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Employer la technologie pour choisir le sexe du bébé

Il n’y a pas si longtemps, cela relevait de la science-fiction. Aujourd’hui, il s’agit d’une pratique coûteuse, mais possible.

Thebump.com rapporte qu’il s’agit désormais d’une industrie qui génère 100 millions de dollars annuellement, pour un total de 6000 procédures. Donc, avoir un enfant en santé n’est plus suffisant. Dans le monde où nous vivons, nous voulons tout contrôler, même le sexe de notre futur enfant.

Même si la science offre maintenant cette possibilité, il n’en demeure pas moins qu’elle peut prendre quelques années à réussir, demande beaucoup d’argent (des dizaines de milliers) et de la chance.

Le procédé se nomme preimplantation genetic diagnosis (PGD ou diagnostic génétique de préimplantation). À la suite du 3e jour de fertilisation de l’ovule en laboratoire, un embryologiste utilise un laser pour couper la membrane embryonnaire et prélever une cellule. Le spécialiste voit ensuite s’il s’agit de chromosomes XX ou XY. Si le sexe correspond, l’embryologiste laisse l’œuf fécondé se développer.

Pourquoi courir le risque d’échouer malgré tout cet argent et ce temps investis? Certaines futures mères veulent recréer le lien qu’elles ont avec leur mère, d’autres se sentent incapables, par exemple, d’élever un garçon. Incroyable, mais vrai. Elles n’aiment pas la violence des garçons, les sports, etc. Toutes les raisons, si idiotes soient-elles, sont bonnes.

Nous sommes donc à deux doigts de choisir les traits de caractère, les forces et les faiblesses de chaque enfant. Science-fiction? Plus maintenant, malheureusement.