La troupe d’Alain Vigneault sort de sa torpeur https://t.co/0E3CLhuVYi
— TVA Sports (@TVASports) October 22, 2019
Mais jusqu’ici, rien ne colle chez les Flyers, malgré ce trio de choc derrière le banc et les ajouts de Check Fletcher lors de la période estivale. Fletcher a étalé une liasse d’argent à Kevin Hayes et il a ajouté un brigadier d’expérience (Matt Niskanen) afin de solidifier son groupe et greffer une dose de leadership supplémentaire à son groupe. Un groupe qui compte sur un capitaine de la trempe de Claude Giroux et d’un leader exceptionnel comme Sean Couturier. Bref, tous ces éléments créent un cocktail intéressant, mais jusqu’ici, l’effet tarde à se produire. Avant la joute d’hier, l’attaque somnolait totalement. Elle ronronnait. Elle ronflait. Au moment de composer ce texte, les Flyers ont inscrit 21 buts en 11 matchs, bons pour le 23e rang du circuit. Ça, ça inclut la rencontre de six buts d’hier… sinon, l’équipe se retrouvait dans les bas fonds.
L’attaque à cinq fonctionne toutefois à plein régime avec un taux de réussite de 27.6%, mais si l’on soustrait cette facette de l’équation, l’attaque du club est tout simplement anémique. Il ne génère pas beaucoup, ce qui rend le boulot des entraîneurs difficile. Claude Giroux n’a que quatre mentions d’aide, Jakub Voracek affiche un total de quatre points et James Van Riemsdyk n’a récolté aucun point en sept rencontres. Sans parler de Shayne Gostisbehere, qui n’a qu’une petite mention d’aide au compteur en sept duels.
Jusqu’ici, la fiche de Flyers indique ceci : 2-3-2. Ce qui n’est guère suffisant pour une formation qui regorge de talent et qui a amené trois ténors pour guider cette troupe. Vigneault, Therrien et Yeo sont actuellement incapables de faire lever quoi que ce soit… souhaitons seulement que la victoire d’hier devienne le point d’ancrage de la formation lors des prochains jours. Cette équipe a misé « gros » pour espérer remporter un championnat à court terme, surtout que la capitaine Giroux dépasse la trentaine.