De moins en moins de décès maternels

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Il s’agit d’une diminution considérable depuis 1990. Cependant, le fait qu’il y a toujours une femme qui meurt des complications liées à sa grossesse toutes les deux minutes fait frissonner, d’autant plus que la plupart de ces mortalités pourraient être évitées, mentionne un rapport intitulé Tendances en matière de mortalité maternelle 1990-2010 qui a été réalisé pour l’Organisation mondiale de la santé, l’UNICEF, le Fonds pour la population et la Banque mondiale.

En effet, selon les dernières statistiques, parmi les 287 000 femmes qui ont perdu la vie durant leur grossesse, au moment d’accoucher ou dans les 42 jours suivant l’accouchement, 99 % d’entre elles vivaient dans un pays en développement.

Les femmes en Afrique subsaharienne se retrouvent en tête du classement avec 56 % des décès. L’Asie du Sud suit avec 29 %, alors l’Inde (19 %) et le Nigeria (14 %) représentent à eux seuls un tiers de la mortalité maternelle, relate Radio-Canada.

Bien que la pauvreté entre en ligne de compte, mentionnons qu’une récente analyse scientifique du Chili a conclu que les femmes qui ont une certaine éducation réduisent leurs risques de mourir pendant la grossesse ou à l’accouchement.

Ces dernières seraient plus portées à se renseigner, à pratiquer de saines habitudes de vie, à accéder à des ressources de santé et à faire affaire avec des médecins ou des sages-femmes reconnus, dévoile la recherche publiée dans la revue PLoS ONE.