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Grossesse : attention au téléphone mobile?

Les femmes enceintes qui utilisent les téléphones mobiles peuvent mettre leur bébé à risque de développer des problèmes de comportement.

C’est ce qu’ont relevé des chercheurs de l’Université Yale dans la plus récente revue Scientific Reports. Ils ont découvert que l’exposition aux rayonnements des téléphones mobiles pendant la grossesse pouvait affecter le développement du cerveau des enfants.

Après avoir fait des expériences sur des souris gravides, les chercheurs se sont aperçus que les rongeurs, une fois nés, souffraient de problèmes de mémoire, d’hyperactivité et d’anxiété.

Pour arriver à cette conclusion, l’activité électrique du cerveau de souris adultes qui avaient été exposées à des rayonnements dans le fœtus a été mesurée. Une série de tests psychologiques et comportementaux ont également été faits.

Pour un groupe de scientifiques britanniques de l’University College de Londres, cette étude est complètement « alarmiste et injustifiable ».

Leurs contre-arguments reposent sur le fait que les souris à naître auraient reçu une dose de radiation beaucoup plus élevée que ce que l’enfant dans l’utérus peut obtenir. De plus, il semblerait que la distance entre le téléphone mobile et l’utérus n’était pas conforme à la femme et la souris en période de gestation.

Finalement, ils ont ajouté que la comparaison est impossible entre les rongeurs et les humains, parce que les souris sont nées après seulement 19 jours, avec un cerveau qui est à un stade beaucoup plus précoce de développement que celui des bébés humains.

Ils ont remarqué également que le niveau d’anxiété avait diminué chez les souris exposées aux radiations, alors qu’il est généralement plus élevé chez les enfants atteints de troubles de comportement.

Des tests auprès de fœtus humains seraient nécessaires pour extrapoler et obtenir des résultats concluants. Toutefois, ceux-ci sont interdits par des organisations qui protègent la santé de l’homme.

La dernière étude controversée portant sur le même sujet remonte à deux ans et avait été réalisée par des scientifiques de l’Université de Californie à Los Angeles.