Les redoutables et agressifs frelons meurtriers, une espèce de guêpes asiatiques apparue en Amérique du Nord après avoir été signalée pour la première fois en Colombie-Britannique, au Canada, en août 2019, puis quelques mois plus tard dans l’État de Washington en décembre 2019, suscitaient de vives inquiétudes chez les experts et la population.
Ils ont finalement été officiellement éradiqués, selon les départements de l’Agriculture de l’État de Washington et des États-Unis.
Dans une rare victoire humaine contre un insecte nuisible, les départements de l’Agriculture de l’État de Washington et des États-Unis ont annoncé l’éradication des frelons meurtriers, cinq ans après leur première apparition aux États-Unis.
Aucun signalement de cette espèce n’avait été enregistré depuis 2021.
Selon les experts, cette espèce de frelons meurtriers serait arrivée en Amérique du Nord depuis l’Asie, transportée à bord de conteneurs de marchandises ou potentiellement dans des pots de plantes.
Rappelons que les frelons meurtriers représentent un grave danger pour les humains et les écosystèmes. Leur grande taille, leur venin puissant et leur comportement agressif en font une menace redoutable.
Leurs piqûres, très douloureuses, peuvent entraîner des réactions allergiques graves.
Ils mettent également en péril la biodiversité et l’agriculture en décimant les abeilles locales, essentielles à la pollinisation.
Le département de l’Agriculture des États-Unis continuera à exercer une vigilance renforcée dans les régions où les frelons meurtriers ont été signalés, notamment dans l’État de Washington.
Au Canada, un représentant du gouvernement de la Colombie-Britannique a affirmé que la province est désormais exempte de frelons meurtriers.
Il a précisé que l’espèce avait été détectée pour la dernière fois dans la vallée du Fraser en 2021, avec un unique signalement cette année-là, et qu’aucune observation n’a été rapportée depuis.
En 2024, l’administration Biden établit un record de déportations, avec plus de 270 000 immigrants expulsés par l’US Immigration and Customs Enforcement (ICE).
Ce chiffre, le plus élevé depuis dix ans, rappelle le record de déportations atteint sous l’administration de Barack Obama en 2014.
Les dernières données de l’ICE révèlent que l’administration Biden a effectué un nombre significatif d’expulsions au cours du dernier exercice fiscal, avec exactement 271 484 immigrants déportés.
Ce chiffre dépasse largement celui des deux premières années de la présidence Biden, fortement impactées par la pandémie de Covid-19, tout en restant supérieur aux niveaux enregistrés lors du premier mandat de Trump, qui promet des déportations massives d’immigrants dès son retour au pouvoir en janvier prochain.
Ce rapport de l’ICE, qui couvre la période du 1er octobre 2023 au 30 septembre 2024, révèle que les personnes expulsées des États-Unis provenaient d’environ 200 pays différents, la majorité ayant traversé illégalement la frontière entre les États-Unis et le Mexique.
ICE a principalement ciblé les immigrants représentant un risque pour la sécurité publique, la sécurité nationale ou la sécurité des frontières.
L’agence a mené des opérations spécifiques et parmi les 271 484 expulsions réalisées entre octobre 2023 et novembre 2024, plus de 30% concernaient des immigrants ayant un casier judiciaire.
Sous l’administration Biden, les expulsions d’immigrants ont augmenté après un ralentissement dû à la pandémie, passant de 59 000 en 2021 à 72 000 en 2022. Elles ont ensuite bondi à 180 000 en 2023, atteignant un record de plus de 271 000 en 2024.
Sous l’administration Trump, les expulsions ont atteint 226 000 en 2017, 256 000 en 2018, et un pic de 267 000 en 2019, avant de chuter à 185 000 en 2020 en raison de la pandémie.
Les données d’expulsion du premier mandat de Trump sont bien inférieurs à ceux de la présidence d’Obama, durant laquelle environ 2,5 millions d’immigrants ont été expulsés entre 2009 et 2014, avec un record de plus de 400 000 expulsions en 2012 et en 2014.
L’IA d’Apple a été vivement critiquée par l’organisation Reporters sans frontières pour avoir généré de fausses informations attribuées à la BBC.
