fiestaventura, un grand spectacle pyrotechnique donné sur le lac. De quoi se remettre des émotions fortes du Furius Baco qui propulse les intrépides à 135 km en trois secondes.
 
Caribe Aquatic Park
On s’y baigne toute l’année !
Conçu dans un style carïbéen, Caribe Aquatic Park comprend deux espaces distincts accessibles en été mais, la plupart de ses installations couvertes pouvant être chauffées, il permet aussi aux visiteurs de se divertir au cours de la saison d’hiver.

Gran Caribe
C’est le lieu idéal pour conjuguer jeux et détente. Dans cette zone couverte de verre, vous profiterez de l’eau sous toutes ses formes. Au programme : jacuzzis, sauna, toboggan débouchant directement dans la piscine… Et pour les plus petits, une aire de jeux interactifs aquatiques, la Laguna de Woody.
 
Détente et émotions fortes en plein air
Des plages, des piscines, des lagons…. Une ambiance balnéaire règne sur cette île caribéenne. Les visiteurs dévalent des toboggans, naviguent sur la rivière El Rio Loco, surfent sur les hautes vagues de la piscine…
 
Une restauration pour tous les goûts
C’est bien connu, les émotions ouvrent l’appétit ! Alors, entre une pause sandwiches ou burritos servis aux bars ou la dégustation de savoureuses spécialités dans l’un des nombreux restaurants, les papilles les plus exigeantes seront à la fête !

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Égypte : Passion golf

Alexandrie
Alexandrie, fondée en 332 avant Jésus-Christ par Alexandre le Grand, fut dans l’Antiquité l’un des grands foyers culturels de la Méditerranée, autour de la fameuse grande bibliothèque et du phare, une des sept merveilles du monde antique.

Où jouer au golf ?
Alexandria Sporting Club : construit en 1898, c’est l’un des plus anciens clubs de golf d’Egypte. Il propose un parcours 18 trous plat et arboré, rendu ardu par de nombreux bunkers. Il convient aux débutants comme aux joueurs expérimentés. Une oasis de verdure en centre-ville !

 
Le Caire
Sur le Nil, entre le delta et la vallée, la capitale égyptienne surprend par son côté insaisissable et ses multiples richesses. « La mère du monde » ou, plus simplement, « Misr », du nom de l’Egypte tout entière, est toujours en perpétuel mouvement.

Où jouer au golf ?
Mena House Oberoi Golf Course : c’est un golf historique (18 trous), construit en 1890 par les Anglais au pied des pyramides de Gizeh qui dominent les fairways de leur stature hiératique.
Dreamland Golf & Tennis Resort : à quelques minutes des célèbres pyramides de Gizeh, le tracé de ce 18 trous serpente parmi les dunes. C’est un véritable Eden fleuri de milliers d’essences.

Katameya Heights Golf & Tennis Club : ce 18 trous est un parcours très escarpé qui offre de splendides points de vue sur Le Caire. Il est agrémenté d’un 9 trous.

The Pyramids Golf Complex : cette oasis à quelques kilomètres du Caire propose le parcours (36 trous) le plus difficile d’Egypte, dans un cadre luxuriant piqueté de plans d’eau.
JW Marriott Mirage City & Golf Club : ce superbe parcours 18 trous présente de multiples défis sur un tracé parsemé d’étangs, de cascades et de ruisseaux entourés de palmiers et de cactus.
Gezira Sporting Club : sur l’île de Gezira qui s’étire au milieu du Nil, en plein cœur du Caire, ce parcours 18 trous est un havre de paix et de verdure bienvenue dans la fournaise et le fourmillement cairotes.
 

Louxor
Edifiée au bord du Nil, sur le site de la Thèbes antique, Louxor, « la ville aux cent portes », fondée il y quatre mille ans, est une fabuleuse machine à remonter le temps ; un musée à ciel ouvert d’une incomparable richesse archéologique.

