Katy Perry remporte 1.8M$ avec ce dossier judiciaire
En juillet 2020, Katy Perry, par l’entremise de son gestionnaire Bernie Gudvi, conclut une entente pour acheter un vaste manoir d’environ 15M$ US à Montecito, un quartier très chic près de Santa Barbara, avec Orlando Bloom. La propriété devait devenir leur cocon familial, surtout après la naissance de leur fille Daisy. Sauf qu’un sérieux pépin avec le propriétaire est vite venu compliquer les choses, et on vous invite à découvrir (ou redécouvrir) cette histoire, résumée ici.
Le vendeur
Le vendeur, c’est Carl Westcott, un entrepreneur âgé derrière 1-800-Flowers. Tout semblait réglé: ils signent, Katy laisse un gros dépôt, et le reste de l’argent attend tranquillement la fin de la vente. Bref, une transaction de luxe comme une autre… du moins au début.
Westcott tente de se rétracter
Mais quelques jours à peine après la signature, Westcott tente de se rétracter. Il affirme avoir été affaibli par une chirurgie récente, sous l’effet de médicaments, et soutient que son état de santé, notamment la maladie de Huntington, l’aurait rendu incapable de consentir clairement à la vente.
Litige majeur
Ce revirement de situation déclenche un litige majeur: Westcott demande au tribunal d’annuler la transaction, alors que Katy Perry insiste que le contrat est valide et qu’une entente signée doit être respectée. La bataille s’étire, avec échanges d’expertises médicales, d’arguments juridiques et de témoins.
Longues procédures
Pendant ces années de procédures, la maison reste au cœur d’un bras de fer: pour Perry, il est impossible d’y emménager comme prévu alors que pour Westcott, l’objectif est de récupérer la propriété. Cette situation nourrit une couverture médiatique constante, l’affaire opposant une mégastar à un vendeur âgé et malade.
Pas suffisamment de preuves
En décembre 2023, puis au printemps 2024, un juge californien tranche le point principal: il n’y a pas de preuve suffisamment persuasive que Westcott était légalement inapte au moment de signer. Résultat, la vente est maintenue et Katy Perry obtient le droit de finaliser l’achat.
Conséquences
Perry prend officiellement possession de la maison en mai 2024. Mais elle estime avoir payé le prix d’années d’incertitude: elle n’a pu profiter du lieu, ni y vivre, ni le louer, alors que la valeur locative d’un tel domaine est énorme à Montecito.
Seconde phase
C’est là qu’arrive la seconde phase du dossier. La chanteuse dépose une réclamation de dommages avoisinant 5M$ US, calculée surtout à partir du loyer qu’elle aurait pu percevoir pendant que la propriété était gardée précieusement par le procès, plus des coûts d’entretien et de réparations allégués.
Westcott conteste
De leur côté, Westcott et sa famille contestent ces montants et affirment notamment qu’une portion du prix de vente devait encore être versée. Ils dénoncent publiquement la démarche, la jugeant excessive compte tenu de l’âge et de la santé du vendeur.
Un montant inférieur
À l’automne 2025, le tribunal se prononce sur les dommages. Après avoir évalué la valeur locative plausible et certains frais, le juge accorde à Katy Perry 1.8M$. Le jugement reflète une compensation réelle, mais inférieure à ce que la star réclamait au départ.
Perry récupère les dommages
Le juge précise aussi que cette somme peut être déduite de l’argent encore placé en dépôt fiduciaire, ce qui règle une partie du casse-tête financier entre les parties. Autrement dit, Perry récupère ses dommages dans le cadre même de la transaction immobilière.
Une maison, 1.8M$ et un nouvel amoureux
Cette saga est une longue bataille immobilière amorcée par une vente contestée et marquée par deux décisions majeures: Katy Perry conserve définitivement le manoir de Montecito et obtient 1.8M$ en compensation pour les pertes liées aux années de blocage du dossier. Entre-temps, la chanteuse a tourné la page sur Orlando Bloom, avec qui elle avait acheté la propriété en 2020, et ce n’est pas lui qu’on risque d’y voir, mais plutôt son nouveau compagnon, Justin Trudeau.