L’organisme demande à Apple de retirer cette nouvelle fonctionnalité d’intelligence artificielle de ses appareils.
La fausse information à l’origine de la demande de Reporters sans frontières remonte à la semaine dernière.
L’intelligence artificielle d’Apple avait produit et diffusé une notification résumant de manière erronée une information de la BBC, prétendant que Luigi Mangione, suspect dans le meurtre du PDG de UnitedHealthcare à New York, s’était suicidé avec une arme à feu.
La BBC n’a pas pu confirmer si le fabricant de l’iPhone avait répondu à leur plainte, selon CNN, déposée pour exprimer leurs préoccupations et demander une résolution du problème lié à cette fonctionnalité.
Le responsable du desk technologie et journalisme de Reporters sans frontières a exprimé des critiques claires à l’égard de l’IA.
Il a déclaré que «la production automatisée de fausses informations nuit à la crédibilité des médias et met en danger le droit du public à une information fiable». Il a également ajouté que «les faits ne peuvent pas être laissés au hasard, comme un coup de dés».
Bien que l’IA soit devenue un outil incontournable dans le domaine technologique et dans la plupart des médias, elle est encore loin d’être totalement fiable sans une vérification humaine des faits.
«On était conscientes, les six, que ça allait choquer, mais à ce point-là ? Non.»
Depuis l’annonce par Crave de la diffusion de l’émission Vie$ de rêve, une docu-réalité mettant en vedette le quotidien autant personnel que professionnel de six femmes du Québec, le projet suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.
Lors d’un événement soulignant le lancement de Vie$ de rêve, au cinquième étage du luxueux centre commercial Holt Renfrew à Montréal. Nous nous sommes rendus sur place pour échanger avec certaines de ces femmes et en apprendre davantage sur la série.
Que souhaites-tu montrer dans l’émission?
Isabelle: «Plein de choses en fait, je veux montrer que, malgré l’argent et tout, on est des personnes avec de belles valeurs. On est très familiaux, on a les mêmes amis depuis des années. Des fois, le monde a tendance à penser que l’argent va tout changer, mais non, on est super accessibles. On a gardé nos valeurs qu’on avait depuis longtemps. C’est une émission là-dessus, donc oui, j’ai filmé mon luxe, mais on a filmé de beaux moments de famille. On a montré des moments où, moi, j’adore le bien-être: je prends beaucoup soin de moi, je m’entraîne 4-5 fois par semaine, je mange bien. J’ai essayé de montrer un côté plus bien-être, d’essayer d’être une influence positive sur les gens […]. »
Sonia: «On va découvrir une femme. Toute ma mission de vie, c’est d’inspirer les femmes à vivre leur définition de leur vie de rêve. Pour moi, ce show-là, c’est une opportunité de montrer tellement de belles femmes dans différentes facettes. J’espère que les femmes vont pouvoir être inspirées par un moment, que ce soit un moment de famille, de travail ou d’amitié. Moi, je suis vraiment cette personne-là. Je suis la personne qui veut se réveiller le matin et donner de l’amour et de l’inspiration pour s’élever en tant que femme.»
Stéphanie: «Honnêtement, sans prétention, au départ je ne comprenais pas trop pourquoi ils m’avaient appelée, parce que je me disais que j’avais une vie normale. Mais on me disait souvent sur les réseaux: Tu as l’air d’avoir une vie de rêve, tu voyages beaucoup, tu as un chum qui semble t’aimer, tu as une belle famille. Moi, dans le fond, j’ai juste essayé d’être authentique et de montrer mon quotidien sans prétention. Je n’ai rien exagéré, je n’ai pas fait semblant. Après, on aime ou on n’aime pas, mais je n’ai pas essayé de jouer un rôle […] Je me disais que si je suis capable d’inspirer les gens juste avec ma vie, que je trouve standard à mes yeux, eh bien tant mieux.»
Tatiana: «Tatiana Londono, c’est une femme de famille, mère, épouse, amie, directrice de ma compagnie, je donne à la société et en même temps, un professeur. J’espère aider les gens, je veux montrer aux gens que s’ils ont des questions, ils peuvent juste m’envoyer un DM et je peux les aider, parce que c’était très facile pour moi et ça peut être facile pour n’importe qui, spécialement les femmes. Alors je pense que c’est très important d’avoir de l’indépendance…»
Pourquoi avoir voulu faire Vie$ de rêve?