Où jouer au golf ?
Royal Valley Golf Club : ce beau parcours 18 trous, dessiné entre désert et oasis, présente de larges fairways et des greens dégagés. Les neuf premiers trous sont agrémentés de pièces d’eau qui pimentent le plaisir. Un parfum d’éternité règne sur le club-house de style nubien.
 
Au bord de la mer Rouge
Outre l’assurance de bénéficier d’un climat chaud et sec toute l’année, cette région permet, bien sûr de jouer au golf dans des sites magnifiques, mais également de faire de fabuleuses découvertes sous-marines et de très belles randonnées dans le Sinaï.
 

Où jouer au golf ?
The Cascades Golf Resort & Country Club : à Soma Bay (Hurghada), ce 18 trous est certainement l’un des plus beaux parcours au monde ! Dessiné par Gary Player, les fairways luxuriants de ce links offrent des contrastes saisissants entre mer et désert.
The Steigenberger Golf Resort : à El Gouna, il s’agit d’un parcours 18 trous créé sur un terrain plat de style floridien, avec de nombreux obstacles d’eau.

Jolie Ville Golf Resort : à Sharm el Sheikh, découvrez un parcours 18 trous aux fairways épurés, où l’eau est omniprésente. Ce parkland, de style floridien, réclame précision et ténacité.

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Égypte : Les croisières sur le Nil

Au fil du « fleuve roi »
Le Nil, formé de l’union du Nil Blanc originaire du lac Victoria et du Nil Bleu né dans les monts d’Ethiopie, est le troisième fleuve le plus long au monde. Sur 6 671 km, il nourrit les terres arides du désert avant de se jeter en un vaste delta à Damiette et à Rosette. De juillet à octobre, la crue fécondait un ruban fertile, véritable moelle épinière nourricière de l’Egypte. La construction du barrage d’Assouan a domestiqué le flux puissant de l’eau ; mais la magie demeure ; la poésie est intacte.

Au rythme lent du fleuve mythique, le paysage déroule son éternité. Les villages, signalés par d’élégants minarets, dorment sous le soleil ardent, tandis que sous l’œil des hérons paissent les vaches et les ânes au milieu des roseaux. Les felouques glissent sans bruit ; les fellahs vaquent à leurs occupations ancestrales. Ici, rien ne semble avoir changé du temps où la puissance du pharaon se mesurait à la hauteur de la crue salvatrice.
 
Les escales
Edfou et Kom Ombo
Edfou possède un temple majestueux. On peut s’y rendre en calèche, c’est très amusant ! Le site de Kom Ombo, dédié au dieu crocodile Sobek et à Horus le Grand, perché sur un promontoire au bord du fleuve, offre, surtout en fin de journée, un charmant tableau romantique.
 
Louxor et Karnak
Le temple de Louxor se compose d’une succession de belles cours, d’une salle hypostyle et d’une élégante colonnade à fûts lisses et chapiteaux campaniformes. La visite est encore belle au couchant, lorsque la pierre se teinte de nuances orangées.

Séparés de Louxor par une allée processionnelle de sphinx, les temples de Karnak forment un ensemble colossal. Précédée de pylônes monumentaux et d’une belle cour à portiques, la grande salle hypostyle du temple d’Amon construite en 1375 avant Jésus-Christ dresse ses gigantesques colonnes papyriformes.

Aux environs se trouvent les tombes des Reines, des Rois et des Nobles. Autre inoubliable merveille, le site de Deir el Bahari, temple funéraire de la reine Hatchepsout dans son amphithéâtre de falaises ocre.
 
Assouan
Aux portes de la Nubie désertique, Assouan bénéficie d’un somptueux cadre naturel. La pureté de la lumière et les rochers de granit peignent un tableau idyllique ! La balade sur la Corniche, jusqu’à l’hôtel Old Cataract cher à Agatha Christie, permet d’admirer les felouques qui glissent sur le Nil. Ici, ne manquez pas de visiter le musée de la Nubie, d’explorer le souk ou de faire une mini croisière vers les îles Eléphantine, Sehel ou Kitchener.
 
