Cette vidéo, difficile à regarder, démontre le plus laid, le plus ignoble, le plus odieux de l’être humain.
Dans la vidéo, la politicienne lit à voix haute une série de commentaires haineux d’une rare violence qu’elle a reçus, exposant crûment l’ampleur du déferlement auquel elle fait face.
Une vidéo saisissante qui met en lumière une réalité
«Ce genre de commentaires est difficile, je suis désolée. Personne ne devrait avoir à subir ce genre d’attaques. Mais je suis inquiète. On est en plein dans les 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes, et voilà ce qu’on voit encore, en 2025. On ne peut pas rester silencieuses. On ne doit pas rester silencieuses. À chaque fois qu’on dénonce, qu’on prend la parole, qu’on refuse de normaliser la violence, on avance collectivement.
Continuons de nous tenir debout. Ensemble», lance-t-elle.
Unies et solidaires, Mélanie Maynard et Cathy Gauthier offrent leur appui
Dans les commentaires, une vague de réactions s’est levée: plusieurs internautes, dont Mélanie Maynard et Cathy Gauthier, ont pris la parole à leur tour, dénonçant cette haine gratuite et exprimant leur solidarité face à ces attaques.
«C’est troublant», constate l’humoriste.
«Que des tonnes d’amour et d’admiration poussent cette haine loin de ta maison», commente à son tour Mélanie.

Véronique Cloutier fait entendre sa voix, sans détour
Parmi les nombreuses réactions suscitées par cette vidéo, aimée par plus de 11 000 personnes, Véronique Cloutier a tenu à la repartager en story Instagram, où elle s’est indignée à son tour de ce phénomène et a dénoncé avec force la haine en ligne.
«Ceci n’a rien à voir avec un parti politique ou des allégeances. Cette vidéo, difficile à regarder, démontre le plus laid, le plus ignoble, le plus odieux de l’être humain», a-t-elle déclaré, visiblement dégoûtée par ce qu’elle venait d’entendre.

Valérie Roberts prend position à son tour
Valérie Roberts s’est elle aussi jointe aux indignations en repartageant la vidéo dans sa story Instagram, où elle a exprimé toute son incompréhension devant l’absence de conséquences pour ce genre de gestes.
«Non mais quand est-ce que les gens qui écrivent des insultes inacceptables sur Internet seront punis? Avertissement, amende. Il faut faire quelque chose!! Le gouvernement est complice de ces abrutis quand il est dans l’inaction», déclare-t-elle.

Au final, cette prise de parole rappelle à quel point la haine en ligne n’est pas un simple «bruit de fond»: elle blesse, elle intimide et elle vise à faire taire. En voyant des personnalités comme Ruba Ghazal, Véronique Cloutier et Valérie Roberts dénoncer ouvertement ces dérapages, on sent aussi une volonté claire de ne plus banaliser l’inacceptable.
Du nouveau en politique
En marge de son départ, l’ex-mairesse avait tenu à s’adresser une dernière fois aux citoyens, avec le souhait de leur livrer un message d’au revoir:
«Chères Montréalaises, chers Montréalais, je voulais m’adresser à vous une dernière fois, alors que je quitte l’Hôtel de Ville, comme je suis entrée: à ma manière. Je veux vous remercier de m’avoir donné votre confiance à deux reprises. Ça a été sincèrement l’honneur de ma vie. Et je veux que vous sachiez que j’ai mis tout mon cœur, toute mon énergie dans ma job de mairesse, pour vraiment faire une différence pour Montréal, et aussi pour la qualité de vie de celles et ceux qui l’habitent. Je pourrais vous dire que Montréal s’est verdi, que le territoire s’est adapté à ses nouvelles réalités climatiques, et aussi aux besoins des citoyens après la pandémie. Tout ça, c’est vrai, et j’en suis très fière. Mais ce que je veux qu’on retienne de mon passage en politique, c’est l’idée que, comme société, on doit prendre soin les uns des autres. L’idée du bien commun. J’ai gardé ça en tête à chaque fois que je prenais une décision importante, et j’espère que cette approche va continuer de s’imposer. On aura bien besoin de solidarité devant les défis des prochaines années, et je souhaite le plus grand succès à ma successeure. Mon mandat de mairesse est terminé, mais soyez bien certains que je serai toujours une citoyenne engagée pour Montréal. Merci encore, Montréal, pour ces huit magnifiques années. Vous m’avez changée, j’espère que je vous l’ai rendu, et je ne serai jamais bien loin», concluait-elle avec un rire sympathique.
Nous envoyons beaucoup d’amour, de soutien et de courage à Ruba Ghazal, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui subissent cette haine brutale.