Isabelle: «Au début, j’ai hésité. En fait, j’ai dit: Bien non, je ne me mets jamais de l’avant. J’affichais à peine sur les réseaux sociaux. Finalement, l’équipe est venue me rencontrer au bureau pour me convaincre que ce n’était pas unReal Housewives, qu’on allait me filmer au quotidien et que c’était une opportunité de montrer une autre facette de notre vie. Après avoir discuté avec quelques amis et avec Luc, qui m’encourageait, il m’a dit: C’est tout le temps moi qui suis de l’avant, tu es une femme encore plus extraordinaire que moi. Luc me voit vraiment sur un piédestal, donc il était fier que le monde apprenne à me connaître davantage et découvre ce côté-là. Il trouvait que ça allait permettre aux gens de mieux me découvrir […] En même temps, ça me sortait de ma zone de confort.»
Sonia: «Pour plusieurs raisons. D’abord, j’ai toujours voulu trouver un projet qui allait mettre les femmes en valeur d’un côté positif, pas montrer des femmes en compétition, mais plutôt des femmes venant de différents milieux […] Je voulais vraiment mettre de l’avant le côté positif de la collaboration, la beauté de montrer un aspect familial […] Alors, si je peux être une personne qui, en montrant mon quotidien, inspire quelqu’un à se dire: OK, c’est possible, j’aurai accompli ma mission.»
Stéphanie: «Moi, j’ai vraiment voulu faire partie du projet pour, tout d’abord, inspirer les gens. C’était vraiment ça ma première réaction, parce que tout au long de ma vie, j’ai essayé plein de choses. J’ai eu un magazine, j’ai été dans le monde de la mode, j’ai touché à plein de domaines, et j’ai rencontré beaucoup de gens sur mon parcours qui me disaient: Ah, tu es chanceuse, tu as eu le courage de réaliser tes rêves, tu as eu le courage de te lancer en affaires. J’ai réalisé que ce qui retient souvent les gens, c’est la peur ou peut-être un manque de ressources ou de connaissances. Je me suis dit que si ça peut inspirer ou donner un coup de pouce aux gens pour qu’ils se disent: Moi aussi, je suis capable de réaliser mes rêves, eh bien, ça vaut la peine […]»
Tatiana: «Moi, j’ai fait ça pour ma compagnie, premièrement, ça c’est la vérité. Je suis une femme tellement occupée. J’ai fait ça pour mon ego, mais pour exposer ma compagnie au peuple québécois. C’est sûr que j’ai des clients québécois qui mettent leur confiance en moi, mais la majorité de mes clients sont des anglophones et des allophones […] Je voulais montrer ma compagnie au Québec. Ça fait 22 ans que je fais de l’immobilier et ma compagnie est ouverte depuis 17 ans. Deuxièmement, j’ai fait ça pour motiver les gens, pour montrer aux gens que toi, aujourd’hui, si tu veux, tu peux faire un million de dollars toi-même […]. »
Comment as-tu trouvé la réaction du public suite à ton passage à Tout le monde en parle?
