Les joueurs de soccer qui utilisent souvent leur tête pour frapper le ballon peuvent développer des anomalies cérébrales et des troubles cognitifs, au même titre que les personnes qui souffrent de commotion cérébrale.
Selon les résultats des études qui seront présentés au congrès annuel de la Radiological Society of North America, ces coups de tête ont des effets cumulatifs si l’on dépasse le seuil d’environ 1000 à 1500 coups par année, selon la région de la tête qui frappe le ballon.
Les chercheurs ont examiné le cerveau de 32 joueurs avec l’imagerie par résonnance magnétique. Ces hommes d’une moyenne de 31 ans jouaient au soccer depuis leur enfance. Ils ont aussi subi des tests cognitifs.
On constate que si un certain seuil est dépassé, les traumatismes crâniens et les changements cognitifs apparaissent. On note une différence de la santé neuronale dans les régions du cerveau qui régissent la mémoire, l’attention et les fonctions exécutives et visuelles.
Cette découverte pourrait inciter les joueurs à moins utiliser les coups de tête durant les parties.