Le lac Nasser
Le lac Nasser est l’un des plus grands réservoirs artificiels au monde. Entre Assouan et Abou Simbel, la croisière dure quatre jours. Peu après le barrage, près du site de Bab el Kalabshah, les falaises abruptes forment une porte d’entrée naturelle tandis que Abou Hor marque le passage du tropique du Cancer. Remarquables : les sites de Wadi el Seboua, de Amada et la forteresse Qasr Ibrim.
 
Abou Simbel
Les temples d’Abou Simbel incarnent le titanesque. Taillé dans la falaise, le grand temple est un hymne à la gloire de Ramsès II. Flanquée de quatre statues colossales, la façade est saisissante. L’intérieur est excavé dans le grès et les parois sont décorés de scènes de la bataille de Qadesh. Dans le sanctuaire sont érigées quatre statues taillées dans la roche, dont Ramsès II. Le petit temple est dédié à son épouse, Néfertari.

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À la découverte de Dubaï

Les incontournables

Un émirat futuriste et magique
Dubai, qui semble se ruer avec frénésie vers le futur, offre chaque jour un visage différent. Pourtant, au-delà de cette effervescence, les voyageurs découvrent une terre millénaire forgée par le désert et son peuple de Bédouins aux traditions marchandes.

Dernier défi du plus célèbre des sept émirats qui constituent les Emirats-Arabes-Unis, la construction de Palm Islands, une île artificielle en forme de palmier, tandis que l’emblématique hôtel 7 étoiles Burj-Al-Arab dresse sa voile d’acier et de verre sur une île artificielle. Mais, au détour de cette forêt d’édifices aux parois aveuglantes qui abritent les plus beaux hôtels au monde, votre regard trouvera encore les anciennes maisons de corail blanc coiffées de leurs tours à vent qui se pressent dans le pittoresque quartier de Bastaqya aux ruelles bordées de bazars et de petits restaurants. En visitant le Dubai Museum, situé dans le fort Al Fahidi, vous découvrirez une remarquable exposition retraçant l’histoire de l’émirat. Et, à Jumeirah, un site archéologique recèle des vestiges abbassides.
 
Paradis du shopping
Avec ses centres commerciaux proposant des produits à des prix très attractifs, Dubai mérite sa réputation de paradis pour le shopping. Il faut se perdre dans les souks, celui de l’or avec sa profusion de bijoux est ahurissant, mais aussi le souk aux poissons, aux épices ou le marché aux parfums à la magie toute orientale.

Et, si vous avez besoin d’un peu de fraîcheur, vous pourrez dévaler à ski l’une des trois pistes enneigées du Dubai Ski Dome ! Ici on peut faire dans la même journée du ski sur neige, du ski de dune et du ski nautique. On peut aussi piquer une tête dans l’une des innombrables piscines… réfrigérées. Le golf est l’un des autres sports phares à Dubai avec plusieurs parcours de 18 trous dont le Dubai Creek Golf & Yacht Club avec son époustouflant club house évoquant un dhow, le boutre traditionnel.
 
L’expérience unique du désert
Dès la sortie de la ville, le désert et ses ondulantes dunes de sable aux éclats rouges invite à des expériences et des découvertes singulières comme le village de Hatta, une oasis à flanc de montagne avec son wadi (lit asséché d’un torrent) luxuriant, ses maisons en pierres de boue séchée et en roseaux et son fort, le plus ancien de l’émirat.
Un safari dans le désert vous permettra d’observer dans leur habitat naturel les 400 espèces d’oiseaux recensés dans l’émirat, de visiter une fauconnerie, de faire une balade à dos de chameau.
  
Le saviez-vous ?
Soldes, soldes, soldes…
Port franc, la capitale des soldes organise deux fois par an le Dubai Shopping Festival qui attire chaque année plusieurs millions de visiteurs séduits par des promotions allant jusqu’à 70 % de réduction.
 