Isabelle: « C’est sûr qu’on est deux qui sommes plus souvent mamans à la maison, alors oui, ça a fait beaucoup jaser. Mais, si les gens nous connaissaient davantage, je ne pense pas qu’il y aurait tout ça. Est-ce que ça aurait été mal vu pour des hommes? Luc, mon mari, s’expose quand même un peu plus que moi sur les réseaux sociaux, puis quand il a une nouvelle Ferrari, il prend le temps de la montrer. Avant, il y avait beaucoup de commentaires négatifs, mais maintenant, je dirais qu’il y en a beaucoup moins. Peut-être que les gens sont habitués ou commencent à comprendre un peu son background. Il vient quand même d’un milieu défavorisé. Donc, les gens le voient plus comme un exemple plus que de faire du bitchage. Je pense que les gens ne sont pas prêts à entendre quelqu’un dire: Moi, j’ai du succès, je fais de l’argent. En même temps, le message qu’on veut passer, c’est d’avoir du succès […]»
Sonia: «Ça m’a un peu [surprise]. Je viens du marché américain, right, alors pour nous, ce que j’ai vu de Tout le monde en parle, c’était vraiment cinq femmes qui se soutenaient, qui envoyaient des messages positifs. On a parlé de nos familles, on a dit que le succès, ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de comment tu vois ta vie. On a aussi parlé de redonner […]. Ce que j’ai reçu sur mes comptes, que ce soit Instagram, de mes amis ou de ma famille, c’était tout du positif, jusqu’à ce que je sois allée sur Facebook et que je vois le compte de Tout le monde en parle. J’ai passé environ 30 secondes et j’ai commencé à voir tous les commentaires négatifs du style: Pour qui elles se prennent? C’est quoi ça? Et je me suis dit: Wow, vous n’avez même pas encore vu un seul épisode! […] Les réseaux sociaux, il y a toujours du bon et du moins bon, mais oui, j’étais très surprise par l’ampleur des commentaires du marché québécois […]»
Stéphanie: «Ce serait mentir de dire que ça ne m’a pas affectée, parce que je suis quelqu’un de très sensible et mon problème, c’est que j’ai toujours accordé beaucoup trop d’importance à ce que les gens pensaient. J’essaie de changer ça avec le temps. Par contre, j’étais vraiment consciente que ça allait choquer, dans le sens où filmer des « bébelles », parler d’argent au Québec, on sait à quel point c’est tabou. On était conscientes, les six, que ça allait choquer, mais à ce point-là ? Non.»
Tatiana: «C’est un honneur d’être invitée à cette émission […] mais je pense que l’audience de Tout le monde en parle n’est pas la même que celle de Vie$ de rêve […], la gang de Tout le monde en parle, c’est le vieux Québec, alors ça va prendre du temps et ça va prendre plus d’émissions comme ça pour changer le monde […]»
Vie$ de rêve a été comparée à la franchise Real Housewives qui est extrêmement populaire et lucrative aux États-Unis, penses-tu que le Québec est prêt pour ça?
Isabelle: «Je ne pense pas, non, que le Québec est prêt. On l’a vu après Tout le monde en parle, ça fait une semaine que ça brasse. Mais je reçois beaucoup plus de commentaires positifs [que négatifs]. Les gens prennent la peine de m’écrire de très belles choses. Par contre, sur les réseaux sociaux autres que les miens, on voit la haine envers nous parce qu’on a fait une émission sur le luxe. Je pense qu’on n’est vraiment pas rendu là. Par contre, je ne peux pas comparer Vie$ de rêve avec Real Housewives, parce que moi, personnellement, jamais je n’aurais fait une émission où il y a du drama et du bitchage. Parler contre les gens, c’est zéro dans mes valeurs […]»
Sonia: «Justement, j’espère que non, parce que ce n’est vraiment pas des Real Housewives. Moi, je trouve que c’est le moment de montrer des femmes qui, grâce à leur amitié, grâce à qui elles sont, peuvent se soutenir. Ça ne m’intéresse pas du tout; je n’écoute pas cette franchise, ce n’est pas quelque chose qui me parle […] Je trouve que c’est le temps d’avoir un beau message de femmes. C’est sûr que ce show-là va faire réagir, les gens vont en parler, se poser des questions et tout ça, mais j’espère qu’ils vont y trouver du positif et qu’ils vont se remettre en question.»
Stéphanie: «Zéro, je considère que le Québec est loin d’être prêt. Je trouve ça un peu hypocrite, parce qu’on consomme énormément de Selling Sunset, les Real Housewives, tous les haters en ce moment, ils consomment… serait mentir de dire que ça ne nous intéresse pas. Mais quand ça devient nos voisins, on dirait que ce n’est plus acceptable. C’est comme si c’était correct quand c’est loin, parce que tu n’as pas à te comparer, parce que de toute façon, ce n’est pas dans le même pays, parce que tu t’imagines que c’est plus facile là-bas, qu’il y a plus d’argent là-bas… On dirait que c’est trop près, qu’il y a une proximité dérangeante.»
