C’est parti pour Ciné-Cadeau!
Ciné-cadeau, c’est pour les matinées nostalgiques; Cinéma en fête, c’est la portion “grand écran” des vacances: des films un peu plus longs, plus épiques ou plus émouvants, parfaits quand la maison est calme et que la neige tombe dehors. La programmation 2025-2026 de Télé-Québec mélange classiques adorés, cinéma québécois, comédies réconfortantes et grandes aventures à partager. Voici 12 titres à mettre en haut de ta liste pendant la période festive, que tu sois en mode marathon en famille, entre ami(e)s, ou en solo cosy avec un bol de popcorn.
James Bond
Les 8 et 9 décembre: Sur Cinéma en fête, on replonge dans l’ère Sean Connery avec les James Bond où le mythe prend forme. Connery incarne un 007 à la fois élégant et brutal, entre espionnage de guerre froide, gadgets iconiques et méchants larger-than-life. Chaque film ajoute une brique à la légende: l’intro gun-barrel, Aston Martin, répliques cultes et humour en coin. Idéal pour un marathon festif, martini à la main, pyjama au chaud, sur musique de John Barry et ses thèmes inoubliables d’espionnage.
Marie-Antoinette
Dès le 9 décembre: Voyez Kirsten Dunst dans Marie Antoinette (2006) de Sofia Coppola, où on suit l’archiduchesse autrichienne envoyée à Versailles à 14 ans pour épouser le dauphin Louis-Auguste. Propulsée dans une cour rigide, observée et seule, elle cherche à exister entre étiquette étouffante et pressions politiques. Peu à peu, la jeune reine se réfugie dans le luxe, les fêtes, la mode et un cercle d’amies, tout en vivant un mariage froid et compliqué. À l’approche de la Révolution, l’insouciance se fissure: rumeurs, haine populaire et chute inévitable. Le film montre surtout une adolescente perdue devenue symbole.
Ferris Bueller's Day Off
Dès le 10 décembre: Revivez de la nostalgie dans Ferris Bueller’s Day Off (1986) avec Matthew Boderick, Ferris, lycéen brillant et charmeur, décide de sécher l’école pour s’offrir une journée parfaite à Chicago. Il embarque son meilleur ami Cameron, stressé et fragile, ainsi que sa copine Sloane. À coups de plans improvisés et de mensonges hilarants, ils visitent un musée, vont au baseball, paradent en ville et profitent de chaque minute. Le directeur Rooney tente de le coincer coûte que coûte, pendant que la sœur de Ferris, Jeanie, le poursuit par jalousie. La journée tourne aussi à la thérapie pour Cameron, qui finit par affronter son père. Un hymne à la liberté… et au plaisir de vivre.
Le dîner de cons
Dès le 11 décembre: Dans le titre français Le dîner de cons (1998), Pierre Brochant, éditeur parisien snob, participe à un “dîner” où chaque invité amène un con pour s’en moquer. Il croit avoir trouvé la perle rare: François Pignon, employé du fisc passionné de maquettes en allumettes. Mais juste avant le repas, Brochant se bloque le dos et doit rester chez lui. Pignon, voulant aider, enchaîne les maladresses : il téléphone à tout le monde, révèle des secrets, provoque quiproquos et catastrophes, notamment avec l’ex-femme de Brochant et un ami haut placé. La soirée vire au chaos… et Brochant réalise peu à peu qui est vraiment le “con”.
The Aviator
Dès le 12 décembre: Dans The Aviator (2004) de Martin Scorsese, avec DiCaprio, on suit Howard Hughes, milliardaire visionnaire d’Hollywood et pionnier de l’aviation, des années 1920 aux années 1940. Obsédé par la perfection, il produit des films démesurés, conçoit des avions révolutionnaires et bat des records de vol, tout en affrontant les grandes compagnies aériennes et le gouvernement. Sa vie privée est marquée par des romances célèbres (Katharine Hepburn, Ava Gardner) mais aussi par une solitude grandissante. Derrière le glamour, Hughes lutte contre un trouble obsessionnel compulsif qui s’aggrave et le pousse vers la paranoïa. Le film montre la montée d’un génie… et le prix psychologique de ses rêves.
La trilogie The Lord of the Rings
Dès le 16 décembre: On replonge dans la trilogie The Lord of the Rings (2001-2003), avec Frodon, hobbit paisible, qui hérite de l’Anneau Unique, capable de donner un pouvoir absolu à Sauron. Avec la Communauté — Sam, Aragorn, Gandalf, Legolas, Gimli et d’autres — il doit le détruire au Mont Destin. Le groupe se fracture: Aragorn rallie les peuples libres et mène la guerre contre Mordor, tandis que Frodon et Sam traversent les terres noires, aidés puis manipulés par Gollum. Entre batailles titanesques, tentation, sacrifice et amitié, l’Anneau est détruit et la Terre du Milieu libérée.
