Du soutien pour l’enfant ayant une mère dépressive

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Si les jeunes enfants de mères dépressives semblent accuser plus de problèmes de comportement que les autres en grandissant, on pourrait minimiser les dégâts en leur offrant du soutien.

C’est ce que suggère une étude de l’Université d’Adélaïde, en Australie, parue dans Pediatrics. Précisément, les enfants de deux ans dont la mère est dépressive, mais qui passent au moins une demi-journée par semaine avec un autre adulte, vivraient moins de problèmes comportementaux plus tard.
 
Quatre heures hebdomadaires passées avec une gardienne ou un membre de la famille, ou passées dans un service de garde, suffisent à réduire manifestement lesdits problèmes.
 
Ces résultats proviennent d’une étude longitudinale ayant débuté en 1998. 557 femmes et leur enfant ont été suivis, et ce, à partir de la grossesse jusqu’à ce que l’enfant ait atteint l’âge de neuf ans. Au final, les données portant sur 438 femmes et leur enfant étaient accessibles aux fins de la recherche.
 
Les cas de dépression étaient évalués à deux moments, soit lorsque le bébé a eu deux ans, puis trois ans et demi. Parmi les 438 mères retenues, 303 ne souffraient pas de la dépression, tandis que 88 d’entre elles en vivaient des périodes et que 47 en étaient atteintes de manière constante.

Ajoutons, en contrepartie, que des problèmes de comportements étaient plus courants chez les enfants de cinq ans dont la maman souffrait d’une dépression continue.