Tatiana: «Ça n’a rien à voir avec un Real Housewives québécois. Aux États-Unis, il y a beaucoup de drame dans les Real Housewives, les filles se chicanent entre elles, mais pour nous, pendant le tournage de l’émission, on n’est pas ensemble. Ce sont des petits morceaux de notre vie, alors tu es comme un petit oiseau qui entre dans nos vies, qui regarde et qui sort […] Je pense que pour la deuxième saison, s’il y en a une, il faut développer les caractères un petit peu plus. Ce n’est pas comme Real Housewives, on ne se connaît pas, il y a seulement un épisode où on est toutes ensemble, et elles sont toujours un plaisir, les filles […] J’ai rencontré de bonnes amies maintenant.»
Dans cette nouvelle fournée, le couple s’adonne au bénévolat dans une banque alimentaire, fait appel à une styliste, participe à la (fausse) téléréalité Colore ta vie, se fait tatouer et planifie un voyage pour aller renouveler ses vœux de mariage sous le soleil. Bien sûr, la progéniture adulte, Camille (Anyjeanne Savaria) et Charles (Jean-Christophe Leblanc), n’est encore jamais bien loin, tout comme l’antipathique Mau (Camille Léonard), partenaire de Camille, Geneviève (Geneviève Brouillette), l’éternelle rivale de Sylvie, Martin (Martin Petit), l’ami de la famille à la candeur juvénile, et tout le reste de l’entourage habituel de Guy et Sylvie. Plusieurs personnalités (Debbie Lynch-White, Karine Gonthier-Hyndman, Pénélope McQuade, Mélissa Désormeaux-Poulin, Caroline Néron, Éric Bruneau, Marie-Lyne Joncas, les gars de RBO et bien d’autres) apparaitront aussi dans des rôles épisodiques.
Nous avons profité du visionnement de presse de la populaire comédie, mercredi, pour nous entretenir avec l’âme (idéateur, auteur, réalisateur, producteur) et acteur principal de celle-ci, Guy A. Lepage, sur ce projet qui le rend toujours extrêmement fier.
Hollywood PQ: «Guy, c’est fascinant de constater à quel point Un gars, une fille conserve sa pertinence, après toutes ces années. Même par rapport aux épisodes de l’an dernier, vous arrivez à éviter la redite…
Guy A. Lepage: «On ne veut pas se répéter! Il y a beaucoup de monde qui nous surveille! Sylvie [Léonard] ne veut pas qu’on se répète, Mélanie [Campeau, sa conjointe et coproductrice de la série] ne veut pas que je me répète… Je suis checké!»
«Mais, c’est plus facile aujourd’hui. Je me souviens, quand on a arrêté, la première fois [en 2003, NDLR], on aurait pu continuer trois, quatre ou cinq ans. Mais, moi, je trouvais que les idées venaient plus difficilement. Ça ne paraissait pas à l’écran, mais moi je savais que, ceci ou cela, on l’avait déjà fait. Nos personnages n’avaient pas d’enfants, nos situations professionnelles étaient semi-louches – on ne savait pas trop ce que Guy et Sylvie faisaient –, et je ne voulais pas tomber dans les enfants. Je ne voulais pas faire Un gars, une fille qui changeaient des couches! Maintenant, on a des enfants, on a des parents à l’hôpital, on est à la semi-retraite, mais pas indépendants de fortune – si on ne fait pas attention, ou si on ne travaille pas, on n’aura plus d’argent –; alors, on profite de la vie, comme bien des gens de ma génération à cet âge. Et, ça, ça me donne des possibilités, au niveau du scénario, que je n’avais pas à l’époque. À date, les 26 premiers épisodes, je n’ai pas trouvé ça compliqué. Zéro, même.»
HPQ: Est-ce que le fait d’avoir avec toi, dans l’équipe d’auteurs, des complices qui font partie de l’équipe d’Un gars, une fille pratiquement depuis le début (comme Sylvie Léonard, André Ducharme, Sylvie Bouchard, Martin Perizzolo, Jean-François Mercier, etc.) facilite la création? Et travaillez-vous aussi avec de jeunes auteurs qui apportent de l’eau au moulin?
