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Découverte concernant l’hypertension artérielle pulmonaire

Une protéine pourrait aider à faire un diagnostic précoce de l’hypertension artérielle pulmonaire.

Des chercheurs québécois ont découvert que la présence de la protéine PIM-1 dans le sang pouvait indiquer de l’hypertension artérielle pulmonaire (HAP) chez une personne. Plus le taux est élevé, plus la maladie est sévère également.
 
Au Canada, 5 000 personnes sont touchées par l’HAP et 5 000 autres ignorent qu’elles sont malades. Malheureusement, ce type d’hypertension passe souvent inaperçu jusqu’à ce qu’il atteigne un stade avancé où le diagnostic peut généralement se faire.
 
Cette nouvelle connaissance pourrait mener à des diagnostics plus précoces et de meilleurs traitements également.
 
« Nous avons découvert que l’utilisation de la thérapie génétique permettant d’inhiber l’activation de cette protéine était un moyen nouveau et efficace capable de soulager complètement la maladie » explique le Dr Sébastien Bonnet, de l’Université Laval, qui a dirigé les travaux.
 
À l’heure actuelle, les médicaments proposés peuvent seulement améliorer la qualité de vie des personnes atteintes, mais rien ne peut les guérir. L’hypertension artérielle pulmonaire se caractérise par un rétrécissement des artères qui permettent au sang de circuler du cœur jusqu’aux poumons.