Limitless
Dès le 18 décembre: Dans Limitless (2011) avec Bradley Cooper, Eddie Morra, écrivain fauché et démotivé, obtient par hasard une pilule expérimentale, le NZT, qui décuple ses capacités mentales. Il devient ultra-lucide, apprend tout en un temps record et transforme sa vie: argent, succès, charme, tout s’enchaîne. Mais l’effet a un prix. Les doses créent une dépendance, des trous noirs violents et des effets secondaires dangereux. Poursuivi par des criminels, surveillé par une entreprise louche et attiré par le puissant financier Carl Van Loon, Eddie doit survivre assez longtemps pour maîtriser le médicament. Le film mélange thriller, ambition dévorante et question sur le coût du génie.
The Illusionist
Dès le 18 décembre: Dans The Illusionist (2006) avec Edward Norton et Jessica Biel, à Vienne au tournant du XXe siècle, Eisenheim est un magicien fascinant qui défie la réalité sur scène. Il retrouve Sophie, son amour d’enfance, désormais fiancée au prince héritier Leopold, homme violent et jaloux. Dès lors, Eisenheim utilise ses tours pour la protéger et pour humilier le pouvoir, attirant l’attention de l’inspecteur Uhl, chargé de le surveiller. Quand Sophie est retrouvée morte, Eisenheim semble sombrer dans la vengeance, invoquant des “esprits” qui ridiculisent le prince et enflamment le peuple. Mais tout n’est qu’illusion : un plan minutieux se dévoile, renversant Leopold et permettant à Eisenheim et Sophie de disparaître libres, ensemble.
Catch Me If You Can
Dès le 20 décembre: Dans le classique Catch Me If You Can (2002) avec DiCaprio et Tom Hanks, Frank Abagnale Jr., adolescent brillant, s’enfuit après le divorce de ses parents et se met à escroquer le monde avec un talent fou. Grâce à son charme et à de faux chèques, il se fait passer tour à tour pour pilote de ligne, médecin et avocat, accumulant des millions avant 21 ans. L’agent du FBI Carl Hanratty le traque sans relâche, mais une relation étrange se crée entre eux, mêlant admiration et paternité de substitution. À force d’audace et d’improvisation, Frank échappe longtemps à la loi… jusqu’à sa capture. Il finira par utiliser son génie pour aider le FBI à combattre la fraude.
Maurice Richard
Dès le 22 décembre: Dans le film Maurice Richard (2005) avec Roy Dupuis, on retrace la vie du légendaire joueur du Canadien de Montréal, depuis son enfance modeste jusqu’à son statut d’icône nationale. Le film montre son talent brut, son caractère intense et sa relation forte avec sa famille et son public. Au sommet de sa carrière, Richard devient plus qu’un athlète: un symbole de fierté pour les francophones du Québec. Le point tournant survient en 1955, lorsqu’une suspension controversée déclenche l’émeute du Forum, révélant les tensions sociales de l’époque. Entre gloire sportive, pression médiatique et lutte identitaire, le Rocket incarne la détermination et la dignité d’un peuple.
Dédé, à travers les brumes
Dès le 23 décembre: Dans Dédé, à travers les brumes (2009), on suit la vie d’André “Dédé” Fortin, leader des Colocs, de son adolescence à sa mort. Le film montre sa créativité fulgurante, son humour, son engagement social et sa soif de liberté, mais aussi ses fragilités. À travers la montée du groupe — succès, tournées, amitiés fortes, collisions d’ego — Dédé devient une voix générationnelle du Québec des années 90. Après la mort du musicien Patrick Esposito Di Napoli, le poids de la célébrité et la détresse intérieure l’engloutissent peu à peu. Un portrait tendre et lucide d’un artiste lumineux, détruit par ses propres tempêtes.
Miracle on 34th Street
Dans le classique de Noël Miracle on 34th Street (1994), un vieil homme engagé comme Père Noël chez Macy’s affirme être le vrai Kris Kringle. Sa bonté et son authenticité séduisent les enfants… mais inquiètent les adultes, surtout quand il dirige les clients vers d’autres magasins pour qu’ils trouvent le bon cadeau. Déclaré mentalement instable, il est traîné en justice. La petite Susan, d’abord sceptique, et sa mère Doris commencent à croire en lui, aidées par l’avocat Fred. Le procès devient une bataille pour la magie et la foi. Grâce à une preuve inattendue, Kris est reconnu comme le “vrai” Père Noël, et l’esprit de Noël triomphe.