Une soirée aux courses
Partager la passion des Dubaïotes pour les courses est une expérience à ne pas manquer. Courses de chevaux ou de chameaux, l’hippodrome Nad El-Sheba s’enflamme dans une ambiance de folie !
  
Les coups de coeur
Assister à une course de chevaux ou de dromadaires.
Admirer les édifices futuristes de Deira au cours d’une croisière sur la Crique, le bras de mer qui sépare la ville en deux.
Passer une nuit dans le désert où des campements, parfois très luxueux, accueillent les voyageurs.
  
A savoir avant de partir
La meilleure période : d’octobre à avril.
Quelques précautions : prudence sur les routes !
N’oubliez pas d’emporter des vêtements légers, mais aussi une veste, utile dans les lieux climatisés ou le soir en hiver, un chapeau, des lunettes de soleil…

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Cuba : Le cigare, le rhum et viva la vida

 Les premières bouffées
La légende raconte que les conquérants espagnols au XVe siècle, sur la route du Nouveau Monde et débarquant dans la Caraïbe, trouvèrent les Indiens Tainos fumant des rouleaux de feuilles de tabac pour en avaler la fumée. Vite séduits, ils améliorèrent la formule. Le cigare était né.
 
Inimitables Habanos
Les cigares cubains ont leur appellation contrôlée, ce sont des Habanos et non des Havanes comme on les nommait naguère. Ils sont obligatoirement roulés à Cuba avec du tabac récolté dans l’une des cinq zones de production. Les meilleurs cigares sont fabriqués avec les productions de Vuelta Abajo et de Partido.
 
Roulés à la main.
Il faut visiter à Cuba une fabrique de cigares. La maison Partagas à La Havane ouvre entrepôts et ateliers aux touristes. Les balles de tabac odorantes se transforment au fil des manutentions en feuilles triées, pesées, mesurées pour terminer en cylindre à la cape soyeuse et à la tripe plus ou moins puissante. Les cigarières, indifférentes aux visiteurs, écoutent leur feuilleton radiophonique, tout en roulant, avec une dextérité incroyable, ce qui sera un Lusitanias ou un Petit Corona.
 
Marques et arnaques
Il existe plus de quarante marques de cigares. En vedette, le Cohiba préféré, dit-on, de Fidel Castro qui ne fume plus ! Quelques autres grandes marques : Bolivar, El Rey del Mondo, Montecristo, Punch, Partagas, Quai d’Orsay, Romeo et Juliette et Upman. Le « puro » est un petit cigarillo noir et intense que fument les Cubains. Attention aux arnaques, ne pas acheter, dans la rue, des cigares qui sont proposés comme des bonnes affaires. Achetez les dans les magasins spécialisés.
 
Le rhum fabriqué depuis 500 ans
Le rhum brut est fabriqué depuis le XVIe siècle dans les plantations de canne à sucre de la Caraïbe. Il a suivi l’essor des distilleries et est devenu l’une des industries les plus rentables de Cuba. Sous-produit de la canne, la mélasse fermentée et chauffée révèle un alcool pouvant atteindre 70°. Vieilli dans des fûts en bois, il prend sa couleur ambrée.
 
Havana Club l’incontournable
Le rhum le plus prisé est le Havana Club. Une grande partie de sa production part à l’exportation. Blanc ou doré, on le trouve comme composante indispensable des cocktails cubains. Des rhums d’inégales qualités et moins chers se trouvent un peu partout. Boisson favorite des Cubains, le « ron » est de toutes les fêtes.
 
Les cocktails made in Cuba
Mis à la mode par les Américains qui venaient en villégiature à Cuba dans la première moitié du XXe siècle et durant la période de la prohibition (1919-1933), les cocktails à base de rhum ont fait florès. Le plus célèbre est le daiquiri, mélange de citron vert de rhum et de sucre à boire au bar Floridita. Mary Pickford, actrice du cinéma muet et cliente de l’hôtel Sévilla, laissa son nom à un mélange de jus d’ananas, de rhum et de marasquin. Le mojito, toujours en vogue, mixte menthe fraîche, citrons verts, rhum, sucre et eau gazeuse.
 
