Des nuits trop courtes exposent à une mort prématurée
Dormir moins de six heures par nuit augmente les chances de décès prématuré, selon des chercheurs de l’Université de Warwick en Angleterre.
« L’étude offre des preuves irréfutables sur le lien direct entre une brève durée du sommeil (moins de six heures par nuit) et une augmentation de la probabilité de mourir prématurément. La recherche note cependant aussi qu’un sommeil régulièrement trop long (plus de neuf heures par nuit) peut représenter un problème », mentionne le communiqué de l’établissement.
En fait, on affirme qu’un sommeil trop long n’augmente pas les risques de mort prématurée, mais pourrait être le symptôme d’une maladie grave. Pour avoir une bonne santé, on recommande des sommeils réguliers de six à huit heures.
Les chercheurs ont étudié seize études sur le sommeil, avec un total de 1,3 million de participants qui ont été suivis pendant 25 ans, pour en arriver à ce résultat. Durant l’étude, on a enregistré 100 000 décès.
Avoir un sommeil trop court nous expose notamment au diabète, à l’hypertension, à un haut taux de mauvais cholestérol et à l’obésité.
« Nous pensons que le lien entre le peu de sommeil et les maladies est causé par une série de mécanismes hormonaux et du métabolisme », ajoutent les auteurs de l’étude.
Malheureusement, notre société incite à dormir de moins en moins.