La Dodge Magnum partage l’architecture à roues arrière motrices et les moteurs des berlines Chrysler 300 et Dodge Charger.
Proposée en trois livrées : SE, SXT et RT (la plus luxueuse), elle peut avoir un V6 (SE et SXT) ou un V8 (RT). Les versions SXT et RT peuvent de plus recevoir une transmission intégrale.
La Magnum RT, celle que j’ai conduite, se distingue par son V8 jumelé à une boîte automatique AutoStick à cinq vitesses.
Le moteur HEMI de 5,7 litres produit 340 chevaux, une débauche de puissance lorsqu’on le compare aux V6 de 2,7 et 3,5 litres, qui développent respectivement 190 et 250 chevaux. Six secondes et des poussières suffisent pour vous propulser à 100 km/h. C’est presque deux secondes plus vite qu’avec le plus gros des deux V6 !
Bien entendu, le spectre du litre d’essence à 1$ jette une ombre sur ce V8. En revanche, il dispose d’un système électronique modulant sa cylindrée.
Lorsque sa vitesse se stabilise – par exemple sur l’autoroute – la moitié des cylindres de ce moteur est désactivée sans intervention du conducteur et sans même qu’il ne s’en rende compte. La variation de la cylindrée entraîne une économie d’essence considérable pouvant atteindre 20%.
Un gain d’autant plus intéressant que la conduite de cette familiale invite aux longues randonnées. La servodirection est précise et le freinage, assuré par quatre disques ventilés, a du mordant. La suspension masque bien les défauts du revêtement, ce à quoi contribuent largement les imposants pneus de 18 pouces.