Des vacances bien méritées pour Véronique Cloutier

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Avec Le Verdict, Les enfants de la télé, Le Bye Bye, Les midis de Véro à la radio et Les prix Gémeaux, Véronique Cloutier a connu une année exceptionnelle. Dès le 1er juillet, elle prendra un mois de vacances.
 
« À partir du 1er, je ne veux plus rien savoir. Je suis capable de décrocher. On va aller au chalet avec les enfants », confiait-elle à BUM Interactif.
 
En plus d’animer les prochains Prix Gémeaux pour une 4e année, Véronique se retrouve en nomination. Le Bye Bye est cité à 10 reprises, Le verdict récolte trois nominations et Les enfants de la télé en obtiennent deux.
 
« Je suis vraiment contente. Je suis très touchée, je ne suis pas une habituée des nominations aux Gémeaux. Ça marque la fin d’une année exceptionnelle pour moi. J’ai eu de beaux projets qui ont bien fonctionné, j’ai gagné des prix Artis. Je touche du bois, je vis une année formidable et il faut en profiter quand ça passe. C’est sûr qu’on espère que le plus beau reste à venir, mais il y a des creux aussi. Ça n’a jamais mal été dans ma carrière, mais le public n’était pas toujours au rendez-vous, je n’ai pas toujours eu des projets qui fonctionnaient longtemps, j’ai eu un Bye Bye qui a été fortement critiqué. Je n’ai pas toujours eu un succès populaire, mais je travaillais. J’aime ça. Le jour où je n’aimerai plus ça, il n’y aura pas une cote d’écoute ni aucun trophée qui pourront me convaincre de rester. Moi, quand je n’aime plus, je n’aime plus. »
 
Mais il est plutôt difficile de s’imaginer Véronique Cloutier dans un autre domaine, ce qu’elle confirme elle-même.
 
« Pour le moment, je ne me verrais pas faire autre chose (rires). C’est tout ce que je sais faire. Si ça devait arrêter, je travaillerais derrière la caméra, comme productrice ou même recherchiste, ça me permettrait de garder un pied dans le milieu. »
 
Bonne nouvelle également pour l’animatrice et son conjoint Louis Morissette, car le concept du Verdict intéresse d’autres pays.

« Louis s’en va ce week-end faire un pilote en Allemagne. On nous a dit que l’animateur était un peu un Guy A. Lepage. Je suis contente pour Louis, il s’est battu deux ans pour faire accepter le concept à Radio-Canada, les gens n’étaient pas certains. Si jamais ça fonctionne en Allemagne, ça peut ouvrir des portes, c’est le troisième plus gros marché télévisuel au monde. 22 pays ont acheté une option sur le concept, alors si l’Allemagne le met en ondes, ensuite sky is the limit (rires) », conclut la sympathique animatrice.