Être actif à l’adolescence est le plus important

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Les femmes qui sont physiquement actives tout au cours de leur vie ont moins de chances de développer des déficiences cognitives, surtout si elles étaient actives durant leur adolescence, mentionnent des chercheurs canadiens dans leur étude publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society.
 
Les chercheurs ont comparé le niveau d’activité physique de 9 344 femmes à l’adolescence, à 30 ans, à 50 ans et en fin de vie. 15,5 % des femmes étaient inactives lorsqu’elles étaient adolescentes, alors qu’elles étaient 29,7 % à ne pas bouger à 30 ans, 28,1 % à 50 ans et 21,1 % en fin de vie.
 
Finalement, les experts ont démontré que le risque de déficience cognitive chez les femmes inactives se situait entre 50 et 100 %.
 
Ils ont également observé que les performances cognitives étaient meilleures si les femmes bougeaient durant leur adolescence.
 
La Dre Laura Middleton du Sunnybrook Health Sciences Centre au Canada explique : « Notre étude montre que les femmes qui pratiquent une activité physique régulière, quel que soit l’âge, ont moins de chances de développer un jour des troubles cognitifs que les femmes inactives, mais la pratique d’une activité physique à l’adolescence est encore plus importante pour la prévention de la déficience cognitive ».