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Discuter de la fin de vie mènerait à des traitements moins agressifs

Les patients en phase terminale seraient moins enclins à opter pour des traitements agressifs en fin de vie s’ils ont des discussions ouvertes sur le sujet.

Les patients en phase terminale, comme ceux atteints du cancer, seront moins enclins à opter pour des traitements agressifs en fin de vie s’ils ont des discussions ouvertes sur le sujet.

C’est ce que rapporte www.nlm.nih.gov, qui reprend les propos d’une étude récente sur le sujet. On parle entre autres de l’importance du lien patient-médecin, et de celle de bien communiquer.

Ainsi, plusieurs patients en fin de vie laisseront tomber les traitements qui n’ont pour but que de leur ajouter quelques jours, mais qui n’améliorent pas leur situation ou qui ne leur procurent pas de soulagement réel. De telles méthodes acharnées sont par ailleurs onéreuses.

La Dre Jennifer Mack, auteure principale de l’étude et médecin au Dana-Farber Cancer Institute de Boston, explique : « Les soins agressifs individuels en fin de vie ne sont pas nécessairement mauvais. C’est juste que la plupart des patients qui acceptent le fait qu’ils sont en train de mourir ne veulent souvent plus recevoir ce type de traitement. Nous devrions nous assurer que de bonnes discussions sur le sujet ont lieu rapidement après un diagnostic de cancer incurable ».

L’étude analysait les cas de 1231 patients en phase terminale et note que les discussions à cet effet ont souvent lieu trop tard.