Six grands moments du premier match de la finale de la Coupe Stanley

Le premier match de la finale de la Coupe Stanley entre les Oilers et les Panthers n'a pas déçu. En fait, il ne l'a pas été du tout. Les deux équipes ont offert un excellent spectacle, ce qui ouvre la voie à une suite passionnante de la série. Néanmoins, cinq moments en particulier ont marqué le match.

En 2024, Carter Verhaeghe avait marqué le tout premier but de la finale. Mais cette fois, c'est Leon Draisaitl qui a ouvert le score pour la finale de 2025. L'Allemand n'a pas perdu de temps pour faire sa marque : 1:06 après le début du match, Draisaitl a battu Sergei Bobrovsky pour donner le ton. D'emblée, on sentait que les Oilers avaient la maîtrise du jeu et qu'ils avaient faim. En fait, il était important pour les Oilers de commencer le match en force. Ils jouaient devant leur public et c'était le moment idéal pour prendre l'élan dès la première mise en jeu. Mais...

Les choses se sont ensuite compliquées pour l'équipe d'Edmonton. Sam Bennett a marqué pour égaliser... et le mal-aimé Brad Marchand a fait de même moins de deux minutes après avoir vu son coéquipier égaliser. Mais c'est surtout le deuxième but de Bennett dans le match, qui a porté la marque à 3-1, qui a eu un impact important. A ce moment-là, l'espoir commençait à s'estomper pour les Oilers et leurs supporters. Lorsque les Panthers mènent, ils perdent rarement... et à 3-1, il semblait logique de croire que les Panthers allaient repartir avec la victoire.

Cependant, les Oilers ont prouvé une chose depuis le début des séries éliminatoires : cette équipe n'abandonne jamais. Et on l'a encore vu hier soir. Viktor Arvidsson a réussi à battre le gardien des Panthers en deuxième période, juste après que Bennett ait marqué son deuxième but du match. À 3-2, le match s'est resserré et le jeu est devenu plus intense. Du hockey classique de séries éliminatoires ! Puis, en troisième période, Mattias Ekholm a ramené tout le monde à la case départ en égalisant le match. C'est à ce moment-là que l'on a senti les Oilers se réveiller. Ils ont mieux joué par la suite, évitant les erreurs défensives... et tout cela a rendu la prolongation nécessaire pour départager les deux équipes.

La prolongation a donné lieu à du hockey de très haut niveau. On sentait que les deux équipes voulaient éviter les erreurs, mais c'est souvent dans ces moments-là que des occasions de marquer se présentent aux deux extrémités de la glace. Carter Verhaeghe est passé à un cheveu de battre Stuart Skinner en prolongation pour donner la victoire à son équipe, mais le gardien des Oilers a tenu bon face à l'attaque des Panthers. Cet arrêt a véritablement changé le cours du match à partir de ce moment-là...

Lorsque les émotions sont si fortes, il est facile de commettre une erreur. Demandez à Tomas Nosek : le joueur des Panthers a été expulsé en fin de première prolongation pour avoir tiré le palet par-dessus la vitre. Cette pénalité est intervenue à un moment crucial du match, car on sait aussi que le jeu de puissance des Oilers a tout ce qu'il faut pour faire des dégâts. Et devinez quoi ? C'est exactement ce qui s'est passé.

Leon Draisaitl est suffisamment dangereux à lui seul. Il n'a pas besoin de beaucoup d'espace pour être efficace dans la zone offensive... mais lorsque les Oilers bénéficient d'un jeu de puissance, il est difficile d'arrêter le numéro 29. Et en prolongation, juste après la pénalité de Nosek, les Panthers ont commis une énorme erreur en laissant Draisaitl TOUT SEUL dans l'enclave. Le capitaine, Connor McDavid, lui a transmis le palet d'une sublime passe en soucoupe, et Draisaitl n'a eu aucun mal à battre Sergei Bobrovsky d'un tir en un temps parfaitement cadencé. Le gardien des Panthers n'a eu aucune chance et c'est ainsi que, grâce à l'erreur de Nosek et à l'unité de pénalité des Panthers, les Oilers ont remporté le premier match de cette série qui promet d'être passionnante pour les amateurs de hockey.