Catégories
Nouvelles quotidiennes

Certains hôteliers européens ont bien aimé le nuage volcanique

Les tarifs ont augmenté durant la mésaventure volcanique.

Les hôteliers des grandes villes d’Europe avec un aéroport à proximité ont profité pleinement de l’arrêt du trafic aérien provoqué par le volcan islandais Eyjafjöll.

Selon le site Trivago.fr et son outil permettant de comparer les prix des chambres d’hôtel, le nuage de cendres, qui a forcé des milliers de touristes à prolonger contre leur gré un séjour en Europe, a eu un effet à la hausse sur la tarification.

Le site donne en exemple la ville de Milan, en Italie, la championne dans cette catégorie de la surcharge avec une moyenne des prix étant passée de 119 euros la nuit à 231 euros, une petite augmentation à peine remarquable de… 94 %. Londres, qui fut l’une des premières villes à clouer ses avions au sol, a connu une augmentation du prix de ses chambres de 52 %, soit de 156 euros à 237 euros pour une seule nuit.

Berlin n’a certes pas été en reste comme le démontre clairement son augmentation de 67 % du prix de ses chambres pendant la crise volcanique européenne, tandis que Madrid y est allée d’une poussée ascendante de 49 % sur le prix médian de ses chambres. Un peu plus raisonnable face au triste sort des voyageurs, Paris s’en est tenu à une hausse de 33 %, Amsterdam 28 % et Barcelone un tout petit 14 %.

Pour certains voyageurs, il était donc clairement le temps de reprendre la route vers la maison.