General Motors, le constructeur automobile dominant au cours des 70 dernières années, s’engage dans un processus de redressement judiciaire qui devrait durer de 60 à 90 jours.
Cette restructuration de GM, à l’abri de ses créanciers, va lui permettre de fermer 11 de ses usines et forcer la mise au chômage technique des employés de trois autres usines.
Selon les chiffres communiqués par la Maison blanche, l’État fédéral américain contrôlera 60 % du capital de la société. Le Canada et l’Ontario obtiendront 12 % des actions alors que le fonds de retraite des salariés de General Motors en récoltera 17,5 %. Enfin, 10 % des actions reviendront aux anciens créanciers détenteurs d’obligations non garanties ayant souscrit au plan de restructuration.
GM est la huitième entreprise américaine cotée en Bourse détenant des actifs supérieurs à 10 milliards de dollars. Elle est engagée dans une procédure de faillite depuis le début de l’année.