Le Cuba libre
Connu et bu dans le monde entier, il ne doit pourtant rien à Fidel Castro, mais à la première révolution cubaine de 1902, c’est le Cuba Libre : un cocktail à base de Coca, rhum ambré et citron.

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À la découverte de Cuba

Les sites incontournables

La Havane
La capitale cubaine, fondée au XVIe siècle, a été pendant longtemps l’escale obligée des conquérants espagnols. Développée autour de ses trois forteresses militaires, elle se visite depuis la place d’Armes en passant par la cathédrale San Cristobal entourée de palais réhabilités, dont le musée de La Ciudad, jusqu’au château de La Real Fuerza. La place de la Révolution, elle, accueille les grands meetings politiques dont Fidel Castro était le tribun. Le vieux quartier et la rue Obispo se visitent le nez en l’air, pour admirer les façades des maisons et de leurs magnifiques balcons en fer forgé. Et le « malecon », avenue qui longe l’océan, est bordé de maisons colorées agressées par les bourrasques océanes.
 
Pinar del Rio
A l’ouest de La Havane, la région de Pinar del Rio, capitale du tabac, abrite la réserve de la Sierra del Rosario classée au patrimoine mondial par l’Unesco pour sa végétation tropicale et ses oiseaux extravagants. D’énormes blocs de calcaires, les « mogotes », surmontés de végétations surgissent dans la plaine rouge de la vallée de Vinales.
 
Varadero et les plages
Varadero, ancien village de pêcheurs, est le cœur du complexe balnéaire de l’île. Sa plage de sable fin et blanc s’étend sur 20 km de long et borde un océan sage qui décline des camaïeux de bleus céruléens. Sa voisine Cardenas, petite bourgade aux maisons néo-coloniales, est célèbre pour ses calèches qui sont le transport privilégié des habitants et des touristes.
 
Le Centre
La ville de Trinidad, inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco comme l’une des plus belles villes coloniales d’Amérique latine, a su garder son âme. Ville-musée, mais toujours bruissante, elle ouvre aux visiteurs ses palais et ses églises baroques. Proche, la vallée de Los Ingenios (patrimoine mondial de l’Unesco) témoigne de l’activité sucrière passée. Ici, les habitations des maîtres et de leurs esclaves sont des vestiges de la période esclavagiste de l’île.
 
L’Oriente
La région orientale de l’île mérite une visite approfondie. Santiago de Cuba est la seconde ville du pays ; ses habitants descendent des esclaves. Berceau de la révolution, elle est aussi la capitale de la musique cubaine. Le centre historique, autour du Parque Cepedès, le quartier Tivoli et la casa Velasquez sont remarquables.
  
Le saviez-vous ?
L’architecture coloniale
Même délabrées, les bâtisses coloniales, avec leurs couleurs défraîchies et leurs balcons brinquebalants, ont gardé un cachet incroyable. Les villes cubaines comme La Havane, Santiago, Trinidad, Camagüey ou Baracoa, en comptent tellement qu’elles donnent l’impression d’être restées figées dans le temps. La restauration en cours de certains quartiers devrait leur donner encore plus de faste.
 
L’usage du pourboire
Depuis quelques années, l’usage veut que les touristes satisfaits du service offert laissent un pourboire (« propina »). Ce n’est en aucun cas une obligation, mais cette menue monnaie constitue un complément de revenus non négligeable pour les Cubains, dont les salaires n’ont évidemment rien à voir avec les nôtres.
  
Les coups de coeur
La Bodega del Medio à La Havane, restaurant musical pour son mojito et ses graffitis.
Guama, péninsule de Zapata (province de Matanzas).
Le parc naturel de Baconao, classé réserve de la biosphère par l’Unesco.
Les cayos, petits bouts de terre paradisiaques aux allures de bout du monde.
  
