10 raisons pour lesquelles nous aimerions que les Pokémon soient réels et 10 raisons pour lesquelles nous sommes heureux qu’ils ne le soient pas

Imaginez un monde peuplé de Pokémon, où l’on pourrait les capturer, les entraîner et vivre à leurs côtés des aventures épiques. À première vue, cela ressemble à un rêve devenu réalité, n’est-ce pas? Mais en y réfléchissant bien, on réalise qu’il existe des obstacles évidents qui pourraient nous faire reconsidérer ce fantasme. Voyons d’abord pourquoi ce serait génial d’avoir des Pokémon dans la vie réelle, puis 10 raisons pour lesquelles cela ne le serait peut-être pas tant que ça.

Pour Sacha, tout commence mal. Il se fait poursuivre par un groupe de Piafabec et finit par rester avec Pikachu après que tous deux s’en soient sortis de justesse. La présence de vrais Pokémon transformerait des journées ordinaires en aventures mouvementées, pleines de rebondissements, d’incidents évités de peu et de moments révélant ce dont une personne est vraiment capable.

Certains Pokémon font plus qu’écouter. Mentali et Lucario sont connus pour percevoir les changements émotionnels, mais c’est Pokémon 3: Le Sort des Zarbi qui met cela en lumière. Dans ce film, les Zarbi déforment la réalité elle-même en réponse au chagrin de Molly. Ces créatures sont des compagnons émotionnels d’un tout autre niveau.

Les Pokémon donnent un coup de main au travail. Dans Soleil et Lune, Leuphorie travaille au Centre Pokémon d’Alola et apporte son aide pour tout ce qui concerne les examens et l’apaisement des patients. La présence de vrais Pokémon dans une équipe pourrait rendre le travail beaucoup moins mécanique.

Dans La Destinée de Deoxys, la ville de La Rousse intègre une technologie fondée sur les Pokémon pour le transport et la sécurité. Dans le monde réel, une telle intégration pourrait transformer la planification urbaine et la durabilité, en offrant des systèmes plus souples où les Pokémon viendraient renforcer, plutôt que remplacer, les infrastructures humaines.

Dans un épisode, Miaouss apprend à parler pour impressionner un autre Pokémon. Ce n’est pas le comportement typique d’un animal de compagnie. Les Pokémon, dans la vie réelle, auraient sans doute une personnalité riche et évolueraient aux côtés des humains, sans se limiter à obéir à des ordres ou attendre des friandises.

La confiance primerait chez de vrais Pokémon: ils attendraient que la loyauté se mérite, et non qu’elle soit acquise d’emblée. Lorsque Salamèche est abandonné par son Dresseur dans Je te choisis!, Sacha ne lui donne pas d’ordres, il le sauve. C’est ce qui rend leur lien solide dès le départ.

Des communautés de Dresseurs existent déjà grâce à des événements comme les Championnats du Monde Pokémon, organisés chaque année avec la participation de plus de 30 pays. Si les Pokémon étaient réels, la camaraderie observée dans Pokémon Diamant et Perle pourrait devenir une réalité quotidienne.

Imaginez qu’un Pokémon vous enseigne la confiance et le courage. C’est ce que montre Pokémon: Le pouvoir est en nous, où la peur que suscite Zeraora divise les gens, mais Sacha ne recule pas. Il persévère, prouvant que la véritable force réside dans la solidarité, même lorsque les circonstances sont difficiles.

Dans Lucario et le Mystère de Mew, l’Arbre des Origines maintient l’équilibre du monde grâce à des cristaux vivants aux propriétés curatives. Ce genre d’éléments montre comment les histoires de Pokémon mêlent science et nature. Si de telles merveilles existaient réellement, elles transformeraient en profondeur la manière dont les gens perçoivent la vie et son sens.

Les Centres Pokémon fonctionnent sans frais ni délai. Dans presque toutes les régions, les Dresseurs confient la vie de leur partenaire à l’infirmière Joëlle. Cette structure récurrente, présente à de nombreuses reprises dans les films et épisodes de la série, illustre un modèle de soins de santé fondé sur l’accessibilité et l’efficacité. De vraies cliniques pourraient en prendre exemple.