G.A.L: «Il y a un peu de jeunes, dont la formidable Suzie Bouchard. Elle est vraiment hot! Je l’ai appelée l’an dernier pour qu’elle fasse quelques scènes pour cette nouvelle saison, et là, je veux sérieusement qu’elle en fasse plus. Je la trouve vraiment, vraiment douée! Je trouve qu’elle a un super sens de la répartie et du dialogue. Je n’ai rien contre, moi…»
HPQ: Qu’est-ce que Un gars, une fille avait changé dans ta carrière, à l’époque?
G.A.L: «Tout! Tout, tout, tout. C’était après RBO. C’était une catharsis, pour moi, Un gars, une fille. RBO, nous, on était de la génération MusiquePlus; en fait, c’est quasiment MusiquePlus qui était de la génération RBO! (rires) C’était l’école des 22 plans en 30 secondes, des chorégraphies, du rythme saccadé. On se faisait maquiller pendant quatre heures, pour être huit secondes à l’écran. C’était ça, RBO, extrêmement dynamique. Et moi, j’étais tanné de me déguiser! J’étais tanné de commenter des montages. À cette époque, j’étais ami avec Sylvie, et on parlait des émissions de couples, où, aussitôt que le couple se retrouvait dans une situation d’intimité, on n’y croyait pas. Tu sais, le monde qui se lève de leur lit et qui mettent des robes de chambre? Moi, du monde qui mettent des pyjamas à 32 ans, je n’en connais pas! Nous, on se disait qu’on ne ferait pas ça. Et moi, je voulais faire du plan-séquence, parce qu’avec RBO, c’était juste ça, et je voulais aller ailleurs. La forme était ailleurs, le sujet était ailleurs… et ç’a pogné! Ç’a tellement pogné! Alors que, moi, je me disais: ça ne coûte rien, faire cette émission-là. Même si on fait 300 000 de cotes d’écoute, ils [Radio-Canada], ne nous feront pas ch*er. Et… sibole! Ç’a été le gros, gros hit de la télévision!»
HPQ: Rappelle-moi dans combien de pays Un gars, une fille a été adaptée?
G.A.L: «Il y a eu 31 versions dans 38 pays. Il y a des pays qui l’ont fait deux fois. Il y a aussi, par exemple, des versions de la France qui ont été diffusées dans 50 pays en Afrique, mettons.»
HPQ: Es-tu fier de ça?
G.A.L: «Ben oui, c’est ma plus grande fierté!»
HPQ: Est-ce que d’autres producteurs t’ont demandé conseil? Tout le monde essaie aujourd’hui d’exporter ses concepts, et ça n’a pas l’air nécessairement facile…
G.A.L: «En fait, c’est plus facile maintenant, parce qu’il y a des marchés. À l’époque, la France m’offrait des jobs. On m’offrait d’aller développer des concepts internationaux. Et je répondais que je ne développais pas des concepts internationaux! Un gars, une fille, il n’y a rien de plus Plateau Mont-Royal que ça! Mais je me suis rendu compte, au fil des années, qu’un gars et une fille de 35 ans, qui se demandent s’ils veulent ou pas des enfants, s’ils vont rester en ville ou en banlieue, qui ne savent pas s’ils vont rester locataires ou devenir propriétaires, ce couple-là existe à Lisbonne, à Varsovie et à Londres.»
HPQ: Dans la vie, ressembles-tu à Guy? As-tu les mêmes réactions que lui devant, par exemple, les réalités vécues par ses enfants, les questionnements sur l’identité de genre, etc? On dirait que Guy, dans la série, représente beaucoup de papas de 60 ans en 2024…
G.A.L: «Il y a des jokes que je ferais (rires). Mais surtout parce que ce sont de bonnes jokes! Moi, je viens de RBO. Je peux faire un gag même si je pense exactement l’inverse, juste parce que la joke est drôle! Et mes amis me connaissent….»