A savoir avant de partir
La meilleure période : de décembre à avril.
Quelques précautions : évitez de manger des coquillages, des poissons crus, de la viande peu cuite et de boire de l’eau non capsulée. Ne pas se baigner dans les eaux douces. Porter des chaussures fermées dans la campagne.
N’oubliez pas d’emporter des médicaments, des produits anti-diarrhéiques et anti-moustiques, des petits cadeaux.

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À la découverte de la Croatie

Les incontournables

Dubrovnik la magnifique
L’ancienne Raguse (classée au patrimoine mondial par l’Unesco) a retrouvé sa splendeur architecturale et son faste d’antan. Dans la Perle de l’Adriatique, il faut faire le tour des remparts, puis remonter le Stradun jusqu’à la tour de l’Horloge et enfin se promener à pied dans les ruelles de la Vieille Ville pour dénicher, ici la fontaine d’Onofrio et le monastère des Franciscains, puis des édifices de styles gothique et Renaissance comme le palais Sponza, là l’église Saint-Blaise, le célèbre palais du Recteur et la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption avec son trésor comprenant les reliquaires de saint Blaise.
 
Sibenik l’envoûtante
Sibenik envoûte ! Depuis la statue gothique de saint Michel, patron de la ville, vous entrez dans la cité médiévale avec ses rues, ses escaliers, ses places, ses églises magnifiques et ses anciens remparts dont la découverte transcende tous les clichés en terme de visite touristique. Au nord de lacathédrale Saint-Jacques, la forteresse Sainte-Anne, achevée dans sa configuration actuelle par les Vénitiens, domine la mer. Une occasion mémorable de goûter aux plaisirs d’une vue splendide sur toute la ville.
 
Split la passionnante
Vivante de jour comme de nuit, Split s’inscrit comme une découverte passionnante. Cette ville médiévale a littéralement poussé à l’intérieur même d’un palais impérial, celui de l’empereur Dioclétien construit il y a plus de 1 700 ans. Et puis Spilt, avec sa baie magnifique, respire à l’infini tous les charmes de la mer. Asseyez-vous quelques instants à la terrasse d’un café de la fameuse Riva (front de mer) pour regarder le ballet incessant des bateaux et des jolies filles qui, dit-on, sont parmi les plus belles au monde.
 
L’Istrie
Cette péninsule, situé à la pointe nord-ouest du pays, est étonnante. Ici, des villes charmantes comme Pula, Porec, Labin-Rabac, Pazin, Hum ou Roc, le parc national des îles Brijuni ou la cité fortifiée de Rovinj constituent des buts de visite très intéressants.
 
Iles et côtes
Avec plus d’un millier d’îles et d’îlots (Krk, Rab, les Kornati, Brac, Hvar, Korcula, Mljet…), la Croatie est une destination balnéaire d’exception, originale et authentique. Ses eaux cristallines, ses rivages découpés, ses criques désertes, ses villages de pêcheurs pittoresques lui confèrent un charme certain.
  
Le saviez-vous ?
Légendes et personnages célèbres
Marco Polo, le célèbre voyageur, serait né sur l’île de Korcula. Une maison y est présentée comme étant celle de sa famille et des habitants de l’île portent encore aujourd’hui son nom. Sur l’île voisine de Mljet, l’une des curiosités est la grotte d’Ulysse. C’est ici qu’il aurait rencontré la nymphe Calypso…
 
Vous avez dit cravate ?
La cravate a été introduite en Europe comme accessoire de mode par les soldats croates au XVIIe siècle qui faisaient partie du régiment de cavale du roi français Louis XIV.
  
Les coups de cœur
Zagreb, la capitale croate, est une ville assez magique, branchée et très animée.
Trogir, ville médiévale fondée au IIIe siècle, inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco.
L’île de Mijet considérée par beaucoup comme la plus belle de l’Adriatique.
Les lacs de Plitvice, pour leurs eaux turquoise reliés entre eux par une série de cascades (inscrits au patrimoine mondial par l’Unesco).
  