Souhaiter que les Pokémon soient réels est une chose, mais vivre avec eux en est une autre. C’est là que le rêve commence à s’effriter, et voyons ensemble pourquoi.

Mewtwo détruit une arène entière d’un seul coup dans un film, et ce n’est qu’un début. Les dégâts qu’un seul Pokémon en colère peut provoquer sont comparables à ceux d’un tremblement de terre ou d’un ouragan. Les villes conçues en fonction de la circulation et des conditions météorologiques n’auraient aucune chance face à des hyper-rayons quotidiens.

Un faux Groudon, créé par la machine de Butler, provoque des tempêtes imprévisibles qui manquent de détruire Forina dans Jirachi, le génie des vœux. En réalité, des Pokémon liés à la météo, comme Kyogre dans Pokémon Ranger et le Temple des Mers, pourraient semer le chaos dans les systèmes climatiques.

À l’état sauvage, les Pokémon ne sont pas toujours bienveillants. Les boues de Tadmorv pourraient empoisonner les rivières, et Simularbre pourrait endommager les forêts locales. La nature a déjà du mal à faire face aux espèces envahissantes classiques. Ajoutez-y des Pokémon comme dans Soleil et Lune, et la situation pourrait rapidement dégénérer.

Il est courant que des inconnus défient les passants en duel à la première occasion. Si cette pratique est palpitante dans la fiction, elle deviendrait épuisante dans la réalité. Les litiges juridiques et les troubles à l’ordre public se multiplieraient, surtout en milieu urbain. Une simple promenade tranquille pour se rendre au travail pourrait vite se transformer en champ de bataille.

Certains Pokémon évoluent vers des formes imprévisibles et, sans contrôle adéquat, cela peut devenir dangereux. Un Dracaufeu évoluant soudainement dans un lieu très fréquenté pourrait causer de lourds dégâts. L’évolution des Pokémon est fascinante en théorie, mais dans la réalité, elle comporte des risques importants.

Pokémon Soleil et Lune dépeint les villes d’Alola où les Pokémon circulent librement dans les espaces publics, créant une ambiance animée. Dans la réalité, cela deviendrait vite chaotique. Un métro envahi de Nosferapti ou un Ronflex bloquant les passages piétons dépasseraient largement les infrastructures conçues pour la circulation humaine.

Dans Pokémon 2: Le Pouvoir est en Toi, les humains perturbent l’équilibre de la nature, et Lugia en paie presque le prix. C’est un avertissement. Capturer des créatures capables de penser, voire de parler, soulèverait de sérieuses questions sur le contrôle et sur ce que signifie vraiment «posséder» un Pokémon.

L’obsession de Ondine pour la nourriture et les soins apportés aux Pokémon dans plusieurs séries révèle une vérité plus profonde: élever un Pokémon n’est pas une tâche facile. Qu’il s’agisse de régimes alimentaires spécifiques, d’outils de guérison ou d’abris, les coûts réels s’accumulent. Il n’y aurait pas d’infirmière Joëlle à chaque coin de rue pour offrir des soins gratuits.

La Team Rocket est peut-être une plaisanterie, mais des groupes comme la Team Galaxie ou Cipher dans Pokémon Colosseum montrent ce qui arrive quand la situation devient grave. Dans le monde réel, des criminels s’en prendraient à des Pokémon puissants pour en tirer profit ou pour les contrôler. Et, honnêtement, la plupart des forces de l’ordre ne seraient pas équipées pour faire face à une telle puissance.

Montré dans Lucario et le Mystère de Mew, le Royaume de Rota utilisait autrefois les Pokémon comme atouts militaires. Il en serait de même dans notre monde. Les gouvernements réglementeraient probablement l’usage des Pokémon et surveilleraient étroitement les citoyens. Le rêve de liberté et de partenariat se transformerait vite en un cauchemar sous haute surveillance.