Grossesse : avoir un animal de compagnie réduit les risques d’asthme chez le bébé
En plus de la présence d’un animal pendant la grossesse qui faciliterait l’endurance du système immunitaire du futur bébé, la manière dont donne naissance la mère (césarienne ou voie naturelle) jouerait également un rôle, a révélé une étude de l’Hôpital Henry Ford à Detroit publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology.
En effet, chez les bébés qui ont une exposition prénatale à un animal, les niveaux d’anticorps immunoglobuline E ou IgE (liés à l’apparition d’allergies et d’asthme) entre la naissance et le deuxième anniversaire a été de 28 % inférieur à ceux qui ont grandis dans le ventre d’une mère n’ayant pas d’animal.
De plus, la théorie veut que les enfants qui naissent par voie vaginale soient exposés à un fardeau plus élevé et plus diversifié de bactéries, ce qui permettrait de renforcer leur système immunitaire contre les allergies.
Soutenant l’hypothèse de l’hygiène et sachant que l’exposition à des agents infectieux durant la petite enfance affecte le développement du système immunitaire et l’apparition des allergies et l’asthme, des variantes génétiques pourraient également influencer le niveau d’IgE.
Les spécialistes ont remarqué que les niveaux d’IgE étaient 33 % plus bas chez les bébés européens et asiatiques, comparativement à 23 % chez les enfants qui étaient africains ou américains.