En 2006, Fidel Castro, alors au pouvoir, avait déclaré que l’arrêt des bateaux de croisières dans les ports de Cuba n’était qu’une occasion pour ceux-ci de déverser leurs déchets sur son territoire et cela avait refroidi l’envie des opérateurs de s’y rendre.
En 2005, 100 000 croisiéristes avaient chacun injecté de 50 $ à 200 $ dans l’économie cubaine, alors que l’an dernier, seulement 10 000 d’entre eux ont débarqué sur l’île.
Maintenant à la tête du pays, Raoul Castro tente de rapatrier vers Cuba ces immenses paquebots remplis de touristes fortunés.
Les autorités cubaines sont en cours de négociations avec plusieurs compagnies de croisières européennes afin d’attirer plus de bateaux et déjà, plusieurs ententes auraient été signées.
Un des facteurs qui ont ralenti la présence de bateaux de croisière depuis 2006 serait aussi le rachat, à cette époque, de la société espagnole Pullmantur Cruises par Royal Caribbean Cruises, une entreprise de Miami.
Comme l’embargo américain existe toujours, celle-ci ne peut plus s’y rendre depuis qu’elle est de propriété américaine.