François Lambert: «J’avais tellement peur de me faire battre»

François Lambert était de passage à Un café avec Judith, animé par Judith Fetzer, la cofondatrice de la compagnie Cook it. Il y est revenu sur plusieurs moments marquants de sa carrière, autant comme personnalité publique que comme homme d’affaires.
Parmi les épisodes marquants de son parcours, on se souvient notamment de son passage à Un souper presque parfait, qui l’a propulsé sous les projecteurs. Son apparition avait suscité de vives critiques.
Il reconnaît qu’en regardant l’émission, sans le connaître réellement, on pouvait facilement croire qu’il se prenait pour un autre.
«J’ai fait ça que pour le plaisir, moi, je ne pensais pas me faire détester et j’ai goûté à la médecine des réseaux sociaux rapidement. La page Facebook d’Un souper presque parfait était hors contrôle, on voulait me décapiter parce que j’avais donné un deux (…) Je n’avais pas réalisé l’impact de ce show-là, comment il était fort, et là j’ai mangé une volée d’à peu près tout le monde. Les moins nantis disaient que je me prenais pour un autre, les riches disaient: Qu’est-ce qu’il fait là, lui? Comment ça se fait qu’il va se présenter puis se pavaner, je suis bien plus riche que lui et moi je me ferme la trappe (…)», se remémore-t-il, en soulignant que le montage peut autant déconstruire des mythes qu’en créer de nouveaux.

«On me détestait royalement (…)», poursuit-il, alors que l’animatrice lui demande comment il a vécu cette expérience.
«Je braille ma vie (…) Les réseaux sociaux, moi, ça a duré de 2012 à 2014, que je braillais ma vie. Je me disais: Mais pourquoi les gens sont si méchants que ça? Je ne suis pas une personne méchante dans la vie, moi. J’en ai mangé des volées sur les réseaux sociaux, j’en mange encore, mais aujourd’hui je m’en fous un peu plus. Mais j’en ai mangé des solides, des gens qui voulaient trouver mon adresse (…) À un moment donné, j’avais tellement peur de me faire battre en lisant les commentaires de la page Un souper presque parfait, que je me promenais juste avec mes enfants la fin de semaine (…)», témoigne-t-il, en expliquant qu’il se disait qu’avec ses enfants en bas âge, personne n’oserait venir l’attaquer.

«J’avais vraiment peur d’être tout seul», ajoute l’entrepreneur.
Aujourd’hui, l’entrepreneur entretient une relation particulière avec les réseaux sociaux, dont il se sert énormément pour sa business. Fort de son expérience passée, François ne souhaite plus vraiment susciter la haine, encore moins sur sa page Facebook.