«Mais, pour moi, c’est à la pièce. Je ne fais partie d’aucun mouvement. Je fais partie du mouvement de la logique, du respect, de la liberté. Moi, la liberté des autres qui n’enlève rien à ma liberté, c’est activité libre. Quand on essaie de m’imposer des bébelles ou des façons d’agir, ça, ça me tape un peu. Je suis plus nuancé et intelligent que le Guy d’autrefois. Mais, comme le dit André Ducharme: les gens qui disent que je suis le chef des wokes ne me connaissent pas! Parce que ce n’est exactement pas ça que je suis dans la vie! Zéro, même. J’aime que les gens qui s’identifient et qui sont fiers de s’affirmer le fassent, mais je ne veux pas me sentir coupable – jamais – d’être un homme blanc de 60 ans en position de pouvoir. Le pouvoir, c’est d’en user et de ne pas en abuser; ce que certaines personnes qui sont présentement devant la Cour criminelle n’ont pas réalisé (sourire) et sont en train de passer au bat présentement!»
«Mais on vient toujours de quelque part. Je pense que la nouvelle génération qui s’affirme – dans ce qu’elle veut, comment elle veut travailler, comment elle veut être nommée – a eu des parents, avant, qui ont défriché, qui ont travaillé et leur ont donné une certaine liberté de parole et de temps. Moi, je viens d’une famille très humble, et je n’étais pas destiné à faire ça pantoute. Alors, quand quelqu’un me dit que je suis un homme blanc en position de pouvoir, je lui dis: Va ch*er! Je n’ai pas à me justifier. Mais, je pense que si j’étais une femme, j’aurais exactement le même ost* de caractère. Même chose si je venais d’une minorité culturelle. Mais, en tant que femme ou dans une minorité culturelle, j’aurais certainement eu plus d’embûches. Ça, c’est clair et je le sais. Il est là, mon privilège.»
HPQ: Est-ce que les gens de 25 ou 30 ans d’aujourd’hui adhèrent à la nouvelle mouture d’Un gars, une fille?
G.A.L: «Ils adhèrent à nos enfants [dans la série]. Je suis quand même l’animateur de Tout le monde en parle; je peux bien me cacher, comme comédien dans une série, tu le sais, à quelle enseigne je loge! Je pense qu’avec ça, le gars de RBO, qui fait le gars dans Un gars, une fille, et qui anime Tout le monde en parle, si tu n’as pas assez d’indices pour deviner je suis comment dans la vie – même si c’est parfois un peu complexe – si avec toutes ces informations-là, tu ne t’es pas fait une bonne idée, je ne peux pas t’aider davantage!»
HPQ: Justement, parlant de Tout le monde en parle, on sent les élections fédérales approcher. Vous allez avoir du fun…
G.A.L: «C’est super! Ça va être super. Je ne sais pas si le résultat va être super (rires), mais pour nous, ça va être super!»
Cette fois, c’est nulle autre que la comédienne Camille Feltonqui tient la vedette dans la vidéo intitulée Le Boeufrier, du nom d’un restaurant très louche où son personnage est en formation.
Thomas, de son côté, joue le rôle d’un gérant à l’humour douteux, désespéré à l’idée d’embaucher une nouvelle recrue.
Si vous avez déjà travaillé en restauration ou derrière un bar, ce sketch humoristique de trois minutes pourrait bien vous rappeler certaines expériences passées.
Il semblerait d’ailleurs que Thomas ait été inspiré de ses propres expérience en restaurant.
«Ce sketch, c’était vraiment pour moi mon «Bye Bye de la restauration». Après avoir travaillé des années dans des bistro-pubs et après avoir énormément consommé de restos «funky nouveaux genre» un peu partout dans la province, disons que ça allait de soi!», met-il en contexte.
«L’idée m’est donc venue d’interpréter un gérant trou de c*l (parce qu’on va se le dire dans le respect, les gérants de resto, il en reste encore une couple qui ont besoin de se regarder dans le miroir) qui gère un resto, qui se veut le plus au goût du jour possible. Un resto qui veut tout offrir et même se transformer au courant de la journée afin de plaire à toutes sortes de clientèles», nous explique le créateur.
L’idée lui est venue d’un TikTok qu’il a créé auparavant sur le thème «Si l’Oeufrier était un bar», ce qui explique le nom de son sketch, Le Boeufrier, qui rappelle fortement celui de L’Oeufrier.
