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Données alarmantes concernant le cancer de l’ovaire

Le dépistage ne réduit pas le taux de mortalité du cancer de l’ovaire.

Une étude réalisée par l’Institut américain du cancer (NCI) transmet des données plutôt alarmantes concernant le cancer de l’ovaire.
 
Après avoir suivi des dizaines de milliers de femmes ménopausées pendant 20 ans, on arrive à la conclusion que le taux de mortalité n’est pas abaissé avec les tests de dépistage.
 
La raison est simple : le cancer de l’ovaire est très difficile à détecter, notamment parce qu’il ne présente pas de symptômes à un stade précoce et que les ovaires sont difficiles à examiner en raison de leur emplacement dans le bassin.
 
Les tests de dépistage sanguins et les échographies transvaginales n’influencent guère le taux de mortalité. Certains tests causent plutôt des complications comme des infections, des caillots sanguins et une ablation inutile des tissus ovariens.
 
Les antécédents familiaux, une mutation génétique et une absence de grossesse sont les principaux facteurs de risque pour une femme.
 
Lorsqu’une patiente a un cancer qui se limite à l’ovaire, ses chances de survie de cinq ans sont de 92 %. Malheureusement, rares sont celles qui ont cette chance, car dans la grande majorité des cas, le diagnostic est souvent fait à un stade avancé du cancer.

Le cancer de l’ovaire est le 4e cancer le plus meurtrier et on estime qu’il y aura 2 600 nouveaux cas cette année au Canada. Il est donc important de trouver des moyens de dépister la maladie à des stades plus précoces.