Daniel Alfredsson acceptera-t-il de coacher les Sénateurs?

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Au moment de composer ces quelques lignes, Daniel Alfredsson se retrouve derrière le banc des Sénateurs d’Ottawa dans un rôle d’adjoint au vétéran entraîneur de 71 ans, Jacques Martin.

Plusieurs personnes se questionnent à savoir si l’ancien capitaine des Sens était en mesure de tenir les guides de l’équipe à la suite de l’intérim de monsieur Martin. Rappelons que Alffy est adulé à Ottawa, lui qui a porté cette lettre de noblesse au sein de cette formation pendant près de 13 saisons.

Le problème est là, justement. Comme l’a sagement souligné le journaliste Ian Mendes du site The Athletic, Alfredsson s’exposerait davantage à la critique en devenant l’entraîneur-chef de «son» équipe.

Oui, il est en mesure de supporter une certaine chaleur, mais soulignons à nouveau «qu’il s’exposerait à la critique sur un marché où il est universellement aimé». Est-il prêt à sacrifier cette facette pour prendre les guides d’un club qui se cherche une identité?

Depuis l’amorce du calendrier 2023-24, les Sénateurs d’Ottawa présentent une fiche de 28 victoires en 68 matchs, pour un total de 60 points, bon pour le 9e rang des équipes repêchées. Ajoutons à cela que les Sens ont encaissé trois revers consécutifs et qu’ils affichent que trois victoires à leurs dix derniers duels.

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Cette équipe arrivait pourtant à pleine maturité et avec un Claude Giroux au sein de l’alignement, les partisans s’attendaient à une lutte pour participer aux séries éliminatoires, ce qui n’est pas le cas du tout!

En terminant, le grand (ancien) numéro 11 des Sens, soit Daniel Alfredsson, est-il prêt à sacrifier une carrière aussi étincelante avec les Sénateurs (1178 matchs, 426 buts et 1108 points) pour diriger un club qui se dirige vers l’iceberg du Titanic?

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