«Le sketch a été un réel délire et délice à tourner avec ma partenaire de jeu, Camille Felton, qui a eu la générosité de se prêter au jeu avec moi. J’ai découvert une nouvelle passion pour jouer des trous de c*l, car ce n’est vraiment pas la dernière fois que ça arrivera!», nous confie par ailleurs celui qui semble s’être incroyablement amusé pendant la création.
S’étant tellement éclaté avec ce sketch, Thomas envisage d’ailleurs de créer d’autres parodies sur le thème de la restauration!
Nous avons bien hâte de découvrir la suite.
Pour l’instant, nous vous invitons à écouter son tout nouveau sketch, juste ici.
On confirme au moins deux morts et 68 blessés en marge d’une attaque au véhicule-bélier perpétrée au populaire marché de Noël de Magdeburg, au moment d’écrire ces lignes.
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a commenté dans un post sur Twitter qui n’avait rien de rassurant, décrivant un événement «mauvais» et parlant déjà de plusieurs victimes.
L’horrible scénario de 2016 s’est donc reproduit, alors qu’un autre attentat au véhicule bélier dans un marché de Noël, cette fois à Berlin, avait également terrorisé l’Allemagne, faisant à l’époque treize morts et plus de cinquante blessés.
Un événement fort triste en marge des fêtes de Noël.
Un individu aurait été arrêté alors que les informations concernant l’attentat continuent d’être analysées.
La Québécoise Enola Bédard a pris l’habitude des grandes premières depuis un moment!
Après les Grammys et plusieurs autres événements très courus, Enola Bedard brillait sur le tapis rouge de Sonic 3, tapis qu’ont également foulé plusieurs stars comme Jim Carrey et Keanu Reeves.
Mais, avouons qu’avec ce superbe ensemble et son charme habituel, Enola vole la vedette!
Bravo Enola, on continue de suivre ta carrière avec grand intérêt!
C’est un procès au civil qui s’avère fort émotif intenté contre Gilbert Rozon, alors que plusieurs femmes lui réclament des millions de dollars en marge d’allégations d’agressions sexuelles remontant à diverses périodes.
Ce fut particulièrement le cas hier (19 décembre), alors que la plus illustre des plaignantes, bien qu’elle ne demande aucune compensation financière à l’issue de ce procès, Julie Snyder, a témoigné.
Un témoignage visiblement solide, livré avec aplomb, de la part de Snyder, qui tenait à donner sa version pour étayer celles des autres victimes alléguées dans cette affaire.
Julie Snyder affirme qu’en 1991, Gilbert Rozon l’aurait agressée en se rendant dans son lit, «nu et en érection, les yeux exorbités, comme en transe», alors qu’elle logeait dans un appartement de fonction de Juste pour rire à Paris, rapportent La Presse et Le Journal de Montréal, présents lors du procès.
En sortant de la salle de cour, Gilbert Rozon a de nouveau nié les faits, pointant vers une poursuite en diffamation intentée contre Julie Snyder pour ses allégations émises à son émission La semaine des 4 Julie, sur les ondes de Noovo en 2020.
D’autres témoignages, encore plus complets et détaillant des comportements allégués s’échelonnant sur des décennies, ont aussi été entendus, notamment de Mary Sicari, une ancienne employée de Juste pour rire, ainsi que d’Anne-Marie Charette, Danie Frenette et Guylaine Courcelles.
Le procès au civil contre Gilbert Rozon se poursuit.
Dans une séquence de la vidéo, on peut apercevoir un homme de dos entrelaçant une jeune femme, se trouvant également dans la même position.
Comme vous pouvez l’imaginer, l’apparition de cette femme dans les clichés partagés par le chanteur a suscité de nombreuses réactions, laissant place à des spéculations sur la nature de leur relation.
Nous l’avons donc contacté afin de savoir si la femme apparaissant dans sa vidéo était réellement sa nouvelle compagne.
Cependant, l’artiste nous a affirmé qu’il s’agissait simplement d’une amie, et que son amoureux était également en voyage avec eux, apparaissant à ses côtés sur certains clichés.