Les résultats d’une récente recherche démontrent que de plus en plus de femmes utilisent des méthodes naturelles afin de déclencher le travail, au moins une semaine avant la date d’accouchement.
Parmi ces méthodes se retrouvent la marche, les relations sexuelles, l’ingestion de mets épicés, les laxatifs (qui créent des contractions intestinales) et la stimulation des mamelons. Cliniquement parlant, cette stimulation libère l’ocytocine, l’hormone qui peut déclencher les contractions utérines.
Il s’agit d’une étude menée par l’Université de l’Ohio auprès de 200 femmes. Le professeur de gynécologie et obstétrique Jonathan Schaffir a élaboré cette recherche en collaboration avec Zaid Chaudhry, un étudiant, et Jane Fischer, une infirmière au Centre médical de l’État de l’Ohio. La moitié des répondantes ont indiqué qu’elles avaient utilisé l’une ou plusieurs des méthodes suggérées.
Selon Research news, cette recherche visait à valider le fait que plusieurs futures mamans prennent elles-mêmes en charge leur accouchement, à la suite de la consultation de leurs proches, afin de mettre un terme plus rapidement à leur grossesse. Ce qui inquiète, c’est que très peu d’entre elles en parlent à leur médecin.
« Il n’y a aucune preuve qu’il peut être dangereux d’utiliser l’une ou l’autre de ces interventions naturelles, mais les femmes ne réalisent pas qu’une fois le travail amorcé, elles n’ont plus le contrôle et elles devraient être accompagnées par leur médecin dans ces démarches », constate Schaffir.