La Five Hundred demeure une berline pleine grandeur. Ford ne veut sûrement pas laisser ce marché lucratif des parcs auto à GM ou Chrysler.
Pour développer la Freestyle qui possède une version multisegment, Ford est allée puiser pour la première fois dans sa division haut de gamme Volvo.
En effet, la plate-forme et certaines composantes mécaniques proviennent de la Volvo Xc 90. Cette décision à permis à Ford de sauver bien du temps et de faire de grosses économies dans la recherche et le développement, notamment dans le domaine de la sécurité.
Ford ne veut pas déplaire à sa clientèle acheteuse de grande berline et a opté pour un design classique qui ne soulève aucune émotion. En offrant une carrosserie neutre, mais moderne, Ford veut rejoindre des gens qui ne veulent rien savoir du tape à l’œil et achètent selon leurs besoins.
À l’intérieur, l’espace disponible est remarquable. À l’avant, le dégagement pour la tête est le plus généreux des berlines et pour les jambes à l’arrière avec 103,9 cm est aussi le meilleur du segment.
La position des sièges avant est surélevée ce qui favorise l’entrée et la sortie en plus d’offrir une bonne visibilité.
Personnellement, je trouve l’intérieur plus réussi que l’extérieur. Même si rien n’est spectaculaire, l’aménagement est soigné. Le bloc d’instruments est efficace et la console centrale est facilement consultable. J’aime bien l’horloge ovale qui est un beau clin d’œil au logo Ford et le rangement pratique situé au dessus de celle-ci.
Seul point à revoir serait la position du contrôle des miroirs électriques. Dans l’ensemble, les matériaux sont de bonne qualité et l’assemblage est honnête (modèle Limited).