A savoir avant de partir
La meilleure période : de mai à octobre.
Quelques précautions : méfiez-vous, sans exagération toutefois, des moustiques ainsi que des oursins dans l’eau.
N’oubliez pas d’emporter des vêtements légers en coton, un pull, des lunettes de soleil et un chapeau, des chaussures fermées et confortables (rues pavées).

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Dossier moyen (600 mots)

Chine : La Grande Muraille

La naissance d’un mythe
Les premiers murs défensifs érigés dans l’Empire du Milieu remontent au IXe siècle avant Jésus-Christ, mais leur assemblement débute à partir de 221 avant Jésus-Christ sous l’impulsion de l’empereur Qin Shi Huangdi. Les travaux s’amplifient sous la dynastie des Ming qui entreprennent à partir du XVe siècle de fortifier une enceinte sensée repousser l’envahisseur mongol ou turc.

D’une hauteur de quelque huit mètres, ces remparts construits en brique ou en terre furent dotés d’un chemin de garde de plus de cinq mètres de large qui permettait aux fantassins et aux cavaliers de manœuvrer aisément. Des bastions accueillant les garnisons s’élevèrent à intervalles réguliers ; et des tours de guet carrées furent érigées. Les milliers de soldats de surveillance prévenaient de l’arrivée d’un ennemi en allumant des brasiers à leurs sommets.

La monumentale fortification qui traverse des montagnes, des déserts et des prairies n’empêcha pourtant pas les attaques ennemies et facilita surtout le commerce. Des millions d’hommes, soldats, ouvriers ou prisonniers s’épuisèrent durant des siècles à la construction de l’ouvrage qui fut surnommé « plus grand cimetière du monde ». Cette mythique œuvre humaine longue de plus de 6 500 km, certains avancent même le chiffre de 10 000 km, a été classée au patrimoine mondial par l’Unesco en 1987.
 
Badaling
C’est l’endroit idéal pour découvrir la grande muraille dans un cadre somptueux qui magnifie ce légendaire ouvrage. Située à 70 km de Pékin, cette section dont le nom signifie « qui mène dans toutes les directions » forme un ruban ondoyant à l’infini au sommet des collines verdoyantes. Et en gravissant les milliers de marches inégales qui semblent serpenter sans répit, vous comprendrez pourquoi ce tronçon se classe parmi les « neuf forteresses sur terre » !

Vous découvrirez les hauts murs crénelés ponctués de tours de guets et de fortins qui abritaient soldats et munitions. Admirablement restauré, ce joyau de l’époque Ming possède un téléphérique (très fréquenté !) dévoilant à son sommet un panorama fabuleux. Un musée et des films documentaires projetés dans le théâtre panoramique retracent l’histoire de la muraille. Les amateurs de randonnées seront comblés à condition toutefois de faire partie d’un groupe organisé et d’arriver tôt le matin avant la ruée des touristes sur les remparts.
 
Muntianyu
Surnommée autrefois « vallée grattant le ciel », Muntianyu est située à 90 km de Pékin. Semblant survoler les denses montagnes, son chemin de ronde de l’époque Ming culmine à 800 m de hauteur et justifie l’adage chinois affirmant « qui n’a pas gravi la Grande Muraille n’est pas un brave ». Vous pourrez entreprendre la montée vers les remparts crénelés à travers une sublime forêt plantée de peupliers, de bouleaux blancs de pins ou de cyprès, dans le murmure des rivières. Un téléphérique et un télésiège desservent différentes parties de cette section de 3 000 m rythmée par quelque 26 tours de guets et possédant des portes superbement restaurées. Et la descente sur une luge dans une sorte de long toboggan est très amusante !
 
D’autres sites aux environs
Avec ses dénivelés impressionnants et ses a-pics vertigineux, la section de Simatai réserve des émotions authentiques sublimées par un décor de montagne et de lac. Magique ! A Juyongguan, où Gengis Khan a combattu, vous pourrez admirer des gravures représentant plus de 2 000 bouddhas, un chef-d’œuvre de la dynastie des Yuan. Le tronçon de Jingshanling offre une superbe randonnée jusqu’à Simatai.