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D’autres évidences sur les séquelles laissées par la marijuana

L’utilisation quotidienne à long terme de la marijuana modifie le cerveau.

Les scientifiques ont décidé de se pencher sur la dégradation cérébrale associée à la consommation de cannabis, d’autant plus qu’il est désormais souvent légalisé.

Les vertus médicales de la marijuana ont été démontrées au niveau de certaines maladies incurables, entre autres pour les tremblements associés au Parkinson. Toutefois, son utilisation à long terme n’est pas sans conséquence, d’autant plus que c’est le cerveau qui en souffre.

Francesca Fibey, l’une des chercheuses, a commenté dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences : « Nous voyons une croissance de la consommation de marijuana depuis 2007 ».

Pour comprendre l’influence de cette drogue sur le cerveau humain, 48 sujets adultes et consommateurs de la substance ont participé à l’étude, puis 62 autres qui ne consommaient aucune drogue. En moyenne, les 48 participants prenaient du cannabis trois fois par jour.

Si l’on comparait les tests pour évaluer les capacités cérébrales, tant au niveau cognitif que du QI, le groupe consommant régulièrement tirait visiblement de la patte. En comparaison avec des gens du même âge, genre et ethnicité, la différence était notable, informe Science World Report.

« Même si on notait une augmentation de la connectivité fonctionnelle et structurelle qui compensait la perte de matière grise, le “câblage” du cerveau finissait par se dégrader à long terme. »