Les obstétriciens sont fortement influencés par les choix de la famille, rapporte une étude publiée en mars dans The American Journal of Obstetrics and Gynecology.
Les parents peuvent prendre la décision de prolonger une grossesse ou de faire une intervention comme la césarienne.
Mettre au monde de grands prématurés comporte des risques : la moitié des bébés ne survivent pas, et la moitié de ceux qui survivent ont un handicap neurologique modéré à sévère.
Une étude antérieure a d’ailleurs montré la volonté des obstétriciens pour l’accouchement par césarienne à 24 semaines. Cette technique a augmenté les chances de survie de 3,7 fois.
Les auteurs de l’étude ont constaté que la décision obstétricale pour les prématurés est principalement influencée par les préférences du patient. La plupart des établissements n’ont d’ailleurs pas de politiques officielles sur les normes de pratique pour les soins des prématurés.
Par ailleurs, les médecins ont signalé qu’il est plus difficile de conseiller les patients avec moins d’éducation ou qui ne parlent pas la même langue.